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Louis-José Houde vs l'internet


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Revente de billets sur Internet: Québec veut fermer les sites

C'est complètement ridicule. Encore une fois, deux ou trois artistes viennent chiâler pis on passe une loi pour les "aider". Là, c'est Louis-José Houde qui a chiâler contre billets.ca au gala de l'ADISQ l'automne dernier.

Évidemment, personne ne s'est donné la peine de vérifier les chiffres. Selon le patron de billets.ca, ils ont revendu à peu près 900 billets de Louis-José Houde entre 2007 et 2011. Louis-José Houde a vendu pas loin de 701,000 billets durant cette période. Il y a donc 0.1% de ses billets qui ont passé par billets.ca. Il n'ont vendu que 700 billets de Marie-Mai. J'ai vérifié et ils ont 16 billets pour Pearl Jam (quand même un des gros shows qui s'en vient).

On parle quand même juste de Louis-José Houde, Marie-Mai pis Marie-Denise Pelletier (qui a chiâlé elle aussi). On est loin en osti de U2, Roger Waters ou AC/DC. Les billets pour ces derniers se vendent en quelques minutes (17 minutes pour le dernier show de Roger Waters) et coûte plus de 100$. C'est certain qu'ils se revendent beaucoup plus cher. Ceux des artistes québécois ne se vendent que 5 à 10$ plus cher que le prix original.

C'est pas tout le monde qui peut / veut / réussi à avoir des billets lors de la mise en vente. Les revendeurs de billets sur internet sont bien pratique (et quand même plus "safe" qu'un scalper louche). Ils offrent un service et il y a de la demande. Tout le monde gagne! Les artistes ne perdent rien car ils ont obtenu le prix qu'eux-mêmes demandaient!

Le pire, c'est que le gouvernement ne fera du tort qu'aux entreprises d'ici car les gens utiliseront plutôt des sites américains. C'est impossible à surveiller.

Deux extraits de CHOI où ils parlent de ce sujet aujourd'hui:

- Le Show du matin

- Maurais Live

Moi, je boycotte Louis-José Houde.

_______________________________

Pis évidemment on pourrait aussi parler du gouvernement qui empêche encore les gens de faire ce qu'ils veulent.

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Évidemment, personne ne s'est donné la peine de vérifier les chiffres. Selon le patron de billets.ca, ils ont revendu à peu près 900 billets de Louis-José Houde entre 2007 et 2011. Louis-José Houde a vendu pas loin de 701,000 billets durant cette période. Il y a donc 0.1% de ses billets qui ont passé par billets.ca. Il n'ont vendu que 700 billets de Marie-Mai. J'ai vérifié et ils ont 16 billets pour Pearl Jam (quand même un des gros shows qui s'en vient).

Ce que tu ne prends pas en considération c'est qu'il y a pas mal plus que billets.ca ... Il y a des dizaines de ces compagnies et ça pousse comme de la mauvaise herbe.

C'est pas tout le monde qui peut / veut / réussi à avoir des billets lors de la mise en vente.

Justement parce que les compagnies de revente de billets les achètent en quantité massive pour pouvoir les revendre à profit.

Au final, ce sont les consommateurs qui paient la note et c'est ce que tente de démontrer Louis-José Houde.

Boycotter l'humoriste reviendrait à Boycotter Ford parce que tu viens d'acheter une Focus usagée et que tu te rends compte que t'as payé trop cher, c'est inutile et tu t'attaques à la mauvaise personne.

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Justement parce que les compagnies de revente de billets les achètent en quantité massives pour pouvoir les revendre à profit.

J'aimerais voir des statistiques sur ce fléau. D'habitude avant de paniquer et d'adopter des lois à la va-vite, on regarde DE QUOI ON PARLE.

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Les billets pour ces derniers se vendent en quelques minutes (17 minutes pour le dernier show de Roger Waters) et coûte plus de 100$.

En combien de temps se vendraient les billets si les revendeurs professionnels et les sites spécialisés n'achetaient pas massivement des billets?

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En combien de temps se vendraient les billets si les revendeurs professionnels et les sites spécialisés n'achetaient pas massivement des billets?

Peut-être un gros trois minutes de plus.

C'est intéressant de constater qu'il n'y a absolument rien contre les scalpers de rue qui s'affichent ouvertement. On s'en prend aux entreprises légales (comme billets.ca) et on laisse ceux qui travaillent au noir continuer.

Plutôt que de passer de nouvelles lois, on ne pourrait pas appliquer celles qu'on a déjà?

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C'est pas tout le monde qui peut / veut / réussi à avoir des billets lors de la mise en vente. Les revendeurs de billets sur internet sont bien pratique (et quand même plus "safe" qu'un scalper louche). Ils offrent un service et il y a de la demande. Tout le monde gagne! Les artistes ne perdent rien car ils ont obtenu le prix qu'eux-mêmes demandaient!

J'suis pas vraiment d'accord, ça modifie considérablement l'offre à cause de l'achat massif de billets et ça fait gonfler artificiellement les prix en créant une fausse rareté (sans compter le fait que le produit n'a aucune valeur ajouté quand t'achète d'un revendeur).

L'investissement est "minimal" et les profits sont énormes...

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J'suis pas vraiment d'accord, ça modifie considérablement l'offre à cause de l'achat massif de billets et ça fait gonfler artificiellement les prix en créant une fausse rareté (sans compter le fait que le produit n'a aucune valeur ajouté quand t'achète d'un revendeur).

Tu dis "considérablement". Encore une fois, j'aimerais qu'on me présente des statistiques sur ce fléau qui mérite qu'on légifère rapidement pour enrayer.

Je considère que le produit a une valeur. J'étais absent lors de la mise en vente des billets de Pearl Jam. Tous les bons billets sont vendus, mais je suis prêt à payer plus cher pour en obtenir. Pour moi, ce service qui me permet d'obtenir des billets à tout moment a une valeur ajoutée.

Ce n'est pas au gouvernement de me dire ce qui a de la valeur ou pas. Je sais ce qui est bon pour moi ou pas.

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Tu dis "considérablement". Encore une fois, j'aimerais qu'on me présente des statistiques sur ce fléau qui mérite qu'on légifère rapidement pour enrayer.

Je considère que le produit a une valeur. J'étais absent lors de la mise en vente des billets de Pearl Jam. Tous les bons billets sont vendus, mais je suis prêt à payer plus cher pour en obtenir. Pour moi, ce service qui me permet d'obtenir des billets à tout moment a une valeur ajoutée.

Ce n'est pas au gouvernement de me dire ce qui a de la valeur ou pas. Je sais ce qui est bon pour moi ou pas.

Ce que tu oublies, comme d'habitude, mon petit individualiste de petite vertu, c'est que les revendeurs de billets font monter les prix pour le consommateur moyen. T'as les moyens de te les payer les billets plus chers, je suis bien content pour toi. Je suis aussi capable de le faire et je l'ai déjà fait. Moralement, je n'ai aucune objection à l'existence de ce genre de compagnies. Cependant, je comprends l'argument et simplifier la chose à "LE GOUVERNEMENT N'A PAS D'AFFAIRE À SE MÊLER DE MA VIE" c'est déformer la réalité pour cadrer avec ton idéologie générale.

Je ne suis pas nécessairement pour l'adoption d'une loi, mais il est normal de vouloir permettre aux gens "ordinaires" de consommer des spectacles/des évènements sportifs et de ne pas avoir à débourser un prix faramineux du à une montée de la demande créée artificiellement par des compagnies à but lucratif.

Sur, pour un show de Marie-Mai, l'effet est minime, mais en tant que fan de sports, j'aimerais que le CH fasse comme les Penguins et offrent aux propriétaires de billets de saison de pouvoir revendre leur billet à leur place. De cette façon, ils contrôlent la flambée des prix. Evenko pourrait faire la même chose pour les spectacles et là, une loi sévère pourrait être logique. De cette façon, tu permets aux p'tits clins comme toi et moi de s'acheter des billets après la date de mise en vente sans toutefois faire augmenter les prix de CERTAINS évènements drastiquement.

Ceci étant dit, je vends mes passes pour le festival d'été de Québec 500$ pour la paire...

Kidding

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Peut-être un gros trois minutes de plus.

C'est intéressant de constater qu'il n'y a absolument rien contre les scalpers de rue qui s'affichent ouvertement. On s'en prend aux entreprises légales (comme billets.ca) et on laisse ceux qui travaillent au noir continuer.

Plutôt que de passer de nouvelles lois, on ne pourrait pas appliquer celles qu'on a déjà?

Peut-être que ce serait 20 ou 30 minutes de plus; qui sait vraiment? C'est vrai que nous n'avons pas de données sur la question, mais toi non plus tu ne sembles pas en avoir.

Potentiellement, le problème que je vois avec ce genre de service, c'est que les compagnies de revente ont intérêt à créer une rareté artificielle. Avec la vente des billets qui se fait principalement en ligne, il est facile de voir comment cette situation pourrait devenir problématique. Ces sites internet risquent de s'imposer comme un intermédiaire forcé qui n'ajoute aucune valeur ajouté au produit.

Encore une fois, je ne connait pas l'ampleur du phénomène, mais on peut facilement voir comment la situation pourrait devenir problématique.

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Les seuls chiffres que j'ai trouvé, c'était des données américaines incomplètes du FTC qui datent de 2007.

Cependant, pour les évènements étudiés, au moins 3% des billets se ramassaient sur un marché secondaire (données collecté pour eBay et StubHub uniquement) et c'était pas mal juste des billets pour les sections de meilleure "qualité".

Donc oui, je considère que l'expression "modifie considérablement l'offre" est parfaitement valable.

Le dit papier http://www.ftc.gov/be/resale.pdf

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Je considère qu'acheter des billets en masse afin de les revendre à prix exorbitant est une forme de parasitisme économique. Ces gens-là ne rendent pas service à la société et je n'ai aucun respect pour eux. Ils font juste profiter du système.

Les seuls qui peuvent vraiment rendre service à la société sont ceux qui achètent les billets à des individus qui doivent annuler leur sortie.Ils jouent alors un rôle intermédiaire entre des gens qui ont quelque chose à vendre et qui ont de la misère à trouver un acheteur, et les gens qui cherchent des billets devenus difficiles à trouver. Dans ce cas-là, il est même justifié que le billet soit vendu plus cher puisque le billet est rendu plus rare.

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c'est aux artistes de forcer les compagnies comme billetech ou admissions de trouver une meilleure facon de vendre les billets.

Les revendeurs est un fléau, mais c'est aux compagnies de s'adapter, pas au législateur de les protéger à tous prix.

pour daniel30ans.... pourquoi tu dois scraper un sujet prometteur en y mettant des extraits de choi..... Calisse, tu peux pas trouver une argumentation plus intéressante ou exposer tes points sans remacher ceux de tes gourous....

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L'avis de l'ADISQ sur le sujet:

Argumentaire au sujet de la revente de billets de spectacle

Par l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ)

Le 25 mars 2011

Rappelons d’abord que l’offre de billets existe déjà sur Internet par le biais de réseaux

officiels bien organisés.

Les revendeurs ne répondent pas à un besoin ou à une demande car ils

s’approprient des places disponibles au juste prix sur les sites officiels avec

l’objectif de les revendre à un tarif supérieur établi sans fondement. Voir en

annexe 2 – Distorsion provoquée par la revente dans l’accès du consommateur

aux billets de spectacles;

Le juste prix d’un spectacle est fixé en fonction de plusieurs variables dont le

coût du spectacle (pré‐production et production), de la promotion, de la

capacité de payer des fans/consommateurs, de l’image et de la popularité de

l’artiste, de la concurrence des spectacles d’artistes comparables, de la qualité

de la salle et des équipements, du nombre de représentations, de la qualité du

positionnement des sièges (si places assises). Quant aux prix des revendeurs, ils

sont arbitrairement fixés, ce qui annihile le processus d’établissement des prix;

Les revendeurs ne rendent pas l’offre plus accessible. Ils complexifient

inutilement le processus d’offre/achat en n’offrant aucun service additionnel ou

différent de ce qui existe déjà sur les sites officiels. Les revendeurs restreignent

l’accès des consommateurs aux billets disponibles au juste prix sur les sites

officiels en créant un point d’achat concurrent, sans valeur ajoutée et à un prix

supérieur;

Les revendeurs, par le caractère systémique de leurs opérations, ont une offre

suffisamment importante pour attirer et confondre les consommateurs, en

accaparant des billets pour chacune des dates des spectacles ciblés, et avec

pour seul objectif de les revendre à un prix plus élevé;

Il est donc faux de prétendre que le principal objectif des sites de revendeurs est

de permettre à des consommateurs dans l’impossibilité d’assister à un spectacle

de revendre leurs billets, comme certains revendeurs l’ont déclaré dans les

médias.

En somme, le revendeur de billets s’immisce dans le processus d’offre/achat entre le

site officiel de vente de billets et le consommateur. Il ne participe pas au risque que

représentent le développement, la production et la diffusion d’un spectacle. Il n’offre

aucune valeur ajoutée et fixe des prix plus élevés que ceux des réseaux officiels et ce, de

façon arbitraire.

www.adisq.com/pdf/argumentaire_ADISQ_revente_de_billet.pdf

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Je suis d'accord avec le fait de légiférer les revendeurs, particulièrement ceux qui érigent même une compagnie autour de ça.

Cependant, les réseaux d'achats en ligne de billet comme Admission et Ticket Pro avec les frais de services ne sont pas nécessairement mieux. (ok, un peu tout de même.)

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Comparons pour le fun:

Le prix officiel pour un billet du show de U2 le 8 Juillet à l'hippodrome de Montréal dans le parterre se vends 67.35$, frais inclus. Il n'y en a plus de disponible.

Sur Billets.ca, ils se vendent 105$ et doivent être achetés en paire, donc impossible de s'en tirer en bas de 210$ + taxes. Les billets sont encore disponibles.

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Je trouve que le fléau dont on parle ressemble beaucoup au phénomène du domain-squatting (aussi appelé cyber-squatting). Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, le domain-squatting consiste à acheter des noms de domaines (principalement des ".com") non pas dans le but d'y publier un contenu web utile, mais dans le but d'y placer des publicité pour faire de l'argent, ou dans le but de revendre à gros prix.

Les cyber-squatters sont des parasites qui ont presque complètement envahi le monde des noms de domaines significatifs et terminant par ".com". Il y a des gens (qui sont devenus riches) et des entreprises dont le "travail" consiste à chercher et repérer des noms de domaines que les gens auront tendance à écrire dans la barre d'adresse afin d'y placer des publicités. De plus, les noms de domaines ainsi squattés sont souvent mis en vente, et ce, à des prix exorbitants. Cela a des conséquences néfastes, comme par exemple: forcer les sites à payer le montant inutile ou à se trouver des noms peu significatifs, déformés ou longs, et donc difficile à mémoriser, ce qui peut être nuisible pour le traffic. Ça peut même décourager des gens à lancer un site: ils n'ont pas envie de payer le prix, ou n'ont pas envie d'avoir un site qui ne soit pas .com et n'ont pas envie d'avoir un site avec un nom tout croche. Enfin, les gens qui espèrent trouver un site utile et lié à leur intérêt en tapant www.motssignificatifs. com dans la barre d'adresse se retrouvent sur un site de pub, alors que si les domain-squatters n'avaient pas existé, un site utile existerait probablement déjà à cette adresse.

Les revendeurs de billets ressemblent aux domain-squatters. Ils envahissent un marché en achetant en masse et à bas prix un produit. Ensuite, ils revendent les mêmes produits sans aucune valeur ajoutée, mais à des prix de fou.

Les domain-squatters et les revendeurs de billets voient les noms de domaines et les billets de la même façon: ils les voient comme des actifs financiers similaires aux actions. Ils les achètent, le prix montent (à cause d'eux), puis les revendent.Le problème c'est que leur rôle d'intermédiaire financier n'est pas nécessaire. Les noms de domaines et les billets peuvent être vendus d'une manière plus directe sans que leurs prix soient artificiellement gonflés.

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En fait si je ne me trompe pas, il y a aujourd'hui des mécanismes qui fond en sorte que tu peux perdre ton droit à un nom de domaine trop "important" si tu fais rien avec. Genre tu peux pus acheter un nom de domaine relié à une entreprise en espérant qu'un jour ils en aillent besoin et te paient le gros prix.

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