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Mariloup Wolfe poursuit Gab Roy pour 300 000$


Déchet(s) recommandé(s)

oui on capote pour rien dans le cas des jokes de viol.

Dans le sens que l'argument qui revient constamment c'est que "lorsqu'on rit du viol on le banalise."

Ce qui est juste absolument faux et est le genre de raisonnement fait par ceux qui "pigent" pas le mécanisme de ce genre d'humour "noir".

De l'humour noir au contraire est drôle parce que justement le référent est odieux et grave. La joke est construite autour du concept complètement contraire à ce que les critiques disent, soit que le viol est grave.

Si on considérait le viol banal, la joke de viol ne fonctionnerait juste pas.

C'est vrai pour n'importe quoi du genre, comme des jokes de Cédrika, de bébés morts et de n'importe quoi de gore.

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La joke du Nacho Libre est clairement dans cette catégorie là. Le punch est drôle parce qu'il brise notre attente pour de quoi de banal et au contraire met une idée vraiment trop "sombre" dans le contexte.

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Ceci étant dit, à propos de la "lettre" de Gab Roy, je la lisais hier, et en fait les gens confondent surtout références sexuelles "hardcore" avec "viol", ce qui est ridicule. Ce qu'il décrit, oui c'est du gros sexe sale malpropre et dur, mais jamais dans le texte on a l'impression qu'il dit qu'il va la violer. On est plus dans la "panique morale" à mon sens, on "s'offusque" par réflexe intuitif plus que par raison cohérente. Parce que certaines choses sont jugées "innacceptables" à mentionner simplement parce qu'on trouve que c'est le cas.

En fait j'irais même plus loin en disant que l'émotion que ce genre de propos procure à certaine personne qui les pousse à vouloir même "punir" un gars d'avoir écrit est certainement assez similaire à ce qu'un homophobe russe ressent quand il voit des homosexuels qui le pousse à approuver les lois anti "propagande homosexuelle". C'est de même nature au fond, un genre de réflexe moral qui a pas vraiment d'autres explication que lui-même.

Dire que les gens dénonçant les jokes de viol ne "pigent" pas l'humour noir, c'est vraiment de mauvaise foi. Ça ne prend pas la tête à papineau pour comprendre ce qu'est l'humour noir, après tout, y'a rien de raffiné là-dedans. Les gens (surtout des femmes) ne s'offusquent pas de l'humour noir parce que c'est choquant de rire de choses graves, elles s'offusquent parce qu'elles ne se sentent généralement pas respectées. Une femme sur quatre au Québec a été ou sera victime d'un viol ou d'une agression sexuelle au cours de sa vie, selon les CALACS. La sexualité féminine et le corps des femmes sont constamment l'objet de dérisions, le harcèlement est chose courrante dans la vie de biens des femmes, etc. C'est aussi que bien des hommes se donnent le droit de "se servir", à différents degrés de gravité, sans trop ou pas du tout de soucier du consentement des femmes.

Même si Jocelyne Robert est une plaie impotente, elle a tout de même raison dans son article en lien avec le texte de Gab Roy

Il décrit une agression sexuelle donc - ou un viol, appelez ça comme vous voulez, on ne se perdra pas ici en terminologie juridique.

Qu'est-ce qui permet de dire cela ?

- Il n'y pas, dans son texte le début de l'ombre d'un consentement

- Il n'y a pas dans son texte le début de l'ombre d'un plaisir réciproque et partagé

- Il n'y pas dans son texte le début de l'ombre d'une personne en face de lui : juste une chose, des morceaux de chair, des orifices qu'il force, envahit, souille

- Il n'y a pas dans son texte le début de l'ombre d'une alternance des pouvoirs, juste de l'humiliation

- Il n'y a pas dans sont texte le début de l'ombre de désir érotique : juste une soif de soumettre et de dominer.

[...]

Que l'on se comprenne bien : le côté porn du propos ne me fait pas un pli. Prévisible, répétitive, sans surprise, rassurante, je considère la pornographie comme le versant pépère de l'érotisme. Elle m'indiffère. Il y aurait eu désir et plaisir partagés, réciprocité, consentement, dans un contexte de cul encore plus osé, atypique, odorant, chargé de voluptés débridées et de déflagrations orgasmiques que cela n'aurait même pas retenu mon attention.

Source : http://quebec.huffin..._b_4183359.html

Est-ce si grave que ça ? Non. Mais il est assez légitime d'en avoir raz-le-cul d'être traîtées comme des moins que rien (pas tout le temps, mais malheureusement souvent). Est-ce qu'on devrait faire tout un plat de l'affaire Roy-Wolfe ? Non. À mon avis, il y a des choses beaucoup plus graves desquelles nous devrions être consternéEs qu'un texte parmis tant d'autres traîtant une femme comme un vulgaire objet qui n'attend que d'être utilisé.

Malheureusement, nos bonnes féministes bobos sont totalement fixées sur des choses qui sont presque anodines pour les femmes les plus pauvres, pour qui la violence en général est chose quotidienne. Focuser sur la culture du viol comme elles le font et crier au drame au moindre comportement machiste, c'est presqu'insultant pour celles qui par exemple, sont obligées de s'adonner à la prostitution de survie, qu'on se contente de mollement défendre en lançant des appels à la " solidarité " ou pire, parler de libéralisation de la prostitution parce que " c'est émancipateur pour une femme de faire ce qu'elle veut de son corps. "

L'entrée dans le milieu de la prostitution se fait souvent avant l'âge de 18 ans. Plus de 80% des personnes recrutées sont mineures. À titre d'exemple, l'âge moyen d'entrée dans la prostitution au Canada est de 14 ans. Cette moyenne est en deçà de 16 ans, l'âge prévu par la loi qui détermine qu'un jeune peut consentir à avoir un rapport sexuel. Selon cette même loi, un mineur ne peut d'ailleurs consentir à toute situation d'exploitation sexuelle. Au Canada, les femmes représentent de 70% à 80% des personnes qui se prostituent. Parallèlement, nous savons que près des deux tiers des quelque 148 000 emplois au salaire minimum sont occupés par des femmes.

Selon une étude internationale auprès de 475 personnes prostituées dans cinq pays différents visant à étudier les besoins des femmes prostituées, 92% ont dit souhaiter quitter la prostitution et cette possibilité était mentionnée avant toutes autres alternatives; 81% d'entre elles ont été menacées; 73% ont été physiquement agressées; 68% avait été attaquées par une arme et finalement, 62% d'entre elles ont affirmé avoir été violées depuis qu'elles font de la prostitution.

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J'ajouterais également que ça me consterne qu'on crie à la justice lorsqu'une bobo a son nom associé à un texte dégradant au nom du sexisme tandis que les autochtones n'arrivent même pas a avoir une enquête décente sur le cas de 582 femmes autochtones assassinées ou disparues. Je sais que je dévie un peu du sujet, mais disons que les priorités des milieux féministes universitaires me dérangent.

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J'ajouterais également que ça me consterne qu'on crie à la justice lorsqu'une bobo a son nom associé à un texte dégradant au nom du sexisme tandis que les autochtones n'arrivent même pas a avoir une enquête décente sur le cas de 582 femmes autochtones assassinées ou disparues. Je sais que je dévie un peu du sujet, mais disons que les priorités des milieux féministes universitaires me dérangent.

Ton commentaire à plus sa place dans le sujet les-personnalites-quebecoises-que-vous-aimez-detester en effet.

De quel texte dégradant fais-tu référence ?

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Pourquoi c'est une plaie impotente ?

Y'a qu'à aller lire ce qu'elle a à dire sur tous sujets autre que ce qui touche la sexualité. C'est un vrai torchon d'opinion pseudo-libérales et elle nage dans la subjectivité.

Ton commentaire à plus sa place dans le sujet les-personnalites-quebecoises-que-vous-aimez-detester en effet.

De quel texte dégradant fais-tu référence ?

Je parle du texte de Gab Roy.

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Dire que les gens dénonçant les jokes de viol ne "pigent" pas l'humour noir, c'est vraiment de mauvaise foi. Ça ne prend pas la tête à papineau pour comprendre ce qu'est l'humour noir, après tout, y'a rien de raffiné là-dedans. Les gens (surtout des femmes) ne s'offusquent pas de l'humour noir parce que c'est choquant de rire de choses graves, elles s'offusquent parce qu'elles ne se sentent généralement pas respectées. Une femme sur quatre au Québec a été ou sera victime d'un viol ou d'une agression sexuelle au cours de sa vie, selon les CALACS. La sexualité féminine et le corps des femmes sont constamment l'objet de dérisions, le harcèlement est chose courrante dans la vie de biens des femmes, etc. C'est aussi que bien des hommes se donnent le droit de "se servir", à différents degrés de gravité, sans trop ou pas du tout de soucier du consentement des femmes.

Ce genre de statistiques là c'est purement du sensationnalisme pour faire adhérer les gens à une cause.

Voici tout ce qui entre dans "aggression sexuelle" :

http://www.calacs-tr.org/agressions-sexuelles/types-d-agressions-sexuelles

Attouchements sexuels : touchers à connotation sexuelle que l’agresseur pose sur la victime ou lui demande de poser sur lui. Il peut également obliger la victime à toucher une troisième personne.

Appels obscènes : anonymes la plupart du temps, ces appels sont constitués de propos à caractère sexuel, dans le but d’intimider la personne.

Exhibitionnisme : provoque de la gêne ou de la peur en montrant des comportements sexuels et ce, sans nécessairement rechercher de contacts physiques (ex. : exhiber ses organes génitaux, montrer des illustrations ou des vidéos pornographiques).

Harcèlement sexuel : il peut s’agir de paroles grossières, d’attitudes, d’actions, voire même de comportements provoquant l’inconfort et la crainte, menaçant ainsi le bien-être de la personne. Le harcèlement sexuel est une forme de discrimination, d’abus de pouvoir et de violence qui implique habituellement la notion de répétition.

Inceste : agression sexuelle commise par un adulte sur un enfant avec lequel il a un lien biologique (ex. : père, grand-père, oncle) ou par un adulte qui représente une figure parentale pour cet enfant (ex. : beau-père).

Viol : relation sexuelle avec pénétration, qu’elle soit vaginale, anale ou orale. La pénétration peut être faite avec le pénis, une autre partie du corps ou un objet et est effectuée contre le gré de la victime.

Voyeurisme : le voyeur observe les gens à leur insu; il cherche à les surprendre dans leur intimité.

C'est sur que si tu inclus tout ça dans tes statistiques tu peux arriver à une femme sur quatre.

Et ce qui est vraiment "pratique" pour ces associations c'est que même si elles disent la vérité selon une définition très technique et précise d'aggressions sexuelles, c'est que lorsque tu le dis publiquement, les gens eux quand on leur dit "aggression sexuelle" on pense automatiquement à "viol" ou "attouchement forcés" où à des atteintes vraiment sérieuses. Alors là les gens ont l'impression qu'au Canada une femme sur quatre va carrément se faire violer ou menacer physiquement avec violence dans un contexte sexuel.

Je dit pas que c'est des comportements acceptables, mais à quelque part aussi faut vraiment comprendre de ce dont on parle quand on utilise ce genre de statistiques.

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On ne va quand même changer les chiffres pour s'adapter au niveau de connaissance juridique des gens, franchement. Hé puis tu parles de sensationalisme mais laisse-moi te dire que si nous prennions vraiment en compte TOUT ce qui entre dans la définition d'une agression sexuelle, c'est aisément plus de la moitié des femmes qui en ont déjà été victime. On pourrait faire un test pour le fun et demander aux filles du dépotoir si une situation parmis celles qui sont sur cette liste leur est déjà arrivé, on dépasse p

as mal le 25%.

Oh well, laisse faire je croyais que tu parlais de la liste sur le consentement. Visiblement, les CALACS n'ont même pas pris en compte tous les cas d'agression sexuelle, selon la description qu'en fait le gouvernement :

Une agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou, dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective ou par du chantage. Il s'agit d'un acte visant à assujettir une autre personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, par l'utilisation de la force ou de la contrainte, ou sous la menace implicite ou explicite. Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l'intégrité physique et psychologique, et à la sécurité de la personne.

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  • 2 semaines plus tard...
Parce que le web déborde maintenant de tonnes de gens capables d’occuper la place que je prenais. Parce que je suis essoufflé.
une tribune qui m’a donné l’occasion de façonner la société dans laquelle je vis

Un peu présomptueux, comme s'il était l'instiguateur de la culture web/ joke de meme au Québec. C'est pas parce que TLMEP te présente comme tel aux yeux des matantes que c'est vrai. Son retrait me laisse aussi indifférent que chacune de ses interventions.

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Rémi Gaillard , un humoriste du web bien connu en France et ailleur vient d'avoir le même sort que Gab Roy

Son dernier vidéo :

La polimique : Rémi Gaillard est un agresseur ( le genre de tout le monde en parle? )

Polimique international : YouTube comedian Remi Gaillard's 'air sex' videos criticised for 'glorifying rape'

Rémi Gaillard: "Ma mère n'a pas aimé ma vidéo 'Free sex'" ( la défense maladroite sur toute les tribunes )

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