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  1. Ces jours-ci, je me suis rendue compte que je ne craignais pas particulièrement la mort. J'ai un peu peur de la douleur que ma mort pourrait me faire ressentir, mais je ne crains pas le fait d'être mort.Mon véritable effroi: j'ai très peur d'être oubliée. Éventuellement, tous les gens qui m'ont connue vont aussi mourir, et mon bref temps sur Terre n'aura plus aucune influence sur rien, ni personne. Malheureusement, la mort et notre éventuelle tombée dans les abysses de l'oubli sont aussi inévitables que le lever et coucher du soleil. À moins d'être un Aristote, Platon, George Washington, Beethoven ou autre, nous finirons tous par être oubliés, un jour. Suis-je la seule à craindre tomber dans l'oubli davantage que la mort?
  2. Bon, c'est un sujet qui a surement été discuté a maintes reprises. Mais j'aimerais repartir la discussion parce que je connais une fille qui a l'air d'y croire ben gros et m'a conseillé de me renseigner sur The Law of Attraction et Le Secret. Chose que j'ai fait. Mais plus je me renseignait sur la dite théorie, et plus je la trouvais totalement ridicule. Enfin, pas totalement. C'est une belle théorie sur la pensée magique. C'est cute, c'est beau, c'est plein d'espoirs. On veut y croire. On aimerait tellement pouvoir demander des trucs a l'univers. On voudrait croire qu'on a un certain contrôlle sur la chance. Qu'on est maitre de notre destin. Qu'on peut tout réussir et tout devenir. Mais je vois mal comment un agnostique peut croire en un concept aussi métaphysique. Pour ceux qui sont peut-être pas familier avec la théorie: En gros, tout est de l'énergie. L'énergie positive attire l'énergie positive et vice versa. Et on (fans du Secret) prétend que c'est pareil pour la pensée humaine. (Donc que penser aux belles choses va nous apporter de belles choses) "Le Secret" a été popularisé grâce au Film de Rhonda Byrne et grâce a Oprah, entre autres, en 2007. http://www.youtube.com/watch?v=IwBA4rjKZqw&feature=fvw J'ai personnellement beaucoup de misère avec cette théorie. Je la trouve extrêmement individualiste et un peu trop près de l'utilitarisme/matérialisme a mon gout. C'est une belle excuse pour être égoiste. On encourage l'évitement de personnes en détresses, malades et dans le besoin (comme si on manquait pas assez de compassion dans ce monde). Et on parle de la tristesse et la colère comme des émotions négatives qui doivent absolument être évités. Mais le refoulement de ces émotions me semble bien plus dangereux et malsain qu'une simple pensée "négative" (crainte, peur etc. qui sont pourtant normales). Autre chose qui me gosse avec cette théorie, c'est qu'on inclus des petites phrases fail-safe comme: "You Can't Have Anything You Want. Most Of The Time You Will Be Experimenting The Wanting." comme pour prouver que c'est vrai. Comme si le fait de pas toujours avoir ce qu'on veut venait valider ou pardonner la théorie. Quelques critiques de la théorie: Enfin, j'aimerais connaitre votre opinion sur cette théorie. Pour ma part, voici ce que j'en pense: 1. Tout ce qui nous arrive est le résultat de l'attraction des pensées. Faux. Exemples: l'adoption, la mort des parents, un attentat térroriste, un accident de voiture (la liste est longue). Toutes ces choses ne sont pas causées par nos pensées, mais bien par le choix des autres, un hasard ou une maladresse quelconque. C'est pas parce que tu as peur de couler l'examen de math, que tu va nécéssairement le couler. Par contre, si tu as peur de le couler, c'est probablement parce que tu doute avec raison de tes capacités a le passer (tu ne comprend pas suffisamment la matière, tu as souvent des notes faibles etc.). Tu es conscient de tes limites. Mais cette peur et cette pensée ne changera rien au résultat. Alors quelqu'un de poche en math, aussi positif soit-il, va probablement couler son cours. Ici on peut remplacer "les mathématiques" par pas mal n'importe quel domaine. (vie sociale, amoureuse, santé, carrière..) 2. Si on pense négativement, on va attirer le négatif. Si on pense positivement, on va attirer des évènements positifs. Si c'était vrai, seul les gens pessimistes et négatifs tomberaient gravement malade. En réalité, les accidents et les maladies comme cancer et le SIDA peuvent arriver a n'importe qui, peu importe a quel point ils sont optimistes. 3. Les pensées influencent la chance. Si la pensée magique influencait la chance, je pense que ca fait longtemps que ma mère aurait gagné le gros lot a la lotto 649. 4. Les personnes qui parlent souvent de richesses ont plus de chance d'attirer la richesse. Je parle souvent des asiatiques. Et pourtant! Cela étant dit, je suis d'accord pour dire qu'une personne qui reste positive a "plus de chance" (ou plutôt moins de difficulté) de réussir qu'une personne qui est toujours négative. Mais ca n'a rien de magique, ce n'est pas le secret de l'univers, c'est la logique même. Une personne pessimiste qui se pose trop de questions va angoisser. L'angoisse est une inquiétude profonde entrainant un sentiment de malaise physique et psychique. Trop d'inquiètude va générer des symptômes de stress comme des mal de têtes, de l'insomnie, de la fatigue et des tensions musculaires. L'accumulation de self-inflicted-stress va entrainer une perte d'enthousiasme et d'énergie, des changements d'humeurs etc. On parle donc de différents troubles et malaises qui vont gravement handicaper la personne et affecter son jugement, son estime, sa confiance, ses capacités et son comportement. Alors vu comme ca, oui je serais d'accord pour dire que la pensée négative n'aide certainement pas une personne. Par contre, je suis totalement contre l'idée que la pensée positive/magique puisse avoir une quelconque influence sur le hasard et ce qui nous arrive de bien. En étant optimiste, on est peut-être simplement moins vulnérable a la dépression (et non au hasard) et plus "en forme" mentalement. Mais c'est tout. Finalement, la seule chose positive qui me rejoint de cette théorie, c'est l'idée qu'il faut avoir confiance et garder espoir. Le fameux: "You gotta believe." C'est clair que tu dois y croire. Tsé si tu veux devenir chanteur mais tu y crois pas, ya des bonnes chances que tu te plantes (car tu ne sera pas motivé et a l'aise). Mais par contre, t'as beau croire en toi même et rester positif, t'as beau croire que tu es le "chosen one", ca ne veut aucunement dire que tu va réussir a atteindre ton objectif. Faut quand même que tu ai le talent/les compétences et que tu fournisses les efforts nécéssaires.
  3. Dieu existe-t-il? Medicated (OUI) VS. PetQuiFermente (NON) Gagnant : PetQuiFermente --------------------- Introduction. Ce texte n’aura pas pour but de promouvoir quelconque religion. Il traitera du Dieu universel présent dans chacune des trois religions monothéistes et de ce que certains non-religieux appellent communément « puissance » ou « intelligence » supérieure. À cet effet, il est primordial de faire une distinction entre Dieu et religion. Les religions, dues à certaines contraintes et restrictions stupides, ont bien souvent éloigné l’homme de Dieu. Ce texte n’aura pas comme but non plus de dénigrer la science. Absolument rien n’empêche une coexistence entre Dieu et la science. Les deux se complètent même très bien l’un l’autre, contrairement à ce qui se dit à ce sujet. Intelligence supérieure. Avant de poursuivre plus loin dans le texte, il serait intéressant de se tracer un portrait détaillé de ce qu'est Dieu. Les gens pensent qu’il s’agit d’un être présent quelque part dans l’univers et qui contrôle tout, alors qu’il est davantage question d’une grande intelligence, d’un ensemble, dont les humains et les objets sont les expressions singulières et particulières de cette vaste intelligence. Par exemple, le positionnement du soleil et de la lune, la présence d’une atmosphère, d’air et d’eau, tous des éléments essentiels à la vie sur terre, ne peuvent pas êtres le simple fruit du hasard. Il doit nécessairement y avoir une intelligence supérieure qui ait volontairement placé ces éléments de façon logique et ordonnée de manière à ce que la vie sur terre subsiste. Ce que les gens appellent généralement l’évolution, le big-bang, etc, SONT, justement, les phénomènes physiques et naturels, orchestrés par une intelligence divine. La terre et l’univers ne peuvent pas s’êtres crées tout simplement à partir de rien. Il faut nécessairement qu’il y’ait un principe organisationnel derrière ces créations. Les exemples de la voiture et de l’ordinateur serviront ici à illustrer cette idée. Ces deux créations, que les gens utilisent quotidiennement, ont préalablement été pensées et imaginées par un individu quelconque avant de prendre une forme matérielle. Ils ne sont pas arrivés de nulle part. Il en est de même pour une pièce musicale. L’essence de la pièce a d’abord et avant tout été pensée dans la tête du musicien avant d’être créée. Au même titre, l’univers, la terre et l’être humain ont été pensés et crée par une puissance supérieure. Ils ne peuvent pas avoir simplement immergés du néant. Le vent qui souffle dehors, c’est Dieu. La tempête qui se lève au loin est également Dieu. Les océans, les montages, les lacs et les forêts sont également l’expression et l’œuvre d’un artiste génial et supérieur. Et cela n’empêche absolument pas aux humains de traiter de ces phénomènes avec les connaissances qu’ils détiennent, communément appelés la physique, la morphologie, la géophysique, la météorologie, l'astrophysique et bien d'autres. Outre le fait que ce vidéo soit pro-coranique, il illustre quand même bien l’idée d’un Dieu créateur. Les autres vidéos de la catégorie "Preuves de Dieu" rapportent également des éléments de réponses intéressants. Les apparitions. Plusieurs personnes de différents pays mentionnèrent avoir vu des apparitions du Christ ou de la Sainte-Vierge devant eux. Il est intéressant de noter que ces apparitions se firent souvent devant un groupe d'individus et non seulement devant une seule personne. Les athées soutiennent généralement que tous ces gens mentent ou qu’il s’agirait plutôt d’hallucinations vécues collectivement. Or, en y réfléchissant adéquatement, il est impossible que tous ces gens fussent pris d’un délire collectif au même moment ou qu’ils se soient tous organisés ensemble pour mentir. La tâche serait beaucoup trop complexe. De plus, ces apparitions se firent dans différents pays (dont l'Italie, l'Allemagne, le Mexique ainsi qu'à d'autres endroits) et la majorité des témoignages concordent entre eux ou partagent plusieurs points en communs. Voilà un témoignage intéressant d’un homme ayant vu apparaître le Christ : D’autres témoignages vont dans le même sens que celui de cet individu, et ce, toutes religions monothéistes confondues : apparition d’une lumière, sensation de bien-être, manifestation d’un être lumineux, etc. D'autres spécifications. Mais la plus grande preuve de l’existence de Dieu se trouve dans l’expérience de ce dernier. Il ne sert à rien d’être constamment rationnel et logique, le mental humain n’étant qu’une toute petite expression de cette vaste intelligence. Comment parvenir à sentir Dieu? La prière, soutient Emmet Fox. Le Docteur Emmet Fox, théologien chrétien très réputé, propose à cet effet une formule fort simple dans son livre La clé d'or pour sentir Dieu en soit. Il suffit d'essayer soutient-il. Certaines personnes soutiennent que si Dieu existait, il n’y auraient pas de guerres et de conflits dans le monde. Que s’il existait, il n’y auraient pas eu de persécutions chez les femmes et les homosexuels. Or, ces choses, relèvent davantage de l’orgueil et de la stupidité humaine. Dieu, selon la conception traditionnelle et universellement faite de ce dernier, représente la vie en soi, l’amour en lui-même. Pourquoi se serait-il opposé aux homosexuels ou à aux femmes qui vivaient seules en forêt? (communément appelé sorcières à l’époque). Tout cela tend à montrer qu’il faut immédiatement faire distinction entre Dieu lui-même et certains humains mal intentionnés ayant parlé en son nom. Parfois, des choses bien malheureuses peuvent survenir dans la vie d’un individu : perte d’un emploi, perte d’un enfant, rupture amoureuse, situation politique et militaire conflictuelle à l'intérieur d’un pays, etc. Or, rien de ces choses n’entrave l’existence de Dieu. Il peut s’agir de défis envers lesquels la personne doit passer au travers pour son propre cheminement personnel ou encore même des difficultés que Dieu lance aux peuples de la terre dans le but de leur faire réaliser certaines choses. Conclusion du premier message. Voilà ce qu’il en était pour cette première partie du débat. D'autres sujets seront exploités dans les prochains messages. Voici un extrait de ce qui suivra : [extrait]...C’est ce qui se nomme en philosophie « métaphysique » : c’est-à-dire les choses qui vont au-delà du monde matériel et physique, mais qui existent quand même. Par exemple, l’âme est métaphysique, dans le sens qu’elle n’est pas de forme matérielle et qu'elle ne peut guère être perçue par les sens, mais est néanmoins dotée d’une essence en soi. Il y’a assurément quelque chose après « la fin de la forme physique »...[/extrait]
  4. Bonjour, j'aimerais parler avec vous du bonheur, plus particulièrement de votre affinité à être heureux. Je suis personnellement une personne très heureuse. Je suis très rarement triste et quand je le suis, ce n'est jamais longtemps. Mais ce talent n'est pas donné à tout le monde; plusieurs personnes sont prédestiné à être malheureux et à le rester plus longtemps. Dès que je suis triste, un mécanisme de défense se met en branle en moi et me ramène à la réalité en me disant : Pleurer ne va te servir à rien, sa pourrais être pire, garde le sourire. Dans les pires moments, je trouve toujours le moyen d'avoir un certain détachement nécessaire pour rester heureux. Normand L'Amour est lui aussi un exemple d'homme très heureux. Le gars se fait niaiser depuis des années par tout les québecois. Pensez-vous vraiment avoir le niveau de bonheur pour pouvoir vivre heureux avec cette réalité? Probablement pas. Mais lui y arrive sans difficulté, il garde le sourire peu importe la situation. Alors j'aimerais savoir, quelle est votre relation avec le bonheur?
  5. On ne vous a pas demandé à venir au monde. Votre existence doit son éclosion à une volonté qui n'est pas vôtre. En revanche, c'est vous qui décidez de la préserver, tous les jours, jusqu'aux limites de votre corps physique et de vos capacités mentales. Anéantis par les ravages du temps ou de la maladie, ces deux aspects vous laisseront tomber, tôt ou tard - en quoi donc l'existence a-t-elle un but, si ce n'est que fatalité? Certains répondront qu'ils vivent au jour le jour. Carpe Diem. Autrement dit, ils s'en foutent et vivent leur simple vie au maximum. D'autres s'enivrent des oeuvres de philosophes passés, lesquels tentent de percer le mystère de la vie et de l'Homme depuis des millénaires. En bout de ligne, la question persiste : pourquoi vivre? Et je ne termine pas l'interrogation avec 'alors que nous pouvons mourir' car ce raisonnement suicidaire n'apporte aucune solution, aucune réponse en soi. Raisons de vivre générales : expérimenter, apprendre, explorer, découvrir Toutes ces raisons ont du poids je l'accorde. Après tout, l'humanité est un ramassis de bouquins d'histoires et de mémoires variées. Toutefois, la mort revient à la charge : le grand vide. Je compare ceci à un cheval qui tente d'attraper la carotte suspendue devant lui, mais ne peut jamais s'en saisir. J'ai la drôle d'impression que toute notre vie, nous tourbillonnons dans un océan qui nous ravale en bout de ligne. Et s'il existe une vie après celle sur Terre, en quoi cela serait une bonne nouvelle? Je prends en exemple ceux qui souffrent, qui sont malheureux, dépressifs, ne seraient-ils mieux dans une vie autre, à l'abri de nos absurdités, de notre médiocrité collective? Encore, pourquoi exister, si ce n'est que douleur, persécution, et malheur? Certains ont la chance de vivre des vies heureuses et remplies d'expériences positives ; ils vivent pour continuer sur cette lancée, en sachant très bien qu'elle est de courte durée. À eux je pose aussi, pourquoi vivre? En sachant que tout est poussière et redeviendra poussière, la motivation se prend à quel endroit? On se l'imagine? Voilà. On se réconforte, on se dit qu'on ne s'en préoccupe pas, alors que cette question devrait vous ronger les entrailles jour et nuit.
  6. Trêve de feud et d'insultes, mais vois-tu, c'est exactement ce genre de raisonnement que je critique lorsque je parle d'art narcissique. Lorsque l'art devient une expérience à priori personnelle et interprétative, il y a un problème puisque tout ce qu'il reste "d'objectif" à analyser est le côté technique de la chose. Bref, ça s'abaisse à du "ce que je ressens, ce que je vois, ce que je perçois" et selon moi, c'est assez puéril. L'expérience "personnelle" fait évidemment parti intégrante de toute compréhension, artistique ou autre, mais lorsqu'elle devient la seule source, ou du moins la principale source, de la dite compréhension, comme dans le cas de trop d'oeuvres récentes, je trouve cela triste. Est-ce un mal "objectif"? Bien sur que non, cependant, il s'agit, à mon avis, d'une dénaturation de l'art qui entraîne un genre d'élitisme mal placé et qui fait du processus artistique une chose plutôt vide de sens "global". Il s'agit certes de quelque chose de présent depuis la nuit des temps, mais suite à certaines transformations sociales et, n'ayons pas peur de le dire, économiques (n'entrons pas dans les détails) la survalorisation de l'individu "artiste" et de son moi profond ont pris une place prépondérante dans le monde artistique. Et ça, ça crée une "ghettotisation" de l'art et l'apparition d'un groupuscule, d'une élite, qui débat selon les mêmes termes mais donc les oeuvres ne sortent pas, ou peu, de leur cercle d'initiés. La conséquence de cela? Au lieu d'être un reflet de la société - il l'est malgré cela, mais d'une façon bien ironique* - comme il devrait à mon avis l'être, l'art devient le reflet d'individus ou de groupe restreint d'individus. Donc, au final, outre la valeur interprétative dont tu parles (et celle technique que j'évoque souvent), il ne reste plus grand chose. C'est peut-être suffisant pour la majorité de ceux qui se considèrent "artisss" ou amateurs d'art, mais pour moi, gars plus proche des sciences humaines que de l'art pour l'art (ark), c'est un peu n'importe quoi, voire éclaté. Est-ce que cela enlève TOUTE valeur aux productions narcissiques comme je l'affirme souvent pour provoquer? Non. Je respecte, jusqu'à un certain point, les cercles d'artistes comme je respecte les intellectuels déconstructivistes (une autre plaie sur laquelle je n'élaborerai pas), mais globalement, je ne peux m'empêcher de remarquer la scission entre leurs activités et la réalité matérielle. Et c'est là, en tant que marxiste ET "artiste" intellectuel, que je décroche totalement. Bref, pour certains bohèmes de bas étage, il s'agit probablement d'une vision trop "cérébrale" qui fait de moi un gars qui "ne comprend pas" l'art, mais prenez le temps de réfléchir un peu et vous verrez que, globalement, en dehors de votre petit cercle de pseudo-initiés, ce que vous encensez de nos jours en tant "qu'art" ne vaut finalement pas grand chose d'un point de vue de "totalité"**. Même chose pour la façon dont on enseigne les différents arts de nos jours. * J'affirmais récemment qu'en tentant de se séparer de la temporalité de leurs oeuvres, les postmodernes devenaient le reflet exact de ce qu'ils prétendent combattre. ** Conceptualisation du monde affirmant que dans un système de valeurs dominantes donné toutes les sphères de l'existence ont au final un lien avec l'idéologie dominante émanent du système de valeurs. Par exemple, la totalité capitaliste dont il est implicitement question dans ma critique.
  7. Three Minute Philosophy est une série de courts métrages disponible sur Youtube et créé par un Australien nommé/surnommé S. Peter Davis/CollegeBinary. Chacune des vidéo dure environ trois minutes et traite des idées d'un philosophe en particulier (jusqu'à maintenant: Aristote, Pythagore, Thomas d'Aquin, Descartes, Galilé, Locke, Hume, Kant, Platon, Héraclite, Parménide et Empédocle). Ça se veut humoristique avant tout, mais cela n'empêche pas qu'entre les coins tournés un peu rondement, l'information qu'on retrouve dans les sketchs n'est pas totalement fausse. C'est à la fois léger et intéressant pour quiconque ayant un minimum d'intérêt pour l'histoire de la philosophie sans être un parfait connaisseur dans le domaine. Depuis le retour de la série cet automne, la qualité sonore est pire que jamais (elle était déjà médiocre dès le départ). C'est pourquoi je vous conseille de regarder sa première batch de vidéo: d'Aristote à Kant. Aristote Pythagore La suite ici.
  8. Les objets m'ennuient. Étant gamin, l'achat d'un nouveau jouet quelconque par mes parents représentaient le summum de l'hédonisme. Le matérialisme illimité semblait un objectif souhaitable et envisageable pour mon futur. Cependant, cette tendance a pris une tournure drastique. Mon enthousiasme face aux objets en général diminue d'année en année. Auparavant je collectionnais les disques. Pas seulement pour la musique, le fait de les posséder me rendait "fier" et je disposais fièrement mon catalogue entier. Maintenant, je ne sais plus quoi faire avec ces putains de disques. Je ne vois plus l'intérêt de garder ce genre de collection. Je déteste recevoir des cadeaux à Noël et à mon anniversaire. Mes beaux-parents ont le tour de m'acheter de la scrap que j'ai déjà, simplement parce qu'ils jugent que mon équipement n'est pas convenable selon leurs standards et ils croient que ça me rendra heureux. J'ouvre le garde-robe de mon appart et j'aperçois une tonne de gogosses et ça me fait chier, j'aimerais que tous ces objets futiles et dédoublés disparaissent de ma vie. Je crois que cette philosophie apparait graduellement avec la consolidation de l'ordinateur comme objet le plus personnelle d'une personne. C'est l'objet dans lequel l'homme moderne conserve ses textes, ses images, ses créations. J'ai toujours été mal à l'aise avec le fait de prêter mon ordi à des gens, le considérant comme ma seule possession réellement lié à moi. Quelqu'un fouillant sur mon ordinateur pourrait y dénicher ma vie entière. L'homme du 21e siècle se virtualise, transcendant la nécessité d'objets superflus du quotidien.
  9. Bon, dans la section cinéma, on a commencé à jaser de post-modernité par rapport à l'oeuvre de Kubrick et moé, grand septique que je suis, je me demandais c'était quoi au juste la maudite osti de post-modernité. Alors, j'ouvre ce sujet à la suggestion de quelques membres afin qu'on en discute. Sur ce, voici le post qui explique mon questionnement:
  10. Bon. Comprenez d'abord et avant tout que ce n'est pas tant là une réflexion que j'estime très ardue à résoudre, puisque la réponse m'apparaît pour ma part bien claire, mais il semblerait que ce n'est pas le cas pour tout le monde. Et puis, qu'on se le dise, on ne perd certainement pas grand chose à tenter des discussions su ce forum devenu complètement amorphe depuis quelques jours. L'idée d'en faire un sujet m'est d'abord venue à l'esprit alors que Vacpower affirmait dans le salon de clavardage il y a une ou deux semaines que la qualité d'une œuvre se détermine de par les émotions et l'appréciation qu'elle suscite chez la grande masse. Ensuite, pas plus tard que cet après-midi, ma mère a tenté de me reprendre sur l'une de mes affirmations en disant qu'il n'existait pas de films "de marde" mais plutôt des films que l'on aime et des films que l'on aime moins (ahahah !). Étrangement, j'ai eu un prof de cinéma au collégial qui avait dégobillé à peu près la même rengaine lors du premier cours. L'intention dans tout ça c'est de débattre à savoir si l'on peut affirmer que Le septième sceau de Bergman ou encore le fameux Psycho de Hitchcock sont des films dont la qualité surpasse objectivement celle d'un navet comme Twilight ou Harold et Kumar fument du cannabis, mangent des hamburgers, vont en prison, s'évadent pis hallucinent des petites licornes tout partout partout. À savoir s'il nous est possible de prouver la suprématie d'une œuvre telle que La Métamorphose de Kafka par rapport aux Cinquante nuances de Grey ou je ne sais quelle autre connerie.
  11. Nous sommes tous blessés d'une façon ou d'une autre. On trouve dans les prémices du développement des tares qui auront tôt fait de créer en nous un code qui nous suivra; dans tous les pas de notre vie. Ces erreurs auront tendance à se répercuter sur notre futur quotidien. Ce sont elles qui font mal quand survient l'embûche. C'est selon nos blessures fondamentales que se forgent les choses qui nous mettent en horreur. Ça blesse; ça ronge. Chaque fois qu'on y est confronté on revit; repasse par le même chemin qui aboutit sur un travail. Un travail constant sur soi-même. Bien sûr on peut abandonner; mais c'est en s'affranchissant de nos blessures que l'on progresse vers notre propre vérité. Je vous les présente. J'ai volé le texte sur un site plutôt quétaine que voici: http://coeurdangeliq...res de lame.htm
  12. Jérémie gâche sa vie, dit-il (et moi je la trouve belle). http://youtu.be/MRYqCUZqdoA Rétrospective sur le vidéo à 05:40 minutes. http://youtu.be/hiEHaEvxrLw
  13. "Est-ce que l'anticonformisme et le franc-parler sont une maladie mentale ? Selon la dernière édition du DSM-V(Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) oui. Ce manuel identifie une nouvelle maladie mentale appelée « trouble oppositionnel avec provocation » ou TOP. Cette maladie est définie comme un « schéma continu de désobéissance, d’hostilité et de provocation » et les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, la contradiction, et le fait d’être facilement agacé. Le DSM-V est le manuel utilisé par les psychiatres pour diagnostiquer les maladies mentales, et à chaque nouvelle édition, il y a des dizaines de ces nouvelles maladies. Sommes-nous en train de devenir de plus en plus malades ? Est-ce qu’il devient plus difficile d’être en bonne santé mentale ? Les auteurs du DSM-V déclarent que c’est parce qu’ils sont plus à même d’identifier ces maladies aujourd’hui. Les nouvelles maladies mentales identifiées par le DSM-V incluent l’arrogance, le narcissisme, la créativité supérieure à la moyenne, le cynisme, et le comportement antisocial. Ce que nous appelions des traits de personnalité autrefois sont désormais des maladies mentales. Et il existe des traitements. Au cours des 50 dernières années, le DSM-V est passé de 130 à 357 de ces maladies. La majorité de ces maladies frappent les enfants. Bien que ce manuel soit un outil de diagnostic important pour l’industrie psychiatrique, il a également été responsable des changements sociaux. L’augmentation des TOP, des troubles bipolaires et des dépressions chez les enfants a été en grande partie à cause du manuel qui identifie certains comportements comme des symptômes. Un article du Washington Post a fait remarquer que, si Mozart était né aujourd’hui, il serait diagnostiqué avec un TOP et il serait médicamenté jusqu’à ce qu’il redevienne normal. Selon le DSM-V, les adultes peuvent souffrir des mêmes maladies que les enfants. Cela devrait donner une raison de s’inquiéter aux libres penseurs. L’Union Soviétique utilisait de nouvelles maladies mentales pour les répressions politiques. Les gens qui n’acceptaient pas les convictions du Parti communiste développaient une nouvelle forme de schizophrénie. Ils souffraient du délire de croire que le communisme n’était pas une bonne chose. Ils ont été isolés, médicamentés de force et ont subi une thérapie répressive pour les ramener à la raison. Lorsque la dernière édition du DSM-V a été publiée, l’identification de symptômes de diverses maladies mentales chez les enfants a entraîné une augmentation significative de la médication des enfants. Certains États ont même des lois qui permettent aux agences de protection de soigner de force, et ont même rendu le refus de prendre des médicaments passible d’amende ou d’emprisonnement. Cela donne un image effrayante à tous ceux qui sont non-conformistes. Bien que les auteurs de ce manuel affirment ne pas avoir d’arrière-pensées, qualifier la libre-pensée et la non-conformité de maladie mentale est une bombe à retardement d’abus en tout genre. Cela peut facilement devenir une arme dans l’arsenal d’un État répressif." Source : Metatv.org Ne manquez pas non plus de visionner la vidéo suivante qui fait tout à fait le lien avec ce qui a été exposé ci-dessus: Alors, qui est malade mental icitte ? - Ben moé, puisque c'est comme ça.
  14. Certain-e-s le savent peut-être, j'étudie dans un domaine où l'on traite beaucoup des souffrances intimes de la vie i.e accompagnement spirituel en milieux de santé. Force est de constater que les derniers moments de la vie peuvent souvent constituer des périodes importantes de croissance personnelle. Mon cheminement personnel m'a amené à croire que la richesse de l'humanité repose sur les épaules des plus faibles : la dépendance des enfants, des vieillards et des malades, nous instruit de la dépendance universelle de l'être humain. Ce n'est qu'en reconnaissant nos propres limites que nous pouvons sortir de l'autosuffisance et entrer en relation les uns avec les autres. Dans ce cadre, l'autonomie, au sens strict du terme, c'est la mort. Pour diverses raisons, le discours actuel sur l'euthanasie m'horripile. Depuis 2008, je m'interroge foncièrement sur la question. Mon idée est de plus en plus claire à ce sujet : dès que l'on pose l'idée qu'une quantité x de souffrance rend la vie indigne d'être vécue, on ouvre la porte à toutes sortes de dérapages. En effet, la souffrance est très subjective. Je crois sincèrement que des personnes en phase terminale d'un cancer peuvent, dans certains cas, moins souffrir que des adolescents en quête de sens qui n'arrivent pas à trouver leur place dans la société. Par ailleurs, je considère (et la Belgique aussi) que l'imminence de la mort ne justifie pas l'euthanasie. Dans les faits, nous pouvons tous mourir demain. La vie d'une personne en fin de vie ne vaut pas plus que celle d'un enfant naissant, sinon d'un point de vue strictement économique. Je connais des adultes qui n'en finissent plus de dépérir et qui, principe de réalité oblige, ont de moins en moins de chances de s'en sortir. Compte tenu de tout cela, j'ai toujours soutenu qu'un discours cohérent sur l'euthanasie devrait admettre le recours à de tels services sans égard aux raisons émises par les personnes. Toute limite serait purement subjective et consisterait à nous faire croire à un certain cadre. La Belgique l'a compris. Le quatorze décembre dernier, deux jumeaux sourds, âgés de quarante-cinq ans, EN PASSE de devenir aveugles, ont pu être traité en personnes dignes non pas en recevant des services appropriés à leur condition, non pas en étant intégré à un réseau social riche en relations. Non. Ils ont eu droit à la MORT. Le quatorze décembre dernier, ces deux hommes ont été euthanasiés en toute légalité. Depuis, les mineurs et les personnes souffrant d'Alzheimer peuvent subir le même sort. http://www.lemonde.f...16962_3214.html Helen Keller, née sourde, muette et aveugle à la fin du XIXème siècle, a pourtant complété un grade universitaire malgré sa condition. Elle a été une fervente militante féministe et socialiste.
  15. Afin de transférer une discussion que je trouve pertinente, mais qui allais nul part dans la centrale, je vais essayer de la faire lever ici. Dans la discussion Matt essayait d’insinuer que parce que j'avais été opportuniste et fait preuve d'imagination afin de me sortir d'un milieu pauvre, il croit que j'essaie de coller ma réalité et le fait que je m'en suis sorti à tout ceux qui vivent dans la pauvreté, ce qui est faux. voici ce que j'ai répondu, en adaptant le texte pour un départ de discussion Ce n'est pas parce que moi je m'en suis sorti (et peut-être pas pour tout le temps, une bad luck peut arriver en tout temps, pour bien du monde, surtout ceux qui n'ont pas un entourage familial qui peut supporter une débandade) que je sous-entends que c'est facile et que parce que moi j'ai réussi que les autres devraient le faire. Crois-tu sincèrement que je ne sais pas qu'il y a d'innombrables facteurs qui maintiennent des gens dans la pauvreté? Question: avez-vous, dans votre vie, côtoyé la vraie pauvreté, avez-vous vécu dans des quartiers BS, entourés de BS, des amis BS, avec des parents BS, qui ont eux aussi des amis BS, tes propres parents sont BS et ont des amis BS, tout tout ton entourage est BS? Moi oui, pendant une grande partie de ma jeunesse, même qu'à 18 ans j'étais fier de demander mon premier chèque de BS et même que mes parents m'ont aidé à m'inscrire, le rêve à ma mère était d'avoir un HLM, qu'elle a aujourd’hui. Mais détrompez-vous, j'adore mes parents, je les aimes de tout mon cœur et je donnerais ma vie pour eux, j'aimerais être millionnaire, pour les gâter et leur acheter ce qu'ils n'ont jamais eux... les faire voyager, leur acheter une belle maison, etc.. Une des grande force ou faiblesse tout dépendent de l'angle, est que la pauvreté est une culture complète et s'en sortir est vraiment TRÈS difficile, car cela signifie souvent couper les ponts avec tes racines, avec ta famille et avec tes amis et tout ton entourage. Ce n'est pas qu'ils sont méchants, au contraire, il y a plein de monde super cool et gentil, mais ce sont des vampires psychiques qui t'attirent vers le bas avec eux et qui vont toujours te picosser pour que tu reviennes avec eux. Et je ne parle pas encore du passage entre les deux mondes et l'adaptation et les préjugés, etc.. Quand tu décides de changer de camps, ce qui est encore plus difficile, un sujet que je vais creuser et expliquer plus en détail alors que la discussion prendra forme. Ce n'est pas la même game qu'un jeune élevé dans une famille de classe moyenne ou riche qui est poussé à aller à l'école, à travailler, et à s`élever et qui a comme divertissement de jouer à la guerre civile et à la révolution et qui a le luxe de se croire ou de rêver d'un monde communiste de Marx ou de s'inventer des problèmes de riche. Car oui les mouvements sociaux que nous vivons depuis quelques années au Québec, est en partie un problème de riche et de bourgeois envieux qui ont le temps et le luxe d'y participer. (w00t w00t Signature )
  16. Ces gens là m'ont toujours fasciné même s'ils disent parfois des choses aussi stupides que dans le Bible ou le Coran. C'est juste un peu plus exotique dans le fond. Qu'ils soient Guru ou Sadhu ils ont le mérite d'avoir renoncé aux matérialisme ambiant pour se consacrer aux choses les plus basic de la vie. J'ai vérifié sur Internet, trouvé quelques sites pas pires sur des PHILOSOPHIES qu'on explique vaguement, mais pas assez sur des philosophes propres. Alors, je me demandais si certains d'entre vous n'auraient pas lu un livre ou un site web qui serait vraiment intéressants (et sérieux) concernant certains philosophes indiens?
  17. (Je ne savais plus si je devais mettre ma poubelle dans l'Institut ou au Boudoir...) J'ai vu aux nouvelles qu'il y avait un brand new Cégep Amérindien au Québec financé par le gouvernement du fédéral et du provincial! Une madame disait à quel point les Amérindiens sont culturellement très différents des Québécois et elle s'avançait sur le fait qu'ils avaient beaucoup de bons philosophes amérindiens. Puis, ça coupe. Et je me dis: "Lesquels? De quoi ils parlent?" À mon humble avis (celle de l'ancienne cégépienne qui s'endormaient en faisant ses travaux de philo), la philo amérindienne doit sûrement être moins endormante, plus spectaculaire que celle qu'on nous enseigne. J'ai vérifié sur Internet, trouvé quelques sites pas pires sur des PHILOSOPHIES qu'on explique vaguement, mais pas assez sur des philosophes propres. Alors, je me demandais si certains d'entre vous n'auraient pas lu un livre ou un site web qui serait vraiment intéressants (et sérieux) concernant certains philosophes amérindiens?
  18. …ou plutôt : donnez-moi des conseils pour m'initier à ce domaine. Voilà bien longtemps que j'entends parler de Kant, Nietzsche et compagnie mais : je n'ai jamais vraiment pris le temps de me pencher sur la philosophie d'une manière générale et j'aimerais combler mon manque grave de connaissance. Des ouvrages à me conseiller ? La philosophie pour les nuls ? Je ne suis pas très friand de ce genre de livre donc si vous avez des conseils pour débuter : je suis preneur, notez que je suis bien entendu ouvert à tout courant philosophique. Merci à vous.
  19. J'hésitais à placer ce sujet ici ou dans le Cinéma 99¢, vu l'angle de la discussion que j'aimerais susciter. Pour ceux qui ne connaissent pas cette "théorie", elle est très bien présentée dans le film Up in the Air (2009), mettant en vedette George Clooney. C'est un film que j'ai vraiment adoré, non seulement parce qu'il est esthétiquement et techniquement bien fait, mais parce que le propos m'était très pertinent au moment où je l'ai vu. Je vous le suggère fortement. C'est également une adaptation du roman de Walter Kirn du même nom. Le personnage principal, Ryan Bingham, est un homme qui voyage beaucoup dans le cadre de son travail et qui a décidé d'adopter tout un mode de vie autour de ça, un mode de vie nomade. Il offre également des séminaires à temps partiel et c'est ce qu'on voit dans la bande annonce présentée ci bas. Dans cet extrait, il expose sa théorie du "backpack" lors d'une de ses conférences. On pourrait comparer le concept à une simplicité volontaire poussée à l'extrême, qui est également appliquée aux relations interpersonnelles. Pour Ryan, plus vous avez de possessions et de liens avec des gens (intime ou pas), plus vous êtes contraints et avez de comptes à rendre, ce qui peut devenir lourd à la longue. L'idée consiste donc à minimiser le "poids de son sac à dos" afin d'être mobile et flexible, pour faciliter le succès de nos entreprises personnelles. Avant de commenter plus de mon côté, je voulais savoir si y avait des éboueurs qui se reconnaissent dans cette théorie. À l'inverse, est-ce qu'il y en a qui trouve l'idée absolument répugnante? En gros, vous en pensez quoi? Pour ceux qui ont vu le film, les commentaires/critiques sur ce dernier en particulier sont aussi les bienvenues.
  20. Avez-vous lu le livre ? Pouvez-vous faire des liens entre musique et philo ? SC: ... http://philosophie.cegeptr.qc.ca/categorie/philosophie-et-arts/ ... http://www.slate.fr/lien/45205/tue-pas-rend-plus-fort-cliche-nietzsche-chansons
  21. Bonjour les amis, Je prépare tranquillement un cours pour mes étudiants (de philo) dans quelques semaines où je me ferais un gros fun à démonter plein de croyances populaires qui sont concrètement fausses. Des légendes urbaines dans un sens, mais juste des "histoires louches" mais vraiment des trucs que les gens prennent comme des faits mais qui sont au contraire non-fondés. Une genre de critique de nos croyance populaire. Donc bon, j'ai déjà quelques exemples mais j'aimerais bien que vous en ajoutez d'autres qui vous viennent à l'esprit. Exemple : - La terre plate : le fait qu'on a jamais réellement pensé que la terre était plate, c'était un fait bien établi déjà dans l'antiquité et au Moyen-âge. Exemple, Christophe Colomb était pas un gars qui a voulu prouver à "raison" que la terre était ronde, il voulait plutôt prouver (et il avait tort) que la Terre était pas si grosse que ça. - On utilise pas vraiment juste "10-15 ou whatever pourcentage de notre cerveau." C'est fondé sur absolument rien. - Les épinard qui sont pas vraiment riches en fer. - Se baigner après avoir manger te donnera pas de crampe. - On a vraiment plus que 5 sens. (c'est juste qu'Aristote a été le premier à essayer de les compter et est arrivé à 5) - On voit pas la grande muraille de Chine de l'espace. - Les Vaccins qui ont pas de lien avec l'autisme. - L'eau tourne pas dans un sens différent dans nos deux hémisphères sur la terre. ( du moins pas à petite échelle comme dans une maison, l'effet s'observe seulement sur les phénomènes de grande échelle comme les ouragans). Donc bref, donnez moi ceux que vous savez ! (et jasez-en.)
  22. Bonjour à tous. Je suis en ce moment en train de chercher un bon film de science-fiction lié à la thématique du post-humanisme qui serait présentable à une classe d'étudiants de Cégep. Pour ceux qui sont moins familier avec le concept, le post-humanisme (aussi appelé transhumanisme), c'est tout ce qui est relié à l'idée de dépasser l'être humain avec la technologie et la science. Par exemple, augmenter son intelligence, son endurance physique, sa force, bref, ses capacités. Au fond, transformer notre nature humaine vers quelque chose d'autre. Ça peut aussi toucher à l'eugénisme, même si c'est pas nécessairement identique. Au fond, Robocop est un bon exemple de post-humanisme. Créer un "super policier" en transférant le cerveau dans un robot. Le problème du film c'est le fait que c'est aussi un film "ultra-violent". Vite comme ça, j'pense à Blade Runner (en train de le réécouter, fait trop longtemps que je l'ai vu, pas sur à quel point le film fitte), Gattaca et A.I. (Spielberg). Mais bon j'aimerais bien avoir vos suggestions si vous en avez en tête. EDIT : dans le fond, n'importe quel film qui traite de la nature humaine (de façon relativement évidente, et pas juste une métaphore obscure on s'entend) est potentiellement intéressant.
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