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Propositions de Québec Solidaire lors de leur congrès


Déchet(s) recommandé(s)

Leur proposition sur la décroissance économique est risible. Ils confondent croissance économique et croissance du niveau de vie. S'il y a une forte croissance économique engendrée par une croissance encore plus forte de la population, il y a pression sur les ressources naturelles sans qu'il y ait d'augmentation du niveau de vie. Par contre, si la taille de l'économie stagne et que la taille de la population diminue, il y a augmentation du niveau de vie sans engendré de pressions supplémentaires sur la nature. Bref, si vraiment ils tiennent tant au développement durable, ils devraient concentrer leur politique sur la diminution de la croissance de la population (par exemple, comme le Parti vert qui souhaite diminuer l'immigration pour cette raison) et non vers une diminution du niveau de vie. Mais bon, ce genre de réflexion semble trop compliqué pour eux.

Bref, je les méprise. On ne devrait pas accorder une telle importance à ce parti de clowns.

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Drôle de hazard, il y avait justement un séminaire à propos de la décroissance économique (ou conviviale) cette semaine à l'UdeS. Malheureusement, je n'ai pas pu y aller. Le gars qui devait présenter est professeur agrégé au HEC, il s'appelle Yves-Marie Abraham et va bientôt sortir un livre aux éditions Écosociété, "Décroissance versus développement durable".

Le modèle de société issu de la Révolution industrielle, fondé sur le dogme de la croissance économique infinie, s’essouffle. La course effrénée à la production de richesses matérielles, censée satisfaire toujours plus de besoins, entraîne une dégradation de la biosphère très préoccupante pour la survie des générations futures, sans pour autant garantir des conditions de vie décentes aux générations actuelles.

Les auteurs de cet ouvrage collectif, issus d’horizons très variés, se demandent comment nous en sommes arrivés là et ce qu’il convient de faire « pour la suite du monde ». S’ils partagent un même souci d’agir avant qu’il ne soit trop tard, ils ne s’accordent pas en revanche sur les moyens à mettre en oeuvre. Le salut passe-t-il, comme le proposent les partisans d’un « développement durable », par un effort de conciliation entre respect de l’environnement, croissance économique et progrès social ? Ou bien doit-on absolument rompre avec l’impératif de la croissance et remettre en question des institutions telles que l’entreprise, l’innovation technologique, le salariat et même la recherche scientifique, comme le soutiennent les promoteurs d’une « décroissance soutenable » ?

« Toute croissance exponentielle, quel que soit le taux de l’exposant, est invivable à long terme, et le long terme n’est jamais si long que cela… », écrit Michel Freitag. Et s’il fallait, comme le suggère Yves-Marie Abraham, dépasser cette perspective dualiste en allant jusqu’à repenser notre idée même de Nature et réinventer une nouvelle cosmologie ?

Grosso modo, c'est le principe de la simplicité volontaire appliquée au niveau de la société plutôt qu'au niveau individuel. Je sens que bien du monde vont être rapide à discréditer l'idée, mais il faut savoir que celle-ci ne date pas d'hier non plus. Je suis encore loin d'être séduit par celle-ci (je ne serai pas hypocrite, je tiens à mon confort matériel), mais c'est quelque chose auxquelles j'ai déjà songé et que je n'ai jamais vu discuté autour de moi. Si ça peut susciter des débats intéressant, pourquoi pas.

Je préfère m'abstenir de commenter sur l'histoire du chant communiste.

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Drôle de hazard, il y avait justement un séminaire à propos de la décroissance économique (ou conviviale) cette semaine à l'UdeS. Malheureusement, je n'ai pas pu y aller. Le gars qui devait présenter est professeur agrégé au HEC, il s'appelle Yves-Marie Abraham et va bientôt sortir un livre aux éditions Écosociété, "Décroissance versus développement durable".

Je veux juste rajouter que cet homme est un sociologue. L'étude de l'économie par les sociologues peu donner des théories, dans mon sens, un peu particulières.

L'Idée que notre société est vouée à "plafonner" est partout en sociologie de l'économie.

Modifié par Insomniaque
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1- Moi ce que je pense, c'est que si le salaire minimum est trop élevé, ce qui va arriver c'est qu'il y aura à la fois une hausse du chômage dans le marché du travail, et d'un autre côté une hausse du recours au travail au noir chez les petites et moyennes entreprises = précarisation de l'emploi. Donc je suis plutôt de l'avis de Pierre Fortin, à savoir qu'un salaire minimal qui dépasse un certain seuil pourrait avoir des conséquences négatives sur l'emploi. Par contre, la question de l'égalité des salaires pourrait se poser, en Russie un médecin gagne pratiquement autant qu'une caissière. On pourrait très bien valoriser la profession au lieu des salaires. Personnellement, je crois qu'on peut tirer l'élastique du salaire minimum jusqu'à 12$/h, après ça y a des effets pervers qui vont survenir. Deplus, et ça c'est un élément que je trouve raisonnable, forcer l'employeur à payer des salaires décents aux travailleurs c'est une forme cachée d'imposition sur le capital.

2- Pour l'internationale, c'est vraiment du grand n'importe quoi (de la part d'André Robitaille), cet hymne est chanté par les partis communistes ET socialistes ET sociaux-démocrates, or je ne vois pas le problème là...

OH MON DIEU, Les sociaux-démocrates suédois sont des COMMUNISSSSSSES!!!!???

Vraiment.:hein:

Ce que je trouve contradictoire avec le fait de chanter l'internationale, c'est que pour appliquer de telles mesures (décroissance économique, hausse du salaire minimum), on doit fermer les frontières (réduire l'immigration / se recentrer sur une économie locale), présentement on ne va pas se leurrer, se sont les immigrants qui servent de cheap labour au patronat, qui sont confinés dans les jobs sales que personne veut faire, à des salaires de crève-faim. L'idée reste pourtant intéressante, on estime qu'on va connaitre une pénurie de main-d'oeuvre dans les prochaines années, augmentons les salaires et réduisons ainsi la demande pour l'emploi au lieu d'injecter plusieurs milliers d'immigrants sur le territoire chaque année.

PS : Moi personnellement je m'en sacre, je suis déjà à 16$/h.

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