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La langue du Coeur


Déchet(s) recommandé(s)

Toutes les victimes du monde parlent la même langue, celle déraisonnée, du cœur. Celui-là quand il ne s’agit pas le fixer, de le soigner ou encore de le localiser, il parle et dans un élan ultime parfois, il lance un cri…

De sa langue amovible dont on pardonne avec plus d’aise les excès et les égarements puisqu’elle se révèle comme l’organe du cerveau de secours; celui qui s’active avant que l’âme en proie à une lourde peine, se retranche dans la rumination. À élaborer le scénario de revanche imaginaire le plus salutaire pour l’égo meurtri, ou si contraint aux tristes limites de la fatalité, à dévoiler le sceau d’un projet beaucoup plus vaste; englobant l’entière expression, aussi proliférées soit les graffignures, du for intérieur.

Cette langue ne fait pas dans le faux semblant; elle est inimitable et ne se constitue que pour les dignes, ces intentions sont nobles; désintéressées sinon qu’à l’invisible pour les yeux; et même pures, quand il est question d’amour… Nous avons qu’à voir avec quelle candeur nous chantent encore de jeunes gens dont la capacité de vivre des sentiments élevés semblait passer exclusivement par le sentiment amoureux. Du moins est-ce l’impression que tous ces textes unithématiques laissaient à Ralph.

La blessure qu’elle chante ne permet aucune abstraction ou relativisme, la reine est nue; ouvrez les yeux et daignez-vous en approcher. Pour l’aborder, l’écouter. À la fois impérieuse et impudique, elle est comme cette vieille tante qui nous retient dans le portique pour éterniser un échange innocent, refusant d’entendre les tendres clameurs du malaise et notre envie de nous dérober.

Mais c’est le bras de la pitié qui m’apparaît ?

Ralph avait écouté le fardeau de nombres de misérables encore n’en avait-il point entendu un dont l’infortune valait vraiment son Erbame dich mein Gott*. Les plus pathétiques en apparence l’étaient moins par leur lucidité fragilisée les indisposant à saisir l’ampleur des choses auxquelles ils avaient pu renoncées. Leur obstination dans l’ignorance, de l’énergie si vainement monopolisée.

En phase avec leur désenchantement, ils n’avaient rien perdu, et leur conscience peu aventureuse n’avait à peine qu’entrevue l’agréable vie des favorisés d’aujourd’hui. Une plénitude toxique… modeste sans doutes mais bien réelle.

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Pi ton rpg?

Pourquoi tu viens toujours chié dans les sujets où je poste mes sublimes extraits de textes personnels ?

Je pari que t'as même pas lu :(

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J'ai regardé.

Le boudoir c la pire place pour parler de créativité

Je le sais, j'aurais dû crissé ça dans la fosse, mais check le gros, j'ai des prétentions.

Ils sont bêtes les modérateurs, j'ai fait deux bons sujets sur des compositeurs de musique de jeux vidéos, et ya pas un crisse qui a pensé les transférer dans l'Arcade.

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Je le sais, j'aurais dû crissé ça dans la fosse, mais check le gros, j'ai des prétentions.

Ils sont bêtes les modérateurs, j'ai fait deux bons sujets sur des compositeurs de musique de jeux vidéos, et ya pas un crisse qui a pensé les transférer dans l'Arcade.

Les modos lol le sujet de début 2011

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N'empêche que ce sujet aurait probablement pas eu de réponses alors je devrais te remercier de le mettre en activité.

Thx bro.

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Comme ma premiere journée sur le dep

En effet, t'étais venu chié dans un sujet où je présentais mon premier vrai texte (que j'allais désavoué 1 an plus tard).

Je n'ai récupéré qu'un seul dialogue.

Je me souviens même que Esch avait écrit que ce n'était pas digne de mon talent, il avait bien raison.

Le texte s'intitulait Les joues creuses, et j'avais écrit ça d'un trait l'après-midi d'une journée où internet avait planté dans la résidence étudiante où je logeais.

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Hier je n'avais pas la patience d'apprivoiser ton texte.

Ce matin ça va.

Il est bien ficelé.

Un texte avec plein de mots qui valent beaucoup de points au scrabble !11!

La finale avec la référence avec la grand-mère je l'ai trouvé bof.

Chicken of the Infinite a déjà écrit quelque chose de plus amusant sur sa mémé:

La vie c'est la chevelure de ma grand-mère décédée, cachée dans mon tiroir.

Après le deuxième paragraphe le texte perd un peu de sa *magie* et il prend une tangente vraiment trop différente je trouve.

HYPERLIEN MUSICAL

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C'est un extrait d'un texte de 12 pages. Un essai lyrique sur le langage intitulé : Platitudes et rires anticipés.

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C'est un extrait d'un texte de 12 pages. Un essai lyrique sur le langage intitulé : Platitudes et rires anticipés.

Tu devrais publier le texte au complet ou encore donner un lien externe pour qu'on puisse le lire au complet.

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Tu devrais publier le texte au complet ou encore donner un lien externe pour qu'on puisse le lire au complet.

J'ai trop une haute opinion de mon travail pour faire ça.

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