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Y a-t-il des psychologues ici?


Déchet(s) recommandé(s)

J'aurais mis ça dans le sujet dont tout le monde se câlisse mais je me suis dit que certaines personnes ont peut-être un profil semblable et pourraient profiter des possibles réponses entraînées par ce sujet.

Il y a un mois environ, la compagnie pour laquelle je travaille a demandé à tous ses employés au Canada et aux États-Unis de passer un osti de long test psychométrique avec des choix de réponse, des réponses courtes et des réponses longues (comme des "que faites-vous lorsque...?" ou "que pensez-vous de...?"). Les gestionnaires, comptables et RH trippaient parce que 1-ça officialiserait les résultats qu'ils ont eu dans la revue 7 jours à laquelle ils sont fidèles et 2-ils commencent à être tannés de jouer au démineur toute la journée. Sinon, ça faisait chier tout le monde qui avaient des choses à faire et des échéances à respecter.

Vendredi nous avons reçu les résultats et apparemment je "présenterais des scores anormalement élevés d'une personnalité narcissique et, dans une moindre mesure, antisociale". Intéressant, vraiment!...de savoir que les entreprises préfèrent investir dans de tels tests plutôt que d'augmenter le salaire de leur "capital humain".

Toujours est-il que ça m'a fait réfléchir à un trouble de la personnalité que j'aurais potentiellement. Pas le truc du narcissisme ou l'autre, là, ça ce sont des traits de caractères. En fait je parle plutôt du fait de détester extrêmement le rejet. Je me reconnais ce problème et ça remonte à loin.

Par exemple, j'envoie un message à une fille pour qu'on sorte quelque part... mais disons, pas n'importe quelle belle fille, disons le genre qu'on voit rarement et qui est autrement attirante que par son beau cul. Donc, je lui envoie un message. Mais toute la journée, je vais tout faire pour ne pas regarder mes messages parce que je ne veux pas voir qu'elle ne m'a pas encore répondu ou qu'elle m'a répondu par la négative. Je préfère ne pas savoir. Un moment donné, j'ai même demandé à un ami de regarder à ma place prétextant une impossibilité de ma part d'accéder à mes messages. Or, le plus souvent j'ai une bonne réponse, alors d'où vient cette crainte?

Y existe-t-il des solutions pour accepter le rejet dans sa vie et surtout, s'agit-il de quelque chose de diagnostiqué ailleurs? J'en appelle aux psychologues de la place. Ce n'est pas très grave mais des fois c'est handicapant. Heureusement ce n'est pas avec tout le monde, seulement les gens que j'ai en bonne estime.

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Ça me semble être une atteinte aux droits et libertés des employés. J'apellerais les normes du travail si j'étais toi. C'est pas mal intrusif !

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C'est que le ''rejet'' d'une personne que tu estimes validerait une impression de ne pas être assez bon, pas assez fin, pas assez intelligent, beau ou je sais pas quoi.

C't'à croire que ton estime personnelle dépend de l'intérêt que les autres te portent. C'est symptomatique d'une estime fragile que le trouble de personnalité narcissique cherche justement à masquer. Mais bon, la difficulté à dealer avec le rejet est aussi une manifestation de nombreux autres troubles, dont borderline et par extension, la dépendance-affective. On s'en branle un peu des étiquettes.

Pour les solutions, je dirais que ça commence par apprendre à se dire qu'on peut pas plaire à tout le monde, et que c'est tant mieux ainsi, puis réaliser que ce que tu peux percevoir comme un rejet n'a possiblement rien à voir avec toi. Surtout dans les affaires de coeur, une femme peut avoir 56,000 bonnes raisons de ne pas te répondre (ex : elle est déjà prise, elle vient d'apprendre qu'elle a l'herpès, son ex refait surface, elle s'empêche de vivre de belles choses par masochisme, elle angoisse de ne pas être elle aussi à la hauteur, etc.). Bref, tu peux juste pas savoir ce qui se passe dans la tête des autres, parce que des fois eux mêmes le savent pas, alors en absence d'indices clairs, pourquoi acheter systématiquement l'idée qu'on te rejette?

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C'est que le ''rejet'' d'une personne que tu estimes validerait une impression de ne pas être assez bon, pas assez fin, pas assez intelligent, beau ou je sais pas quoi.

C't'à croire que ton estime personnelle dépend de l'intérêt que les autres te portent. C'est symptomatique d'une estime fragile que le trouble de personnalité narcissique cherche justement à masquer. Mais bon, la difficulté à dealer avec le rejet est aussi une manifestation de nombreux autres troubles, dont borderline et par extension, la dépendance-affective. On s'en branle un peu des étiquettes.

Pour les solutions, je dirais que ça commence par apprendre à se dire qu'on peut pas plaire à tout le monde, et que c'est tant mieux ainsi, puis réaliser que ce que tu peux percevoir comme un rejet n'a possiblement rien à voir avec toi. Surtout dans les affaires de coeur, une femme peut avoir 56,000 bonnes raisons de ne pas te répondre (ex : elle est déjà prise, elle vient d'apprendre qu'elle a l'herpès, son ex refait surface, elle s'empêche de vivre de belles choses par masochisme, elle angoisse de ne pas être elle aussi à la hauteur, etc.). Bref, tu peux juste pas savoir ce qui se passe dans la tête des autres, parce que des fois eux mêmes le savent pas, alors en absence d'indices clairs, pourquoi acheter systématiquement l'idée qu'on te rejette?

Je viens d'aller lire sur la personnalité borderline...c'est un peu vrai sans le stuff emo comme la sensibilité, la dépression, sentiment de vide, paranoia...

Dans la première phrase de ton message se trouve sûrement la clé. Or, j'ignore ce que je ne serais pas assez. La majorité du temps, j'ai une très haute estime de moi-même sauf dans certains contextes bien précis

Pour la solution, tout ce que tu dis est vrai mais l'idée du rejet revient automatiquement en tête peu importe la force avec laquelle on essaie de la chasser. C'est pourquoi je pensais plutôt à une solution plus "hands-on" dans le sens de se pratiquer jour après jour à encaisser des rejets de la part d'inconnus juste pour l'apprivoiser...

Est-ce que ça pourrait marcher ça?

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C'est pourquoi je pensais plutôt à une solution plus "hands-on" dans le sens de se pratiquer jour après jour à encaisser des rejets de la part d'inconnus juste pour l'apprivoiser...

Est-ce que ça pourrait marcher ça?

Personnellement, je pense que ça peut marcher oui. La peur du rejet, c'est un peu comme n'importe quelle autre phobie et ça doit se traiter assez bien avec une approche behavioriste en confrontant tes peurs. Quand tu es arachnophobe, tu dois progressivement te mettre dans des situations où tu es en présence d'araignées. Peu à peu, tu finis par t'y faire et même être tout à fait confortable avec une tarentule dans ta face. Les symptômes physiologiques d'anxiété comme les palpitations cardiaques, les vertiges, la sudation finissent par s'estomper.

Même chose pour la peur du rejet. Pas nécessaire de faire une psychanalyse de 10 ans pour fouiller ton enfance à la recherche des causes, même si c'est certain que ta peur vient de là. Si par exemple tu envoies chaque jour des textos de propositions à des filles inacessibles et que tu encaisses les coups jour après jour, tu vas finir par être à l'aise avec ça. Après tu peux passer du virtuel au réel pour relever le degré de difficulté.

Mais ça prend du courage et toute une discipline pour affronter ses démons.

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T'as l'air de prendre ça assez cool quand même. Je sais pas comment je réagirais si une entreprise essayait de me ficher de cette façon. Au moment du recrutement, ça passe encore, faire ça alors que t'es intégré, bof bof.

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loin d'être psychologue, mon réflexe est de penser que l'exposition fonctionne pour des peurs qui ne relèvent pas de la phobie (peur des araignées mais non arachnophobie). il y a une différence majeure entre les deux, l'une est une peur de nature réactive (la peur, ou "stress", survient en réaction à l'exposition au risque, comme la vue d'une araignée sur son lit) et l'autre est une angoisse (ou "trouble anxieux" en des termes plus officiels. elle crée des comportements d'évitement irrationnels comme ne pas vouloir aller dans son lit de peur d'y croiser une araignée alors que rien ne porte à croire qu'il y en a une). l'exposition ne fonctionne pas pour le trouble anxieux. ça fonctionne entre les deux oreilles, via un changement de ton mode de pensée et aidé par la thérapie. la première étape serait de te mettre les deux pieds sur terre, de te défaire de ta carapace narcissique en te disant que t'es rien de plus qu'un gars "average", "dans la moyenne", et que tu ne vaut pas mieux que son voisin.

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T'as l'air de prendre ça assez cool quand même. Je sais pas comment je réagirais si une entreprise essayait de me ficher de cette façon. Au moment du recrutement, ça passe encore, faire ça alors que t'es intégré, bof bof.

Ouin, mais j'avoue que ça m'a juste dérangé parce que j'avais beaucoup de choses à faire, pas à cause que ça serait "intrusif".

loin d'être psychologue, mon réflexe est de penser que l'exposition fonctionne pour des peurs qui ne relèvent pas de la phobie (peur des araignées mais non arachnophobie). il y a une différence majeure entre les deux, l'une est une peur de nature réactive (la peur, ou "stress", survient en réaction à l'exposition au risque, comme la vue d'une araignée sur son lit) et l'autre est une angoisse (ou "trouble anxieux" en des termes plus officiels. elle crée des comportements d'évitement irrationnels comme ne pas vouloir aller dans son lit de peur d'y croiser une araignée alors que rien ne porte à croire qu'il y en a une). l'exposition ne fonctionne pas pour le trouble anxieux. ça fonctionne entre les deux oreilles, via un changement de ton mode de pensée et aidé par la thérapie. la première étape serait de te mettre les deux pieds sur terre, de te défaire de ta carapace narcissique en te disant que t'es rien de plus qu'un gars "average", "dans la moyenne", et que tu ne vaut pas mieux que son voisin.

Je ne suis pas certain, je pencherais plutôt du côté de Latourette. Un trouble anxieux provient de mauvaises expériences passées. Si on habitue son cerveau à banaliser ces incidents, ça pourrait fonctionner, de la même façon qu'une exposition aux araignées montre au cerveau et au système nerveux que les araignées ne sont pas dangereuses. Mais bon, je parle également de réflexe car je n'ai pas grand connaissance en psychologie moi non plus.

Et non, la loi de la moyenne m'a appris que je ne suis pas "average". Au début, je pensais que tout le monde se valait plus ou moins, mais quelques années dans le vrai monde m'ont appris que non. La majorité des gens ne sont qu'à la recherche d'un maitre et doivent absolument avoir quelqu'un à admirer dans leur vie. Tu peux vérifier. Aussi ces personnes méritent-elles d'être méprisées et dominées. D'ailleurs, ne te considère donc pas toi-même comme "average"; tu écris un bon français, ce qui te place au minimum dans le quart supérieur de la population.

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J'aurais mis ça dans le sujet dont tout le monde se câlisse mais je me suis dit que certaines personnes ont peut-être un profil semblable et pourraient profiter des possibles réponses entraînées par ce sujet.

Il y a un mois environ, la compagnie pour laquelle je travaille a demandé à tous ses employés au Canada et aux États-Unis de passer un osti de long test psychométrique avec des choix de réponse, des réponses courtes et des réponses longues (comme des "que faites-vous lorsque...?" ou "que pensez-vous de...?"). Les gestionnaires, comptables et RH trippaient parce que 1-ça officialiserait les résultats qu'ils ont eu dans la revue 7 jours à laquelle ils sont fidèles et 2-ils commencent à être tannés de jouer au démineur toute la journée. Sinon, ça faisait chier tout le monde qui avaient des choses à faire et des échéances à respecter.

Vendredi nous avons reçu les résultats et apparemment je "présenterais des scores anormalement élevés d'une personnalité narcissique et, dans une moindre mesure, antisociale". Intéressant, vraiment!...de savoir que les entreprises préfèrent investir dans de tels tests plutôt que d'augmenter le salaire de leur "capital humain".

Toujours est-il que ça m'a fait réfléchir à un trouble de la personnalité que j'aurais potentiellement. Pas le truc du narcissisme ou l'autre, là, ça ce sont des traits de caractères. En fait je parle plutôt du fait de détester extrêmement le rejet. Je me reconnais ce problème et ça remonte à loin.

Par exemple, j'envoie un message à une fille pour qu'on sorte quelque part... mais disons, pas n'importe quelle belle fille, disons le genre qu'on voit rarement et qui est autrement attirante que par son beau cul. Donc, je lui envoie un message. Mais toute la journée, je vais tout faire pour ne pas regarder mes messages parce que je ne veux pas voir qu'elle ne m'a pas encore répondu ou qu'elle m'a répondu par la négative. Je préfère ne pas savoir. Un moment donné, j'ai même demandé à un ami de regarder à ma place prétextant une impossibilité de ma part d'accéder à mes messages. Or, le plus souvent j'ai une bonne réponse, alors d'où vient cette crainte?

Y existe-t-il des solutions pour accepter le rejet dans sa vie et surtout, s'agit-il de quelque chose de diagnostiqué ailleurs? J'en appelle aux psychologues de la place. Ce n'est pas très grave mais des fois c'est handicapant. Heureusement ce n'est

pas avec tout le monde, seulement les gens que j'ai en bonne estime.

+1 Le rejet je le prend mal.

J'était en ventes donc pas facile surtout quand tu pense que le client est convaincu et tout d'un coup ca chie sans trop comprendre. Mais le pire c'était la fille que j'aimais ca ma tellement fait mal au point ou ca m en a rendu dépressif, d'habitude je switch vite mais elle j'était incapable l'oublier pis je comprenais pas pourquoi je réagissais comme ca... ca fesais jamais ca avec les autres. Je décrochais juste pas et ca ma fait mal car on s est revu, elle m'a donné espoir que ca revienne pour que quelque semaine plus tard elle soit avec un autre.

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Et non, la loi de la moyenne m'a appris que je ne suis pas "average". Au début, je pensais que tout le monde se valait plus ou moins, mais quelques années dans le vrai monde m'ont appris que non. La majorité des gens ne sont qu'à la recherche d'un maitre et doivent absolument avoir quelqu'un à admirer dans leur vie. Tu peux vérifier. Aussi ces personnes méritent-elles d'être méprisées et dominées. D'ailleurs, ne te considère donc pas toi-même comme "average"; tu écris un bon français, ce qui te place au minimum dans le quart supérieur de la population.

ta conception de la valeur humaine est bien étrange si elle se limite à une question de dominance sociale et de faute d'orthographe. j'irais même jusqu'à dire que c'est complètement débile d'étiqueter les gens comme "méritant d'être méprisée ou respectée" en fonction de ces critères là.

j'ai remarqué ce pattern particulier chez toi. cette propension à mépriser autrui et à quantifier leur valeur au mérite en portant des jugements sur le salaire qu'ils gagnent ou devraient gagner.

anyway.

pour en revenir au sujet principal, la psychologie c'est une des sciences les plus difficiles à maîtriser pour l'humain. une solution à un trouble anxieux donné marchera pour un patient mais ne marchera pas pour un autre. à toi d'y aller avec les solutions qui semblent mieux te convenir.

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[...]

Et non, la loi de la moyenne m'a appris que je ne suis pas "average". Au début, je pensais que tout le monde se valait plus ou moins, mais quelques années dans le vrai monde m'ont appris que non. La majorité des gens ne sont qu'à la recherche d'un maitre et doivent absolument avoir quelqu'un à admirer dans leur vie. Tu peux vérifier. Aussi ces personnes méritent-elles d'être méprisées et dominées. D'ailleurs, ne te considère donc pas toi-même comme "average"; tu écris un bon français, ce qui te place au minimum dans le quart supérieur de la population.

Pourquoi admirer les autres lorsque l'on peut s'admirer soi-même, hein?

Désolé de te décevoir mon grand, tu es moyen.

Et c'est très bien ainsi.

N'y voit rien de péjoratif.

Ta banalité, ta futilité... elles sont pertinentes dans notre galaxie.

Tu as ta place.

Elle te revient de droit.

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(modifié)

ta conception de la valeur humaine est bien étrange si elle se limite à une question de dominance sociale et de faute d'orthographe. j'irais même jusqu'à dire que c'est complètement débile d'étiqueter les gens comme "méritant d'être méprisée ou respectée" en fonction de ces critères là.

j'ai remarqué ce pattern particulier chez toi. cette propension à mépriser autrui et à quantifier leur valeur au mérite en portant des jugements sur le salaire qu'ils gagnent ou devraient gagner.

anyway.

pour en revenir au sujet principal, la psychologie c'est une des sciences les plus difficiles à maîtriser pour l'humain. une solution à un trouble anxieux donné marchera pour un patient mais ne marchera pas pour un autre. à toi d'y aller avec les solutions qui semblent mieux te convenir.

Crois-tu que la race humaine est à ce point évoluée que notre société ne se fonde encore sur une question de dominance sociale, Ecce homo?

Ce n'est pas une question de salaire. Et je ne méprise personne qui ne mérite d'être méprisée.

Pourquoi admirer les autres lorsque l'on peut s'admirer soi-même, hein?

Désolé de te décevoir mon grand, tu es moyen.

Et c'est très bien ainsi.

N'y voit rien de péjoratif.

Ta banalité, ta futilité... elles sont pertinentes dans notre galaxie.

Tu as ta place.

Elle te revient de droit.

Neoraf.

Trèfle à 4 feuilles.

Divan.

Espoir.

Neoraf.

Ampoule.

Neoraf.

Clavier.

Trève de plaisanterie. De la part de quelqu'un qui se complaît à admirer les athlètes pour leur "génétique exceptionnelle", je n'ai pas de leçon à recevoir.

Voici un sujet qui devrait mieux te convenir: http://www.rds.ca/sp...rgent-1.2272932

Je t'invite à débattre avec d'autres clampins sur des salaires qui ne sont même pas les leurs parce que leur vie est insignifiante à ce point.

Je te mets déjà l'eau à la bouche de ce qui t'attend:

- Moi je penses qu'il devrait etre payer en séries éliminatoire. Ces la loi de l'offre et la demende

- Ouin d'un autre coté yon travailler pour fque tagueule

- Toi tagueule

- Non toi tagueule

- je t'ai dis de la fermer ta gueule

- Non toi taguauele

- No toi tagueule. Offre et la demande, oublie jamais sa. Is the principe of life

Modifié par Pedrosanchez
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J'pense que la crainte vis-à-vis le rejet est un sentiment assez universel et que tu cherches possiblement une pathologie là où il n'y en a pas.

Toutefois, peut-être que ça s’applique seulement à cette situation-ci, mais une certaine intolérance à l’incertitude perce à travers ton discours. C'est quelque chose qui est susceptible de mener à de l’inquiétude, parce que ça favorise le développement de croyances erronées et ça contribue aux tentatives d’évitement cognitif (pour échapper aux déceptions ou empêcher des événements ben plates de se produire). Essentiellement, une personne intolérante à l’incertitude risque de réagir plus fortement que les autres, parce qu’elle juge inacceptable qu’un événement indésirable puisse se réaliser même si la probabilité en est extrêmement faible. De là la succession d’idées négatives caractérisant l'inquiétude excessive. Ok. M'a mettre un gros bémol sur ce que je viens de dire, parce que ce concept est généralement associé au trouble d'anxiété généralisé pis on s'éloigne pas mal de ton cas.

Ceci étant dit. Lorsque tu évites la source de ton anxiété en n’allant pas voir tes messages ou en ayant recours à ton ami, tu t’empêches d’apprivoiser cet état qui finirait par disparaître si tu surmontais tes élans de prudence. En subissant le malaise initial que provoque l’exposition au fait de ne pas avoir de réponse (tout court, ou positive), ton anxiété devrait y aller en s’atténuant. Y'a aussi une technique qui consiste à affronter deep le scénario catastrophe que tu t'es monté dans ta tête, genre «elle va me rejeter, je ne suis pas assez bien pour elle, je vais finir seul» ou whatever it is. Suffit d'écrire toutes les avenues possibles, pour ensuite les relire forever et, éventuellement, être désensibilisé aux éléments anxiogènes. Personnellement, j'utilise cette technique pour affronter des idées qui me déplaisent. Je le fais en skippant la partie écriture, pis la première fois que je conceptualise le scénario dans ses moindres détails c'est franchement désagréable, mais après, le simple fait de l'avoir considéré me permet de passer à autre chose rapido presto.

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  • 10 mois plus tard...

Je me permets de remonter ce sujet, car toute ma vie j'ai eu la peur du rejet et la peur de l'abandon. 

'Experiences passées : 

Très jeune, j'ai souffert à l'école de differents rejets de mes camarades filles. Je me souviens d'avoir été amie avec Raphaëlle, on s'aimait et se connaissait depuis la maternelle. Arrivée en primaire, Marine est devenue notre copine. Et les affaires ont commencé.

Le cycle éternel de l'amitié en carton. À cause de l'arrivée de Marine, j'ai vécu mon premier rejet et abandon : un beau jour j'étais de trop. Je n'ai jamais compris ce qui nous empêchait d'être à 3. Je me souviens avec exactitude de l'endroit de la cour, de la tombée de la nuit et de mon sentiment de tristesse embuée de surprise lorsque Raphaëlle m'a dit avec un air de sadisme :" Tu n'es plus notre copine avec Marine". Je me rappelle d'ailleurs de tous mes abandons et de toutes ces petites marques de sadisme, autant lorsque la petite Raphaëlle m'a "reprise" et à lâchée Marine, quand finalement Marine a fait la paix avec Raphaëlle et que j'ai à nouveau vécu le ballottement.

Et ainsi de suite. Pendant toute ma scolarité jusqu'au lycée ou ENFIN les adolescentEs n'étaient plus trop des bêtes triviales en manque d'humiliation mais des jeunes prêtes à s'accoupler par le biais de leurs groupes sociaux. Et honnêtement, même si ça paraît dérisoire c'est un schéma répété sur des années et des années, et ca conditionne. J'ai eu le schéma de la fille qui me disait des méchancetés et à qui je n'osais pas répondre de peur de la blesser, car je sentais qu'elle même etait en souffrance. Ce schéma a été également répété de multiple fois : j'ai été charitable a bien des reprises et on me l'a souvent fait regretter par trahison. 

On trouvera toujours dans le passé la justification des problèmes présents. L'anxiété est une constante chez les gens qui ne "digèrent" pas, elle augmente d'ailleurs chaque fois qu'on est confronté à un problème similaire au précédent et peut devenir une cause de : stress, hyperémotivité et angoisse. Je suis récemment passée par une phase intense d'anxiété, allant jusqu'à la peur sociale et il m'a fallu céder à la solution suivante : aller voir un psychologue. 

Mais tout est clair aujourd'hui, il me semble ( 2 séances au compteur, c'est pas Ca qui a TOUT changé non plus)

Mais je pense désormais que :

Expérimenter une situation de rejet te replongera probablement dans tes expériences de rejet passées, il y a de fortes chances pour que tes peurs ne soient dues qu'à une répétition éternelle de ces experiences et à la façon dont tu les as abordées et vécues dans le passé. En somme tu te conditionnes d'avance à vivre le rejet rien qu'en le considérant comme du rejet - pardon pour le côté inception de la chose mais... C'est Ca qui est Ca. 

Parfois, tu pourras même tenter inconsciemment d'avoir une reaction diamétralement opposée à celles que tu as eu par le passé ( exemple : d'une fille trop gentille je suis passée au dragon cracheur de feu) mais qui créeront les situations de rejet. 

Car au final, le rejet est une notion liée à l'intersubjectivité : c'est une perception de toi même avant toute chose. C'est dans ta tête, uniquement. C'est là où je prends aussi le côté phobique de la chose : si tu as peur du rejet, tu créeras le rejet. Si tu ne te préoccupe pas du rejet, tu ne ressentiras pas de rejet. 

Pendant mon voyage au Brésil j'ai fait un rêve de rejet du groupe. Mes rêves sont assez agressifs en général, ils peuvent me laisser des ressentis terribles qui m'affectent. Mon rêve est parti d'un micro détail qui m'a fait croire à du "rejet"( je me suis assise à une table au restaurant et les gens du groupe ne se sont pas immédiatement assis à ma table mais sont allé s'asseoir à différentes tables. Et oui je suis THAT sensible)

En discutant avec les membres du groupes, je me suis rendue compte que beaucoup aimaient ma personnalité. Ca m'a surprise et fait plaisir. Et j'ai cessé de me focaliser sur cette problématique que je m'étais créée. Comme par magie.

Par la suite j'ai eu un moment avec deux collègues, au Brésil toujours, ou j'étais la seule à parler. J'avais peur de les faire chier, et je me disais vraiment que je les faisais chier au final. La nuit même j'ai fait un rêve terrible où je rêvais que des monstres s'attaquaient à mon chat et plus tard, à une petite fille que je ressentais être ma fille ( ou moi même) et ils la décapitaient. A ce moment là je me transformais en brute guerrière et mon rêve s'est arrêté alors que je tuais le dernier monstre. 

Le lendemain tout allait bien, les filles étaient ravies de me voir et je comprends assez facilement une chose : c'est bien d'avoir beaucoup de sensibilité au monde qui nous entoure, mais ca peut être un cadeau empoisonné. Il faut savoir filtrer ce que l'on perçoit de ce qui est. Beaucoup de fois, ce sont nos peurs qui nous font reculer avant qu'il y ait quelconque danger. L'anxiété est un héritage de l'instinct du danger de l'homme, et il est fort probable pour que ce soit un atout social plus qu'un handicap. Il y a aussi un moment où cette sensibilité doit être reconnectée au corps et déconnectée du rapport intersubjectif. 

'La meditation est par exemple un excellent moyen pour cela. Les séances de pleine conscience. C'est dur de se relâcher au début, c'est dur de rationaliser de prime abord l'intérêt que ça apporte, mais je dirais que c'est comme prendre conscience que la vie n'est pas aussi sérieuse qu'il n'y paraît. Il parait que la meditation modifie des zones du cerveau en profondeur et permettent un control des emotions supérieur.

Par exemple, depuis que j'ai réalisé que me faire virer serait un bienfait autant que de rester travailler, je n'ai plus peur de quoi que ce soit. De ne pas être aimée par exemple, ce qui m'était difficile. Je me sens comme si les attaques que je pouvais recevoir glissaient sur moi alors que cela n'a jamais été le cas auparavant. Je sens plus facilement la simplicité d'un sourire sans me préoccuper de ce qu'il signifie.

Après, tout dépends ce qu'on veut dans la vie. Moi je veux être libre de tout ce qui m'oppresse et ne pas pleurer mon passé. A l'anxieux qui souffre et qui se demande comment faire pour sortir de cet auto esclavage, je poserai la question suivante ;

A part être heureux dans la vie, qu'est ce que tu veux d'autre ? (:

 

 

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Je me reconnais beaucoup dans ce que tu dis 1984. Si ça t'intéresse, j'ai lu un bon livre pendant que j'étais en thérapie et ça m'a aidé à comprendre certains de mes comportements et attitudes malsaines, qui me menaient vers des situations que je créais moi même, sans m'en rendre compte, par peur de l'abandon ou du rejet (sabotage). Une fois que j'en ai pris conscience j'ai pu commencer à travailler dessus et m'améliorer. Maintenant je me sens un peu plus aware de ces comportement là, mais je suis aussi capable de les reconnaître chez les autres et ainsi m'éviter des situations potentiellement toxiques.

Lire des livres c'est jamais aussi efficace que de voir un psy, mais ça peut pas nuire, je pense. Bien sûr faut en prendre et en laisser et lire tout ça avec un oeil objectif. 

http://www.amazon.fr/cinq-blessures-emp%C3%AAchent-d%C3%AAtre-soi-m%C3%AAme/dp/2920932187

 

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