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La routine ou le problème de l'acquis


1984
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En juillet dernier, j'ai mis fin à une relation de 4 ans et demi, et je dirais que c'est en grande partie à cause de la routine.

Qu'on se comprenne bien, dans la vie, j'ai ma petite routine personnelle aussi, c'est important afin d'être capable de rentrer toutes mes activités dans ma plage horaire, mais je suis bien capable et j'adore faire des exceptions à la règle, tant que mes priorités sont respectées.

Malgré plusieurs tentatives d'en parler avec mon ex-copain, les choses ne se sont guère améliorées. Personnellement, moi l'année dernière, je suis devenue plus active, j'ai décidé de faire attention à ma santé et je suis quelqu'un qui aime sortir parce que ça me déprime d'être enfermée entre quatre murs à l'année longue. J'ai brisé la routine qui ne me plaisait plus et j'ai fini par comprendre qu'il était un grand facteur de ma stagnation personnelle.

Lui, il a continué de stagner. Il n'a pas voulu faire les efforts pour mettre du renouveau dans la relation, il est resté passif et s'attendait tout de même à avoir les choses toutes crues dans le bec. J'étais un peu tannée de faire les efforts et de sentir qu'encore là, ce n'était pas assez.

Ma révélation, c'est quand je suis allée en vacances avec lui à New York. J'ai réalisé qu'on était plus du tout sur la même longueur d'onde et que je le trainais littéralement comme un boulet à ma cheville. Il voulait continuer sa petite routine emmerdante et passive alors qu'on était à l'extérieur du pays et qu'on avait plein de choses à découvrir. Je suis revenue de ce voyage célibataire et j'ai déménagé trois semaines plus tard, seule.

Je crois que chaque être humain a besoin d'une certaine routine, car c'est des points de repères dans la vie qui permettent de nous guider à travers notre quotidien. Mais... la routine ne doit pas prendre 100% de la place, parce que c'est morne et triste d'être un robot.

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La routine ou l'acquis, j'ai cru jusqu'à tout récemment que c'était un problème. Après un break de 2 mois avec mon chum, j'ai compris que j'étais juste pas fait pour rester avec quelqu'un 24-7.

Surtout qu'anyway...on a pas vraiment de routine. Il change son train de vie presqu'à tous les quelques mois (fréquentations, certaines activités, etc). J'me lasse si je reste toujours avec lui pis qu'on dois tout faire ensemble, mais si on me laisse du lousse, je n'ai aucun problème.

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Apprécier la routine au sein d'un couple, c'est jouer à Carmageddon 2 et être heureux de gagner la course en la complétant de la façon la plus rationnelle possible, c'est-à-dire en passant par tous les checkpoints avant que la réserve de temps ne soit écoulée.

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Je vais invalider ton "postulat" avec une question : sur quoi te bases-tu pour affirner que "personne n'aime la routine"?

Tu bases toute ton argumentation sur une fausseté. Ce que tu apportes dans le reste de ton message EST un risque en couple, mais de là à généraliser autant... come on! Plusieurs personnes recherchent cette "routine". Pout bien plus de gens que tu le penses, la vie n'est pas que "passion".

Okay, on va repartir sur ce message, je pense que c'est intéressant.

Je le redis, à toi et aux autres qui ont trouvé ton message juste: Personne n'aime la routine, une routine qui bien sûr ne peut que se faire sentir au bout de quelques années de vie commune ( d'où ma volonté de lier cela au vécu de chacun). Je ne parle pas des petits rituels du quotidien, ni des sorties habituelles qui servent à "aérer" un couple ( ces habitudes là sont essentielles au couple, justement). Il n'y a pas de fausseté dans ce que je dis, sinon dis moi où.

Mon postulat est toujours le même: Quand on vit depuis un certain nombre d'années avec la personne que l'on aime, on finit donc toujours par se heurter à une routine, et je parle d'une routine négative ( mon intention n'ayant jamais été de définir la bonne de la mauvaise routine, pour moi il était clair qu'il s'agissait du mauvais side - le plus connu en fait- de la routine qui découle de vie à deux).

L'importance du vécu dans tout ça, c'est que si tu n'as jamais connu cet état de routine, tu ne saurais en parler en théorie puisque c'est un ressentiment qui se vit seulement dans le contexte. Tu peux chercher la stabilité, chercher à partager une vie et des activités, or il ne s'agit pas de routine. Moi je te parle de cette répétition des choses qui fait qu'à terme, ta relation échoue par l'usure du temps. D'ailleurs, dans les deux avis "empiriques" que nous avons eu ici, ceux de dark angel et Milie, nous avons donc une mise en situation dans le contexte qui évoque clairement le problème que je dénonce à l'origine. Le manque de désir, le manque d'enthousiasme, la passivité sont des aspects négatifs en lien avec cette dure loi des habitudes routinières: même si cette dénaturation de la relation initiale fait partie de la game, on ne peut aller jusqu'à dire qu'on la recherche en tant que but relationnel car c'est tout bonnement invraisemblable.

C'est que je suis intimement convaincue que si tu trouvais dans ta mémoire le ressenti de routine que Milie, Dark angel et moi évoquons, tu serais le dernier à dire que tu la recherches, parce que clairement: cette routine là, c'est souvent l'usure que tu cherches à rompre et à briser. J'ai eu le malheur de dire "empirique" dans mon message et ça t'a donné l'impression que je jouais la scientifico-intellectuelle (bahaha) mais ça c'est à toi de le gérer, moi je ne vois toujours pas le problème. En fait, t'as détourné le débat sur du vent, Matt. Désolée de le dire, mais je ne vois pas ce qui dans tes messages sur ce thread, ont fait avancer la réflexion que j'avais prévu initialement pour ce thread.

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Le fait d'avoir une routine est sain, même pour un couple.

Là où ça devient problématique, c'est lorsqu'il y a un manque de communication si important que les limites de l'autre ne sont pas connues ou respectées.

Dans mon cas, j'avais laissé plusieurs chances sans succès. Lorsque même la plus petite chose de la relation stagne sans cesse, un moment donné, l'attirance finie par diminuer grandement et les conflits sont de plus en plus fréquents. J'en étais arrivée à un tel stade d'irritation que le jour où le vase a débordé, j'ai été réellement méchante avec lui. Si une personne n'est pas prête à investir des efforts dans une relation qui traîne de la patte, alors permettez-vous de mettre en doute l'amour que cette personne dit qu'elle vous porte.

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J'ai rompu pour les mêmes raisons, à deux reprises. Parce que la personne ne savait pas trouver en elle la capacité de faire bouger les choses.

Dark Angel, pour toi c'est quoi la "bonne" routine de la mauvaise ?

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À mon avis, la bonne routine, c'est celle où nos priorités sont établies et respectées. Les tâches ménagères notamment, les horaires de travail et d'activités qui sont généralement difficilement déplaçables.

La mauvaise routine, c'est lorsque tout devient prévisible dans le couple. Le lundi soir, on écoute la t.v, le mardi on va au cinéma, le mercredi on baise, le jeudi.. et ainsi de suite. Lorsque tout est calculé, répétitif. Qu'il n'y a pas de piment dans l'activité. Il doit y avoir place à l'improvisation, à un peu de passion, l'être humain est fait pour être challengé tout autant qu'il doit avoir des points de repères dans la vie..

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Okay, on va repartir sur ce message, je pense que c'est intéressant.

Je le redis, à toi et aux autres qui ont trouvé ton message juste: Personne n'aime la routine, une routine qui bien sûr ne peut que se faire sentir au bout de quelques années de vie commune ( d'où ma volonté de lier cela au vécu de chacun). Je ne parle pas des petits rituels du quotidien, ni des sorties habituelles qui servent à "aérer" un couple ( ces habitudes là sont essentielles au couple, justement). Il n'y a pas de fausseté dans ce que je dis, sinon dis moi où.

Mon postulat est toujours le même: Quand on vit depuis un certain nombre d'années avec la personne que l'on aime, on finit donc toujours par se heurter à une routine, et je parle d'une routine négative ( mon intention n'ayant jamais été de définir la bonne de la mauvaise routine, pour moi il était clair qu'il s'agissait du mauvais side - le plus connu en fait- de la routine qui découle de vie à deux).

L'importance du vécu dans tout ça, c'est que si tu n'as jamais connu cet état de routine, tu ne saurais en parler en théorie puisque c'est un ressentiment qui se vit seulement dans le contexte. Tu peux chercher la stabilité, chercher à partager une vie et des activités, or il ne s'agit pas de routine. Moi je te parle de cette répétition des choses qui fait qu'à terme, ta relation échoue par l'usure du temps. D'ailleurs, dans les deux avis "empiriques" que nous avons eu ici, ceux de dark angel et Milie, nous avons donc une mise en situation dans le contexte qui évoque clairement le problème que je dénonce à l'origine. Le manque de désir, le manque d'enthousiasme, la passivité sont des aspects négatifs en lien avec cette dure loi des habitudes routinières: même si cette dénaturation de la relation initiale fait partie de la game, on ne peut aller jusqu'à dire qu'on la recherche en tant que but relationnel car c'est tout bonnement invraisemblable.

C'est que je suis intimement convaincue que si tu trouvais dans ta mémoire le ressenti de routine que Milie, Dark angel et moi évoquons, tu serais le dernier à dire que tu la recherches, parce que clairement: cette routine là, c'est souvent l'usure que tu cherches à rompre et à briser. J'ai eu le malheur de dire "empirique" dans mon message et ça t'a donné l'impression que je jouais la scientifico-intellectuelle (bahaha) mais ça c'est à toi de le gérer, moi je ne vois toujours pas le problème. En fait, t'as détourné le débat sur du vent, Matt. Désolée de le dire, mais je ne vois pas ce qui dans tes messages sur ce thread, ont fait avancer la réflexion que j'avais prévu initialement pour ce thread.

Mon point, et je le répète, c'était seulement que tu généralisais, sans vraiment élaborer, sur le fait que la routine était une mauvaise chose. Je n'étais pas d'accord avec ta façon "d'imposer" une conclusion générale basée sur quelques anecdotes et surtout de le faire en utilisant un langage qui faisait passer ton propos comme scientifique. Évidemment que cela déviait le sujet de la voie que tu avais tracer pour lui puisque j'attaquais la forme et non nécessairement le fond. Fond avec lequel je suis somme toute assez d'accord... lorsque l'on définit mieux la chose :P

Ce que tu définis ici, c'est loin de se limiter à la routine et je crois que TOUT LE MONDE qui a répondu au thread, que ce soit "empiriquement" ou théoriquement, est d'accord avec le propos que tu tiens maintenant.

Ce n'est pas une question de ne pas aimer la routine, mais plutôt une question de ne pas s'y limiter. Dark Angel l'exprime bien, Milie l'exprime bien aussi et maintenant que tu prends le temps de le définir, tu l'exprimes bien toi aussi. Dantes tend aussi vers là dans son affirmation. Là où je n'étais pas d'accord c'est lorsque tu semblais vouloir utiliser ta situation/tes expériences, et celles de quelques autres personnes, pour soutenir ton affirmation comme quoi la routine était mauvaise à long terme. J'ai attaqué la forme et plusieurs personnes ont nuancé ton postulat. Ce que je retire des commentaires jusqu'à présent est que, pour être heureux à long terme, il faut installer une certaine routine, un certain rythme de vie, mais qu'il faut avoir le désir de se "réconquérir" jour après jour. Bref, de ne pas tomber esclave de la routine. Cependant, attaquer la routine "at large", ce qui si je me fis à ton dernier message n'était pas ton intention, c'est y aller d'une conclusion bizarre qui semble tendre vers la promotion d'un certain hédonisme. Mais encore là, c'est mon interprétation du propos original. Tant mieux si je suis dans le champ.

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Que répondrais-tu à cette affirmation de Male Alpha ?

Ce qu'un couple rationnel doit chercher, c'est une routine confortable. La passion, c'est pour les petites filles semi-pubères.

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Que répondrais-tu à cette affirmation de Male Alpha ?

Que, tout comme toi, il généralise, en apparence, une problématique beaucoup plus complexe. Je suis cependant d'accord avec lui pour dire que les gens qui pensent vivre éternellement une histoire basée sur la passion ont la maturité de jeunes filles pré-pubères. Je ne nierais cependant pas l'importance de l'aspect passionnel d'une relation, mais je ne crois pas non plus que c'est ce que MA fait. Je crois même qu'il abonde dans le même sens que les autres, il le phrase juste plus radicalement.

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Après 5 ans de vie de couple dont presque 4 ans de cohabitation, la passion qui nous unissait au début s'affaiblit, qu'on le veuille ou non. On ne peut pas passer notre vie à avoir du sexe 4 fois par jour dans toutes les pièces de l'appart. Parfois, je me crée une attente irréaliste que j'aimerais que ça revienne, qu'il soit FOU de moi comme au début mais il n'a pas une personnalité comme la mienne et donc, lui se contente très bien de notre routine. Nous en discutons souvent et pour lui, la routine dont je parlais tantôt devrait me démontrer qu'il m'aime probablement encore plus qu'au début, mais qu'au lieu d'être explosif, c'est durable.

Là où on se rejoint et qui "sauve" le couple de l'usure de la routine, c'est que nous sommes tous deux très indépendants. Nous avons chacun nos activités seuls, des amis différents ( et plusieurs en commun), des intérêts différents. Il part souvent à l'extérieur avec son groupe, que ce soit des fins de semaine ou des mois complets en tournée et ça nous permet de nous ennuyer un de l'autre et de retrouver de temps en temps nos débuts. On a aussi pas mal de fun ensemble à écouter de la musique, jaser et on rit beaucoup. Ça aide!

Je trouve que Millie a une vision très réaliste et pragmatique de la vie en couple. (Des fleurs? Oh que oui, tout plein de fleurs pour toi Millie.) Et je vois que tu as su choisir ton partenaire avec le même réalisme et pragmatisme. Vous vous complétez bien, ça a d’excellentes chances de durer.

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Mon postulat est toujours le même: Quand on vit depuis un certain nombre d'années avec la personne que l'on aime, on finit donc toujours par se heurter à une routine, et je parle d'une routine négative ( mon intention n'ayant jamais été de définir la bonne de la mauvaise routine, pour moi il était clair qu'il s'agissait du mauvais side - le plus connu en fait- de la routine qui découle de vie à deux).

Je ne suis pas en total désaccord avec ça. C'est la principale cause de la plus pars des ruptures d'ailleurs.

Ce qui m'intéresse le plus ici, c'est le comment et le pourquoi de cette affirmation. Je remarque aussi que tu utilises le "on", ce qui pique encore plus ma curiosité. Comment et pourquoi en es-tu arrivé à cette conclusion? (j'essaie pas de te mettre en boîte, ça m'intéresse, tout simplement)

PS: Excellent sujet, en passant. : )

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J'affirme une telle chose parce que j'ai entendu/ vu grand nombre de couples soit:

- s'en plaindre

- lutter contre

- rompre

à cause de cela.

Et par ma propre expérience, j'ai remarqué que les femmes se plaignaient plus de lassitude de leur couple au bout d'un certain nombre d'années de concubinage que les hommes.

Je connais également des couples pour qui l'indépendance coule de source, et pour qui les rapports sont plus aptes au "rafraîchissement" de leurs relations.

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Je ne suis pas en total désaccord avec ça. C'est la principale cause de la plus pars des ruptures d'ailleurs.

(...)

Je ne sais pas d'où tu tiens cette info, mais selon un sondage de Grant Thornton mené en 2011, la routine ne paraît même pas dans les 10 premières causes de séparation.

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Si elle n'existe pas, c'est sans doute que ce n'est pas une des causes les plus importantes d'une séparation, non?

Dantes dit que c'est la principale cause, j'ai cherché à voir s'il avait raison et je n'ai rien trouvé à ce sujet.

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La routine ( toujours la vilaine, hein) peut faire que:

- tu te lasses de l'autre

- que tu aies envie d'aller voir ailleurs et que tu le fasses

- que tu préfères te consacrer à ton travail

- que tu finisses par privilégier des activités solitaires ou avec tes amis

- que tu évolues différemment de l'autre en constatant une différence de besoins ( routiniers, par exemple)

En gros, le ressenti que tu peux en avoir peut t'amener à bien des issues, bonnes ou mauvaises. Donc si on faisait un sondage incluant "l'usure du temps" sur les couples qui se séparent, on verrait qu'il a sans doute pas tort.

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