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  1. Le problème, c'est qu'on ne se contente pas d'avoir des candidates en bonne santé générale. On sélectionne activement des donneuses avec un historique médical exceptionnellement favorable; à peine 5 % de ces femmes passent au travers du processus de sélection. Toutes celles ayant des problèmes de santé ou dont les parents ont des problèmes de santé sont éliminées. Cette pratique visant à éliminer les tares génétiques, les maladies et les infirmités, c'est la base historique même de l'eugénisme. Cependant, les compagnies qui vendent des ovules vont beaucoup plus loin en offrant un bébé à la carte: grandeur, intelligence, réussite scolaire, race, caractéristiques physiques (yeux, cheveux, etc.), beauté, talent athlétique ou artistique. Les donneuses dont l’origine ethnique est « pure » (100 % japonaise, 100 % blanche) peuvent même demander une rémunération supérieure. Il ne fait aucun doute que ces pratiques constituent une dérive eugéniste où on marchande le patrimoine génétique humain pour assouvir le désir égoïste et narcissique de certains.
  2. L'achat d'ovules c'est déjà de l'eugénisme dans sa forme la plus pure. Les femmes qui vendent leurs ovules sont sélectionnées pour leur beauté physique, leur race, leur quotient intellectuel, leur réussite scolaire, la couleur de leurs yeux et j'en passe. Croyez-vous vraiment que Joël Legendre s'est contenté de se procurer des ovules au hasard sans tenir compte de ces caractéristiques? Je peux vous prédire que les jumelles seront belles, intelligentes et de race blanche. Elles ont été littéralement sélectionnées dans un catalogue...
  3. C'est tout simplement sidérant de constater la faiblesse réflexive du québécois "bien-pensant" moyen sur un enjeu éthique aussi complexe. Quelques minutes de discussion à TLMEP, le tout généreusement arrosé de rires et de légèreté et la question est réglée. Ce n’est pas seulement du droit des homosexuels à avoir un enfant dont il est question. En fait, je dirais même que la question est secondaire. C’est avant tout un enjeu de marchandisation du corps humain : des ovules humains vendus comme de simples gamètes de vache laitière, une mère porteuse qu’on instrumentalise en incubateur et le sperme de deux pères mélangé pour fertiliser le tout. Arrêtons de nous poser des questions, il ne faudrait surtout pas ralentir la roue du « progrès ».
  4. Ça fait plus de trois ans dans ce même sujet que j’affirme que le Bixi est une bonne idée, mais que les chiffres et le budget d’exploitation ne tiennent pas la route; ça fait trois ans que je prédis la faillite du projet. N’importe qui regardant les chiffres de Bixi avec un peu de pragmatisme serait arrivé à la même conclusion. Les autres "drettistes" du forum avaient fait le même constat. C’est facile aujourd’hui d’affirmer que le Bixi n’était qu’un supplément à l’offre de transport en commun voué à être éternellement déficitaire, pourtant le projet devait s’autofinancer dès les premières années et tous ceux défendant le projet dans ce sujet en étaient convaincus, même toi.
  5. Au Québec, depuis 1995, les policiers doivent systématiquement arrêter l'homme dans un contexte de violence conjugale; c'est la politique d'intervention en matière de violence conjugale.
  6. C'était bien 300 000 femmes battues par an au Québec. De toute façon, peu importe, les chiffres avaient été inventés de toutes pièces. J'expliquais les détails de cette imposture dans un ancien débat sur le Dépotoir.
  7. Quelle surprise! Qui aurait pu deviner avant la fin de la campagne que Pratte donnerait son appui à un ancien libéral fédéraliste pur et dur fortement opposé à la Charte des valeurs.
  8. Les chiffres qui nous sont constamment martelés par le lobby féministe sur les agressions sexuelles sont bidons et leurs définitions complètement fantasmagoriques. Les chiffres qui nous été présenté jusqu'à tout récemment sur la violence conjugale (300 000 femmes battues par an) avait été carrément inventée de l’aveu même de la chercheuse féministe qui les avaient publiées. Si on met de l'avant des statiques sur des sujets aussi importants que les agressions sexuelles ou la violence conjugale, il faut faire preuve d'un minimum de rigueur scientifique.
  9. Ça reste du « cherry picking » dans une étude vieille de plus de vingt ans qui a été critiquée pour la partialité de ses questions. Des études beaucoup plus récentes existent, pourquoi ne pas les utiliser? Leurs conclusions plaisent moins aux « chercheuses » féministes?
  10. Ce ne sont pas les agressions sexuelles mineures qui sont bidons, c'est la manière malhonnête avec laquelle la statistique du «une femme sur trois» a été obtenue. En manipulant les chiffres sans aucune rigueur scientifique, le lobby féministe est probablement en train de nuire aux femmes réellement victimes d'agression sexuelle. La définition excessivement large de l'agression sexuelle est aussi une forme de banalisation: une blague sexuelle, c'est à des années lumière d'un viol avec pénétration. C'est ridicule de vouloir leur faire partager la même définition.
  11. Une femme sur trois? Encore un chiffre énorme qui a de quoi surprendre; les hommes québécois seraient donc des violeurs en série en plus d'être des batteurs de femmes invétérés. En fait, ce chiffre proviendrait d'une enquête de perception: on a demandé à un peu plus de 800 personnes choisies au hasard quel pourcentage des femmes seraient, selon-eux, victimes d'agressions sexuelles dans leur vie. Ce chiffre n'a donc aucune valeur statistique; remarquez aussi qu'un regard insistant, une blague sexuelle ou bien une proposition sexuelle comptaient au même titre qu'un viol avec pénétration anale ou vaginale dans ces statistiques. Bref, encore des statisques complètement bidons des «chercheurs» féministes. Pour les sources de cette histoire et un résumé plus complet; regardez ce vidéo très intéressant.
  12. Les fromages fins québécois sont excellents. Seulement, à qualité égale, ils sont deux fois plus chers que les fromages français. C'est d'autant plus paradoxal considérant toute la production laitière qui se fait au Québec. La réalité c'est que les producteurs de fromages québécois et l'industrie laitière évoluent en vase clos dans un système de quotas visant à maintenir un prix artificiellement élevé. Une industrie dynamique et productive regarderait d'un très bon œil l'ajout de 500 millions de nouveaux consommateurs européens, tandis qu'une industrie trop longtemps protégée par des quotas et des tarifs douaniers outranciers (256 % pour le fromage) ne peut que déchirer sa chemise devant la perte de ses privilèges : elle ne pourra plus longtemps surcharger à un consommateur captif. Dans une autre optique, c'est triste de voir notre manque de vison collective au Québec : le Canada signe une entente historique avec l’Europe qui nous ouvre un marché plus grand que celui des États-Unis et au lieu de voir les avantages et les opportunités d'affaires qui en découlent on s'inquiète que les petits producteurs de fromages fins ne pourront plus nous vendre un produit deux fois trop cher.
  13. Fort bien, mais le Bixi est endetté de pratiquement 50 millions de dollars. C'est pourquoi je me demande jusqu'où on doit aller creuser dans les fonds publics pour soutenir ce projet. Il y a un moment où il devient insensé de continuer à dépenser des dizaines de millions pour subventionner un service de vélo en libre-service. Il y a un moment où les sommes investies dépassent largement les bénéfices qu'en retire le citoyen. Tu peux soutenir la thèse que nous n’avons pas encore atteint ce point dans le cas du programme Bixi, mais tu ne peux pas nier l’existence de ce point de bascule.
  14. Je crois que les vélos en libre-service, dans les grandes villes, c'est fondamentalement une bonne idée. Cependant, il faut se rendre à l'évidence, le projet de bixis à Montréal semble très mal géré et son implantation est discutable au mieux. Aussi, j'espère que tu n'es pas sérieuse avec ta comparaison à l'entreprise privée. Si BlackBerry n'arrive pas à faire de profits, la compagnie devra déclarer faillite. Comme c'est une compagnie privée cotée en bourse, ce sont les actionnaires qui vont perdre leur investissement; pas tous les contribuables comme dans le cas du Bixi. Bref, si le programme Bixi était une entreprise privée au même titre que BlackBerry, elle aurait déjà fait faillite depuis belle lurette. La question que je me pose maintenant, c'est jusqu’où iront-nous pour soutenir financièrement ce fiasco : 50 millions d'argent public, 100 millions? Maintenant que le provincial est obligé de renflouer le projet éternellement déficitaire, on peut aussi se demander si c'est logique et juste que tous les Québécois paient pour cette ancienne lubie du maire Tremblay.
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