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Les personnes en bonne santé mentale


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il n'est nulle part question de l'aspect culturel de la conception de la santé mentale. par exemple, jugera t-on de l'état mental d'un Shaman, dans une tribu aborigène, de ma même manière que l'on jugera de celle d'un nord-américain?

Excellent point qui mérite d'être approfondi! quoiqu'en relisant la liste, ce n'est pas incompatible avec une tribu aborigène.

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Ok, mais si on veut extrapoler :

-- Est consciencieuse et responsable : hum non...

- Est capable d'entretenir une relation amoureuse significative caractérisée par une intimité authentique: Ça peut être en apparance une famille épanouie mais comment le vivait-il vraiment?

- Est empathique et est sensible aux besoins et aux sentiments des autres : Les psychopathes sont rarement empathiques.

J'ai vu le film sur sa vie et il l'était il menait en fait une double vie. Empathique envers sa famille énormément. Protecteur aussi. Serial killer ? Même pas. Ne pas avoir eu à tuer du monde pour gagner sa vie il ne l'aurait pas fait. De son propre aveu, il n'avait juste aucun sentiment de culpabilité une fois les meurtres commis. Il restait de glace. Pas de haine ni d'amertume envers ses ''victimes''. Ca a toujours été motivé par une décision de son patron ou par principe lorsqu'on lui manquait de respect. Évidemment ce n'est pas la solution logique mais il a décidé d'aller jusqu'au bout.

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Alors selon toi, qu'est-ce qui fait qu'une personne est vraiment en santé mentale?

Si je dressais une liste de critères, je tomberais encore dans la mise en place de normes liées à un contexte idéalisé.

Je dirais donc que la sante mentale est à mon avis, en dehors des pathologies, assez relative. Elle dépend du contexte social et des normes y étant en vigueur. Bref, il n'y a pas de critères précis qui ne tombent pas dans l'idéalisation de certains comportements. En clair, certaines attitudes vont être valorisées dans certains contextes et d'autres pas. C'est très complexe et ça ne s'évalue pas avec une liste aussi arbitraire.

Mais bon, je disais ça pour répondre au questionnement d'Inso. Perso tant qu'on prenne pas ça comme du cash, je ne vois rien de mal à se servir d'une telle liste à des fins d'introspection, ça peut même être très formateur.

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Excellent point qui mérite d'être approfondi! quoiqu'en relisant la liste, ce n'est pas incompatible avec une tribu aborigène.

- Apprécie l'humour et réagit en conséquence

réagir en conséquence diffère grandement selon le mileu... ce qui est considéré comme une réaction normale ou polie sera une terrible outrance ailleurs.

ou, peut-être encore plus précisément:

- S'exprime de façon articulée sur elle-même

ici c'est la nécessité de pouvoir se mettre en récit, de pouvoir parler de soi, se présenter. une caractéristique dont la figure emblématique serait peut-être le grand PDG... celui qui réussit, à de l'audace, du leadership, est charismatique.

toutes des qualités mises de l'avant dans nos sociétés industrielles.

mais imaginons une société aborigène oũ la qualité première d'un membre est de savoir se plier à son rôle qui lui est attribué; certains doivent être leader, d'autres savoir s'effacer. le deuxième type ne sera pas vu comme étant moins sain d'esprit...

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les critères de sa société spécifique... ?

c'est une remise en question du concept de santé mentale, comme existant en soi.

il y a des individus adaptés à leur miulieu, d'autres non

C'est essentiellement ça ma critique, en fait. Différents milieux considèrent différentes choses comme étant saine. Les critères de l'article rendent compte de comportements normés par rapport à une idéalisation de notre société.

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Si je dressais une liste de critères, je tomberais encore dans la mise en place de normes liées à un contexte idéalisé.

Je dirais donc que la sante mentale est à mon avis, en dehors des pathologies, assez relative. Elle dépend du contexte social et des normes y étant en vigueur. Bref, il n'y a pas de critères précis qui ne tombent pas dans l'idéalisation de certains comportements. En clair, certaines attitudes vont être valorisées dans certains contextes et d'autres pas. C'est très complexe et ça ne s'évalue pas avec une liste aussi arbitraire.

Mais bon, je disais ça pour répondre au questionnement d'Inso. Perso tant qu'on prenne pas ça comme du cash, je ne vois rien de mal à se servir d'une telle liste à des fins d'introspection, ça peut même être très formateur.

Je suis d'accord! Selon nos normes occidentales, est-ce que tu trouves que ces éléments sont pertinents?

Pour le reste, je suis visiblement dans le champ de trouver que ça fait beaucoup de sens, désolée gang! :)

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Pour revenir sur le fait d'être heureux et la santé mentale, je dirais que la santé mentale signifie que notre conscience ne nous pousse pas vers des situations où l'on pourrait être "blessé" émotionnellement ou physiquement.

En gros être en bonne santé signifie que ton corps ne s'inflige pas de blessures, ou plutôt qu'il a réagi de manière à guérir de tes blessures (ainsi lorsqu'on est malade on n'a pas la santé).

La santé mentale revient à la même idée sauf que c'est ta conscience qui agit et le domaine impliqué n'est pas que physique mais aussi émotionnel.

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pour répondre au dernier commentaire de MattisGod, je suis en accord, mais je crois qu'il peut être des plus utiles de dresser une telle liste, tant qu'on est conscient de sa relativité, de son inscription dans une culture spécifique, à un moment spécifique.

de dresser un tel portrait des normes d'une société peux permettre à celle-ci d'avoir un certain recul réflexif, de se réfléchir, et d'ainsi peut-être se repenser.

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Je suis d'accord! Selon nos normes occidentales, est-ce que tu trouves que ces éléments sont pertinents?

Pour le reste, je suis visiblement dans le champ de trouver que ça fait beaucoup de sens, désolée gang! :)

Certains le sont, certains moins et certains sont carrément superficiels et idéalisés. Bref, je n'accorde pas de valeur scientifique à une telle liste. Si on la prend de façon critique, il y a certes une grande valeur introspective à en tirer.

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Ce que je ne comprends pas, c'est en quoi le fait que cela diffère d'une société à l'autre rend ces éléments inadéquats pour faire un portrait global d'une personne en santé mentale? Par contre, je comprends que ce sont beaucoup de perceptions, rien d'observable comme ce pourrait être le cas de la santé physique, ce qui rend cette discussion bien intéressante.

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En gros être en bonne santé signifie que ton corps ne s'inflige pas de blessures, ou plutôt qu'il a réagi de manière à guérir de tes blessures (ainsi lorsqu'on est malade on n'a pas la santé).

ici, je pousse peut-être un peu trop mais bon, c'est une tendance que j'ai

mais est-ce que ce n'est pas encore une position particulière, Occidentale que de soutenir cela?

certaines traditions mystiques, les soufis par exemple je crois, ont des rites ou ils s'infligent des sévices corporels. et c'est considéré très sain de leur part.

pouvons nous affirmer clairement, de notre point de vue particulier, qu'ils ne sont pas en bonne santé mentale?

je ne vise pas à tout relativiser, et dire que toute coutume se vaux, tout doit se faire...

et je ne parle surtout pas ici de phénomène extrêmes comme l'excision, entendons nous

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Certains le sont, certains moins et certains sont carrément superficiels et idéalisés. Bref, je n'accorde pas de valeur scientifique à une telle liste. Si on la prend de façon critique, il y a certes une grande valeur introspective à en tirer.

Pour la vie sexuelle, je suis d'accord ça parait superficiel. Pour plusieurs, le fait de ne pas avoir de vie sexuelle ne pose aucun problème, mais je pense qu'il y a tout de même beaucoup de gens qui souffrent de ne pas être sexuellement épanouis, ça peut causer une certaine détresse, un mal-être. Mais si tout le reste va bien, la personne peut être en santé mentale autant qu'une autre qui fourre allègrement.

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name='Vie par procuration' timestamp='1387411396' post='482144']

ici, je pousse peut-être un peu trop mais bon, c'est une tendance que j'ai

mais est-ce que ce n'est pas encore une position particulière, Occidentale que de soutenir cela?

certaines traditions mystiques, les soufis par exemple je crois, ont des rites ou ils s'infligent des sévices corporels. et c'est considéré très sain de leur part.

pouvons nous affirmer clairement, de notre point de vue particulier, qu'ils ne sont pas en bonne santé mentale?

je ne vise pas à tout relativiser, et dire que toute coutume se vaux, tout doit se faire...

et je ne parle surtout pas ici de phénomène extrêmes comme l'excision, entendons nous

C'est probablement très occidental, oui!

Je vais pousser aussi, pour le fun. On aurait pu ajouter que le fait d'entretenir une certaine spiritualité est bénéfique pour la santé mentale. Peut-être que ces rites dont tu parles répondent au fait d'être tournés vers la communauté, la création, créer des liens positifs, etc.

Même si ces gens ont une toute autre façon de vivre, ils ont peut-être eux aussi à partir de leur culture, besoin d'entretenir des liens positifs, être énergique, s'affirmer, comprendre les autres, être responsable, avoir une vie sexuelle satisfaisante (selon leurs critères, bien sûr), comprendre les besoins des autres, etc...

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Pour la vie sexuelle, je suis d'accord ça parait superficiel. Pour plusieurs, le fait de ne pas avoir de vie sexuelle ne pose aucun problème, mais je pense qu'il y a tout de même beaucoup de gens qui souffrent de ne pas être sexuellement épanouis, ça peut causer une certaine détresse, un mal-être. Mais si tout le reste va bien, la personne peut être en santé mentale autant qu'une autre qui fourre allègrement.

Bah, je vois ça comme un manque à combler, une insatisfaction comme un tas d'autres. Ça joue certes sur la santé mentale, mais ce n'est pas un critère de la santé mentale. Ça varie encore une fois tout dépendant du contexte et ici c'est présenté comme un absolu.

À mon avis, la façon dont on vit l'insatisfaction en dit plus sur notre santé mentale que l'insatisfaction elle-même.

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pour répondre au dernier commentaire de MattisGod, je suis en accord, mais je crois qu'il peut être des plus utiles de dresser une telle liste, tant qu'on est conscient de sa relativité, de son inscription dans une culture spécifique, à un moment spécifique.

de dresser un tel portrait des normes d'une société peux permettre à celle-ci d'avoir un certain recul réflexif, de se réfléchir, et d'ainsi peut-être se repenser.

Écoute, t'es loin d'avoir tort, sauf que dresser une telle liste demande une certaine rigueur que je ne peux pas avoir. Je n'ai pas toutes les connaissances pour élaborer une série la plus objective possible de critère. En ce sens, il s'agirait d'un exercice inutile ici et maintenant puisque ma liste sera teintée de mes idéalisations. Bref, c'est un travail de longue haleine que de pondre une telle liste. Je n'en ai, à mon avis, pas les compétences.

Mais est-ce que ça a une pertinence? Bien sur. J'intitulerais cependant ce genre de liste: "Critères susceptibles d'affecter la santé mentale des individus dans un contexte X."

Bref, je crois que la conclusion que l'on doit tirer de cette petite discussion c'est qu'il est impossible d'établir une liste de critères de "qu'est-ce qu'une personne en santé mentale" sans tenir compte de facteurs extérieurs dont la liste n'a pas tenue compte. Et plus important encore, on ne DOIT PAS prétendre que les critères que nous établirons ont une universalité. Il faut, comme tu l'as dit dès le départ, tenir compte du contexte. Moi, ramener les choses à une "nature humaine", un gros criss de bof.

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T'as raison mais en même temps c'est tellement pollitically correct qu'on devrait jamais se prononcer sur quoi que ce soit sans être un spécialiste.

Ça prend pas un doctorat en psychiatrie pour spotter un malade mental. C'est une question de gros bon sens. Certains comportements ne se font juste pas.

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Je ne crois pas que ça soit utile de dresser une liste comme ça, au contraire c'est plutôt dangereux. C'est une façon d'imposer une vision "politiquement correct" d'un idéal d'être humain, d'un idéal de personnalité, qui implicitement justifierait d'intervenir sur les personnalités qui ne fittent pas dans ce moule là.

Comme ça vient d'être mentionné à maintes reprise, c'est une liste biaisée socialement.

C'est dangereux parce qu'on peut se servir d'une liste comme ça pour justifier d'intervenir et "soigner" les personnalités déviantes. On dit aux gens : si t'a de la difficulté à vivre une relation harmonieuse en couple à long terme, c'est que t'es malade à quelque part, tu pourrais peut-être un jour être soignée" Quand en réalité c'est peut-être juste qu'on est pas fait pour être pareil, que les individus ont juste pas toutes les caractéristiques qui leur permettre d'entrer dans ce moule idéal, de l'individus gentil et plate qui est toujours maître de ses émotions et de son environnement.

C'est une recette pour dire "si tu as une sexualité déviante comme par exemple sado-masochiste, en réalité c'est que t'a pas une bonne santé mentale".

Désolé Millie, je n'adhère pas à la tyrannie de la normalité que tu cherches à instaurer ! ( :-P )

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T'as raison mais en même temps c'est tellement pollitically correct qu'on devrait jamais se prononcer sur quoi que ce soit sans être un spécialiste.

Ça prend pas un doctorat en psychiatrie pour spotter un malade mental. C'est une question de gros bon sens. Certains comportements ne se font juste pas.

"Certains comportements ne se font juste pas [sic]". Ça devient une question de "gros bon sens" justement parce qu'on parle de normes de société ou de trucs moraux qui, dans nos sociétés, paraissent évidents. Ce que tu dis là n'a aucune lien avec la santé mentale. Briser la norme peut avoir un lien avec un problème de santé mental, mais pas nécessairement. Les Hells Angels brisent un tas de normes et commettent un tas de trucs qu'on juge immoraux et je ne serais pas prêt à dire qu'ils sont tous des malades mentaux. Ils vivent selon un code moral qui divergent de la norme. Évidemment, en tant que société, on refuse d'accepter ce genre de comportements puisqu'ils nuisent à la majorité.

Et les gens peuvent bien se prononcer sur ce qu'ils veulent et théoriser pour le fun si ça leur tente, je dis juste que je ne vois pas la pertinence, POUR MOI, de le faire étant donné que je n'ai pas les connaissances et le temps de le faire à un niveau qui me satisfasse. J'ai l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que ça dépasse mon champ de connaissances. Je ne vois pas de pertinence à définir ce qu'est "pour moi" la santé mentale. Si les autres ont envie de le faire, ce n'est pas moi qui va les en empêcher. Je vais peut-être questionner leurs conclusions et surtout leurs méthodes, mais rien n'emêche qui que ce soit de dire ce qu'il veut. Faut juste être conscient que lorsque l'on touche à des trucs aussi complexes que cela il y a de fortes chances pour qu'on nous demande de préciser notre démarche.Lorsque l'on touche à des problématiques aussi complexes un "c'est mon opinion" ça ne vaut pas grand chose. Ça peut être très intéressant si on est conscient qu'on discute à ce niveau (on le fait tous souvent et sur un tas de sujets) et qu'on ne prend pas nos hypothèses intuitives comme des vérités.

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Et bon, en tant que philosophe (enseignant de.), j'ai aucun problème au fait de porter un jugement moral et éthique sur quel mode de vie nous semble meilleur qu'un autre, ou quelles sont les caractéristiques d'une personnalité qui nous semble les meilleures à avoir. C'est normal de pouvoir réfléchir et se donner le droit de juger que tel chose est probablement malsaine ou innacceptable, et autre est probablement meilleure.

Cependant là où j'ai un gros problème c'est quand on essais de faire la même chose mais en le faisant passer pour de la "science" parce qu'on le fait dans un cadre médical. Parler de "santé mentale" pour moi c'est une façon détourner de porter des jugements moraux mais en essayant de faire passer ça pour ce que ce n'est pas, c'est à dire des énoncés objectifs et purement descriptif de ce qui serait une condition de santé "normale" de l'esprit humain.

Et à mon sens une liste comme ça c'est vraiment ce qui se passe.

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