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Le thread pour se coucher plus intelligent le soir!


Déchet(s) recommandé(s)

Voilà, je me suis inspiré du thread de Jiti-way et je vous propose un thread à saveur d'histoires intéressantes mais pas de punch : des anecdotes du pourquoi des choses que l'on ignore. Par exemple, Jiti-way nous faisait part de l'origine des noms des jours de la semaine; d'autres ont suivi pour les noms des mois de l'année. Vous voyez un peu le but du thread?

Partagez des trucs que vous savez, venez de découvrir, qui vont nous permettre de nous coucher plus intelligent (ou moins con, c'est comme vous voulez!).

-=-=-=-=-

Bon! Je continues avec l'origine des perçages d'oreilles chez les fillettes :

Dans les pays occidentaux dans les sociétés chrétiennes, on pratiquait ce qu’on appele le compérage. Je dois préciser d’abord que j’emploie l’imparfait pour conjuguer le verbe pratiquer car le compérage avait un côté beaucoup plus ritualisé (c.a.d. s’accompagnait de rites) avant la fin du Moyen-Âge et se pratique de moins en moins de cette forme de nos jours. Quoiqu’on peut retrouver encore le compérage ritualisé en Amérique Latine, l’Europe méridionale ou encore, l’Italie.

Mais, qu’est-ce que le compérage? Le compérage, c’est le lien entre les parents d’un enfant et son parrain/marraine. Donc, supposons que vous choisissez un parrain et une marraine pour votre enfant, ils deviendront votre compère et votre commère. Vous le devinerez, le choix de parrains était essentiel lors du baptême de l’enfant; mais, il n’y avait pas seulement lorsque l’enfant était baptisé que l’on pouvait lui attribuer des parrains et des marraines. D’autres moments bien précis de sa vie pouvaient être utiles pour se chercher des compères supplémentaires parce que ce lien de compérage amène une certaine obligation d’assistance mutuelle, de solidarité vis-à-vis tous les individus impliqués dans cette relation. Alors, ce genre de relation était, bien entendu, très recherché. De ce fait, la première coupe d’ongles ou de cheveux pour les jeunes garçons était une bonne occasion; et le perçage d’oreilles chez les jeunes filles également.

Le perçage d’oreille chez la fillette se faisait aux alentours de ses 2 ans (En France et en Italie, on le faisait entre 3 à 7 ans) et était accompagné d’une petite fête pour cette occasion. La boucle d’oreille fait référence à deux registres de la féminité : la séduction et la physiologie féminine (les oreilles particulièrement courbés et le bijou qui donnait de l’ampleur à ces courbes, j’imagine!). On considérait le perçage d’oreille comme une épreuve initiative par lequel la fillette devait obligatoirement passer. Et c’était la commère d’oreilles, une marraine spéciale, qui effectuait le perçage. Bref, cette pratique était un rite de passage où on lui confirmait son identité sexuelle. Au fils des ans, on changeait les boucles d’oreilles et les gens pouvaient savoir l’âge approximatif de la jeune fille selon la sorte de bijou qu’elle portait. Apparemment que le perçage d’oreilles permettrait d’avoir une vision perçante. Est-ce la raison pour laquelle les pirates se perçaient une ou les deux oreilles pour voir encore plus loin à l’horizon?… ; )

Source : FINE, AGNÈS, 1995, «La parenté spirituelle, lieu et modèle de la bonne distance» : 51-81, in F. Héritier-Augé et E. Copet-Rougier (dir), La parenté spirituelle : textes rassemblés et présentés. Paris/Bâle : Éditions des archives contemporaines.

=)

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(modifié)

Voilà, je me suis inspiré du thread de Jiti-way et je vous propose un thread à saveur d'histoires intéressantes mais pas de punch : des anecdotes du pourquoi des choses que l'on ignore. Par exemple, Jiti-way nous faisait part de l'origine des noms des jours de la semaine; d'autres ont suivi pour les noms des mois de l'année. Vous voyez un peu le but du thread?

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-=-=-=-=-

Bon! Je continues avec l'origine des perçages d'oreilles chez les fillettes :

Dans les pays occidentaux dans les sociétés chrétiennes, on pratiquait ce qu’on appele le compérage. Je dois préciser d’abord que j’emploie l’imparfait pour conjuguer le verbe pratiquer car le compérage avait un côté beaucoup plus ritualisé (c.a.d. s’accompagnait de rites) avant la fin du Moyen-Âge et se pratique de moins en moins de cette forme de nos jours. Quoiqu’on peut retrouver encore le compérage ritualisé en Amérique Latine, l’Europe méridionale ou encore, l’Italie.

Mais, qu’est-ce que le compérage? Le compérage, c’est le lien entre les parents d’un enfant et son parrain/marraine. Donc, supposons que vous choisissez un parrain et une marraine pour votre enfant, ils deviendront votre compère et votre commère. Vous le devinerez, le choix de parrains était essentiel lors du baptême de l’enfant; mais, il n’y avait pas seulement lorsque l’enfant était baptisé que l’on pouvait lui attribuer des parrains et des marraines. D’autres moments bien précis de sa vie pouvaient être utiles pour se chercher des compères supplémentaires parce que ce lien de compérage amène une certaine obligation d’assistance mutuelle, de solidarité vis-à-vis tous les individus impliqués dans cette relation. Alors, ce genre de relation était, bien entendu, très recherché. De ce fait, la première coupe d’ongles ou de cheveux pour les jeunes garçons était une bonne occasion; et le perçage d’oreilles chez les jeunes filles également.

Le perçage d’oreille chez la fillette se faisait aux alentours de ses 2 ans (En France et en Italie, on le faisait entre 3 à 7 ans) et était accompagné d’une petite fête pour cette occasion. La boucle d’oreille fait référence à deux registres de la féminité : la séduction et la physiologie féminine (les oreilles particulièrement courbés et le bijou qui donnait de l’ampleur à ces courbes, j’imagine!). On considérait le perçage d’oreille comme une épreuve initiative par lequel la fillette devait obligatoirement passer. Et c’était la commère d’oreilles, une marraine spéciale, qui effectuait le perçage. Bref, cette pratique était un rite de passage où on lui confirmait son identité sexuelle. Au fils des ans, on changeait les boucles d’oreilles et les gens pouvaient savoir l’âge approximatif de la jeune fille selon la sorte de bijou qu’elle portait. Apparemment que le perçage d’oreilles permettrait d’avoir une vision perçante. Est-ce la raison pour laquelle les pirates se perçaient une ou les deux oreilles pour voir encore plus loin à l’horizon?… ; )

Source : FINE, AGNÈS, 1995, «La parenté spirituelle, lieu et modèle de la bonne distance» : 51-81, in F. Héritier-Augé et E. Copet-Rougier (dir), La parenté spirituelle : textes rassemblés et présentés. Paris/Bâle : Éditions des archives contemporaines.

=)

Au moins mon thread n'était pas un pavé!

Bon okay c'est juste que j'ai la flemme de lire.

Mais j'ai fais un effort de lecture: je me coucherais définitivement moins con ce soir.

D'autres s'il vous plaît!!!

Modifié par Jiti-way
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Till l'espiègle est un personnage de fiction, saltimbanque malicieux et farceur de la littérature populaire du Nord de l'Allemagne. Son nom a la forme Till Eulenspiegel en allemand, Dyl Ulenspegel en bas-allemand, Tijl Uilenspiegel en néerlandais, sans compter des variantes orthographiques : Thyl, Thijl...

Ce nom est à l'origine de l'adjectif espiègle : il fut emprunté en français dès le XVIe siècle sous la forme Till Ulespiegle, puis altéré par aphérèse, l'initiale du nom étant prise pour l'article défini[1].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Till_l%27espi%C3%A8gle

Jusqu'à la fin du XIXe siècle et dans de nombreux dialectes français, cet animal est appelé goupil[1]. "Renard" n'est autre que le nom donné à un goupil dans le Roman de Renart. Dans ce recueil d'histoires imaginaires, Renart le goupil est très malin, et les tours qu'il joue aux autres animaux et aux humains ont rendu le personnage très populaire (on disait : "Malin comme Renart"). De ce fait, son nom s'est progressivement substitué au terme goupil.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Renard

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Dans la mythologie grecque, Écho (en grec ancien Ηχώ / Êkhố)est une nymphe des sources et des forêts du mont Hélicon, et la personnification de l'écho acoustique.

Elle fut élevée par les nymphes. Elle était très prolixe et inventait de nombreuses histoires : c'est ainsi qu'elle distrayait Héra pour favoriser les amours de Zeus. Mais la déesse finit par s'apercevoir de ce manège et pour punir Écho, elle lui ôta la parole, l'obligeant à répéter ce que disait son interlocuteur.

Elle donna ainsi son nom au phénomène de l'écho, deux légendes l'expliquent :

Elle tomba amoureuse de Narcisse, mais fut méprisée par celui-ci. Le cœur brisé, elle s'enfuit dans une grotte solitaire et se laissa dépérir. La légende dit qu'elle s'est tellement amaigrie qu'elle a totalement disparu et que seule sa voix lui reste. Ainsi est né le phénomène de l'écho.

Pan en tomba amoureux, la rattrapa et l'éparpilla sur toute la Terre. Il n'en reste que l'écho, pâle imitation et une fille, Lynx.

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- La "force" centrifuge n'existe pas en réalité. Il s'agit d'une pseudo-force qui est utilisée pour représenter l'effet de la force centripète (la "vrai force centrifuge") dans un système de coordonnées mobiles. :nerd:

- En supposant que vous disposiez d'un chaudron avec des surfaces parfaitement lisses pour faire bouillir de l'eau, celle-ci ne bouillirait pas à 100 degrés Celsius. En fait oui, mais uniquement à partir du moment où vous introduiriez des "imperfections" (ex: des grains de sable ou du sel) et la réaction serait très violente. Ce phénomène est dû à la grande tension de surface des molécules d'eau. En temps normal, la rugosité (les "imperfections") crées en fait des failles dans les liens moléculaires de l'eau.

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- La "force" centrifuge n'existe pas en réalité. Il s'agit d'une pseudo-force qui est utilisée pour représenter l'effet de la force centripète (la "vrai force centrifuge") dans un système de coordonnées mobiles.

Qu'est-ce qu'un système de coordonnés mobiles implique? Parce que si je tourne sur moi-même avec un objet lourd dans la main, il va y avoir une "force" qui tire vers l'extérieur de mon centre. Non?

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Qu'est-ce qu'un système de coordonnés mobiles implique? Parce que si je tourne sur moi-même avec un objet lourd dans la main, il va y avoir une "force" qui tire vers l'extérieur de mon centre. Non?

Oui et justement dans ce cas là tu es le repère mobile. Dans un repère fixe (un observateur, immobile), la force sur l'objet lourd est exercé vers le centre de rotation, toi, car autrement l'objet irait en ligne droite. Ce que tu ressens dans ton bras est donc la réaction (égale et opposée) de la force que tu appliques sur l'objet. Le repère fixe c'est comme le repère "absolue", les repères mobiles sont "relatifs".

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(modifié)

Complémentairement à Dred, je vais éclairer un peu le caractère virtuel de la force centrifuge. Un objet en rotation a une vitesse tangentielle perpendiculaire au point de rotation. Ce qui fait que cet objet ne s'échappe pas de la rotation sur la ligne tangente (sur laquelle est sa vitesse) c'est la force centripète. La force centripète, dans le cas de tourner avec un boulet au bout de ses bras, c'est la friction de tes pieds sur le sol. Ainsi, la force centrifuge n'existe pas réellement, car aucun force n'agit vers l'extérieur du point de rotation, la vitesse étant perpendiculaire à celui-ci et à la force centripète à chaque moment donné. La force centrifuge est plus cette "impression" d'être tiré à l'extérieur alors que l'on ressent seulement la force centripète agir contre la vitesse pour maintenir l'objet dans une rotation.

Modifié par Docteur G
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Imaginons une flèche qui à chaque seconde parcours moitié moins de dstance.

La première seconde elle parcours un mètre, le seconde 50 centimètre, la troisième...

Croyez-vous qu'elle va atteindre deux mètres ?

Faisons le calcul:

1m +0,5m+0,25m+0,125m+0,0625+0,03125+...

après six terme la somme donne 1,97

Si nous poursuivons infiniment nous pourrons dire que lorsque cette série de chiffre est disons infini eh bien la somme converge vers deux (1,9999999999999999999999999....) La preuve est moins sexy que le résultat, mais dites vous bien que toutes les séries ne converge pas. Sachez que les calculatrices utilisent ce genre de technique (les séries) pour approximer les sinus et d'autres genre de fonctions complexes avec 9 décimales de précision.

400px-Geometric_Segment.svg.png

Voilà vous êtes maintenant plus instruit que Zénon d'Élée sur la notion de calcul infinitésimal du temps. Si ça vous intéresse eh bien faites vos cours de mathématique de niveau collégial.

Si ça vous intéresse, je peux faire une capsule sur les intégrales et les séries Bernhard Riemann; elle permettent en autres de calculer l'aire et le volume de formes géométriques très complexes tel la parabole.

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Il est possible que les êtres vivants de la terre puissent s'échanger des connaissances par l'intermède de l'eau.

Faites tous très attention avant d'aborder cette théorie.

Il s'agit ici d'un phénomène très étrange appelé "la mémoire de l'eau". Il s'agirait de la base de l'homeopathie, et de bien plus encore...

mais je vous le répète, soyez tous excessivement prudent avec ce sujet, car il n'est pas à prendre à la légère.

Le terme "salaire" est le dérivé du mot "sel". Dans la Grèce antique, les soldats étaient payés avec des jarres remplies de sel, minéral rare et précieux à l'époque.

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Les Perséides : nombreuses étoiles filantes, observées en hémisphère nord entre le 10 et le 15 août de chaque année. Cette pluie d'étoiles filantes est le résultat de l'entré dans l'atmosphere d'un débris aussi gros qu'un grain de sable laissé derrière par la comète périodique Swift-Tuttle. Ces grains de poussières pénètrent à 210 000 km/h soit 59 km/s dans l'atmosphère et se désintègrent, créant ainsi la vision de trainées lumineuses.« Les Larmes de saint Laurent » est le nom donné traditionnellement (et poétiquement) à ce phénomène, la fête de saint Laurent de Rome étant célébrée le 10 août.

La comète Swift-tuttle étant periodique, nous passons dans ses débris à chaques année entre la mi-juillet et la mi-aout. Selon un article du New Scientist, des observations récentes sur la trajectoire de la comète indiquent qu'elle finira par entrer en collision avec la Terre ou la Lune mais certainement pas pendant ce millénaire.

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Les Perséides : nombreuses étoiles filantes, observées en hémisphère nord entre le 10 et le 15 août de chaque année. Cette pluie d'étoiles filantes est le résultat de l'entré dans l'atmosphere d'un débris aussi gros qu'un grain de sable laissé derrière par la comète périodique Swift-Tuttle. Ces grains de poussières pénètrent à 210 000 km/h soit 59 km/s dans l'atmosphère et se désintègrent, créant ainsi la vision de trainées lumineuses.« Les Larmes de saint Laurent » est le nom donné traditionnellement (et poétiquement) à ce phénomène, la fête de saint Laurent de Rome étant célébrée le 10 août.

La comète Swift-tuttle étant periodique, nous passons dans ses débris à chaques année entre la mi-juillet et la mi-aout. Selon un article du New Scientist, des observations récentes sur la trajectoire de la comète indiquent qu'elle finira par entrer en collision avec la Terre ou la Lune mais certainement pas pendant ce millénaire.

En fait elle va passer très près de la terre lors de son prochain retour au début du prochain centenaire, mais si son orbite ne subit aucun changement, même minime, nous ne rentrons pas en collision avec la comète.

Sinon, on devra peut-être envoyer des héros dans l'espace qui sait...

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Invité

À gauche, quelques neurones de cerveaux de souris.

À droite, une simulation de l'univers faite par un groupe international d'astrophysiciens (et un super-ordinateur)

neuron-galaxy.jpg

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Brian May, guitariste principal du groupe Queen, a obtenu son doctorat en astrophysique en 2007 (à l'âge de 60 ans).

Il avait abandonné ses études pour se consacrer sa carrière musicale et a obtenu son doctorat 30 ans plus tard.

Il a aussi écrit un livre de vulgarisation en coopération avec Sir Patrick Moore et Chris Lintott.

Il est même devenu président de l'université John Moores de Liverpool.

Brian May et son livre (très bon livre au passage):

brian-may-guitarist-3102622c67.jpg

Modifié par Jiti-way
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