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Écrire un livre et le faire publier


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Je sais qu’on a plusieurs membres qui aiment écrire – et qui le font très bien d’ailleurs.

J’ai retrouvé un vieux manuscrit. Il a bien vieilli quand même. Un truc écrit quand j’devais avoir 19-20 ans…

Je vais relire le manuscrit, le fignoler et le finir! Et sérieusement, je vais essayer de le faire publier.

Y en a-t-il parmi vous qui ont déjà tenté d’écrire un livre (roman, recueil de poésie, etc.)?

Est-ce que certains ont déjà fait publier leurs écrits?

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Ah, mais pas d'excuses nécessaires.

Ça reste dans le sujet.

Honnêtement, j'ai pas envisagée l'autopublication. Premièrement, je suis pas sure de saisir de quoi il en retourne. Je vais faire des recherches. Par contre, ça m'apparaît évident que vu le contenu à publier, c'est pas chez les grands éditeurs que je vais faire fureur. Je vais devoir y voir. Ça peut-être une belle option puisque si je comprends bien, s'autopublie l'écrivain refusé par les maisons d'éditions?

J'vais déjà finir de relire mon manuscrit. ^^

Merci

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C'est la même idée que les groupes de musique dit "indie". Un éditeur va surement te demander de faire des retouches à ton manuscrit. Si tu crois que tu ne devrais pas avoir à en faire et que les éditeurs ne connaissent rien à rien, l'autopublication peut régler ce problème, tout en rendant plus difficile d'étendre son lectorat à un large public.

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Une fois j'avais été à une conférence des grands explorateurs portant sur l'Islande et le gars avec le micro avait déclaré que dans ce pays de 300 000 haibtants reconnu pour ses sagas presque tout le monde publie ses mémoires.

...

Il se publie maintenant environ 4000 nouveautés chaque année au Québec et plus de 700 maisons éditeurs commerciales

On estime que seulement 3 p. 100 des manuscrits deviennent des livres.

Trois catégories de livres dominent actuellement au Québec avec près de 56 % des parts de marché : littérature (25,5 %), jeunesse (18,5 %) et vie pratique (11,7 %)

Pour publier un manuscrit, il faut le soumettre à un éditeur qui évaluera la pertinence d’éditer le livre selon divers critères : la qualité du manuscrit, la politique éditoriale de la maison, le calendrier de production et les moyens financiers dont il dispose. Si le manuscrit est accepté, l’éditeur préparera un contrat d’édition qui établira les engagements et obligations des deux parties.

Malgré tout ce que l’édition de livres exige de connaissances, de compétences, d’investissements et d’étapes à franchir, certains auteurs choisissent de publier eux-mêmes leur propre manuscrit : Force est toutefois de constater que rares sont ceux ou celles qui empruntent cette voie avec succès.

Aussi, quand vient le temps de publier, même si cela doit comporter quelques refus, la très grande majorité des auteurs traitent avec les éditeurs professionnels, ceux qui donnent une véritable vie publique à leurs oeuvres.

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Ah j'ai oublié d'ajouter le bout le plus intéressant. Le fait de publier un livre ça te donne le privilège d'avoir tes petites pensées torturées entreposées dans le Library and Archives Canada building lequel est un bâtiment full high tech censé préserver le patrimoine canadien pour des siècles et des siècles amen.

...

En vertu des lois sur le dépôt légal, l’éditeur dépose à la Bibliothèque nationale du Québec et à celle du Canada deux exemplaires du titre publié. Il inscrit aussi le numéro d’I.S.B.N. (International Standard Book Number), le sigle international indiquant la langue et le pays d’origine, la maison d’édition et l’ordre de parution.

Il n’existe pas vraiment de démarches spécifiques pour devenir éditeur. Vous n’avez pas à enregistrer ou incorporer votre maison, toutefois cela peut vous donner droit à certaines subventions et crédits d’impôts. Une fois vos publications prêtes, vous devez les enregistrer auprès de la Bibliothèque nationale du Québec ou celle du Canada qui émettra un ISBN et une preuve du dépôt légal.

On notera qu’en vertu de la Loi sur le droit d’auteur une œuvre est automatiquement protégée dès qu’elle est fixée sur un support matériel. Ainsi, le manuscrit est protégé par le droit d’auteur, et les écrivains n’ont aucune formalité à remplir pour bénéficier de la protection de la Loi.

Modifié par Nouveau Projet
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C'est la même idée que les groupes de musique dit "indie". Un éditeur va surement te demander de faire des retouches à ton manuscrit. Si tu crois que tu ne devrais pas avoir à en faire et que les éditeurs ne connaissent rien à rien, l'autopublication peut régler ce problème, tout en rendant plus difficile d'étendre son lectorat à un large public.

Disons que c'est loin d'être la même réalité. Souvent, les bands qui "publient" par leurs propres moyens sont déjà "connus" (ils font des shows, ils diffusent sur le net, etc) et on déjà un fan base qui les suit. Dans le cas de grands groupes comme Radiohead (lorsqu'ils ont sorti In Rainbows, par exemple) ça devient une meilleure décision d'affaire que de passer INITIALEMENT par un distributeur. Pour les bands plus underground, ils ont quand même déjà un following et s'ils n'ont pas de grandes visées commerciales, vendre leur propre stock directement sur le net et dans leurs shows, c'est bien suffisant. En littérature, c'est pas la même game. À part si tu as une notoriété pré-existante (donc que tu as déjà publié), c'est une avenue risquée. Sauf bien sur si tu souhaites simplement diffuser à petite échelle.

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Merci beaucoup pour les infos et précisions messieurs. Surtout toi, Nouveau Projet.

Hésitez pas si vous avez d'autres précisons, liens ou commentaires.

Idéalement, je voudrais quand même le publier à grande échelle mais je vais pas rêver, non plus.

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Disons que c'est loin d'être la même réalité. Souvent, les bands qui "publient" par leurs propres moyens sont déjà "connus" (ils font des shows, ils diffusent sur le net, etc) et on déjà un fan base qui les suit. Dans le cas de grands groupes comme Radiohead (lorsqu'ils ont sorti In Rainbows, par exemple) ça devient une meilleure décision d'affaire que de passer INITIALEMENT par un distributeur. Pour les bands plus underground, ils ont quand même déjà un following et s'ils n'ont pas de grandes visées commerciales, vendre leur propre stock directement sur le net et dans leurs shows, c'est bien suffisant. En littérature, c'est pas la même game. À part si tu as une notoriété pré-existante (donc que tu as déjà publié), c'est une avenue risquée. Sauf bien sur si tu souhaites simplement diffuser à petite échelle.

Bah c'est pas mal le même concept à la base.

Tu payes de ta poche et t'as pas de contrat qui t'oblige à quoi que ce soit. Les revenus vont (presque) entièrement dans tes coffres.

La maison de disque ou l'éditeur t'apporte des ressources et un budget, mais s'octroie des parts sur les revenus.

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Bah c'est pas mal le même concept à la base.

Tu payes de ta poche et t'as pas de contrat qui t'oblige à quoi que ce soit. Les revenus vont (presque) entièrement dans tes coffres.

La maison de disque ou l'éditeur t'apporte des ressources et un budget, mais s'octroie des parts sur les revenus.

Faire publier et distribuer un livre de ton propre chef, quand t'as aucun moyen de te faire connaître au préalable (personne t'a lu, ou presque, avant que tu publies) contrairement aux musiciens (shows, MP3, etc) c'est pas la même game. Si t'es Mary Higgins Clarke (lol) pis que tu décides de publier de ton propre chef, ça peut se faire, si t'es le no-name qui sort un premier bouquin, tu vas juste perdre énormément d'argent. C'est pas les mêmes paramètres qu'en musique disons.

Si tu veux donner/vendre ton truc en e-book, ça peut le faire au départ et ça peut t'aider à gagner en notoriété (et ça pourrait t'amener un contrat), mais te lancer de toi-même, à part si t'as bin bin du cash, oufff.

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Faire publier et distribuer un livre de ton propre chef, quand t'as aucun moyen de te faire connaître au préalable (personne t'a lu, ou presque, avant que tu publies) contrairement aux musiciens (shows, MP3, etc) c'est pas la même game. Si t'es Mary Higgins Clarke (lol) pis que tu décides de publier de ton propre chef, ça peut se faire, si t'es le no-name qui sort un premier bouquin, tu vas juste perdre énormément d'argent. C'est pas les mêmes paramètres qu'en musique disons.

Si tu veux donner/vendre ton truc en e-book, ça peut le faire au départ et ça peut t'aider à gagner en notoriété (et ça pourrait t'amener un contrat), mais te lancer de toi-même, à part si t'as bin bin du cash, oufff.

Show, mp3, etc.? Pourquoi pas nouvelles, essais, revues, blog?

T'as pas plus les moyens de te faire connaître quand personne t'as entendu en tant que musicien. Les personnes qui book les shows engagent pas du monde qui amèneront pas de public (à part en micro local avec tous tes amis genre les 2 premiers show), bref qui ont pas d'expérience. Et tu feras pas diffuser les tounes que t'enregistre avec ton téléphone. Mettre tes mp3 sur facebook c'est pas mal l'équivalent de faire lire ton romans à tes amis et ta famille.

Alors tu y vas avec 1 ou 2 tounes que tu tappes avec des pros, et tu t'en sert pour être booké. Si tu réussi, tu mets tes shows dans ton CV et t'espère une bonne presse/bouche à oreille. T'écris 1 essai/nouvelle ou 2 que t'essaie de publier en collectif, dans des revues, des blogs de renoms. En gros, si ta première oeuvre ever est un roman de 350 pages, t'es mieux de pas t'auto-produire.

C'est sûr que le milieu est plus foisonnant en musique.

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C'est pas mal ça la situation icitte, non?

Et les milieux littéraires et musicaux ne sont pas vraiment similaires. C'est un bien plis petit nombre de gens qui lisent des revues littéraires que qui assistent à des shows locaux. C'pas la même game, je maintiens.

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Faut le faire pour le Love.

J'aimerais avoir de quoi a publier juste pour le trip de produire le support. Mettre les livres un peu partout, sans demander d'autorisation. Et changer la tendance qui veut que les livres de poches doivent manquer de charme...

rouleaubro.JPG

''OUASH!!!'' ''BOUHHH !!!''

Sinon il y a plein de DIY plus poussé ou les gens font des reliure avec une aiguille et du fil mais c'est long long long.

bookbinding_tutorial_by_jamesdarrow-d4tznw2.jpg

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C'est en premier pour le Love!

Après pour le sentiment d'accomplissement et pour extirper ces "choses" de ma tête En partie...

Un ami est en train de lire la première partie du manuscrit.

Et...

Ouais, les reliures... Le fait à la main. C'est merveilleux.

J'ai eu une passe où j'ai étudié l'anatomie du livre. J'ai contacter beaucoup de gens qui s'occupaient de reliures... Et de restauration.

Tout un monde.

Je suis amoureuse du livre.

L'odeur.

La page.

Désolée, je m'égare.

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  • 1 mois plus tard...

Le principe est simple:

Tu va voir une maison d'édition: ils vont payer la numérisation, l'impression, les artistes/designer pour ta quatrièmes de couvertures, vont payer les publicités, vont vendre ton livre à des boutiques, vont s'arranger pour peut être te booker des entrevues, vont pousser pour que ton livre apparaisse dans des colonnes de critiques littéraires, pis plein de petit bonus. L'inconvénient: tu doit être sélectionner (et donc plaire à l'éditeur) et une portion des revenus vont dans leur poche.

Sinon, tu fais tout ça toi même, si tu penses être capable.

Tu peux aller dans un magasin d'impression pis dire: "Je veux 100 copie de ces 300 pages là, faîtes moi un prix" pis après ça tu va voir un relieur et tu lui dit "je veux ces 100 manuscrits là reliés, fait moi un prix!", c'est pas plus compliqué que ça. Mais sinon penses-tu avoir le budget de te payer de la pub? Penses-tu avoir le temps d'en faire la promotion sur internet? Penses-tu avoir le courage de l'envoyer par la poste a des blogueurs en leur demandant aimablement de faire la critique de ton livre sur leur blogue (sans trop savoir s'ils vont vraiment le faire). Mais tu fais quoi avec tes manuscrit après? Si tu prend le thé une fois par semaine avec Réginal Gingras qui s'occupe de la petite boutique de livre usagé au coin de ta rue tu peux peut être lui refiler quelques exemplaires pour t'aider. Mais après ça tu dois le vendre à des commerces, tu dois les convaincre de vendre ton livre.

Parce que c'est comme ça que ça marche:

-"Salut Renaud-Bray, voici un livre, voulez-vous le vendre?"

-"Pourquoi est-ce qu'on vendrait ton livre plutôt qu'un autre, qu'est-ce qui nous dit que ça va se vendre?"

-"Et bien j'ai investit XXXX$ en publicité, à tel et tel endroit, j'ai fais des études de marché, y'a quelques critiques à date à tel et tel endroit, etc."

Pis là Renaud-Bray évalue s'ils croient que ça vaudrait la peine de vendre ton livre, parce qu'au final ton livre tu le vend pas aux lecteurs (à moins d'ouvrir ton propre site web, mais ça c'est autre chose, ou d'ouvrir ton propre kiosque au Métro Longueuil), tu le vend aux commerces qui eux par la suite le revende.

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  • 2 semaines plus tard...

Merci pour l'ajout d'informations, Gamin.

Je sens que ça va me prendre une éternité à le sortir...

Au final, l'idée d'auto-publication me plait bien.

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mon ex belle-mère avait entrepris des démarches pour s'auto-publier, ça coûte + ou - 25 000 $ (finalement elle a trouvé un éditeur à la dernière minute).

tu dois tout payer toi-même de ta poche: ton correcteur, les impressions, la promotion, l'éditeur, le graphiste.

en somme, ça reste une grosse dépense.

à moins d'être super gratteux et de vouloir publier un torchon.

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Ah ouais, mais non.

C'est pas du tout ce genre de torchon. Seigneur, lire ce titre me hérisse.

Et partie comme c'est là, c'est pas demain la veille, la publication.

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