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Bouillon de culture littéraire


Déchet(s) recommandé(s)

J'entame finalement le 7e et dernier tome de la Tour Sombre de Stephen King. J'commence à en avoir un peu plein le cul, mais j'ai hâte de savoir la fin même si plusieurs disent que ça finit "mal", que c'est peu intéressant.

J'ai aussi commencé L'éloge de la fuite d'Henri Laborit. Je n'aime pas à quel point tout est ramené "trop facilement" à de simples explications biologiques. Mais bon, ça reste très intéressant.

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Rendu à la 160eme page de ce bouquin, sur un total de plus de 1200.

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Possiblement l'oeuvre de fiction la plus ''à droite'' qui soit passé entre mes mains. Ayn Rand illustre ici les grandes lignes de sa philosophie, faisant l'apologie d'un capitalisme le plus sauvage qui soit, d'un monde élitiste à l'extrême, montrant tous les dommages que peuvent causer l'intervention étatique. Les self-made men y sont présentés comme des génies, comprennant l'essentiel de la vie, alors que tout sentiment humaniste est lié à la stupidité.

Et bien que sa pensée soit fort éloignée de la mienne (je suis plutôt de centre gauche), ce livre est simplement excellent.

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J'ai terminé Le démon du bien de Montherlant. C'est extrêmement bien écrit, truffé de citations sublimes, mais c'est peut-être, au niveau du développement des personnages, le moins intéressant du cycle jusqu'à maintenant.

Il y a une certaine stagnation dans le propos. Le dernier tome m'a toutefois l'air prometteur. Donc je pense bien, comme prévu, enchaîner avec ce dernier tome, intitulé Les Lépreuses.

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Les livres que j'ai lus dans le dernier mois :

(J'suis trop lâche pour vous les résumer, alors je vous copie ceux trouvés sur Internet ou au dos du livre)

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Des histoires d’amour qui tournent mal, la littérature en est pleine. Mais quand Nelly Arcan raconte l’histoire d’amour tragique d’une fille de 29 ans nommée Nelly Arcan, écrivain dont le premier roman, Putain, a fait beaucoup de bruit sur la scène littéraire, il ne s’agit pas d’une histoire comme les autres.

Trois ans se sont écoulés depuis l’imprévisible succès de Putain, qui racontait, avec la froide émotion de ceux qui reviennent de loin, les années de prostitution d’une jeune étudiante montréalaise, son dégoût des hommes, de son enfance et de la vie en général. Quand, dans un After Hours vibrant de musique techno, Nelly rencontre un journaliste à l’accent français, elle pressent déjà que, de cette rencontre, ne sortira rien de bon. Ce qui ne l’empêchera pas de foncer tête première, se résignant d’avance à la catastrophe de sa souffrance comme elle se résignait jadis à sucer ses clients. “ (...) si mon grand-père avait été là à Nova rue Saint-Dominique, il m’aurait poussée dans tes bras pour donner plus d’élan au désastre; mon grand-père croyait à la beauté des accidentés.”

Pendant les quelques mois que durera leur amour, on découvrira peu à peu les penchants du beau journaliste pour les femmes qui se refusent à lui et son attrait pour les très jeunes filles exposées dans Internet. Des obsessions qui reflètent celles de notre époque, où tout est consommation, y compris et surtout le sexe. On retrouve dans Folle la lancinante narration qui captivait dans le premier roman de Nelly Arcan, et la cruauté un peu désincarnée qui donnait à Putain la déchirante puissance d’un cri. Mais Folle n’a pas la fulgurante nécessité du premier. --Pascale Millot

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Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

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Inspiré d'un fait divers authentique, ce roman raconte la vie d'Ahmed, huitième fille d'un couple qui, sans héritier mâle, décide d'élever celle-ci comme un garçon. Découvrant peu à peu dans le trouble et l'incertitude ce qui est dissimulé aux yeux de tous, Ahmed choisit d'assumer la révolte de son père, de vivre en homme et d'épouser une fille délaissée, bientôt sa complice dans une vertigineuse descente aux enfers du mensonge social le plus fou.

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Voici le grand roman de l'Inde contemporaine, réaliste, foisonnant, inspiré - traversé par le souffle d'un Hugo ou d'un Dickens. L'histoire se déroule au cours des années 1970 et 1980. Dans le même quartier vivent des personnages venus d'horizons très divers : Ishvar et Omprakash, les deux tailleurs - des «intouchables». Dina, la jeune veuve, qui, pour survivre, se lance dans la confection à domicile. Maneck, descendu de ses lointaines montagnes pour poursuivre ses études. Shankar ... Lire la suite , le cul-de-jatte, exploité par le maître des mendiants. Bien d'autres encore... A travers les heurs et malheurs de leurs existences, au gré d'épisodes tour à tour drôles, tendres ou cruels, sur la toile de fond d'une actualité politique tourmentée et souvent tragique, Rohinton Mistry, romancier anglophone né à Bombay, brosse une fresque qui est à la fois l'odyssée d'une nation et une parabole de la condition humaine. Un de ces romans-fleuves, qui nous emporte irrésistiblement. Une oeuvre de génie... Un roman où s'incarnent toute la souffrance, l'absurdité, mais aussi la beauté d'un pays.

J'ai trouvé tous ces livres très bons, mais je crois bien avoir un nouveau coup de coeur pour le dernier. L'Équilibre du Monde est un récit poignant, drôle, attachant, dur. Mistry a une plume qui se lit si aisément et qui nous plonge complètement dans son univers. Je vous le conseille vivement !

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Vive les ventes de livre usagés de nos chers bibliothèques publiques.

Voici ce que j'ai récolté pour la modique somme de 0,25$ chacun.

Maupassant - Boule de Suif

Zola - Germional

Ira Levin - Rosemary's baby

Choderlos de Laclos - Les Liaisons Dangereuses

Dante - La divine comédie

Yves Thériault - Agaguk

Mario Puzo - The Godfather

Anne Hebert - Kamouraska

Alex Haley - Roots

Molière - (recueille de 9 pièces)

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J'entame finalement le 7e et dernier tome de la Tour Sombre de Stephen King. J'commence à en avoir un peu plein le cul, mais j'ai hâte de savoir la fin même si plusieurs disent que ça finit "mal", que c'est peu intéressant.

Contre toute attente, j'ai adoré la fin, elle m'a fait littéralement frissonner. Voilà, c'est tout que j'ai à dire, sinon que ça vaut la peine de lire cette épopée grandiose.

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Terminé les Lépreuses de Montherlant, qui concluent son cycle intitulé "Les Jeunes Filles" et comprenant:

I. Les jeunes filles

II. Pitié pour les femmes

III. Le Démon du bien

IV. Les Lépreuses

Ce dernier tome est, ex aequo avec le deuxième mais de manière différente, le plus puissant de la série. Ça résume toute la pensée (misogyne) de l'auteur, en plus d'être écrit dans une langue qui trouve peu d'égal dans la littérature française. Le personnage de Costals est un peu l'idéal à atteindre pour qui souhaite se couper de toute souffrance. À faire frémir même la moins féministe des femmes, le dernier plaidoyer qui compose l'appendice est un exorcisme ultime pour s'affranchir du démon du bien. Mémorable.

Je commence ceci, prenant un peu d'avance sur mon cours sur Proust:

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C’est la première pièce de théâtre que je lis et je dois avouer avoir adoré. Malgré ses cent-cinquante pages, j’ai dévoré le roman en une seule journée. L’histoire est très accrochant tout comme les personnages. L’auteur sait comment nous garder intrigués dans son histoire. Si jamais j’ai l’occasion de voir cette pièce au théâtre, je serais ravi d’y assister. Voici un petit texte que j’ai écrit sur ce livre.

Tout d'abord, il faut noter que Zone est la première pièce de théâtre écrit par Marcel Dubé. La pièce, divisé en trois actes raconte l’histoire de cinq adolescents s’adonnant à la contrebande de cigarettes entre la frontière du Québec et des États-Unis. Malgré leur différence, ils s’entraident pour le bien-être de leur groupe. Tous à l’exception de Passe-partout qui ne veut faire qu’à sa tête et devenir le chef de la bande. La maladresse de ce jeune téméraire les mènera tous à leur perte.

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  • 2 semaines plus tard...

Lecture de chevet pour accompagner Proust:

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Jusqu'ici, je comprends. Je saisis le projet de Kant et je crois que peu de détails m'échappent. La seule chose, c'est que j'ai vraiment l'impression qu'il brode et brode sur des concepts qu'il pourrait résumer clairement en la moitié moins de pages. On me dira que c'est le propre de la philosophie, mais bon...

Ce qui arrive avec un ouvrage comme celui-là, c'est qu'au fond il est à peu près passé dans l'inconscient collectif. Les théories développées par Kant nous apparaissent d'une évidence presque ridicule. Du moins jusqu'ici. C'est l'ouvrage où il traite notamment de son concept moral de la maxime universelle: agis en te demandant si tu voudrais que ton action soit adoptée comme règle universelle, blabla.

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J'ai dévoré Viktor Vavitch de Boris Jitkov. Le roman traite de la révolution de 1905, c'est sec, laconique (en 800 pages, lol). J'ai pas tant trippé sur l'écriture, il y a vraiment des passages où ça manque tant de détail que ça en est difficile à suivre je trouve, mais j'adore la façon dont il esquisse les personnages, et la vie quotidienne des familles touchées, les relations des membres entre eux.

Sinon, avant ça j'ai lu une bio des Rolling Stones si peu intéressante que j'ai de la peine à me remémorer le titre ou l'auteur, même si c'était y'a trois jours. Ca va me revenir, mais bref, ça donne envie de tout sauf de s'approcher d'eux, beau groupe de retards leur entourage.

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Jusqu'ici, je comprends. Je saisis le projet de Kant et je crois que peu de détails m'échappent. La seule chose, c'est que j'ai vraiment l'impression qu'il brode et brode sur des concepts qu'il pourrait résumer clairement en la moitié moins de pages. On me dira que c'est le propre de la philosophie, mais bon...

Tu comprend ta partie à toi qui t'es donner de comprendre, le reste qui te semble superflu est la partie que les autres comprendrait, si ça adonnait qu'il ne comprenait pas là où toi tu comprend.

Ma façon de voir la chose.

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Je commence ceci, prenant un peu d'avance sur mon cours sur Proust:

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Ouan. Je suis pas trop certain si j'ai aimé ou pas. La première et la troisième partie sont majoritairement composées de souvenirs d'enfance, sans aucun réel récit, dans un style mou et vaporeux qui rappelle celui d'un rêve. De longues phrases, un souci (voire une éloge) du détail presque maladif...

La partie du centre, "Un amour de Swann" est souvent publiée séparément et est beaucoup plus prenante. Narrée à la troisième personne, elle a semble-t-il été ajoutée après-coup et propose une analyse assez fine du sentiment de jalousie. J'ai accroché davantage, bien que le style proustien me laisse jusqu'ici plutôt froid.

J'enchâine...

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