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Les 5 blessures fondamentales de l'être


Déchet(s) recommandé(s)

Nous sommes tous blessés d'une façon ou d'une autre.

On trouve dans les prémices du développement des tares qui auront tôt fait de créer en nous un code qui nous suivra; dans tous les pas de notre vie.

Ces erreurs auront tendance à se répercuter sur notre futur quotidien. Ce sont elles qui font mal quand survient l'embûche. C'est selon nos blessures fondamentales que se forgent les choses qui nous mettent en horreur.

Ça blesse; ça ronge. Chaque fois qu'on y est confronté on revit; repasse par le même chemin qui aboutit sur un travail. Un travail constant sur soi-même.

Bien sûr on peut abandonner; mais c'est en s'affranchissant de nos blessures que l'on progresse vers notre propre vérité.

Je vous les présente.

J'ai volé le texte sur un site plutôt quétaine que voici: http://coeurdangeliq...res de lame.htm

LE REJET : Cela se passe dans le ventre de la mère.

Si, pour une ou plusieures raisons, le foetus se sent "rejeter" consciemment ou inconsciemment, cela peut générer en lui une souffrance telle qu'à l'âge où l'on se construit relationnellement, il s'attirera des personnes qui le rejetterons volontairement ou involontairement. L'effet de " rejet " peut aussi se traduire, même si l'enfant a été désiré par ses deux parents mais que la future grand-mére ou autre membre de la famille trouve que cela est trop tôt pour le couple, ..etc. Ce rejet peut même se traduire par un mouvement corporel du doigt ou par le regard, du style : "Allez, sort ! ". Généralement, celui qui se sent rejeter sera plutôt grand et maigre, peut être anorexique , il peut avoir une voix fluette et être timide, il peut ne pas avoir d'ami(e)s, il peut aimer être seul...Il peut grandir avec le sentiment qu'il n'a pas le droit d'exister, cela fait un adulte qui cherche constamment sa place.

L'ABANDON : Cela se passe entre 0 et 1 an.

Si, le jeune enfant se sent abandonné, même s'il n'a jamais été abandonné de quiconque, mais qu'à un moment donné, il a pleuré dans son berceau et que personne n'est venu le prendre parce que la mère l'a laissé pleurer un petit moment, l'enfant peut à l'age où l'on se construit relationnellement, s'entourer de façon à n'être jamais tout seul. Il peut avoir un appétit féroce, être boulimique, il peut être costaud, et peut avoir besoin de posséder les choses ou personnes à soi..., Il peut avoir besoin de remplir un manque, un vide celle de la présence de son parent absent qu'il va remplir par l'extérieur,sans jamais y arriver ou par la nourriture, l'alcool, etc...

HUMILIATION : Cela se passe entre 1 et 2 ans.

Si, le jeune enfant sent que l'on ne lui laisse pas le temps dévoluer à son propre rythme, et que derrière on est toujours en train de lui faire comprendre qu'à son âge on devrait faire " ses besoins dans le pot ", l'enfant peut à l'âge où l'on se construit relationnellement, s'auto-dévaloriser, se sentir nul et incapable, se sentir humilier. Il peut se tacher souvent, ou recevoir des reflexions qui blessent, il peut avoir honte de lui ou des autres...L'humiliation est une forme de maltraitance, car on écrase l'enfant verbalement, on le réduit à zéro. Adulte, cela va se traduire par un complexe soit de supériorité qui cache souvent un complexe d'infériorité. La personne se sent inférieur " je suis nul " et ceux qui se sentent supérieur, jugent les autres " de nul ".

TRAHISON : Cela se passe entre 2 et 3 ans.

Si, l'enfant croit qu'un jour il se mariera avec son pére ou sa mére, et que personne ne lui explique le pourquoi du comment, qu'on le laisse baigner dans ce "Complexe d'Oedipe ", l'enfant peut à l'âge où l'on se construit relationnellement ne pas avoir confiance en lui ni aux autres et se sentir trahi. Il peut aimer diriger, contrôler, faire à la place des autres et accuser toujours les autres de ce qui lui arrive sans comprendre ses propres responsabilités...Cela peut être un message contradictoire que l'on tient devant l'enfant qui du coup ne comprend plus et se sent donc trahi. Adulte, cela fait une personne qui aura des difficultés à aimer car dès qu'il y aura " expression d'amour ", le cerveau lancera une alerte disant " attention trahison " et repoussera la dite expression.

L'INJUSTICE : Cela se passe entre 3 et 4 ans.

Si, l'enfant est par exemple puni à la place d'un autre ou s'aperçoit qu'un frére, ou une soeur est mieux traité que lui..., l'enfant peut à l'âge où l'on se construit relationnellement être critique, juge, intolérant. Il peut trouver la vie injuste, n'aime pas l'hypocrisie, les mensonges, veut toujours rétablir la vérité, il peut être un forcené du travail se donnant corps et âmes, il peut en faire toujours trop, peut penser que les autres ne travaillent jamais assez, il en fait beaucoup pour être aimé, il sera grand et maigre car la blessure de l'injustice peut aller avec la blessure du rejet... On peut le trouver dans des familles de séparés, divorcés, ou le nouveaux parents va préférer ou donner de l'attention aux nouveaux enfants. L'enfant souffre de douleur car il n'est plus l'enfant soleil. Adulte, il est un sauveteur.

LA NON-RECONNAISSANCE : L'enfant a besoin d'exprimer ses talents, ce qu'il est et ce qu'il aime... S'il n'est pas reconnu, l'enfant ne va plus s'écouter, mais au contraire va dévier ses goûts, ses envies et va s'adapter à ce que le parent veut qu'il soit. Généralement, cela est sur-adapté. Les passions sont occultées et l'enfant devient ce qu'on veut qu'il soit, ce qu'on veut de lui. L'enfant n'en fait jamais assez.

LA MALTRAITANCE : D'ordre généralement physique, mais aussi psychique. La maltraitance, c'est manquer d'identité envers l'enfant. Adulte, il ne supportera pas la violence de tout ordre et recherchera un climat de paix et d'harmonie, il s'isolera. A l'opposé, l'on peut avoir un adulte qui fera du mal aux autres consciemment, ce sont des gestes reflexes qu'il reproduit.

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Cela me rappelle le processus établi par Freud au niveau des étapes de l'enfance.

Le rejet, la peur de l'abandon, la fameuse crainte de la castration sont autant de troubles qu'il en imagine autour de l'être, même à l'état de nourrisson, et clairement cela fait sens.

A une époque je lisais la Psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim, livre qui traite donc de messages moraux issus des contes afin de canalyser les différents complexes et pulsions caractéristiques au complexe d'Oeudipe au travers des métaphores-images des histoires. Ainsi, la marâtre est toujours un emblème oeudipien, chaque conte se démarquant par son symbolisme catalytique.

Nous résolvons ces troubles en grandissant, nous gardons quelques restes en dépends de nos choix et de notre vécu. Refermer ses blessures c'est avant tout accepter son passé et ce qu'il comporte de bagage.

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Ça me fait du mal de voir à quel point les enfants de ma voisine (folle) sont blessés. Ils ont des comportements d'enfants maltraités.

Ils sont tellement à risque de devenir des monstres si personne ne leur donne de l'amour ou de l'attention.

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Ceci; les blessures; étaient matière d'étude en thérapie.

J'ai passé 6 mois en maison close pour aller apprendre ce qu'on ne m'avait jamais appris. Dans la place il y avait une bonne équipe d'intervenants.

Les intervenants investissent tout le monde mais s'occupent + de ceux qui ont le plus de chance de s'en sortir. Je considérais mon intervenant comme un professeur. C'est une micro-société où tout le monde est troublé (perturbé) et où chacun occupent des fonctions. Certains ont celle d'être une police d'autre sont exposés à des tâches visant à faire progresser leurs réflexions (ou les faire se sentir utiles). Nous avions notre propre langage interne (commun à toutes les maisons de thérapie).

Nous qualifions nos interdictions par le mot BAN.

Tu pouvais être en BAN avec une personne avec qui tu parles trop; une personne de l'autre sexe qui te met en position de danger ou t'écartes de ton cheminement thérapeutique; les téléphones; un lieu.... et dieu sait que les profs avaient de l'imagination pour créer des BANS.

Je crois avoir été mise en BAN avec le mot oui pendant quelques jours.

Chaque soir; après le souper; ils annonçaient les bans et les conséquences. C'était stressant. Et très drôle à la fois.

Le plus drôle c'était les retours de fin de semaine; parce que la fin de semaine la place n'était que gérée par des surveillants. Les gens foutaient le bordel et là le lundi on se faisait chicaner.

Comme à la petite école; on passe des examens. Et on fait des devoirs. Dans tout mon cheminement; je n'ai presque jamais été mise en BAN avec personne. Sauf des filles avec lesquelles j'avais un conflit plutôt idiot. Habituellement; ils mettaient en BAN les filles avec des gars en particulier; parce qu'ils avaient une complicité. Jamais ils ne m'ont fait ce coup; parce qu'ils voulaient que je me débrouille moi-même avec les hommes. J'ai aussi réussi à ne pas faire mes devoirs et compenser le tout avec des travaux connexes.

Il m'ont beaucoup investie; ils m'ont permis de me libérer et mes examens se sont avérés très intéressants. Mon projet de cheminement était de publier un journal interne pour lequel j'aurais collecté des articles des résidents. J'étais rédactrice en chef et je devais moi-même formater; imprimer et promouvoir mon journal. Ce fut un franc succès; tout le monde était content; on a manqué de copies.

Deuxième examen: Ils se sont passé le mot pour me faire vivre des expériences atroces (à un moment où je m'en attendais réellement pas -- fin de thérapie); stressantes. Je devais gérer mon stress; mes émotions et ma philosophie des choses. Finalement; j'ai échoué ce test parce que j'ai pété une crise. Mais il n'aura pas servi à rien. Ça m'a permis de voir des choses

J'ai téléphoné aujourd'hui à mon ancienne maison de thérapie. La fille à qui j'ai parlé m'a dit:

-J'avais pas besoin d'entendre ton nom; j'aurais reconnu ta voix.

(J'ai été surprise parce que j'y suis allée de Novembre 2011 à Mai 2012)

Elle semblait contente de mon progrès. C'est drôle; je lui ai parlé d'une chose qui m'avait marqué lorsque j'étais "en dedans". Le fait simple que la thérapie réelle commence lorsque la thérapie finit. C'est un moment où on se pratique à appliquer les outils et la matière qu'on nous a transmis. J'ai aimé ma conversation avec elle et j'étais toute contente. J'étais contente de montrer reconnaissance. C'était doux.

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j'ai hâte au jour où la psychanalyse de Freud sera reléguée aux oubliettes, quelque part entre la théorie de la Terre plate et les légendes de sorcières.

Arrête les légendes de sorcières c'est hot.

Je l'aime moi Freud. Je trouve que sa théorie est bonne même s'il pousse parfois le bouchon trop loin.

Reste que ces 5 blessures existent en nous; d'une façon plus ou moins prononcées et se logent dans le corps (comme je le disais quelque part dans un autre sujet). On peut savoir pleins de choses sur les gens en regardant simplement leur posture.

Les blessures se logent dans les tripes; dans le dos; dans les pieds et dans le cou principalement. Elles déforment le corps de la personne lorsqu' extrêmes. Dans la vie il y a proximité entre le corps et l'esprit. C'est quand même le véhicule temporel qui nous contient. Qui contient la flamme qui anime étrangement nos gestes; nos pensées et toutes les actions qu'on dirige dans notre environnement extérieur.

Nous sommes si peu de choses; malgré le fait qu'on soit l'animal sur terre le plus "performant". Qu'est-ce qui vit dans nos tête pour nous permettre d'analyser les choses avec nos yeux (contact important avec le monde extérieur)?. La matière mouvante réagit au mystère de nos émotions; pour les traduire visuellement dans le réceptacle qu'est notre corps.

Le corps est une boîte vivante; qui s'autogère; se répare elle-même et se dégrade. Le cerveau; ordinateur puissant; peut aussi s'en aller à la dérive. De là j'avance le fait que le corps est plus vivant que l'esprit; qui est un ramassis de données gérées par un noyau central. Le corps est innocent et est la victime de notre esprit.

Nous sommes inter-dépendants. Ce qui me fascine c'est à quel point un animal peut survivre dans la nature et nous "non non non". Leurs codes sont plus pratiques et axés sur la survie plutôt que sur la macération d'un esprit en ébullition. Les animaux faibles meurent ainsi que ceux dotés d'un problème physique ou psychique quelconque.

Le problème avec les êtres humains; c'est qu'on croit tellement être spéciaux qu'on chercher à tout prix à préserver la vie. De plus, on se sert des vies des autres pour survivre nous-même. On complexifie tout en incluant le processus relationnel. Notre prison commune.

Je m'excuse pour mon pseudo-eugéniste-plate; mais je ne crois pas qu'il est bon de préserver la vie à tout prix. On en fait presqu'une maladie. Dans nos actes malades et notre société malade.

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j'ai hâte au jour où la psychanalyse de Freud sera reléguée aux oubliettes, quelque part entre la théorie de la Terre plate et les légendes de sorcières.

Cela ne peut et ne pourra jamais être oublié. Je n'arrive pas à croire que certain(e)s se permettent de le jeter aux poubelles comme une vulgaire bouse. C'est trop d'arrogance pour moi ! Et c'est surtout trop facile.

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j'ai hâte au jour où la psychanalyse de Freud sera reléguée aux oubliettes, quelque part entre la théorie de la Terre plate et les légendes de sorcières.

Les concepts de Freud et surtout Lacan sont très pratiques. L'horreur c'est quand de vulgaires amateurs d'ésotérisme viennent vomir leur élucubration en reprenant les concepts de la psychanalyse.

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Je suis pleine d'aplomb.

Mes pieds sont solidement fixés au sol.

Mon cou se distorsionne légèrement lorsque je frissonne.

Je fais de jolis petits cacas bien consistants.

Et j'ai une délicieuse cambrure au dos qui n'a rien à voir avec le poids de mes souffrances.

Mon corps parle.

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Reste que certaines choses ont été prouvées; (même si ce n'est pas coulé ans un béton très solide); théorisées, avancées par des docteurs (surtout en neuro-biologie).

Suivez-moi bien si vous voulez comprendre.

Le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux a dit:

«La science est la recherche continue de vérité. Et la sélection de la vérité assure la survie de l’individu, de la société et de l’humanité.»

Débutons avec un petit échauffement sur le corps-objet:

A 3 ANS

5.2.2 Le développement du schéma corporel

Le corps envisage du point de vue psychologique ne peut se limiter au corps objet, mon corps n’est pas un objet extérieur, je suis un corps, un corps qui sent, qui touche, qui bouge et agit en fonction de certaines situations significatives. C’est pourquoi chaque enfant met en place une manière originale de vivre son corps. Il faut donc pour que se développe la motricité et la personnalité de l’enfant (car l’acquisition de la motricité apporte une valorisation de soi) que l’enfant parvienne à reconnaître et percevoir la singularité de son corps.

Deux éléments fondamentaux interviennent ici :

– La mise en place de l’image de son corps par la constitution du schéma corporel proprement dit.

– La reconnaissance de son image dans le miroir.

Symptômes physiques et somatiques des violences reçues:

Les violences sont une atteinte grave au droits humains fondamentaux des personnes et elles sont à l'origine de graves conséquences sur la santé mentale et physique.

Ces conséquences sont directement liées à l'installation de troubles psychotraumatiques sévères qui s'ils ne sont pas pris en charge spécifiquement, peuvent se chroniciser et durer de nombreuses années, voire toute une vie. Ils auront alors un impact catastrophique sur leur vie.

La mémoire traumatique des violences et les stratégies que développent les victimes pour l'éviter (conduites d'évitement, de contrôle et hypervigilance) ou l'anesthésier (conduites dissociantes) sont à l'origine des principaux symptômes psychotraumatiques.

Et les mécanismes psychologiques et neuro-biologiques à l'œuvre dans les troubles psychotraumatiques commencent depuis quelques années à être bien connus, ils permettent de mieux comprendre la souffrance des victimes et certaines de leurs conduites pouvant paraître paradoxales comme les conduite à risque (Salmona 2009).

Mémoire traumatique et dissociation sont responsables de toutes les conséquences médicales, somatiques et psychologiques, les plus sévères, les plus chroniques et les plus handicapantes.

Somatique? Hein, c'est quoi ça?

Somatique est un adjectif qui désigne ce qui est relatif au corps par opposition à l'adjectif psychique, en rapport avec l'esprit. Les symptômes somatiques par exemple sont des signes cliniques issus du corps, alors que les symptômes psychiques concernent l'esprit et son fonctionnement. On parle aussi de symptômes psychosomatiques, quand l'esprit agit sur le corps, en lui faisant exprimer des signes cliniques physiques. La somatisation est un terme utilisé en psychiatrie pour désigner la conversion de conflits psychiques en symptômes somatiques.

Puis sur la biologie de l'angoisse:

N’importe qui peut être traumatisé. Le trauma est la confrontation de deux variables: une quantité d’excitation et une capacité individuelle de liaison.

Le défaut de mentalisation libère l’axe diencéphalo-viscéral du contrôle hypothalamo-cortical.

Il y a des différences dans les modalités réactives de l’organisme à l’angoisse en fonction du mode de fonctionnement mental.

Hypothalamo-cortical?

L'Hypothalamus (du grec ὑπό, hypo = dessous et θάλaμος, thálamos = chambre, cavité) est une structure du système nerveux central, située sur la face ventrale de l'encéphale. Cette partie du cerveau est constituée de plusieurs sous-structures, appelées noyaux. Ces noyaux sont des ensembles anatomiquement indépendants de neurones qui assurent diverses fonctions. L'une des fonctions les plus importantes de l'hypothalamus est de réaliser la liaison entre le système nerveux et le système endocrinien par le biais d'une glande endocrine : l'hypophyse.

Système endocrinien?

Le système endocrinien est composé par l'ensemble des organes (glandes endocrines) qui possèdent une fonction de sécrétion d'hormones.

HORMONES?!

Les hormones ont une fonction de communication qui, en comparaison avec celle du système nerveux, peut être qualifiée de lente, continue et diffuse. Les concentrations hormonales, étudiées en endocrinologie, contiennent donc des informations représentatives de différents états. Elles régulent ainsi l'activité d'un ou plusieurs organes ou organismes dont elles modifient le comportement et les interactions.

Ils commencent d'ailleurs à faire des découvertes sur des liens entre le cerveau et notre épiderme.

Si ça s'applique à la peau (réponse rapide) il est fort probable que ça s'imprime dans notre corps.

Blessure intérieure, stigmates extérieurs

Il est classique, aujourd’hui, de considérer que les poussées de psoriasis, d’herpès, d’eczéma ou d’acné sont favorisées par le stress et la contrariété. Mais le docteur Danièle Pomey-Rey, dermatologue et psychanalyste à l’hôpital Saint-Louis, à Paris, va plus loin. Selon elle, 80 % des maladies de peau ont une origine psychologique : « Celui qui en est atteint est quelqu’un qui a beaucoup de choses à dire, mais qui n’y parvient pas. Il parle alors avec sa peau. » Notre épiderme semble posséder son propre langage, chargé de relayer tous les non-dits de notre vie. Les raisons de cette interaction entre le cerveau et la peau sont simples : ils ont tous les deux la même origine embryologique ! Ils se forment en même temps, au vingt et unième jour du développement de l’embryon.

Et depuis, les informations ne cessent de circuler entre eux… Un stress ? Une émotion ? Le système nerveux va traduire cette information en un langage biochimique, via les neuromédiateurs. Ceux-ci agissent alors sur la peau de telle sorte qu’ils peuvent induire – ou guérir – une maladie cutanée. Ainsi, nous sommes tous susceptibles de développer des allergies ou de voir nos cheveux tomber à la suite d’un choc affectif. Le plus souvent, un traitement aboutit à la guérison. Parfois non. « C’est le degré d’angoisse qui fait la différence », pense Danièle Pomey-Rey.

La présence de tels liens entre peau et cerveau justifie l’existence de la psychodermatologie, travail en duo du psychiatre et du dermatologue pour traiter les affections cutanées sévères ou invalidantes. S’allonger sur le divan pour soigner une acné ? « Non. Avec un patient venu pour un problème de peau, il faut plutôt travailler en face à face et en fonction de ce problème », précise Danièle Pomey-Rey. Elle explique qu’un psoriasis les amènera ainsi à aborder une colère rentrée ; s’il s’agit d’eczéma, il faudra parler de son angoisse ; la perte des cheveux sera liée à une autre perte ; tandis que l’acné pourra apparaître comme une cicatrice visible d’un deuil. Des antidépresseurs légers peuvent être prescrits parallèlement à ces entretiens. Et les résultats se font jour : la peau peu à peu s’améliore, l’image de soi est réhabilitée. Comme une plaie qui se fermerait doucement.

La mémoire se loge biologiquement.

La théorie psychanalytique de la mémoire est d’abord une théorie de l’oubli et de la déformation lors de la restitution.

Mais en quoi consiste le côté positif, cette aptitude à mémoriser, propriété fondamentale des êtres vivants?

La biologie peut l’approcher mieux que la psychanalyse.

1° Théorie moléculaire et cellulaire de la mémoire. Des changements neuro-anatomiques semblent être la première réponse du SNC à l’apprentissage.

Apparition d’un cône de croissance et augmentation du nombre de récepteurs disponibles.

La mémoire à court terme est fondée sur un événement neuro-anatomique.

Une protéine gliale agit probablement comme modulateur.

Les circuits nouvellement formés nécessitent 24h pour devenir permanents.

Le système nerveux réagit à l’introduction de nouvelles informations en faisant éclore brusquement une gerbe de nouveaux contacts qui peut ensuite être sculptée par des facteurs extra-cellulaires.

Cette conception s’articule avec la théorie de la «Stabilisation sélective» de JP Changeux. Les synapses les plus souvent utilisées seront stabilisées. L’expérience, la répétition, l’apprentissage et les relations avec l’environnement se verraient ainsi inscrits de façon durable dans le système nerveux central: l’histoire du sujet se cristalliserait dans le câblage des réseaux neuronaux.

Mais la question de l’aptitude à restituer l’information reste ici sans réponse.

Ces circuits ne sont pas localisés anatomiquement en un lieu précis.

Le traumatisme perdure dans un système nerveux:

Après l’évènement, le mal être ne cède pas et même empire avec le temps. On parle alors d’un état de stress post-traumatique (ESPT), la personne vivant, comme au moment des faits, l’abomination d’un éternel arrêt sur image. Tous ses paramètres physiologiques, qu’ils soient nerveux, musculaires, circulatoires ou hormonaux sont, au temps présent, identiques à ceux qu’elle avait connus au moment du traumatisme.

Études sur les scolioses:

3-) Origine de la scoliose

:

Rien n’est certain mais actuellement des expérimentations sur le rat ont montré que :

- l’épiphysectomie produit 40% de scolioses.

- l’épiphysectomie chez le rat rendu bipède (section des pattes avant) produit près de 100% de

scolioses.

C’est le déficit en mélatonine qui est à l’origine des scolioses et son taux est augmenté lors

des poussées évolutives.

La scoliose touche essentiellement les filles (8 filles pour 2 garçons).

--------------------------

On peut distinguer deux types de scoliose :

- La scoliose idiopathique qui survient dans l'enfance et dont l'origine n'est pas identifiée.

Ouais okay; mais quoi? La mélatonine est liée à la sécrétion de sérotonine; qui peut varier avec des états dépressifs. Ce code de sécrétion cérébral peut être déréglé suite à un traumatisme qui perturbe son activité.

Sinon; la fibromyalgie et les cancers:

On ne sait toujours pas ce qui cause la fibromyalgie. Par contre, on sait qu'en présence d'un stress psychologique, d'une entorse ou d'une activité musculaire excessive, les symptômes peuvent empirer.

Bien que divers facteurs – y compris les blessures physiques, les infections comme la maladie de Lyme et l'exposition aux toxines – aient été pointés du doigt comme la cause du syndrome de fibromyalgie, rien ne confirme que ces facteurs y contribuent vraiment. Selon certaines études, les personnes atteintes de fibromyalgie ont souvent une humeur changeante et peuvent devenir déprimées ou anxieuses; toutefois, on ne sait pas si ces humeurs sont le résultat de la fibromyalgie ou si elles ont un lien avec la cause.

Y a-t-il un lien entre émotions et cancer? Dans la foulée des découvertes de Freud, de nombreux spécialistes de la santé affirmaient, et affirment toujours, que la maladie a une origine psychologique. D’où le développement d’approches alternatives aux traitements médicaux conventionnels, des méthodes qui suscitent beaucoup d’espoir mais aussi beaucoup de controverse.
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Ceci; les blessures; étaient matière d'étude en thérapie.

J'ai passé 6 mois en maison close pour aller apprendre ce qu'on ne m'avait jamais appris.

Certains ont celle d'être une police d'autre sont exposés à des tâches visant à faire progresser leurs réflexions (ou les faire se sentir utiles). Nous avions notre propre langage interne (commun à toutes les maisons de thérapie).

Nous qualifions nos interdictions par le mot BAN.

Comment appelle-t-on ce type de thérapie?

Modifié par Nouveau Projet
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Hélène Magny, qui a réalisé un documentaire sur les pensionnaires de l'Institut Pinel, souhaite combattre l'ostracisme dont sont victimes les patients en milieu psychiatrique.

« On a voulu donner un visage humain à la folie », souligne-t-elle.

La violence, qui fait partie de l'environnement en soins mentaux, est une des manifestations de la souffrance ressentie par les patients.

« Ce qui frappe quand on entre la première fois à Pinel, c'est les cris qu'on entend », raconte Hélène Magny.

http://www.tou.tv/pinel

Cibole. Les intervenants passent une heure à dire qui ceux qui sont internés peuvent être des juges,des cardiologues ou des ingénieurs... et pourtant tout ce qu'elle nous montre ce sont des gens pas super articulés en pleine épisode de démence. Faut croire que seul les gens pas trop smart ont accepté d'être filmé.

Modifié par Nouveau Projet
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Les concepts de Freud et surtout Lacan sont très pratiques. L'horreur c'est quand de vulgaires amateurs d'ésotérisme viennent vomir leur élucubration en reprenant les concepts de la psychanalyse.

Ta première phrase était juste, ta deuxième ne servait à rien.

Mais en vrai, a part enfoncer des portes ouvertes, reprendre W00t W00t sur ses "caveries" et nous chier les oui dires conspi, tu sers à quoi ?

Ferme la si t'as rien à dire de plus intelligent que m'attaquer comme une fifure.

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