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La culpabilité.


Déchet(s) recommandé(s)

La culpabilité. Réelle ou imaginaire.

Comment est-ce que vous vivez avec ce sentiment? Est-ce que ça vous ronge de l'intérieur ou bien vous faites l'autruche (que l’accusation soit tangible ou non)?

Plus intéressant, dans quelles circonstances faites-vous sentir coupable quelqu'un? Choisissez-vous bien votre victime ou bien vous cracher votre journée désagréable sur la première proie?

J'attendrai vos témoignages avant de me prononcer cette fois-ci. BUT. Je pense que la culpabilité peut être une émotion assez puissante pour diriger la vie entière de quelqu'un.

Un tendre souvenir de culpabilité lors de mon jeune temps...

Chrono Trigger.

La fameuse scène où Chrono se fait accuser d'avoir kidnappé la Princesse Nadia. Ce qui est totalement faux d'ailleurs.

Peu importe les actions posées lors du jeu, peu importe le nombre de personnes du jury qui prendront pour vous... Vous serez toujours accusé coupable et condamné à mort. C'est peut-être ce moment dans la vie de Naan qui a fait naître ses valeurs de justice autodestructrices.

Chrono-Trigger-Court-Room.jpg

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J'ai toujours plus eu à faire face à de vieux moments de honte ou de gêne qu'à de la réelle culpabilité.

Faut dire que j'ai pas eu l'occasion de faire des choix problématiques dans ma vie.

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J'ai toujours plus eu à faire face à de vieux moments de honte ou de gêne qu'à de la réelle culpabilité.

Faut dire que j'ai pas eu l'occasion de faire des choix problématiques dans ma vie.

On ne t'a jamais fait sentir coupable sans fondement?

Et toi, l'as-tu déjà fait subir à quelqu'un?

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On ne t'a jamais fait sentir coupable sans fondement?

Plein de fois.

Je ne me suis jamais senti coupable parce que je n'ai jamais fait du mal à quelqu'un. Sauf passivement.

Et j'arrive toujours à relativiser passé un certain moment.

Et toi, l'as-tu déjà fait subir à quelqu'un?

Jamais directement.

Il m'est souvent arrivé de juger une personne comme "coupable" mais ça s'en tient là.

Jamais je n'ai dit à quelqu'un "c'est de ta faute" parce que c'est pas ma manière de fonctionner.

De plus j'ai le pardon facile et très peu de rancune. Mon comportement s'adapte avec celui de mon interlocuteur. Je ne déteste que les gens qui me manquent de respect, et si par inversement ils deviennent pacifiques avec moi, j'en fais de même.

De fait j'ai une personnalité très passive, malgré mon côté grande gueule et bavard qui est plus superficiel qu'autre chose. Je n'ai jamais ressenti de culpabilité.

En revanche, de la honte, pour des événements, pour des choses dites, généralement pour des moments awkward c'est quelque chose d'hyper présent chez moi. Et je m'en inflige les souvenirs par pur masochisme intellectuel, à force d'y penser, le sentiment de honte s'en va.

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Wep.

D'ailleurs les gens ne vivant que par/pour la confrontation détestent les gens comme moi, quelque soit leur bord de pensée tout simplement parce que je remets totalement en cause leur façon de vivre par ma seule existence.

C'est ces gens qui vont chercher à faire la guerre puis qui vont sortir les maximes pourries des trois singes et ce genre de bordel.

Et c'est souvent avec eux que je m'embrouille, par légitime défense verbale.

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(modifié)

Il m'arrive de la ressentir lorsque je plonge dans mes souvenirs et aussitôt je la repouse avec une forme de "méditation pleine conscience" et lui oppose des souvenirs exempt de culpabilité. S'il y a une chose que l'on peut contrôler c'est bien notre pensée alors faut pas louper ça.

Modifié par Rococo pas Rocco
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Pas de culpabilité: Ça sert à rien.

Pas de honte: Jamais.

Pas de regret: Ça sert à rien.

Pas de jalousie, ni d'envie, ni de jugement envers qui que ce soit: Jamais.

Faire ressentir volontairement ou non de la culpabilité ou de la honte à quelqu'un: Jamais.

Je suis le seul maître de ma propre destiné et j'en assume l'entière responsabilité.

Rejeter la responsabilité de tes propres erreurs sur quelqu'un d'autre fait de toi un lâche et un trou d'cul.

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Pas de culpabilité: Ça sert à rien.

Pas de honte: Jamais.

Pas de regret: Ça sert à rien.

Pas de jalousie, ni d'envie, ni de jugement envers qui que ce soit: Jamais.

Faire ressentir volontairement ou non de la culpabilité ou de la honte à quelqu'un: Jamais.

Je suis le seul maître de ma propre destiné et j'en assume l'entière responsabilité.

Rejeter la responsabilité de tes propres erreurs sur quelqu'un d'autre fait de toi un lâche et un trou d'cul.

Je suis entièrement d'accord.

Mais même sur le coup ça ne te fait rien? Tu t'es entraîné dans l'art de maîtriser tes émotions donc?

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Je suis entièrement d'accord.

Mais même sur le coup ça ne te fait rien? Tu t'es entraîné dans l'art de maîtriser tes émotions donc?

Je suis un empathique naturel depuis ma plus tendre enfance. Et, oui, j'ai appris avec le temps à maîtriser ce don naturel et m'en protéger aussi. Car tant et aussi longtemps que tu en seras incapable, ça va te rendre vulnérable à ton environnement. Ça peut même t'anéantir.

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Mais donc, justement, étant empathique de naissance, ça n'a pas été ardu pour toi de faire fi des ondes négatives des gens autour? Surtout lorsqu'elles te visaient?

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C'est l'histoire de ma vie le sentiment de culpabilité. J'ai souvent eu l'impression d'être à la source de problèmes, de n'attirer que des ennuis, d'être le vilain petit canard... J'ai de la misère à m'estimer comme quelqu'un qui fait rayonner le positif autour de lui. J'ai certes des qualités et de suit apprécié par de nombreuses personnes, mais mon estime personnelle limitée, mon insécurité et ma tendance au découragement font revenir la culpabilité et le sentiment de causer la honte. J'ai l'impression que ma réserve, ma tendance à rationaliser et ma gêne me donnent l'air froid, ce qui ne m'attire pas la sympathie. Vulnérable et mal perçu: ça donne la légitimité à certains de me percevoir comme le coupable... Rien pour aider avec se sentiment.

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Oui c'est le principe du prédateur et de la proie. L'un ne va pas sans l'autre et dès qu'on se donne le rôle (malgré nous) de la proie, les tigres surgissent.

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Je suis assez semblable à Sheguey là-dessus.

J'évite toujours de faire du mal aux gens, de plus je sais que je ne suis pas foncièrement méchant alors je me pardonne facilement si jamais cela m'arrive, et je n'ai aucune gêne à demander pardon, je suis plus diplomate qu'orgueilleux, alors les gens n'ont pas à tenter de me faire culpabiliser.

Aussi je n'enfonce pas les gens lorsqu'ils m'ont fait du tort plus ou moins involontairement.

On ne me manifeste jamais la moindre animosité, peut-être serais-je moins passif dans un tel cas.

Comme Socrate je pense que nul n'est volontairement méchant en fait alors je me pardonne comme je pardonne aux autres.

En revanche je nourris souvent des regrets, des actions manqués, des choses que j'aurais dû faire ou ne pas dire qui auraient amélioré ma condition. Je ne les efface jamais vraiment. Tant qu'un sentiment plus important ne les relègue pas ils restent, et ils peuvent revenir quand ce sentiment s'estompe.

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Mais donc, justement, étant empathique de naissance, ça n'a pas été ardu pour toi de faire fi des ondes négatives des gens autour? Surtout lorsqu'elles te visaient?

Tu ressens tout ce qui se passe autour de toi comme si s’était toi qui le vivais; L'angoisse, la peur, le désarrois, le désespoir, des sentiments que tu ne comprend même pas. J'étais suicidaire à 7 ans et ça a imploser à 14 ans. Après seulement quelques séances avec une psychiatre, j'ai enfin compris ce qui m'arrivait; après 14 ans de tempête dans ma tête, j'en étais arrivé à la conclusion que j'étais carrément fou (au sens propre du terme). Comprendre enfin la raison de ton calvaire est une chose; Apprendre à dealer avec ça en est une toute autre.

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j'pense pas qu'on ait vraiment le contrôle de nos pensées.

je pense pas non plus que les autres ont le pouvoir de nous faire sentir coupable.

j'aime bien me sentir coupable. ça fait un peu tragique. après je bois pour glisser dans l'oubli et le lendemain j'ai juste encore plus de choses à me sentir coupable de. ainsi de suite.

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Je suis d'accord avec la première déclaration. Je pense qu'on peut observer nos pensées pour mieux apprendre à les contrôler.

Je pense que les autres ont le pouvoir de nous faire sentir coupable, penser autrement c'est leur donner encore plus de pouvoir.

Je déteste me faire sentir coupable. Ça me paralyse littéralement.

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