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Amitié et consommation


Déchet(s) recommandé(s)

Sans vouloir mettre mes trippes sur la table, je voudrais vous partager quelquechose qui pourrait en toucher plusieurs aussi.

L'automne passé, un de mes amis du secondaire, appelons le Gaston, et moi avons commencé à se voir plus souvent et à fumer du pot ensemble. Nous avions nos antécédents chacun de nos côtés, lui plus plus que moi. Des petites soirées agréables, ponctuelles et assez espacées. Ce que j'aime dans ces soirées, c'est la conversation d'abord, le pot, oui, mais à dose modérée, juste pour donner de quoi de spécial.

Puis, on a commencé à inviter dans ces «chillings» un de nos amis en commun, et que je connais depuis presque 10 ans, appelons le Robert, qui lui en était à ses premières fois. Un point de vue différent s'ajoutait à nos discussions, une chimie se créait. Notre trio allait si bien qu'au printemps, on invite un autre de nos amis, Ghislain, que je connais lui aussi depuis des lunes. Nous avons tous les trois été surpris qu'il accepte de fumer, le connaissant, (peut-être mal), on s'attendait à ce qu'il s'abstienne. Il s'est très vite adapté à un moment où, la session finie, la consommation avait augmentée un peu. Rien de très gros et d'excessif, seulement, pour un néophyte, il s'est très vite adapté.

Notre quatuor a passé un très bel été ensemble. À notre noyau s'ajoutaient parfois d'autres de nos amis, qui passaient à chaque fois de très beaux moments. Les parcs de Pointe-Aux-Trembles brillaient par notre présence. À chaque fois, c'était une partie d'fun gagnée d'avance, Une réelle chimie s'est installée, nos discussions s'enflammaient, des running gags revenaient à chaque fois. Gaston, qui était le fournisseur principal, était le fou, toujours prêt à faire n'importe quoi. Robert et Ghislain avaient aussi leurs rôles, et leur absence se faisait toujours sentir. Si je me fie à ce qu'on disait de moi, j'étais le «rationnel». (La cheminée aussi parce que j'avais toujours une cigarette, mais ça, c'est une autre histoire) En effet, j'essayais toujours d'élever la discussion, et j'étais souvent celui qui dissuadait les autres, Gaston surtout, de trop niaiser.

Toutefois, les choses se sont mises progressivement à changer. Les échos que je recevais des soirées où je n'étais pas là, rien n'était bien clair. La dérape totale, je crois. Robert, qui est plutôt naïf, il faut se l'avouer, commençait de plus en plus à ressembler à Gaston. Quand Gaston raconte de la sauce (pour ne pas dire n'importe quoi), Robert approuve. En fait, ils commençaient de plus en plus à être amis, ce qui change un peu la dynamique. Gaston, qui est celui qui fume le plus, commençait à nous apporter du pot de plus en plus fort et je, ayant cédé un peu sur mes principes et ayant commencé à suivre la parade, ne m'en suis pas rendu compte tout de suite. Gaston, et parfois Robert lorsqu'ils étaient ensemble, arrivaient de plus en plus à nos soirées déjà gelés. Bref, c'était de plus en plus des «soirées de finis».

Vient un jour où, pour de nombreuses raisons que je n'ai pas saisies sur le moment, je commençais à être de plus en plus anxieux et j'ai dû arrêter le pot. Ces raisons, dont celle que je suis en train de vous exposer fait partie à une proportion indéterminée, se résument pas mal tous à une mauvaise écoute de moi-même. Dans ma longue quête de ce qui n'allait pas dans ma vie, ça m'a pris pas mal de temps me rendre compte que cette situation était plutôt malsaine. J'ai donc arrêté officiellement d'aller à ces soirées.

J'ai finalement retrouvé l'homéostasie, je ne ressens plus du tout d'anxiété et tantôt, un peu nostalgique, j'ai demandé à Ghislain s'il voyait encore Gaston et Robert. Il m'a répondu qu'ils les avait vus samedi mais, et alors que j'allais lui répondre que j'allais peut-être y aller s'ils faisaient de quoi en fin de semaine, il m'a répondu qu'il avait sacré son camp parce qu'ils fumaient du hasch dans le métro.

Pour l'instant, je me demande si la situation est récupérable ou s'il n'y a plus rien à faire.

Bref, c'est un peu triste à dire, mais la consommation, qui avait d'abord solidifié notre amitié (pas créé, la nuance est importante), s'est mise à prendre une place de plus en plus centrale dans notre amitié.

Avez-vous déjà vécu ce genre de situation? Selon vous, amitié et consommation font-ils bon ménage?

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J'ai une situation semblable mais le fait de la raconter ne t'aidera en rien, parce qu'elle n'est pas finie et je ne crois pas que ça va bien finir.

Mais bon, je te résume ça :

Il y a disons trois ans, moi et un de mes amis de longue date - je l'ai connu quand j'apprenais le français, en 2001 - avons repris contact.

Avec le temps, on est pas mal devenus meilleurs amis et on se voit plutôt souvent. Je suis son wingman, il est le mien, etc, etc. À nos sorties s'ajoutent souvent des amis de l'époque de mon apprentissage du français et on forme un beau groupe, ce sont pas mal mes meilleurs amis.

Puis, à moment donné, je sais pas trop comment, on a commencé à fumer du pot ensemble. J'en avais déjà fumé, beaucoup plus qu'eux - et j'en avais pas tant fumé, à vrai dire. Le frère de mon meilleur ami se joignait à nous de plus en plus souvent. Il n'avait pas de job et n'allais pas à l'école puis on le poussait pour que, au moins, il se trouve quelque chose à faire. Il s'est trouvé une job, dans un Pawn Shop. Pire job au monde ; il a commencé à fumer de plus en plus, puis, après quelque temps, il a commencé quelques drogues plus dures.

Un soir, on était dans un bar avec mon ami et son frère arrive. Coké, vraiment coké. Il m'amène aux toilettes et m'en offre. Je lui dis tout ce que je peux pour le convaincre que c'est allé trop loin et qu'il devrait arrêter. Je n'ai pas réussi.

Je me sens non seulement comme un mauvais ami parce que je n'ai pas réussi à l'aider, mais aussi, je sens que ça va finir mal. Je le sens et je le sais, la preuve : Parfois, on est tous en train de chiller, tranquillement. Il arrive puis il commence à délirer : « Vous parlez dans mon dos? C'est quoi que vous avez à dire sur moi? Blablabla». On ne parle jamais de lui, mais il est convaincu que c'est le cas.

On continue à fumer ensemble avec son frère, c'est récréatif, on a pas mal de fun. À une époque, mon meilleur ami avait commencé à faire du speed et j'avais réussi à lui dire d'arrêter, que ça avait juste « pas rapport».

C'est pas mal ça l'histoire que j'avais à raconter. Je l'ai charcutée, mal racontée, etc. La morale, j'imagine, c'est que, avec la drogue, ça ne peut QUE finir mal.

J'ai pas hâte de voir la fin.

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L'univers est synthétique?

L'Univers est .... ?????? ya aucun de criss de mots a colissé la on est trop fucking primitif pour y crisser un tabarnak de mot lol

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J'ai longtemps eu, uniquement des amis qui consommaient et nos activités incluaient toujours de la consommation. Je me suis éloignés un peu de ces amis, afin de réduire ma consommation, mais la leurs ne semblent pas changer.

Ça en était rendu que je n'imaginais pas comment une soirée pouvait se dérouler sans fumer. Par exemple, si on allait dans une soirée, la première question était: "Est-ce qu'on pourra y fumer?". Je ne veux plus ça, je suis plus heureux maintenant et je suis un participant plus actifs dans les soirées.

J'aime encore me retrouvée avec mon meilleur chum, une fois de temps en temps pour fumer un joint et discuter. Ça donne lieu souvent à de très bonne discussion et à de beau moment.

Je n'ai pas trop de réponse à savoir si la consommation et l'amitié fait un bon mélange.... Je crois qu'il faut simplement pas que l'intégralité de la relation se repose sur la consommation. Même si je ne respecte pas ce principe, au fond, vaut mieux ne pas consommer du tout!

Paix.

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Un soir, j'étais a un party de fête d'une fille que j'avais rencontré un soir, on ne se connaissait pas depuis longtemps et après quelques bières, je me suis assis sur le divan. Elle est venue s'assoir près de moi et nous avons parlé quelques minutes et a un certain moment, elle arrête de parler et regarde par terre. Quand je lui demande ce qui ne vas pas, elle lève la tête, les yeux plein d'eau et me dit : "Simon, on se connait depuis des mois mais... je ne t'ai jamais vu à jeun". J'ai essayé de la consoler mais rien à faire, je suis partis, le simple fait de me voir la faisais pleurer.

Pour la petite histoire on c'est revu et on est toujours amis. Sur le coup, j'étais sonné, ça m'a fais vachement repenser ma consommation et mon comportement en général.

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J'aime ce que tu apportes Simon. À l'époque ou je consommais quotidiennement (matin, midi, soir), je ne me rendais pas compte que j'avais toujours l'air vedge, je croyais que ça ne paraissait pas et personne ne s'en apperçevait. Maintenant que je consomme que très peu, je remarque immédiatement ou prèsque lorsque des amis ont consommés. C'est souvent beaucoup plus ennuyant de discuter avec quelqun qui est trop gelé lorsqu'on est à jeun.

Bon! Je laisse la discussion aux autres!

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Au début de la soirée, elle ne me remarquait pas du tout, pourtant, après ma 7ième puff de crack, tout le monde m'écoutait et elle aussi, avec ces quatres soeurs jumelles, en voulait tous à mon cardigan vert lime.

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  • 2 semaines plus tard...

J'ai lâché de voir mon ami vieux de la maternelle à cause que j'ai fini par perdre patience.

Bon, j'ai eu mes débuts en... 4e secondaire? Ça devrait, c'était la semaine de relâche d'après mes 16 ans.

J'avais fumé la première fois avec lui (appelons-le Napoléon), un autre presqu'ami (appelons-le Louis) et une autre ami (elle fait pas trop parti de l'histoire, le nom ne sert pas)

Au départ, bah on savait pas trop par qui et quand se procurer de l'herbe, c'fait que c'était très relaxe (c'est pas devenu rough, mais c'était assez pour eux vers le milieu, apparemment).

Donc on fumait, c'était bon, on pouvait profiter du shack construit dans le champ de Napoléon (le gars a des parents fermiers -c'est lui qui reprend la ferme-).

Je peux vous dire que j'appréciais fort ces moments-là. La sainte crisse de paix, pas des parents (m'man, yo, c'quoi l'fuck? r'donne moi mon powercord. Pas cool, là.), pas de bruits si on est pas en train de les faire.

Moi, ben j'essaie d'entamer des conversations, parce que sinon, on va parler de leur relation amoureuse la soirée longue ou bien j'allais assister à la création forcée d'insides par Napo et Louis.

C'fait que je m'essaie... est-ce que c'est possible de les politiser un minimum? Je suis l'homme de la situation, j'ai du mal à communiquer des idées, souvent, mais comme ils partent à zéro, bah j'ai juste à parler d'actualité, je peux leur parler de quelques conséquences de quelques gestes faits par les politiciens, blah. Je parle, ils écoutent, mais ils ajoutent rien... si j'arrête d'informer du peu que j'ai, ça finit là et on retourne à «On vise, on vise, on vise, on vise [...]».

En bref, c'est le début de notre consommation.

Plus tard, on ajoute des camarades; alcool, pot, hash.

De mon côté, je me tenais aussi avec une autre bande qui consommait(consomme), mush à l'occasion, ecstasy quand même régulièrement, hash/pot constamment. Moi, je me tenais au pot et au hash, j'ai poppé 5 fois, mais j'ai arrêté de les voir, en fait, le gars qui m'invitait a juste arrêté; je suis pas assez «badboy», mais je voulais pas plus être pris à parler (même problème qu'avec les deux autres, mais plus thug) de chars, de skate/BMX (un peu) et de drogue (pourquoi pas, mais à la longue).

Donc, en racontant que je consommais assez souvent à fermier pis l'autre jock, bah j'étais rendu le hippie qui parle de n'importe quoi. En plus de ça, j'étais pratiquement concierge; la première fois qu'y'a eu un accident qui avait à ramasser (les autres fois, on s'en tape, on a deux champs à disposition, d'un côté et de l'autre), j'ai pris l'initiative de ramasser... le peuple se bougeait pas assez vite et de la gerbe, ça pu, ça pogne sur les vêtements, on peut pas laver ça à l'arrière des terres comme ça, donc oui, j'ai ramassé ce que Napoléon avait déversé, pis ben j'ai aussi ramasser les deux autres fois qu'y ont suivi les mois d'après; ils auraient pas nettoyé et ça allait pas être fait si je le faisais pas.

Avec le nombre d'invités qui avait augmenté, on faisait plus «party» (de 6-7) et on amenait de l'alcool plus le pot. À partir de là, Napoléon est devenu con, et c'était pas que de ma subjectivité, les autres commençaient à être témoin de la débilité; le gars, quand il s'installe dans le divan-lit du shack, malgré qu'y ait une ou deux personnes à ses côtés, après avoir bu et/ou fumé, bah il devient un métronome et se swing la tête d'un bord et de l'autre... attention aux autres têtes? Bah non, c'est juste l'fun se faire mal et prendre la caboche des autres par surprise. À partir de là les gens se tiennent de garder leur garde baissée. Moi bah je suis safe à chaque soirée sur ma chaise, dans mon coin.

Ça, c'était ce qu'on a fait le plus longtemps; y'a plus, mais je retiens juste le chiant (c'est à l'avant-plan, du moins), parce que je suis d'même, pis p'tête que c'est ce que je voulais deep down ou environ.

J'ai pas terminé pis j'ai pressed tab et space. Ça 'donne que ça post.

Modifié par Charlemagne
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Ce qui ressemblait à l'avant-fin, c'était les trois restants, les bonhommes de l'histoire initiale. Moi, Napoléon et Louis.

Eux s'en sont surtout tenu à la bière, souvent, j'apportais de ce que j'avais à consommer, je partageais, en «échange» d'une bière ou deux...

C'était rendu ben vedge, les gars sortaient dans les bars du bas Sainte-Thérèse (Oh grand lol), moi, bah je me disais que j'étais pas trop mal chez nous, j'avais mon chat. k.

La vraie fin était vers mi-été passé, je les voyais déjà très peu souvent. Un jour, une amie que Napoléon et moi avons en commun, qui était avec nous en maternelle me contacte pour me demander si je fais de quoi lors d'une certaine date. Étant donné que mon horaire est du genre libre-libre-libre-libre-[...] si vraiment je ne l'occupe pas, bah certainement, que je lui dis, tu peux venir faire ton tour. Cette fille-là, j'avais un kick sur elle en 2-3e année du primaire, mais j'étais aussi trop occupé à déprimer et j'avais pas l'entrain et la spontanéité de d'autres pour aller sauter d'ssus pour faire un bec surprise, lui faire des cartes Oui/Non ou à l'emmener dans un buisson et jouer au docteur lors des fêtes d'amis. Après, je m'en suis foutu, elle m'a même avoué qu'elle m'aimait à deux reprises, mais j'ai juste évité la discussion, je suis pas très habile socialement, je répète. Depuis le temps qu'on a tenu une amitié, nous trois, ben Napoléon lâche pas de me dire de lui sauter dessus, de lui faire des becs surprises, des cartes [...], et ça durait encore de nos jours. Là, il ne sait pas qu'elle m'a appelé pour dire qu'elle descendait de Mont-Laurier (sa famille avait déménagée en 5e primaire) et j'étais pas pour lui dire parce que who cares? Le jour venu, on va au cinéma, lorsqu'on est sur la route du retour, elle dit que ce serait dont tu pas l'fun dont de faire une visite surprise a Napoléon. Je le savais, je le sais, je la connais, je les connais, je le savais. Je suis d'accord, parce qu'au fond, c'est un bon gars pis je le vois pas souvent, c'est une opportunité, donc oui. Finalement, on a bu, mon frère y était le frère de -Jeanne (on va la nommer ainsi)-, qui est bon ami de mon frère, y était. On boit, c'est baaan l'fun, pas de stress, l'aut' se contrôle un tantinet, bien paraître. Venue la nuit tardive, bah on se couche, mais on peut pas dormir tout de suite... «Niahaha, colle-toi» ou «Tes fesses, sur mon pénis» ou «Veu t'an, je vais t'réchauffer». Elle, elle dit rien, c'est lui qui se ferme pas. Je vais dehors, à côté des flammes qui apetissent. Finalement, j'en viens à l'idée que je peux vraiment pu «patienter» éternellement. Je veux pas me faire pousser dans le fossé quand je pisse, je veux pas qu'on se tourne de bord parce que ce je raconte, c'est pas plein d'explosions pis de sang pis de sperme pis de boules pis de vroum vroum powowow, je veux pas avoir à boire ou fumer à chaque fois que je vois quelqu'un (c'était rendu ça), je veux pas être entouré de gens qui croient que s'intéresser à des choses qui sont pas direct dans notre face, même si c'est sur la même planète, c'est être irréaliste. Je décidai donc de sacrer mon camp chez mon père, qui vie le village de la municipalité dans laquelle messire fermier se trouve. Deux heures pour rejoindre mon lit, loin des hormones d'adolescents, loin d'un malaise au côté de mon frère qui aime pas que je sois témoin de ses moments d'intimité (être avec un ami est pour lui intime et je dois m'éloigner), confortable et saoul, prêt à faire un gros dodo.

J'ai supprimer mon compte facebook, j'avais peu envie de me faire bombarder de messages de personne et tout le monde et comme je m'en servais pour les peu de sorties que je faisais avec ces gens-là, bah il servait pu. La mère de Napoléon m'a envoyé un message après que j'aie expliqué la situation... on aurait dit qu'ils ont pensé que j'allais mettre fin à mes jours, peut-être, ou sinon je donne un intention caché au message, mais bon, c'est très flaflaesque et j'ai pas encore répondu, peut-être plus tard.

M'enfin, c'était l'histoire trop longue pour rien qui raconte comment une amitié qui ne mourrait pas s'est terminée; un gars qui se délivrait de son mental par la boisson et l'autre jaloux-frustré-épuisé-c'quevouvoulez qui démissionnait.

Et tout est bien qui fini relativement bien. Toujours. Touche d'optimisme utilitaire oblige.

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Ce qui ressemblait à l'avant-fin, c'était les trois restants, les bonhommes de l'histoire initiale. Moi, Napoléon et Louis.

Eux s'en sont surtout tenu à la bière, souvent, j'apportais de ce que j'avais à consommer, je partageais, en «échange» d'une bière ou deux...

C'était rendu ben vedge, les gars sortaient dans les bars du bas Sainte-Thérèse (Oh grand lol), moi, bah je me disais que j'étais pas trop mal chez nous, j'avais mon chat. k.

La vraie fin était vers mi-été passé, je les voyais déjà très peu souvent. Un jour, une amie que Napoléon et moi avons en commun, qui était avec nous en maternelle me contacte pour me demander si je fais de quoi lors d'une certaine date. Étant donné que mon horaire est du genre libre-libre-libre-libre-[...] si vraiment je ne l'occupe pas, bah certainement, que je lui dis, tu peux venir faire ton tour. Cette fille-là, j'avais un kick sur elle en 2-3e année du primaire, mais j'étais aussi trop occupé à déprimer et j'avais pas l'entrain et la spontanéité de d'autres pour aller sauter d'ssus pour faire un bec surprise, lui faire des cartes Oui/Non ou à l'emmener dans un buisson et jouer au docteur lors des fêtes d'amis. Après, je m'en suis foutu, elle m'a même avoué qu'elle m'aimait à deux reprises, mais j'ai juste évité la discussion, je suis pas très habile socialement, je répète. Depuis le temps qu'on a tenu une amitié, nous trois, ben Napoléon lâche pas de me dire de lui sauter dessus, de lui faire des becs surprises, des cartes [...], et ça durait encore de nos jours. Là, il ne sait pas qu'elle m'a appelé pour dire qu'elle descendait de Mont-Laurier (sa famille avait déménagée en 5e primaire) et j'étais pas pour lui dire parce que who cares? Le jour venu, on va au cinéma, lorsqu'on est sur la route du retour, elle dit que ce serait dont tu pas l'fun dont de faire une visite surprise a Napoléon. Je le savais, je le sais, je la connais, je les connais, je le savais. Je suis d'accord, parce qu'au fond, c'est un bon gars pis je le vois pas souvent, c'est une opportunité, donc oui. Finalement, on a bu, mon frère y était le frère de -Jeanne (on va la nommer ainsi)-, qui est bon ami de mon frère, y était. On boit, c'est baaan l'fun, pas de stress, l'aut' se contrôle un tantinet, bien paraître. Venue la nuit tardive, bah on se couche, mais on peut pas dormir tout de suite... «Niahaha, colle-toi» ou «Tes fesses, sur mon pénis» ou «Veu t'an, je vais t'réchauffer». Elle, elle dit rien, c'est lui qui se ferme pas. Je vais dehors, à côté des flammes qui apetissent. Finalement, j'en viens à l'idée que je peux vraiment pu «patienter» éternellement. Je veux pas me faire pousser dans le fossé quand je pisse, je veux pas qu'on se tourne de bord parce que ce je raconte, c'est pas plein d'explosions pis de sang pis de sperme pis de boules pis de vroum vroum powowow, je veux pas avoir à boire ou fumer à chaque fois que je vois quelqu'un (c'était rendu ça), je veux pas être entouré de gens qui croient que s'intéresser à des choses qui sont pas direct dans notre face, même si c'est sur la même planète, c'est être irréaliste. Je décidai donc de sacrer mon camp chez mon père, qui vie le village de la municipalité dans laquelle messire fermier se trouve. Deux heures pour rejoindre mon lit, loin des hormones d'adolescents, loin d'un malaise au côté de mon frère qui aime pas que je sois témoin de ses moments d'intimité (être avec un ami est pour lui intime et je dois m'éloigner), confortable et saoul, prêt à faire un gros dodo.

J'ai supprimer mon compte facebook, j'avais peu envie de me faire bombarder de messages de personne et tout le monde et comme je m'en servais pour les peu de sorties que je faisais avec ces gens-là, bah il servait pu. La mère de Napoléon m'a envoyé un message après que j'aie expliqué la situation... on aurait dit qu'ils ont pensé que j'allais mettre fin à mes jours, peut-être, ou sinon je donne un intention caché au message, mais bon, c'est très flaflaesque et j'ai pas encore répondu, peut-être plus tard.

M'enfin, c'était l'histoire trop longue pour rien qui raconte comment une amitié qui ne mourrait pas s'est terminée; un gars qui se délivrait de son mental par la boisson et l'autre jaloux-frustré-épuisé-c'quevouvoulez qui démissionnait.

Et tout est bien qui fini relativement bien. Toujours. Touche d'optimisme utilitaire oblige.

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My God, ce sont toutes des histoires assez pessimistes ça...

Pour ma part, y'a de la bière/des joints qui se donnent assez régulièrement entre amis. Mush quelques fois par année, autres drogues fortes par-ci par-là. Personne n'a de problèmes et tout le monde s'aime et est heureux!

Voilà, c'était mon histoire ! Tout ça pour dire que je ne crois pas que la drogue ça finit toujours par mal virer. Je fume du pot assez régulièrement et j'essaie d'autres drogues de temps en temps, mais je suis assez consciente pour m'en tenir à ces quelques fois et ne pas tomber dans L'ENFER DE LA DROYYYYYE. Il y a moyen d'avoir du fun de temps en temps sans devenir accro à l'héroïne ou perdre tous ses amis.

Be happy :)

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À l'école en 1999 quand j'étais en secondaire 2, je ne faisait pas parti des plus populaires ni des rejets et ça m'allait très bien comme ça. Ma gang de chums? Assez varier. Un sportif, un geek qui trippait sur les roches et la lutte, quelques autres geeks et drogués branchés sur le punk et le metal.

Alors bien sûr on se connaissait tous depuis le primaire et la plupart étaient de bon amis mais pas de véritables amis. De véritables amis avec une vrai amitié on en a quoi, 2,3 dans toute une vie? Ils avaient beau êtres smath mais je ne trouvais aucun d'eux réellement intéressant. Faut dire que j'étais le seul de la gang à être fan de cinéma, passionnée par l'histoire de la Russie et de la Guerre Froide (merci Goldeneye 64) des gros virus dangereux tel que l'Ébola et la Grippe Espagnol où encore les époques du passé tel que le Moyen Âge et l'Égypte Ancienne.

Donc, aucun à qui parler de tout ça jusqu'au jour ou j'ai fait la rencontre de ce qui deviendra plus tard, le trio. Pendant un projet, un prof m'avait placé avec un dude que je vais appelé Josh. En quelques semaines, Josh et moi étions devenus les meilleurs amis du monde. Pourquoi? Parce que tout comme moi il était fan de cinéma et de plusieurs autres affaires que j'aimais et qu'ont avaient la même vision du monde, pessimiste.

Josh était assez cultivé pour son âge tout en aillant une attitude fuck the world et c'est ce que j'admirais chez lui. J'avais enfin trouvé un ami qui me comprenais et qui était foutrement intéressant. Mais Josh dans tout ça était un consommateur de pot et parfois de mush. Quand il en prenait et m'en offrait, j'en prenais de temps à autre.

C'est là que Josh m'a fait rencontré un de ses amis que je vais appeler Bob. Je connaissait Bob depuis le primaire mais nous n'étions que de vagues connaissances. À la différence moi et Josh qui étions fans de cinéma, de serie tv et d'histoire, Bob lui était un geek d'informatique et de chars tout en aillant l'attitude fuck the world mais il était pas aussi cool que Josh.

Et c'est la que notre groupe de ce que j'appel le trio c'est formé. Ont passait nos fin de semaines à écouter des films, jouer à des jeux parler d'un paquet d'affaire le tout sur le pot et mush et l'alcool. Bref, une belle amitié et probablement les plus belles années de mon adolescence. Malheureusement tout ça n'aura pas durer longtemps.

Consommateur de pot en mush, Josh (qui en prenait de façon modéré) à commencer après 2 ans à en prendre de plus en plus et il est devenu très irritant, chiant et crissement de plus en plus con. La drogue l'a détruit notre amitié aura seulement durer en tout que 3 ans et c'est vraiment dommage. C'était quelqu'un que j'admirais pas mal.

Par contre je suis resté ami avec Bob pendant tout le reste du secondaire et le cégep. Mais après j'ai complètement perdu sa trace étant donné qu'il avait déménagé.

Il y a un an j'ai revu Josh (et il était dans un sale état) dans un Zellers, son lieux de travail. Ce n'était plus le même dude que j'avais connu.

Quand à Bob, mon cousin m'en a donné des nouvelles et il m'a dit que ce cher Bob était rendu ben gros sur la pilule et qu'il c'était fait renvoyer de sa job. Tout simplement pathétique.

Bref, voir du monde détruit par la drogue est vraiment pas le fun. Mais bon, à la fin je n'ai pas fini comme eux et je m'en réjouis.

Modifié par The Eternal
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  • 7 mois plus tard...

Mes amis je les ai fait tout jeunes, à present aller boire ou fumer c'est pour moi un pretexte pour se voir et passer du temps ensemble, je sais que parmis eux certains ne pensent peut etre pas ainsi mais pour moi c'est ca...

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