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La nouvelle offre du Ministre Bolduc


Déchet(s) recommandé(s)

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Salut, ça jase fort sur mon newsfeed Facebook à propos des idées du Ministre Bolduc.

http://www.lapresse....-dit-bolduc.php

http://www.lapresse.ca/actualites/education/201412/16/01-4828802-quebec-veut-augmenter-la-tache-des-enseignants-la-colere-gronde.php

- Il désire augmenter les classes, cinq élèves de plus par classe.

Québec veut augmenter le ratio maîtres-élèves de la troisième à la sixième année du primaire, mais aussi au secondaire. Il propose d'éliminer la notion de «ratio moyen» d'élèves par classe. Le maximum prévu dans les règles serait maintenant la seule norme. Et ce maximum serait revu à la hausse. Il veut également ajouter des clauses que pourront utiliser les commissions scolaires pour former des groupes qui dépassent le maximum permis.

- Faire passer les heures des enseignants de 32 à 35 heures sans augmenter le salaire hebdomadaire

Québec compte également hausser de 10% le temps de travail d'un enseignant à l'école, qui passerait de 32 à 35 heures par semaine, sans augmenter son salaire annuel

- Il est persuadé qu'en rajoutant des élèves dans des classes bondées, cela n'aura pas d'effets sur la réussite de certains

Réduire le nombre d'élèves par classe au cours des dernières années «n'a pas augmenté la réussite scolaire». Par conséquent, ajoute le ministre Yves Bolduc, augmenter les ratios n'aura pas d'impact sur la performance des élèves

- L'ajout d'élèves avec des difficultés graves ou des handicapes seront greffés dans les groupes dit régulier.

Québec va plus loin dans son offre et souhaite qu'un élève handicapé ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage (EHDAA) soit considéré comme un élève régulier dans la composition des classes. Il abolirait la «pondération» permettant de reconnaître qu'un EHDAA augmente la tâche de l'enseignant.

Qu'en pensez-vous ?

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C'est la preuve qu'un médecin ne peut pas être ministre d'un ministère de l'éducation...

Comme un comptable ne pourrait pas être ministre de la Santé...

C'est totalement ridicule, personnellement je travailles dans une école primaire depuis 3 ans et je constate que les professeurs sont brûlés... Oui ce n'est pas aussi brûlant physiquement qu'un menuisier qui travaille 70 heures par semaine... mais côté psychologiquement c'est difficile.

De plus, avec l'augmentation de TDA, TDAH, et autres ''problèmes de comportements'' c'est encore plus difficile pour les enseignants de donner des services adaptés pour tous leurs élèves, rajoutent en 4 ou 5 et ça devient encore plus problématique...

Ce gouvernement libéral depuis les élections...

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On a élevé un faible ratio élève professeur comme l'ultime gage de succès et de réussite, alors que c'est plus compliqué que ça...

“I think class-size reduction is a smart and sound policy in lots of cases,” said Diane Whitmore Schanzenbach, an associate professor of human development and social policy at Northwestern University. “But as an economist, I have to think about what would be the best use of the next dollar spent, and for an across-the-board reduction of this magnitude, the evidence just isn’t there.”

When defenders of small classes are asked to produce data to support their case, the first place they turn is a randomized class-reduction experimentconducted in Tennessee in the mid-1980s dubbed Project STAR. Researchers randomly assigned students and teachers in 80 schools to small classes with an average of 15 students or regular classes with an average of 23 students. The students stayed in their randomly assigned category from kindergarten until third grade, when the students in the small classes returned to regular classes. The students in smaller classes tested better — these differences were particularly pronounced among disadvantaged students — and subsequent longitudinal analyses found that the gains followed them through their educational careers. For black students, the higher test scores translated into higher rates of college attendance.

But findings like these don’t necessarily translate into good policy. Project STAR is the gold standard in class-size reduction literature because it’s the only randomized study on the issue that’s been conducted since the early 20th century. Attempts to implement large-scale class-reduction policies have yielded less encouraging results. In 2002, Florida voters approved a ballot initiative like I-1351 that amended the state constitution to include caps on class sizes in all grades. An analysis of data from Florida conducted by Matt Chingos, a senior fellow at the Brookings Institution’s Center for Education Policy found no differences between students who were new to a small classroom and those who had already been in one.

“Reducing class size is one of the most expensive things you can do in education,” Chingos said. “Even if it does have a substantial positive effect, it still might not be the best use of limited resources.” He said that in some cases, raising teacher salaries could be a more effective use of funds. “Really the lesson is that you want to build in flexibility,” he said. “Different school districts have different needs. It’s very far from one-size-fits-all.”

Eric Hanushek, an economist at the Hoover Institution at Stanford University, said that I-1351 could have the unintended effect of reducing teacher quality. “This isn’t about hiring high-quality teachers, it’s about hiring more teachers, and that means we’re going to see a lot more inexperienced teachers in the classroom,” he said.

http://fivethirtyeight.com/features/should-states-spend-billions-to-reduce-class-sizes/

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Même au CEGEP les profs vont subir ce genre de sort, c'est juste inacceptable et être très incompétent ou vivre dans un autre monde que de penser que ces mesures peuvent être mises en place.

Par ailleurs, s'ils sont payés 32.5h par semaine, c'est pour pouvoir avoir une paie en été (le principe du 80/20), et éviter le chômage. Les profs travaillent beaucoup plus de 32.5h par semaine. Un débutant doit monter ses cours et peut travailler facilement le double pendant plusieurs années au début. Et même un prof qui s'est "stabilisé" travaille plus, car beaucoup de tâches ne sont pas vraiment comptabilisées. Les recherches qui doivent être effectuées pour se tenir à jour dans son domaine, les formations, les encadrements spéciaux, les activités spéciales organisées, etc. Et c'est sans compter les périodes d'examens et de correction, qui exigent beaucoup de temps. Les profs travaillent déjà énormément, et ne sont PAS payés en conséquence. Et s'ils sont payés 32h, c'est par choix, pour avoir des sous pendant l'été, il n'est pas possible 'd'augmenter" le nombre d'heures travaillées, ils sont déjà payés en conséquence, on leur ferait faire du surtemps selon les lois.

Plusieurs doivent assumer aussi des rôles de coordination (programme ou département), de comités ou autre du genre. Il y a bien des heures libérées pour cela, mais c'est nettement insuffisant, ils finissent invariablement par gruger sur leur temps personnel.

Si on ajoute les cas de troubles d'apprentissages (dyslexie, dysorthographie, dysphonie) et les troubles de comportements (TDAH, TED etc), les tâches s'alourdissent beaucoup, car ces étudiants ont besoin de suivi particulier malgré que rien de spécial ne soit prévu pour le professeur à ce sujet. Et non, ça ne pleut pas plus qu'avant, c'est simplement plus et mieux diagnostiqué qu'à l'époque (dans mon temps, c'était les poches et ils finissaient par décrocher, mais aujourd'hui, ils peuvent poursuivre leurs études et trouver un vrai métier qui leur convient). Certes si on parle de post-secondaire ces élèves bénificient de mesures spéciales encadrées par les spécialistes (ex examens dans un espace confiné/sans bruit, utilisation d'ordinateurs et logiciels spéciaux, prolongation du temps de l'examen, le tout supervisé par un spécialiste en dehors des heures d'examen régulier, mais au jour le jour, l'enseignant doit assumer une surchage pour cet élève quand même).

Et on en parle pas de cas sévères. Ce sont des cas qui sont connus pour être "gérables", que les étudiants peuvent prendre leur situation en main et s'aider (par exemple, un dyslexique participe aux démarches, est impliqué et motivé pour continuer son apprentissage et trouver des trucs et moyens pour améliorer ses façons d'apprendre). Il est carrément impensable que dans la situation actuelle des cas sévères soient ajoutés dans des classes régulières, qu'arrivera-t-il si on en rajoute en plus avec toutes les autres mesures?

Et rajouter des élèves quand on peine déjà à s'occuper de ceux qui sont déjà là? Ceux qui ont pensé à cela ont-ils vraiment une idée de ce qui se passe en réalité dans une école? Dans une classe? On peut facilement croire que non, simplement par l'énoncé de ces mesures qui sont totalement irréalistes pour les personnes de ce milieu, que ce soit primaire, secondaire ou post-secondaire.

Les profs sont effectivement épuisés, on leur en demande toujours énormément plus. Et comme ils travaillent de leur cerveautique, l'épuisement est mental. Allez bûcher 5 jours en ligne, vous serez épuisés. Dormez ensuite 5 jours et vous serez sur pied. Allez enseigner 5 jours, vous serez épuisés mentalement. Dormez 5 jours, rien n'aura changé. L'épuisement mental est très différent de l'épuisement physique. Et l'enseignement est une source de stress mental permanente, les soucis et le boulot restent dans la tête jour et nuit, même plusieurs semaines après avoir terminé l'année. Et les surcharges sont déjà en train de faire des ravages chez les enseignants de tous les niveaux.

Vive les fonctionnaires dans leurs tours d'ivoire. S'ils croient tant avoir raison, je veux des preuves que toutes ces mesures (séparées ET ensemble) ne causeront aucun dommage, ni aux enseignants et encore moins aux enfants.

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J'ai trouvé cette opinion particulièrement intéressante:

http://quebec.huffin..._b_6320010.html

ma phrase favorite:

Je dois avouer que j'ai lâché un petit «what the fuck» quand j'ai lu cette nouvelle. À quoi pensent les cravates quand elles prennent ce genre de décision? Je commence de plus en plus à me rallier au fait scientifiquement prouvé qu'une cravate est faite de tissu et n'a donc, par le fait même, pas de cerveau.

(Merci Chucky)

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  • 4 semaines plus tard...

Le journaliste Malcolm Gladwell en parle justement dans son plus récent livre. Pour résumé sa pensée trop c'est pas bon et pas assez c'est pas bon. Ça fait une courbe en U inversée. Combien le nombre idéal ? c'est la question à cent piaces !

Lorsque le gouverneur de la Californie a annoncé qu’il réduirait la taille des classes de toutes les écoles de son État, sa popularité a doublé en trois semaines. Moins d’un mois plus tard, une vingtaine d’autres gouverneurs lui emboîtait le pas, et six semaines plus tard, la Maison-Blanche annonçait la mise en place de son propre plan de réduction du nombre d’enfants par classe. À ce jour, 77 % des Américains estiment qu’il est plus sensé d’utiliser l’argent des contribuables pour diminuer la taille des classes que pour augmenter le salaire des enseignants.

Pourquoi les résultats scolaires d’une classe de 25 élèves ne sont-ils pas vraiment différents de ceux d’une classe de 18 élèves ? Il est évident que la tâche est plus facile pour le professeur qui enseigne à 18 enfants : il a moins de devoirs à corriger, moins d’élèves à connaître et à suivre. Mais pour améliorer la performance de ses élèves, il faudrait aussi qu’il change son style d’enseignement. Et ce que les données scientifiques suggèrent, c’est qu’à l’intérieur de cette fourchette, il ne le fait pas nécessairement un peu comme un médecin qui est payé plus cher par consultation et qui ne passe pas plus de temps par consultation.

J’ai sondé un grand nombre de professeurs et voici une réponse typique:

Pour moi, le nombre idéal d’élèves est 18. C’est suffisamment élevé pour qu’aucun ne se sente vulnérable, et que chacun se sente important. C’est un chiffre qui permet de former des groupes de 2, de 3 ou de 6 élèves, selon le degré d’intimité recherché. Avec 18 élèves, je peux toujours rejoindre chacun d’eux si j’en ai besoin. S’il m’est impossible d’avoir 18 élèves, je préfère alors en avoir 24. Avec 6 élèves de plus, j’ai encore plus de chances d’avoir un ou deux rebelles qui ébranleront le statu quo. L’inconvénient avec 24 élèves, c’est qu’on a davantage affaire à un auditoire qu’à une équipe. Avec 6 élèves de plus, pour un total de 30, on affaiblit les liens qui s’étaient créés jusque-là. Dans un tel groupe, même le plus charismatique des professeurs ne peut maintenir la magie en tout temps.

On serait porté à croire que les enfants timides, qui hésitent à parler devant une classe de 32 élèves, le feront plus facilement devant une classe de 16. Mais d’après mon expérience, ce n’est pas le cas. Les timides restent timides peu importe la taille du groupe. De plus, dans une classe restreinte, ceux qui osent s’exprimer ont tendance à partager les mêmes opinions, ce qui ne dynamise pas la discussion. Bref, dans les petits groupes, il manque cette énergie qui découle des désaccords

Modifié par Rococo pas Rocco
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  • 1 mois plus tard...

http://quebec.radiox.com/emission/monette/article/inquiet_monette_appelle_la_mere_dyves_bolduc_live

Je doutais déjà du charisme de Karl Monette je suis désormais convaincu de son insignifiance et de son infinie mesquinerie.

Quel intérêt d'apeller la mère de l'ex-ministre Yves Bolduc pour la narguer ainsi ? Cette femme n'a rien à voir avec la notoriété de son fils. Cet acte est stupide et témoigne de la grande connerie qui affuble Karl Monette.

Décidément l'individu ne semble pas apprendre de ses erreurs, de combien de stations de radio Monsieur Monette s'est il déjà fait suspendre ? Combien de postes d'animateur a t'il déjà perdu ? J'en compte présentement deux, soit au Saguenay et à Montréal. Il me semble que normalement on fini par comprendre de ses erreurs et on passe à autre chose.

Peut-être que Karl Monette tente d'imiter ce qui fût un succès chez Jeff Fillion dans les années 90 et 2000 cependant il n'a de Fillion ni le talent, ni le charisme, ni l'intelligence et surtout pas l'ampleur de celui-ci.

Je suis complètement subjugué que Radio Nord Communications utilisent cet extrait pour en faire une promotion à travers leurs publicités mais peut-être aiment-ils s'approprier l'image d'intimidateurs envers une dame qui n'a jamais rien fait de répréhensible hormis d'être la mère de l'ex Ministre Yves Bolduc.

On peut dire que Karl Monette vient d'abaisser le niveau encore plus bas que ce qu'il était déjà et ça c'est tout un record de médiocrité. Au plaisir de ne jamais croiser ce sombre crétin équippé d'un micro ou non.

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La nomination de François Blais bien accueillie

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« Ça fait longtemps qu’on a eu un ministre de l’Éducation dont on peut attendre quelque chose, qui a une vision. J’espère qu’il va y arriver… parce qu’il y a aussi les conditions que l’on connaît. » À savoir l’austérité budgétaire.

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