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La psychologie et la littérature


Déchet(s) recommandé(s)

L'instinct de survie

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"À la suite d'une explosion, sans doute nucléaire, qui a selon toute vraisemblance ravagé la Terre entière, Emmanuel Comte et ses six compagnons (La Menou, Momo, Peyssou, Meyssonnier, Colin et Thomas) font du château de Malevil, dont la profonde cave leur a permis de survivre, la base de départ de leurs efforts de reconstruction de la civilisation, qui passera également par l'affrontement avec d'autres groupes de survivants, que ce soient des bandes errantes ou des groupes structurés nomades ou sédentaires."

(Ce livre est "immense")

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Psychologie de la sexualité masculine:

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On est spectateurs ici de déclarations intimes d'un homme normal sur sa sexualité et tout ce qui l'entoure. Il nous dresse le portrait psychologique de l'homme moyen, de ses envies, de ses intérêts personnels; ses goûts. Bien que cela reste sur le seuil de l'autobiographie et de mémoires rédigés ayant des thèmes divers; de la fellation à la sodomie, c'est pour les femmes un point d'ancrage de la compréhension du sexe masculin sans équivoque. Monsieur Fabert ne donne pas dans la délicatesse et ses propos peuvent parfois être grossiers ou rebutants, mais ont eu sur moi l'effet d'être comiques. Je recommande surtout aux femmes et je trouverais curieux que cela puisse intéresser un mec (peut-être à titre comparatif), mais bon; tous les goûts sont dans la nature!

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Voilà le roman que je vais lire très bientôt. Que veux-tu dire par psychologie féminine (qu'est-ce qu'on y décrit le mieux) ?

C'est beaucoup axé sur le processus de séduction, en fait sur le ridicule des manèges auxquels on se livre et sur la précarité de nos critères de sélection. Par exemple, un bel homme perd ses deux palettes, il va voir l'intérêt des femmes à son égard chuter drastiquement. L'amour, l'attirance ont le poids de deux dents.

On est souvent placé aussi à l'intérieur de la tête du personnage féminin principal par de longs monologues-fleuves à la James Joyce qui nous permettent de rentrer à fond dans la psyché féminine. Je suis pas une femme mais semble-t-il que c'est assez réussi.

Anyway, faut lire pour comprendre. C'est beau, drôle, tragique à la fois. Un roman qu'on oublie jamais.

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  • 5 ans plus tard...

Psychologie animale 

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Citation

L'action se situe dans les environs de Bath, en Angleterre. Un couple allemand, installé dans un coin reculé et profitant du calme, est toutefois ravi d'avoir de nouveaux voisins. Ce sont les Limpley, un jeune couple. John, le mari, est un géant plein de bonhomie et d'enthousiasme débordant, si bien que les Allemands finissent par ne plus avoir la moindre tranquillité. John ne sait en effet rien faire sans s'y consacrer entièrement, jusqu'à en être dérangeant. Toujours plein de superlatifs, toujours en train de se mettre en avant, ce personnage deviendra lui même l'agent de sa propre déchéance.

Aussi, la narratrice a une idée pour détourner la ferveur de John : leur offrir un chien. C'est effectivement une nouvelle passion pour John ; rien n'est trop beau ni trop coûteux pour Ponto le chien. Prévenant à l'excès, cédant au moindre des caprices de l'animal, John finit par faire de son chien un tyran, toujours plus exigeant envers son maître. Il n'y a plus de place que pour lui, il se conduit sans vergogne, pousse chaque jour son maître à plus d'avilissement au point qu'il ne peut même plus discuter avec ses voisins sans provoquer la colère du chien.

Un jour cependant, la passion de son maître disparaît aussi subitement qu'étrangement. Lui qui passait chaque soir un long moment à le couvrir de caresses après être rentré du travail et sans même prendre la peine d'ôter son pardessus, le regarde maintenant à peine et file directement dans la chambre pour aller voir sa femme tombée enceinte. Des mois durant, Ponto cherche à comprendre, tente d'exister de nouveau en boitant, en refusant de se nourrir, en disparaissant même. Mais rien n'y fait et le jour de la naissance de l'enfant tellement attendu, on le jette même dehors pour des questions d'hygiène.

C'en est trop pour le chien tyran qui, méprisé et humilié se rue sur le nouveau-né à la première occasion. Heureusement, l'enfant est sauf et John décide de se séparer de Ponto car, après l'avoir tant vénéré, il n'éprouve à présent plus qu'aversion pour cette bête qui s'en est prise à ce petit être devenu le nouvel objet de toutes ses attentions.

Bien qu'éloigné du domicile de son ancien maître, Ponto vient rôder dans la propriété sans que les Limpley n'en sachent rien. Par la suite, un drame (dont il n'est rien dit ici pour préserver l'intérêt du lecteur) surviendra et, sans qu'ils puissent le prouver, les voisins tiendront pour acquis que le chien n'y était pas étranger.

Cette nouvelle est juste géniale. Zweig l'a écrite entre 1935 et 1940.

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