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Avortement sélectif vs avortement tout court.


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Salut salut!

Je ne vais pas étaler ici mon propre point de vue, un peu plus tard sans doute, mais pas maintenant.

Au cours des dernières semaines, j'ai eu des altercations virtuelles avec les dirigeantes d'un blogue féministe qui avait l'habitude de publier mes articles.

Cette époque est révolue. Faut croire que j'ai pas compris quelque chose.

J'ai besoin de votre aide. Sans doute serez-vous plus aptes à exprimer leur point de vue qu'elles-mêmes...

Vous devez avoir entendu parlé de l'avortement sélectif. Des millions de feotus féminins avortés dans les pays d'Asie pour des facteurs d'ordres sociaux, économiques, culturels. Par exemple, à cause des modalités du mariage en Inde, il en coûtera très cher d'avoir des filles puisqu'il faudra payer la dot. En Chine, c'est la politique de l'enfant unique qui favorise cet élimination des femmes. Cela a évidemment des répercussions sur la démographie, entre autres. Des millions d'hommes devront se résigner à vivre dans le célibat. Mais ce n'est pas ces conséquences qui fâchent les féministes. C'est l'élimination de foetus féminins en tant que tels.

L'avortement sélectif, c'est le génicide, c'est le y'âble.

Pendant ce temps en Occident.

Ces mêmes féministes défendent becs et ongles l'avortement, qui devrait être considéré comme un service de santé essentiel aux femmes et à toutes la société. Ces intervenantes affirment que l'on ne doit pas juger les motivations d'une femme à avorter. Ce serait que de ne pas faire confiance aux femmes que de jeter un oeil sur leur situation.

...

Une femme avorte en Inde pour des motifs économiques, c'est le mal.

Une femme avorte au Québec pour des motifs économiques, elle assure sa liberté et son indépendance.

Wth.

Par souci de cohérence, vous comprendrez que je ne peux pas me positionner en faveur de l'avortement en Occident et militer contre l'avortement sélectif en Asie. Et vice versa. Si c'est un service de santé comme les autres, effectivement, il ne devrait y avoir aucune limite.

Mon cerveau est incapable d'articuler ces deux problématiques, et l'argumentation de mes interlocutrices (qui est absente, en faite) me pousse à les mépriser.

J'me suis dis que vous étiez peut-être plus brillants qu'elles et arriveriez peut-être à me convaincre que de combattre l'avortement sélectif tout en défendant l'avortement point ne relève pas de la schizophrénie.

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(pis je'l sais que la manière dont j'écris me donne l'air d'une sale bitche, mais, j'aime pas ça qu'on me prenne pour une idiote. Je préfère qu'on me dise 'je ne sais pas, c'est une réaction émotionnelle'.)

VOUS êtes donc RESPONSABLES de me faire changer d'idée.

CONVAINQUEZ moé.

Modifié par mouchouânipi
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Pour faire bien simple.

Dans les pays défavorisés, les familles préfèrent avoir un garçon en grande partie car c'est leur plan de pension : les hommes ont plus de chance d'avoir un boulot que les femmes. Ici on a un filet social, les motifs ne sont pas les mêmes pour l'avortement.

Dans le second cas, la décision d'avorter n'est pas relié aux caractéristiques du bébé, mais à celles de la mère.

Dans le premier cas, la mère choisi de ne pas avoir cet enfant.

Dans le second, elle choisi de ne pas avoir d'enfant tout court.

'me semble que c'est trivial. Il y a un fossé entre les deux pratiques.

Entk bonne chance dans ta quête de vérité.

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C'est la seule manière qu'ils ont trouvé pour un contrôle des naissances efficiant. (surtout dans le nord de l'Inde)

...

Pis c'est pas un complot rose.

...

C'est ça ou ils bouffent du gazon.

...

Économiste à l’université de Columbia, Lena Edlund a établi, avec ses collègues de l’université chinoise de Hong Kong, un rapport entre la grande proportion de jeunes hommes que compte la population chinoise et la hausse de la criminalité. L’histoire des États-Unis en offre un autre exemple: le nombre de meurtres atteignait des sommets dans le très masculin Far West.

@

Modifié par Bernhard Bernhardt
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(modifié)

Pour faire bien simple.

Dans les pays défavorisés, les familles préfèrent avoir un garçon en grande partie car c'est leur plan de pension : les hommes ont plus de chance d'avoir un boulot que les femmes. Ici on a un filet social, les motifs ne sont pas les mêmes pour l'avortement.

Dans le second cas, la décision d'avorter n'est pas relié aux caractéristiques du bébé, mais à celles de la mère.

Dans le premier cas, la mère choisi de ne pas avoir cet enfant.

Dans le second, elle choisi de ne pas avoir d'enfant tout court.

'me semble que c'est trivial. Il y a un fossé entre les deux pratiques.

Entk bonne chance dans ta quête de vérité.

En bout de ligne, on rejette tout de même l'enfant pour des motifs économiques, non?

La jeune femme dans la vingtaine préfère poursuivre ses études sans distraction, l'autre préfère investir son temps sur un enfant qui lui rapportera.

Je comprends en quoi c'est différent.

Mais je vois surtout en quoi ces situations peuvent être culturellement équivalentes.

Et si l'avortement est un service thérapeutique, un service de santé comme les autres, qui sont-elles pour juger les désirs de la mère? À la limite, si elle veut tous les avorter jusqu'à ce qu'elle tombe sur l'embryon parfait, c'est son droit à elle, non? C'est son corps, non?

Modifié par mouchouânipi
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En bout de ligne, on rejette tout de même l'enfant pour des motifs économiques, non?

La jeune femme dans la vingtaine préfère poursuivre ses études sans distraction, l'autre préfère investir son temps sur un enfant qui lui rapportera.

Je comprends en quoi c'est différent.

Mais je vois surtout en quoi ces situations peuvent être culturellement équivalentes.

Et si l'avortement est un service thérapeutique, un service de santé comme les autres, qui sont-elles pour juger les désirs de la mère? À la limite, si elle veut tous les avorter jusqu'à ce qu'elle tombe sur l'embryon parfait, c'est son droit à elle, non? C'est son corps, non?

Quelle est ta position? On devrait interdire l'avortement ici, ou elles devraient les laisser faire là-bas?

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Quelle est ta position? On devrait interdire l'avortement ici, ou elles devraient les laisser faire là-bas?

Je n'ai que faire du droit, je ne suis pas pour la criminalisation des personnes.

..

Je pense que si elles veulent être responsables auprès des femmes qu'elles disent servir, elles devraient revoir leur discours et arrêter de gaver les autres d'idées fausses et contradictoires.

Si pour elles, l'avortement est vrai-ment un service de santé comme les autres, qu'elles l'assument jusqu'au bout, pas seulement quand ça leur fait plaisir.

Sinon, c'est qu'il y a un problème. Si l'avortement est fondamentalement bon, il l'est pour tout le monde. Si on accepte, ici, que des femmes priorisent leur sécurité financière, on ne devrait pas être outrée quand cela se fait ailleurs.

Ouais, j'en ai contre un double discours, un double standard.

Éliminer les handicapés, ça va, c'est de l'avortement thérapeutique.

Éliminer les filles, par exemple.

C'est complètement arbitraire, leur truc.

Ok ok ok.

C'que j'dis, c'est :

Si tu me dis que l'embryon c'est pas un humain, ben assume que c'que tu dis.

Si tu me dis que l'embryon, c'est pas un humain, ben pourquoi tu t'inquiètes de l'avortement sélectif?

On s'en câlisse, c'est pas des humains. Pas plus que celui que t'as avorté toi -même parce que tu voulais aller en voyage (cas tiré d'une conférence de SOS Grossesse. Selon les intervenantes, il fallait respecter les choix individuels des femmes. C'est tout à fait correct, disaient-elles, de penser à soi d'abord. Ça va faire des femmes fortes, j'vous l'dis.)

Modifié par mouchouânipi
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J'suis d'accord avec toi. Si actuellement la situation culturelle favorise l'avortement sélectif, bien que ce soit moralement douteux, c'est mieux de les laisser faire, pour le bien de leur évolution.

Un jour, ce choix ne sera plus nécessaire.

Moi je suis pour l'avortement, car la femme doit pouvoir choisir. Quelles que soit les raisons.

Bien sûr, idéalement, on aimerait que personne ne s'en serve comme contraception, et bien sûr, on aimerait que les femmes assument leur grossesses, dans les limites du possible, mais on est qui pour choisir à leur place?

Enfin, le foetus pour moi n'est pas un humain, tant qu'il ne peut pas vivre seul en dehors du corps de la mère.

J'aimerais également retourner la question. Si l'avortement sélectif favorisait la femme au lieu de l'homme. Si les femmes préféraient avoir un bébé fille, et se faisaient avorter dans le cas d'un bébé masculin, pour les même raisons, disons...? Est-ce que ça les choquerait autant?

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Dans leurs pays barbares, qu'ils fassent ce qu'ils veulent, c'est leur problème. Cependant, que fait-on de celles qui font des avortements sélectifs en Occident, car on permet, voire même on favorise, le maintien de leur culture barbare et rétrograde chez nous? Celles-là, on ne doit pas les laisser faire.

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201204/16/01-4515854-lavortement-selectif-pourrait-etre-pratique-par-les-indo-canadiens.php

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Considérant que le foetus n'est pas encore un être humain, et que d'arrêter son développement ne constitue pas en un meurtre, mais en un simple choix de vie... je vois pas pourquoi l'avis des gens devrait être modifié pour une situation ou pour une autre.

- Le père est un abuseur... avorte.

- Tu es enceinte et t'as pas d'argent pour avoir une fille... avorte.

- Oups... avorte.

C'est beaucoup plus facile de penser ainsi. Ça devrait être simple comme bonjour de garder fermement son point de vue aussi. Le modifier quand on parle de contrôle de naissance de plus grande envergure note d'une nuance dans la façon de penser. Parce qu'au fond on sait que c'est mal.

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Pour ma part le problème me semble évident : l'avortement est défendu comme un droit dans nos pays, c'est à la femme de prendre la décision d'avorter elle n'y est pas contrainte. En Asie c'est différent : la femme n'est pas pleinement libre de choisir si elle désire garder son enfant ou pas. L'avortement n'est pas toujours quelque chose de positif et peut rapidement dériver en abus qui n'aident pas du tout la femme.

Puis meh à Mâle Alpha qui nous une démonstration de son étroitesse d'esprit.

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Puis meh à Mâle Alpha qui nous une démonstration de son étroitesse d'esprit.

Oui, évidemment, les esprits ouverts sont ceux qui acceptent n'importe quelle monstruosité, telle que l'excision, le meurtre de petites filles (qui ont le malheur de ne pas rapporter assez d'argent à la famille), le viol comme méthode de prévention du SIDA, etc. Tous ceux qui trouvent ces pratiques barbares sont des racistes xénophobes fermés d'esprit.

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Dans un un livre de Carlton Mellick III (Apeshit)

y'a un couple; la fille fantasme sur les avortements

tout le fantasme est construit autour de l'érotisme dans l'idée d'avoir un être qui grandit en toi et le tuer en l'aspirant hors de ton uterus avec un aspirateur

Le couple se masturbait mutuellement en regardant des photos d'avortement

Ils avaient un sex toy en foetus

Bon livre

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Oui, évidemment, les esprits ouverts sont ceux qui acceptent n'importe quelle monstruosité, telle que l'excision, le meurtre de petites filles (qui ont le malheur de ne pas rapporter assez d'argent à la famille), le viol comme méthode de prévention du SIDA, etc. Tous ceux qui trouvent ces pratiques barbares sont des racistes xénophobes fermés d'esprit.

Le cannibalisme, oublie pas le cannibalisme.

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Quel est ton point exactement?

Mon point c'est que tu es occidental et que tu as le syndrome très répandu en occident du « nous-avons-raison-sur-tout-et-tout-ce-qui-est-différent-est-forcément-barbare ». Certes ces avortements son critiquables mais tu n'essayes même pas d'avoir une réflexion sur ce qui pousse ces peuples à prendre de telles décisions, tu te contentes de cracher ta haine de ton échafaud.

Pour faire bref : au lieu d'affronter les opinions contraires aux tiennes tu m'accuses de défendre l'excision, le meurtre d'enfants, le viol et autres violences. Pourquoi pas le nazisme et le cannibalisme tant que tu y est ? Mon point est juste que je me moque de tes réactions primaires, rien de plus.

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La question de l'avortement sélectif nous ramène en plein visage la contorsion éthique qu'on doit faire pour accepter une telle procédure.

Pour moi, il n'y a pas de doute, l'avortement met littéralement fin à une vie humaine potentielle. Seulement, je considère que les femmes ont un droit de regard sur le développement de cette vie potentielle. C'est pourquoi je suis en faveur du droit à l'avortement; c'est un moindre mal en quelque sorte.

Il est important de se rappeler que le débat qui nous intéresse est purement théorique, en pratique il est impossible de déterminer les raisons qui poussent les femmes vers l'avortement. En fait, même si on met totalement de côté la question de l'avortement sélectif, des femmes occidentales utilisent déjà cette procédure pour de très mauvaises raisons; comme moyen de contraception de dernières minutes entre autres.

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L'avortement sélectif me répugne parce que c'est, à mon sens, du sexisme et de la discrimination poussé à l'extrême. On choisit d'avorter parce qu'on ne veut pas avoir de fille, parce qu'on croit donc qu'à la base, un garçon "vaut" plus. C'est donc cohérent, de la part des féministes, de se battre contre cela.

C'est très différent du fait d'avorter car on ne veut pas d'enfant, puisque cela se rattache au concept général de maternité et non du sexe.

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La question de l'avortement sélectif nous ramène en plein visage la contorsion éthique qu'on doit faire pour accepter une telle procédure.

Pour moi, il n'y a pas de doute, l'avortement met littéralement fin à une vie humaine potentielle. Seulement, je considère que les femmes ont un droit de regard sur le développement de cette vie potentielle. C'est pourquoi je suis en faveur du droit à l'avortement; c'est un moindre mal en quelque sorte.

Il est important de se rappeler que le débat qui nous intéresse est purement théorique, en pratique il est impossible de déterminer les raisons qui poussent les femmes vers l'avortement. En fait, même si on met totalement de côté la question de l'avortement sélectif, des femmes occidentales utilisent déjà cette procédure pour de très mauvaises raisons; comme moyen de contraception de dernières minutes entre autres.

Concernant les bonnes et les mauvaises raisons...

Au sujet de l'avortement, Marine Lepen dénonçait, un peu comme tu le fais, les avortements 'de confort'. Elle défendait par-contre les 'avortements de douleur', qui étaient faits pour de 'bonnes raisons' (la femme ne peut pas garder l'enfant pour des raisons économiques, familiales, on ne sait quoi, et elle en souffre).

Comme si la douleur de la femme rendait justice à l'enfant avorté. Comme si en devenant victime, elle n'était plus coupable.

Cela me dérange. Il me semble que ce sont femmes qui ont souffert de leur avortement, ou qu'un avortement potentiel pourrait faire souffrir, qu'il faut aider en premier. Les autres, on dealera avec après.

S'il peut apparaitre difficile de cerner les motivations d'une femme qui avorte, je crois que cela est possible avec des accompagnantes qui sont formées à cet effet. On peut parler de discernement de grossesse. Plusieurs techniques d'accompagnement spirituel ont fait leurs preuves (spirituel parce qu'on travaille avec les valeurs et le sens, pas avec des 'problèmes sociaux'). Il ne s'agit plus que de les intégrer dans le système de santé. Actuellement, dans les CLSC, une technicienne en travail social se contente de poser quatre questions à la demandante afin que celle-ci confirme qu'il s'agit bel et bien de son choix. Évidemment, vaut mieux bien répondre, sinon pas de prise de rendez-vous. Comme les délais sont longs, pas de prise de rendez-vous, pas de rendez-vous, pas d'avortement. Ces femmes ont une pression énorme qui pèse sur elle.

Tout ça pour dire que les conséquences, elles, commencent à être de mieux en mieux connues. Et je tiens à préciser que les instituts de recherche en bioéthique sont rarement 'pro-vie'.

http://www.ieb-eib.o...-avortement.pdf

Modifié par mouchouânipi
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VOUS êtes donc RESPONSABLES de me faire changer d'idée.

CONVAINQUEZ moé.

Le débat serait d'autant plus intéressant s'il fallait discuter de cette affirmation.

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