Aller au contenu

Une pilule pour oublier


Déchet(s) recommandé(s)

Les souvenirs c'est vraiment la chose qui m'affecte le plus émotivement.

Je déteste les photos pour ça.

Quand une chanson me rappel trop un certain moment, je ne suis plus capable de l'écouter par la suite.

Donnez moi cette pillule.

:hihi:

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(modifié)

Cette pilule n'est pas pour oublier vos «erreurs» ou vos mauvais souvenirs du dernier mois... Elle peut être utile pour ceux ayant vécu un traumatisme important. Je pense qu'une victime de viol qui serait incapable de vivre de façon fonctionnelle et de faire confiance aux autres suite à ça pourrait retrouver une vie normale avec la pilule (après, faut voir les limites du truc).

Les soldats aux prises avec le syndrome post-traumatique pourraient aussi en tirer du bien. De la façon dont je vois ça, l'idée n'est pas de prescrire la pilule right away à quelqu'un ayant subi un grand choc émotionnel, mais après un certain temps, si on voit qu'une thérapie n'apporte rien de concluant.

Modifié par Athos
  • J'aime! 5
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En plus elle l'explique clairement dans le vidéo.

Ce médicament-là pourrait s'avérer utile en cas de grands traumatismes, et non pour oublier une peine d'amour.

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce n'est pas une bonne idée. On apprend de ses erreurs alors si on les oublie nous sommes condamnés à répéter nos errata infinita.

Les mauvais souvenirs ne sont pas tous dus à nos erreurs, il y a des victimes, on ne contrôle pas tout.

L'idée d'une telle pilule est fascinante. Même si une décision de la sorte demanderait une plus longue réflexion, a priori je serais preneuse. Mais à quel point le comportement et le caractère d'un patient changerait suite à ça? Imaginons qu'un évènement horrible empêche longtemps quelqu'un d'avancer, de vivre normalement, il se transforme par rapport à ça, est-ce que prendre une pilule longtemps après ne serait pas pire que mieux? Ce doit aussi être frustrant d'oublier ce qui nous a longtemps bloqué, et encore plus rageant de réaliser qu'on aurait pu vivre tout ce temps autrement. On pourrait finir par se dire que finalement si on bloquait, c'était de notre faute, que c'était pas un si big deal. Ca semble risqué quand même.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les mauvais souvenirs ne sont pas tous dus à nos erreurs, il y a des victimes, on ne contrôle pas tout.

L'idée d'une telle pilule est fascinante. Même si une décision de la sorte demanderait une plus longue réflexion, a priori je serais preneuse. Mais à quel point le comportement et le caractère d'un patient changerait suite à ça? Imaginons qu'un évènement horrible empêche longtemps quelqu'un d'avancer, de vivre normalement, il se transforme par rapport à ça, est-ce que prendre une pilule longtemps après ne serait pas pire que mieux? Ce doit aussi être frustrant d'oublier ce qui nous a longtemps bloqué, et encore plus rageant de réaliser qu'on aurait pu vivre tout ce temps autrement. On pourrait finir par se dire que finalement si on bloquait, c'était de notre faute, que c'était pas un si big deal. Ca semble risqué quand même.

Non ce que je voulais dire, c'est que prendre cette pilule pour oublier nos erreurs serait une mauvaise idée au sens où on évolue/avance par rapport aux fautes commises comme le bambin à qui on enlève les roues du tricycle, pourquoi lui les remettre s'il peut pédaler sans ?

Il est certain que les erreurs/traumatismes et autres processus incapacitants donc nous ne sommes pas responsables n'entrent pas dans ma ligne de compte.

Cette pilule me rappelle le soma d'Aldous Huxley.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Non ce que je voulais dire, c'est que prendre cette pilule pour oublier nos erreurs serait une mauvaise idée au sens où on évolue/avance par rapport aux fautes commises comme le bambin à qui on enlève les roues du tricycle, pourquoi lui les remettre s'il peut pédaler sans ?

Il est certain que les erreurs/traumatismes et autres processus incapacitants donc nous ne sommes pas responsables n'entrent pas dans ma ligne de compte.

Cette pilule me rappelle le soma d'Aldous Huxley.

Je ne sais pas pour son médicament à elle, par contre des chercheurs de l'Université McGill ont réussit à identifier la protéine responsable des liaisons qui se forment entre les neurones pour implanter les souvenirs. Tout les souvenirs se divisent en deux parties, factuelle et émotionnelle, ils étaient capable à l'aide d'un médicament qui rendait la protéine instable, d'aller jouer sur les émotions liées à des faits. Il est donc possible d'effacer les émotions incapacitantes liées à un événements sans effacer celui-ci!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les mauvais souvenirs ne sont pas tous dus à nos erreurs, il y a des victimes, on ne contrôle pas tout.

L'idée d'une telle pilule est fascinante. Même si une décision de la sorte demanderait une plus longue réflexion, a priori je serais preneuse. Mais à quel point le comportement et le caractère d'un patient changerait suite à ça? Imaginons qu'un évènement horrible empêche longtemps quelqu'un d'avancer, de vivre normalement, il se transforme par rapport à ça, est-ce que prendre une pilule longtemps après ne serait pas pire que mieux? Ce doit aussi être frustrant d'oublier ce qui nous a longtemps bloqué, et encore plus rageant de réaliser qu'on aurait pu vivre tout ce temps autrement. On pourrait finir par se dire que finalement si on bloquait, c'était de notre faute, que c'était pas un si big deal. Ca semble risqué quand même.

D'après ce que je peux en comprendre, ce n'est pas le souvenir comme tel qui est oublié avec ce médicament, mais bien le souvenir émotif relié à l'événement traumatisant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cette pilule n'est pas pour oublier vos «erreurs» ou vos mauvais souvenirs du dernier mois... Elle peut être utile pour ceux ayant vécu un traumatisme important. Je pense qu'une victime de viol qui serait incapable de vivre de façon fonctionnelle et de faire confiance aux autres suite à ça pourrait retrouver une vie normale avec la pilule (après, faut voir les limites du truc).

Les soldats aux prises avec le syndrome post-traumatique pourraient aussi en tirer du bien. De la façon dont je vois ça, l'idée n'est pas de prescrire la pilule right away à quelqu'un ayant subi un grand choc émotionnel, mais après un certain temps, si on voit qu'une thérapie n'apporte rien de concluant.

Attention tout de même, c'est à double tranchant.

Mises entre de bonne mains les effets pourrait être bénéfiques.

Par contre, imaginons maintenant ce qui arrivera nécessairement un jour ou l'autre: Une personne mal intentionné met la main sur cette découverte.

- Le violeur pourrait retourner chez sa victime et lui forcer à prendre cette pilule pour effacer ces traces?

- L'armée pourrait effacer les bavures, traces de tortures et autre?

- Le criminel rongé par le remord pourrait prendre une pilule et continuer sans problème à tuer, violer, [...].

De plus, si plus personne n'était traumatisé par les crimes de guerres ou les viols parce que tout le monde prenait des petite pilules pour oublier cela, alors il y aurait fort probablement beaucoup plus de crimes parce que sa ne dérangerait plus personne.

La souffrance des gens aussi triste que cela puisse paraître est là pour nous rappeler que nous devons lutter, que nous devons faire quelque chose pour améliorer la situation.

La mémoire permet de se souvenir des ses erreurs autant collectivement qu'individuellement.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ish.. sans bonne raison, y faut être lâche en criss.

Y'a toujours des exceptions, par exemple quelqu'un qui a été témoin d'un meurtre traumatisant ou quelque chose du genre...

Mais ça fait presque peur, plus ça va, plus on s'approche de Equilibrium.....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Attention tout de même, c'est à double tranchant.

Mises entre de bonne mains les effets pourrait être bénéfiques.

Par contre, imaginons maintenant ce qui arrivera nécessairement un jour ou l'autre: Une personne mal intentionné met la main sur cette découverte.

- Le violeur pourrait retourner chez sa victime et lui forcer à prendre cette pilule pour effacer ces traces?

- L'armée pourrait effacer les bavures, traces de tortures et autre?

- Le criminel rongé par le remord pourrait prendre une pilule et continuer sans problème à tuer, violer, [...].

De plus, si plus personne n'était traumatisé par les crimes de guerres ou les viols parce que tout le monde prenait des petite pilules pour oublier cela, alors il y aurait fort probablement beaucoup plus de crimes parce que sa ne dérangerait plus personne.

La souffrance des gens aussi triste que cela puisse paraître est là pour nous rappeler que nous devons lutter, que nous devons faire quelque chose pour améliorer la situation.

La mémoire permet de se souvenir des ses erreurs autant collectivement qu'individuellement.

Tes exemples sont bons mais ont quelques faiblesses, comme l'a dit Et cætera, seul l'émotion est supprimée, le souvenir est ancré dans ta tête. C'est comme si on te donnait un bonbon sans goût, tu sentiras sa forme, sa texture, mais quelque chose t'échapperais.

Le violeur ne pourrait supprimer le souvenir du viol, seulement le côté traumatisant pour la victime.

Il en est de même pour l'armée, les séquelles physiques seraient toujours présentes mais sans les blessures psychiques.

Pour que personne ne soit traumatisé par ces crimes, il faudrait banaliser cette violence d'une manière extrêmement forte ou alors que la population mondiale ingère la pilule de façon à effacer les émotions liées à la connaissance de cette violence.

Une question me vient à l'esprit, la pilule agirait-elle sur un souvenir particulier, sur l'ensemble des souvenirs, à quelle échelle temporelle ?

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le titre du vidéo porte vers le sensationnalisme.

La pilule ne fait pas oublier, elle agit sur les hormones de stress pour régulariser en cas de déséquilibre.

À l'heure actuelle, ils n'ont pas testé le produit sur des sujets d'état post-traumatique (clientèle cible), cette interview est seulement un bon coup de publicité pour se faire endosser à droite et à gauche.

On verra dans une génération ou deux si les effets bénéfiques sont significatifs en reflet des effets secondaires.

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tes exemples sont bons mais ont quelques faiblesses, comme l'a dit Et cætera, seul l'émotion est supprimée, le souvenir est ancré dans ta tête. C'est comme si on te donnait un bonbon sans goût, tu sentiras sa forme, sa texture, mais quelque chose t'échapperais.

Le violeur ne pourrait supprimer le souvenir du viol, seulement le côté traumatisant pour la victime.

Il en est de même pour l'armée, les séquelles physiques seraient toujours présentes mais sans les blessures psychiques.

Pour que personne ne soit traumatisé par ces crimes, il faudrait banaliser cette violence d'une manière extrêmement forte ou alors que la population mondiale ingère la pilule de façon à effacer les émotions liées à la connaissance de cette violence.

Une question me vient à l'esprit, la pilule agirait-elle sur un souvenir particulier, sur l'ensemble des souvenirs, à quelle échelle temporelle ?

Tant mieux si l'effet est tel que Et caetera le mentionne et que seul les émotions sont touchées. En effet sa enlève tout le problème du camouflage de trace.

Par contre, je suis toujours pas convaincu.

- La pilule pourrait toujours être utilisé pour commettes des crimes sans aucun remord.

Pour que personne ne soit traumatisé par ces crimes, il faudrait banaliser cette violence d'une manière extrêmement forte ou alors que la population mondiale ingère la pilule de façon à effacer les émotions liées à la connaissance de cette violence.

À grande échelle, une personne ou entreprise mal intentionné pourrait inclure le contenu du produit dans la nourriture.

Remplaçons la mélamine dans le lait par ce produit par exemple.

Il suffirait alors qu'une personne mange un bol de céréale le matin en écoutant les nouvelles pour qu'elle devienne relativement froide voir indifférente face aux meurtres, feux, viols, vols, guerres etc. en fonction de ce qui la touche ou lui rappelle quelque chose. Ont s'approcherait en effet d'un beau lavage de cerveau collectif comme dans Equilibrium.

Tout cela sans compter que le vidéo ne semble pas mentionner une possibilité de renverser les effets de la pilule.

*Edit*

Le titre du vidéo porte vers le sensationnalisme.

La pilule ne fait pas oublier, elle agit sur les hormones de stress pour régulariser en cas de déséquilibre.

À l'heure actuelle, ils n'ont pas testé le produit sur des sujets d'état post-traumatique (clientèle cible), cette interview est seulement un bon coup de publicité pour se faire endosser à droite et à gauche.

On verra dans une génération ou deux si les effets bénéfiques sont significatifs en reflet des effets secondaires.

Mon argumentation était en rapport avec l'hypothèse qu'une pilule puisse faire oublier les situations/sentiments.

Dans le cas actuel je suis d'accord avec toi sur le sensationnalisme, les implications et effets semblent être plus semblables à un anti-dépresseur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(modifié)

Je serais triste d'oublier, d'ailleurs j'ai vraiment peur d'avoir l'alzheimer. Dans le fond, je m'en rendrais pas compte, mais bon.

Même les trucs très très négatif que j'ai vécu, je voudrais pas les oublier, ça changerait pas le fait que je les ai vécu mais c'est surtout que c'est ce qui (en partie) est moi.

Enfin.. Je le vois ainsi.

Modifié par WhosMAD
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Je veux revenir!
 Partager

×
×
  • Créer...