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À partir de quand la vie ne vaut-elle plus la peine d'être vécue?


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(modifié)

Il faut aussi cesser de se mettre la tête dans le sable. L'euthanasie est pratiquée quotidiennement dans les centres hospitaliers à l'étage des soins palliatifs. Ce sont les doses et les entre-doses de morphine qui finissent par mettre fin à l'agonie des cancéreux, et non la maladie comme telle. Ce que le personnel infirmier qualifie d'entre-doses de morphine n'est rien de moins qu'une euthanasie déguisée en soulagement de la douleur.

Ce n'est pas de l'euthanasie lorsque le but premier de l'acte est de soulager la douleur et non pas de mettre fin à la vie.

Mon père a agonisé pendant deux mois dans sa chambre, où il est décédé, je sais très bien de quoi il est question.

Par ailleurs, on a énormément manqué d'encadrement. Ma mère pense encore qu'elle a tué mon père...

Ce qui, indirectement, est bel et bien le cas.

Que la société arrete de croire que cette existence est la fin premierement.

Prôner l'euthanasie, c'est postuler que justement, en dehors du bien être physique et matériel, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Lorsqu'on croit que "cette existence" n'est pas la fin première, on a moins de difficulté à entrevoir le fait "d'être avec les autres" au lieu de "faire avec les autres" sous un bon angle.

Modifié par mouchouânipi
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Une chose que j'ai constaté du domaine médical, c'est qu'un personnel compétent va faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la survie du bien-être de la personne. Cette personne sera informée, éclairée pour sa prise de décisions. Son traitement se fait avec son consentement qui lui créera son chemin propre... l'euthanasie n'est pas encore une option. Avec raison, puisque l'euthanasie est un abandon. L'abandon ne fait pas encore parti des options des établissements de la santé et viendrait briser un aspect qui le rend fort.

Le suicide n'est pas accepté en société, sous raison de dépression, de problème mental. Alors que maintes fois on a comparé la santé physique à la santé mentale et émotionnelle. Pourquoi permettre un suicide dans le cas de douleur et non pas de dépression? Dans les deux cas, on parle d'une dépression, d'un malaise de la santé, c'est simplement que dans l'un on la trouve un peu plus justifiée. Dans aucun cas, on ne devrait légalement ou socialement accepter le suicide, simplement pour éviter toute forme d'encouragement à l'acte.

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Ce n'est pas de l'euthanasie lorsque le but premier de l'acte est de soulager la douleur et non pas de mettre fin à la vie.

Je ne dis pas que le but premier est d'écourter la vie du mourant, mais bien que la morphine y contribue, qu'on le veuille ou non.

J'ai vu un reportage il y a quelques mois où les médecins et le personnel infirmier confirmaient ce que j'avance ici. Je vais essayer de mettre la main sur ce reportage et le poster ici pour appuyer ce que je dis.

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Je crois qu'il est inutile de prolonger la vie des gens qui souffrent s'il n'y a aucune autre issue : si c'est une maladie terminale ou dégénérative et que le processus enclenché atteint la dignité de la personne, je crois que la vie ne vaut plus la peine car je trouve difficile de ressentir encore le positif de la vie dans ces situations-là. La personne qui ne peut plus bouger donc ne peut plus rien faire par elle-même, qui porte une couche, qui doit se faire laver une fois par 3 jours par du personnel médical.. s'il n'y a pas d'autres possibilités de s'en sortir et si c'est pour éviter une souffrance corporelle inutile, pourquoi simplement ne pas donner la mort sans douleur puisque c'est ce qui s'en vient de toute façon?

S'il y a une lueur d'espoir que la personne puisse s'en sortir par contre, c'est autre chose..

Et Caetera, j'aimerais beaucoup voir le reportage si jamais tu le retrouves, car je pense la même chose de la morphine, c'est pour accélérer le processus "subtilement" .. mais si ça apaise les souffrances de la personne et que ça lui permet de partir plus rapidement, c'est pas nécessairement négatif. Pour avoir vu quelqu'un en phase terminale qui souffrait énormément, c'était très très difficile de se sentir impuissant par rapport à la souffrance de la personne qu'on aime et aussi, c'est triste parce que la personne n'est plus elle-même. Après un certain temps sur la morphine, la personne n'est juste plus là, mis à part un ou deux moments de lucidité, et c'est atroce de voir une personne comme ça.

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Helen Keller, née sourde, muette et aveugle à la fin du XIXème siècle, a pourtant complété un grade universitaire malgré sa condition. Elle a été une fervente militante féministe et socialiste.

c'est la chose la plus stupde que j'ai lu en janvier

et je lis des forums de lutte

Écoutons un vrai penseur;

Modifié par VotreBoyPoumon
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Et Caetera, j'aimerais beaucoup voir le reportage si jamais tu le retrouves, car je pense la même chose de la morphine, c'est pour accélérer le processus "subtilement" .. mais si ça apaise les souffrances de la personne et que ça lui permet de partir plus rapidement, c'est pas nécessairement négatif. Pour avoir vu quelqu'un en phase terminale qui souffrait énormément, c'était très très difficile de se sentir impuissant par rapport à la souffrance de la personne qu'on aime et aussi, c'est triste parce que la personne n'est plus elle-même. Après un certain temps sur la morphine, la personne n'est juste plus là, mis à part un ou deux moments de lucidité, et c'est atroce de voir une personne comme ça.

C'est pourquoi je tends à penser que l'euthanasie, c'est souvent pour les vivants.... pas pour le malade!

J'ai jeté un oeil sur le cas David Abesse. Je n'ai pas la télé, je suis en retard dans les nouvelles.

Ça m'a extrê-mement choquée.

J'ai passé l'automne dernier à travailler pour un étudiant étranger souffrant de limitations physiques importantes. Je devais faire le ménage, faire la cuisine, taper les travaux... Et pourtant, avec son fauteuil motorisé, David allait à bien des endroits! Il commence une maitrise maintenant. Je l'aime beaucoup, je sais que ce n'est pas toujours facile pour lui!

http://entredeuxfeux.wordpress.com/2012/03/06/201/

Je ne dis pas que le but premier est d'écourter la vie du mourant, mais bien que la morphine y contribue, qu'on le veuille ou non.

J'ai vu un reportage il y a quelques mois où les médecins et le personnel infirmier confirmaient ce que j'avance ici. Je vais essayer de mettre la main sur ce reportage et le poster ici pour appuyer ce que je dis.

Pas besoin d'un reportage.

Encore la, la ligne est mince. Un collègue, qui a travaillé en soins palliatifs, fait sa maitrise sur la condition des mourants, en France. Il ne faut pas prendre à la légère tous ces cas où le médecin ne veut pas tant soigner la douleur, mais mettre fin à la vie...

Pour les personnes qui doutent de la qualité de vie que peuvent atteindre les personnes alzheimer, un petit reportage sur une supermaison d'accueil en France

http://www.dailymotion.com/video/x700z9_maison-de-retraite-ou-maisons-de-l_lifestyle#.UQfhyo5G1bA

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C'est pourquoi je tends à penser que l'euthanasie, c'est souvent pour les vivants.... pas pour le malade!

J'ai jeté un oeil sur le cas David Abesse. Je n'ai pas la télé, je suis en retard dans les nouvelles.

Ça m'a extrê-mement choquée.

J'ai passé l'automne dernier à travailler pour un étudiant étranger souffrant de limitations physiques importantes. Je devais faire le ménage, faire la cuisine, taper les travaux... Et pourtant, avec son fauteuil motorisé, David allait à bien des endroits! Il commence une maitrise maintenant. Je l'aime beaucoup, je sais que ce n'est pas toujours facile pour lui!

http://entredeuxfeux...2012/03/06/201/

Pas besoin d'un reportage.

Encore la, la ligne est mince. Un collègue, qui a travaillé en soins palliatifs, fait sa maitrise sur la condition des mourants, en France. Il ne faut pas prendre à la légère tous ces cas où le médecin ne veut pas tant soigner la douleur, mais mettre fin à la vie...

Pour les personnes qui doutent de la qualité de vie que peuvent atteindre les personnes alzheimer, un petit reportage sur une supermaison d'accueil en France

http://www.dailymotion.com/video/x700z9_maison-de-retraite-ou-maisons-de-l_lifestyle#.UQfhyo5G1bA

Qu'est-ce qui t'a extrêmement choquée dans le cas de David Audesse?

*

Pour ce qui est de ton étudiant étranger, je dis tant mieux si celui-ci a su trouver un sens à sa vie malgré sa condition limitée. Il faut juste comprendre que tout l'monde n'est pas comme lui et que c'est pour cette raison que vivre ou mourir doit être un choix personnel dans des circonstances similaires et que chaque cas doit être traité individuellement.

*

Dans le cas de David Audesse, s'il était aussi déterminé à mettre fin à sa vie et qu'il avait eu l'autonomie de le faire sans aide, il l'aurait fait tout seul.

*

En ce qui concerne la super maison en France pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, peux-tu en nommer une seule qui soit comparable à celle-là au Québec?

*

Il ne faut pas prendre à la légère tous ces cas où le médecin ne veut pas tant soigner la douleur, mais mettre fin à la vie...

Tu cites encore l'exemple d'un collègue qui a travaillé en soins palliatifs en France. Depuis 2005, la France a adopté la loi Leonetti qui permet au corps médical d'administré des médicaments contre la douleur même en sachant que ceux-ci abrègent la vie de la personne qui les reçoit. On fait la même chose au Québec, à la seule différence qu'il n'y a aucune loi qui protège le corps médical d'une telle pratique même si c'est justifié de le faire.

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Il ne faut pas prendre à la légère tous ces cas où le médecin ne veut pas tant soigner la douleur, mais mettre fin à la vie...

Le médecin ne peut pas prendre la décision d'euthanasier quelqu'un. Ce genre de pratique n'est pas celle qui a été légalisée en Belgique. Ici, on parle de la décision d'une personne de s'enlever la vie, qui doit être ensuite acceptée par le médecin puis validée par un autre. C'est le droit du suicide assisté qui est questionné et surtout le "à qui on doit le laisser".

La prescription de médicaments pour les patients hors-belgiques, disons québecois, ne se fait pas à la légère. L'infirmière, le pharmacien, tous les autres professionnels sont au courant de ce qui se donne à un patient. Si la dose de morphine est excessive à la palliation de la douleur ou probablement mortelle et sans justification, le personnel peut intervenir. Tout est noté. C'est la mentalité qui devrait être adoptée selon les code déonto des professions mais ce que tu avances serait des abus de pouvoir et serait sujet à enquête...

Faudrait alors voir ce documentaire dont tu parles. S'ils disent que les médecins font cela, et qu'ils ont des preuves (tout est noté), c'est quelque chose qui serait enquêté par l'Ordre des Médecins et d'autres instances en ce moment-même!

Pour ce qui est du suicide assisté permis dans certaines conditions de vie, je continue à penser que le simple fait de l'ajouter comme une option pour certaines personnes les sollicite à prendre une décision qu'ils n'auraient pas eu à faire autrement. Ça occasionne des décisions mal prises, irréversibles et faites par un autre. Une évaluation psychologique devrait s'imposer, mais en quoi un psychologue peut-il conclure que oui, effectivement , c'est le temps de tout lâcher?

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L'euthanasie se fait déjà dans des cas extrêmes. On passe ça sur le dos d'une mort naturelle et/ou du à leur état. Le patient se plaind qu'il n'est plus capable, qu'il ne veut plus vivre, etc. et 3-4 jours plus tard, ils meurent...

Ça, c'est ma tante qui travaille avec des patients extrêmement isolés et malades qui m'a confié ça il y a quelques années. Dans le domaine de la santé, ça l'arrive. Bien que ce soit contre l'éthique. On donne des doses de médicaments trop fort pour le patient, et ils partent à petit feu...

Et je doute fort que l'Ordre des médecins soit zéro au courant de ce genre de pratique.

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Une personne peut demander d'arrêter son traitement, parce que cela ne "vaut plus la peine". Ce qui va détériorer son état et justement l'amener à mourir. Le fait qu'une personne n'ait plus la volonté de continuer est aussi un facteur qui détériore sa santé. Pendant ce temps, les médecins donneront des anti-douleurs/drogues pour aider à la mort paisible. Ce n'est pas l'euthanasie...

-

Bon, je ne veux pas fermer les yeux sur le fait que oui, cela est fortement possible que des professionnels de la santé agissent illégalemetn dans le cadre de leur pratique.

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Évidemment qu'un refus de traitement n'est pas l'euthanasie. Là n'est pas le point non plus! Lorsqu'un patient est en soins palliatifs, c'est qu'il n'est déjà plus question de traitements mais seulement de soulager les douleurs physiques et la souffrance psychologique.

Pour avoir fait un stage en soins palliatifs au sein d'une équipe pluridisciplinaire et pour avoir accompagné quelques familles de patients en fin de vie, je peux garantir que même si tous les médicaments sont notés au dossier, dans bien des cas, c'est le fort dosage de morphine qui met fin à la vie prématurément. Peut-être qu'il faudrait trouver ou inventer un nouveau terme pour cette pratique afin de la distinguer de l'euthanasie telle qu'on la connaît, mais il n'en reste pas moins que c'est un fait que, la majeure partie du temps, c'est cette dernière entre-dose de morphine qui emporte la personne malade.

Je ne dis pas non plus que la pratique est abusive puisque le protocole est suivi à la lettre, je dis simplement que la pratique existe et que ça demeure une forme d'euthanasie même si ce n'est pas l'euthanasie au sens propre du terme.

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Avoir travaillé dans les soins palliatifs et avoir constaté que les gens mourraient, OK. Cependant, établir les causes du décès comme la dernière dose de morphine demande des connaissances médicales et pharmaceutiques. J'avoue que je serais surprise d'entendre que tu aies ces connaissances, étant donné ton raisonnement. Voici la base:

La morphine que les gens appelle à tort "mort fine", ne tue pas, n'approche pas de la mort. Mis à part le fait que c'est une drogue qui peut rendre dépendant ses consommateurs et qui demande donc un ajustement et un sevrage en cas d'arrêt ou augmentation des symptômes, c'est pas «méchant» du tout.

La prescription d'une entre-dose se fait quand l'action de la dose normale est insuffisante. Ceci est une mesure suivant un protocole pré-établi de soin palliatif en cas de douleur plus importante. Tu veux contester qu'il faut ajuster les doses insuffisantes de médicaments? En cas de détresse (agonie) le système de soins palliatif continue à pallier aux évènements. Si la personne meurt, c'est à cause du personnel?

On a pas besoin de mettre la faute sur quelqu'un, c'est ça la réponse.

Le fait que la personne décédée meurt avec une forte dose de morphine dans le sang n'indique pas que cette personne est morte d'une overdose! Cela a plus de de chance de vouloir dire que ce patient a vécu sa mort en paix...

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Il y a deux lignes de pensées à ce sujet. Il y a ceux qui croient qu'effectivement la morphine contribue à écourter la vie chez un patient en phase terminale et ceux comme toi qui croient le contraire.

Je ne tiens pas à avoir raison sur ce que j'avance, mais il est clair que cette pratique existe même si ce n'est pas mal intentionné. Même au sein du corps médical, on ne s'entend pas sur la question. Alors j'ai bien peur que ce n'est pas ici que la question va se régler, n'est-ce pas?

Évidemment j'ai lu à quelques endroits qu'effectivement la morphine n'abrégeait pas la vie, mais j'ai lu le contraire aussi. Je te laisse sur un lien où la question est posée par des infirmiers(ères) en soins palliatifs, et comme de raison, ça ne fait l'unanimité ni d'un côté ni de l'autre.

J'ai quand même retenu ceci:

J'ai plutôt vu des cas où les injections de morphine préscrites pour des douleurs constatées et parfois aigues, ont été continuées aux intervalles régulières et aux dosages égales même lorsque le patient avait passé dans un état comateux et ne montrait pas de signe évident de douleur.

Voici le lien.

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^D'accord. C'est un exemple de mauvaise pratique s'il n'y a pas eu de suivi clinique et d'ajustements de la part du personnel.

Bien que le cas ne dit pas à qui on parle, à l'infirmière du patient qui le connait bien ou un autre intervenant qui l'a rencontré et n'a pas pris en compte tous les aspects de la personne.Peut-être que la maladie entraînait l'état comateux. Peut-être que cette situation est vraiment le traitement de soin palliatif optimal pour cette personne. Peut-être pas aussi! Je sais que c'est boîteux comme réponse mais c'est what you get de citer un forum.

En tout cas, tu soulignes incontestablement qu'il y a des questionnements même chez les intervenants de la santé. Le rapport difficile avec la mort entraîne souvent les personnes (surtout les familles) à se méfier et à attaquer le personnel qui fait du mieux qu'il peut.

Modifié par Popsita
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Je suis totalement d'accord pour le suicide assisté dans des cas comme celui de David Audesse, par exemple. Ou encore, je pense sincèrement qu'on devrait avoir le choix de mettre un terme à sa vie en cas de maladie incurable et dégénérative.

Même chose pour l'euthanasie si la personne n'a plus aucune chance de guérison et que sa survie dépend uniquement d'un respirateur. Sinon je considère que c'est de l'acharnement thérapeutique, et selon moi, l'acharnement est pire que la mort.

Voilà. Je préfère que le monde ait le libre-choix et puisse décider de leur propre sort quand leur qualité de vie est rendu un calvaire pour eux, que de s'acharner sur eux jusqu'à leur mort.

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Qu'est-ce que cette légalisation augure comme réponse à "Qu'est-ce que la société attend de moi?". Une réponse plutôt négative... "Je comprend que tu veuilles mourir, c'est correct, t'as raison!" *tape dans le dos*

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Est-il possible de continuer à vivre, selon ses besoins de manger/boire, se divertir, d'être utile et de s'accomplir?

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Mon grand-père est dans un CHSLD depuis un an et demi.

Ses journées se résument à :

- Se réveiller.

- Écouter la télévision.

- Manger du mou.

- Dormir.

Bref, il attend la mort.

Quand on va le voir, il a rien à dire.

Tout ceux qui allaient le voir au début ont arrêté d'y aller. C'est déprimant en crisse à voir.

Pourquoi on se vante de pouvoir vivre plus vieux aujourd'hui si c'est pour finir ses jours comme ça ?

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