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Vos livres à l'étude


Déchet(s) recommandé(s)

À cette session-ci, pour mon cours de littérature on doit luire l'avare de.... merde j'ai oublié, et aussi Le Horla de Guy de Maupassant. Dans mon cours de philo, on a lu un extrait du monde de sophie.... mias je ne sais pas si on va lire autre chose ou d'autres extraits.

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À cette session-ci, pour mon cours de littérature on doit luire l'avare de.... merde j'ai oublié, et aussi Le Horla de Guy de Maupassant. Dans mon cours de philo, on a lu un extrait du monde de sophie.... mias je ne sais pas si on va lire autre chose ou d'autres extraits.

L'Avare---> Molière

Candide ---> Voltaire

Pour ma part, je dois lire Dom Juan de Molière et un recueil de nouvelles de Guy de Maupassant et pour anglais je dois lire Life of Pi et The Handmaid's Tale

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Encore et toujours des recueils de textes, mais seulement trois livres pour la session:

José Del Pozo (qui est aussi le prof), L'Amérique latine et les Caraïbes de l'indépendance à nos jours.

Thomas Calvo, L'Amérique ibérique de 1570 à 1910

Robert Fisk, La Grande Guerre pour la civilisation

J'suis vraiment content pour le Robert Fisk, ça fait quelques années que je voulais le lire, mais j'avais pas encore osé l'acheter (quand même une foutue brique). Mais la ben j'ai pas le choix, alors aussi bien ainsi.

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Vite comme ça, on y voit des arguments favorables à la vie en société (jusque là pas de désaccord) qui sont un peu étranges aujourd'hui comme par exemple l'interdépendance des individus (ça peut encore fonctionner) comme l'homme qui a besoin de la femme pour procréer, ou le maître qui a besoin de l'esclave pour accomplir des tâches. Esclave qui, lui, a besoin d'un maître pour lui commander par qu'il n'est pas assez intelligent pour savoir quoi faire...

Ça me fait penser à la citation suivante tirée de je ne sais où:

"There are people below to be commanded and people above to command" (il existe des gens pour commander et des gens pour exécuter).

Je trouve ça un peu trop fataliste à mon goût, mais j'en suis qu'au troisième chapitre, j'avoue que mon jugement est hâtif. Si c'est démenti plus loin ou que ça ne correspond pas à la philosophie d'Aristote, n'hésite pas à me le dire.

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J'en serais bien incapable pour le moment. Je me préoccupe de syncrétisme.

On nous présente souvent Aristote comme l'héritier direct de Platon. Crois-tu qu'il y a des différences entres les deux quoi soient assez notables pour séparer vraiment "platonisme" d'"aristotélisme"?

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Il y a des distinctions infinies dans les oeuvres. Ca s'appelle l'analyse.

Maintenant, que veux tu que je te dise? Comment lire ensemble Aristote et Platon? Ou par exemple, opposer ou confondre matérialisme et idéalisme? Ca ne signifie rien pour moi ces questions d'abstraits érudits. Les -ismes (faire un courant de l'oeuvre d'un auteur) sont toujours la généralisation d'un contresens ou de ce que des auteurs ont dit de pire, et la création d'impasses dont les suivants auront à se sortir, pour peu qu'ils sachent les reconnaître.

Chacun aura sa lecture des distinctions qui ont été faites et écrira entre les lignes ce qui a été tu. Il n'y a pas de synthèse, il y a des écritures.

Tiens, je pense à un truc, parlant de lecture d'entre deux murs:

"Si je ne croyais pas à l'invisible - à un rapport causal du pur psychique, de ce qui est indivulgable, englouti avec le monde physique des coups à donner ou à recevoir, de la lutte et du combat, si je ne savais pas que ce que nous avons souffert en secret ces dix dernières années était écrit quelque part et devait, refaçonné sous une forme quelconque, apparaître dans le monde visible comme combat et vengeance, je ne tiendrais plus la vie pour digne d'être vécue et il me faudrait désespérer de l'allemagne."

Oskar Panizza

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  • 2 semaines plus tard...

Eum, si je me souviens ben de mon cours d'histoire de l'an dernier(qui était aussi considéré comme une introduction à la philosophie), la différence entre le platonisme et l'aristotélisme est que ce sont deux "modes" de pensée différents. L'aristotélisme est souvent lié à la logique (si a=b et que b=c alors a=c) alors que le platonisme était plus la réflexion.... mais je suis moins certain pour ce dernier.

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  • 3 semaines plus tard...

Ah, chierie. Me voilà embarquée pour la critique de la raison pure, le politique de platon, le guide des égarés de maïmonide, et la phéno de l'esprit à la fois, sans compter quelques autres requisits académiques. Tout ça pour cette futile activité étudiante qui n'est que la partie émergée de mon activité. Je vais me venger, il faut pas me mettre les pavés dans les mains.

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On nous présente souvent Aristote comme l'héritier direct de Platon. Crois-tu qu'il y a des différences entres les deux quoi soient assez notables pour séparer vraiment "platonisme" d'"aristotélisme"?

Ils ne sont pas opposés sur tous les points, mais au niveau épistémologiques ils sont deux opposés. Ils ont aussi des désaccord au niveau politique.

Premièrement pour Platon, toutes les disciplines du savoir se rapporteraient en définitive à une seule, soit la connaissance des formes intelligibles, qui dans le fond une connaissance du Bien. C'est une des raison pour laquelle Platon a surtout traité de question éthiques. Ca ne sert à rien de savoir construire une maison si on ne sait pas on fait une maison pour quoi (ou pour qui). De cette manière, tout finit par se rapporter à l'Éthique.

Pour Aristote il y a un morcellement des disciplines qui font qu'elles sont incompatibles entre elle. Chaques disciplines ont leur but propre. Par exemple pour lui, la physique n'a pas de lien avec les mathématiques. Aussi, le but de la science de faire des maisons est de construire des maisons solides et fiable, la question éthique ne se pose pas.

Pour actualiser ça, qu'elle est la vertu d'un bon physicien ? Soit la vertu propre à la physique de connaitre et faire des découvertes sur le fonctionnement du monde, peut importe les conséquences éthiques (comme avec la bombe), ou bien si sa vertu n'est pas la même que tout homme, soit le "bien" en lui-même ? C'est un peu ça l'opposition Platon et Aristote.

Il ya aussi une opposition fondamentale au niveau épistémologique et métaphysique. Quand on dit par exemple : "Le cheval est blanc.", pour Aristote on sait ce qu'est un cheval et le blanc en faisant une abstraction à partir de nos multiples observation. Le fait qu'on le reconnait blanc c'est qu'on le reconnait comme similaire à toutes les autres choses blanches qu'on a vu et on a abstrait une idée du blanc. Aussi, le blanc est une propriété qui appartient à l'objet particulier "ce cheval".

Pour Platon, tout est inverse, on reconnait le cheval et le blanc parce qu'ils participe de la "forme intelligible du cheval et du blanc" qui existe indépendamment de nous. Et en fait, le blanc et les formes avec lesquelles ont perçoit ce cheval en particulier sont ce qui existe en premier lieu, et l'objet qu'est "ce cheval" est blanc parce qu'il "participe à la forme intelligible qu'est le blanc". Il y a le blanc pur, ultime et vrai, et ce cheval nous apparaît blanc parce qu'il est une forme incomplète et matérielle de cette idée pur qu'est le blanc.

Mais bon, cette partie de Platon pose beaucoup de problème. Toutefois ce n'est pas si fou que ça quand on considère des exemples un peu plus éthique. Par exemple : "Ce cheval est beau." on ne peut pas avoir extrait l'idée du beau, à la manière d'Aristote, d'une multitude d'observation, parce qu'il faut pour l'extraire être capable de reconnaître le beau. Si on n'a pas d'idée générale de beau, l'abstraction à partir du multiple n'arrive pas d'elle-même. Pour reconnaitre du beau partout il faut d'abors un critère du beau. L'idée de Platon reprend alors de la force dans ce genre d'exemple, en ce sens que le beau on le reconnait partout parce qu'on a en nous une connaissance du beau absolu, qu'on redécouvre (doctrine de la réminiscence de l'âme). Le beau cheval est beau parce qu'il participe à l,idée parfaite du beau intelligible.

Ce qui est intéressant c'est que les deux ont des forces et des faiblesses dépendamment de l'exemple qu'on utilise.

Au niveau éthique et politique, ça se traduit par l'idée que Platon croit qu'il y a un "bien" absolu et immuable qui ne change jamais dans le temps ni avec les individus. La République par exemple est une description de la cité idéale.

Chez Aristote, il n'y a définitivement pas cet absolu et c'est pourquoi ses politiques sont plus descriptives de ce qui se fait concrètement et cherche à établir une éthique qui se fonde plus sur la nature des hommes plutôt que sur un idéal.

Grosso modo, ce sont les points de dissentions qui m'apparaissent fondamentaux entre Platon et Aristote.

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mouais, sauf que tu décris le Platon académique. Son oeuvre principale s'opère dans le langage. La troisième partie de sa vie se détache de la théorie des formes pour se concentrer sur la dialectique; savoir: comment la question politique-et-philosophique-et-amoureuse consiste à réussir à parler, et comment on le fait, hors sophisme et hors opinion.

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