Le Cannabis et vous

[Ecce Homo]

Mal léché, ours, rivières de miel

15 minutes, j’oublie qu’la vie est une crisse de chienne

[Nikee]

Dans le bas du fleuve vous êtes vraiment WILD

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Ça va prendre plus qu'une radio-poubelle pour me convaincre qu'il y a plus de cokés à Matane qu'à Montréal sérieux :\

[Mikhaïl Barychnikoff]

Ça va prendre plus qu'une radio-poubelle pour me convaincre qu'il y a plus de cokés à Matane qu'à Montréal sérieux :\

Bah en analysant les eaux usée ont peut faire des palmarès. En France, ce n'est pas Paris la capitale des coké. C'est une ville du nord avec un haut taux de chômage.

La Mairie a immédiatement fait paraître un communiqué, expliquant que les prélèvements ont été effectués pendant la grande braderie de Lille, qui attire 2 millions de touristes (contre 227.000 habitants habituellement).

Par contre,

si l’on compare ces chiffres à ceux obtenus en 2013 par le Centre national de recherche scientifique (CNRS) en France, ces premiers taux mesurés au Québec dépassent de loin ceux obtenus dans 25 villes françaises et se comparent au maximum observé à Lille, dans le Nord-Pas-de-Calais, soit 14 doses de 100 grammes par jour par 1000 habitants.

L’étude française avait d’ailleurs créé son lot de remous l’automne dernier, plusieurs villes ayant refusé d’y participer, d’autres s’étant offusquées des résultats les classant « championnes » de la drogue.

Pour ces raisons, l’équipe de chercheurs québécois a choisi de taire les noms des deux villes étudiées. Les niveaux de consommation observés peuvent être variables, compte tenu des multiples facteurs qui influencent la concentration des agents chimiques dans les eaux usées. « Les taux disent une partie de la réalité. La consommation dépend du nombre d’habitants, du débit d’eau dans les usines, en plus de facteurs météorologiques comme la fonte des neiges », met en garde le professeur Lajeunesse.

http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=258361

http://www.ledevoir....-sur-la-cocaine

http://www.docbuzz.f...ethamphetamine/

http://www.lefigaro....e-la-drogue.php

Modifié 6 avril 2015 par Rococo pas Rocco

[MarechalErrant]

En fait

Faudrait faire controler la vente via l'état,ça permettrait de baiser leurs mères aux dealos de cité,et à tous les trafics de shit au verre pilé qui ont lieu un peu partout

(Ca leur...Couperait l'herbe sous le pied!!!! me souffle mon chien Ruquier)

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C'est curieux;

En lisant le témoignage de Kennie, et plein d'autres, il y a un témoignage presque évident d'un mal être autour de la consommation de psychotropes. Même pour le cannabis qui est bien banalisé, là ou je vis, et plus globalement à Paris.

On me poserait toujours la question. "Tu fumes parce que tu te sens mal ?".

Non. En fait, si. Quoique... c'est compliqué.

A défaut de mal être, je trouve quand même évident qu'on est globalement soumis à une pression sociale et/ou professionnelle qui est extrêmement oppressante.

Je connais peu de gens qui s'en sortent sans béquille. Le canna en est clairement une.

[Ecce Homo]

perso, je fume du cannabis et je bois pour agrémenter mes échanges et expériences sociaux. ce ne sont pas des choses que je fais seule parce que ma vie suck. quand ma vie suck, je fume des clopes. je fume le cannabis en moyenne 1 fois par mois. je constate que le buzz est moins plaisant qu'avant, où je planais littéralement. maintenant, je me sens juste plus relax. peut-être est-ce dû à une plus grande tolérance au cannabis ou alors à l'achat d'herbe de qualité moindre?

[Verrat]

Je ne crois pas que cest due à la tolérance mais plus a ton état d'âme actuelle, Je travaille dans le domaine de la marijuana depuis plus de 20 ans, j'ai fumé pas mal dans le passer mais maintenant tout comme toi je ne fume qu'une fois par mois ( surtout en faisant des mouches ou à la peche.

Avant je fumais pour intensifier mes expériences musicale etc. maintenant cest surtout pour relaxer et me sentir plus léger.

[Иди и смотри]

http://trouble.voir.ca/trouble-en-vrac/manif-contre-le-pot-tout-le-monde-est-gele/

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C'est un peu comme les gens qui manifestent contre le Mariage gay. J'ai du mal à comprendre l'état d'esprit des gens qui sont opposés à un concept qui ne les regarde pas directement.

Après il y a très certainement une idée de perte de valeurs et de luddisme social zemmourien dans le contenu. C'est effectivement une case qu'il ne faut pas négliger et qui est difficilement "contrable" par des arguments rationnels.

Bref, c'est quoi la situation au Québec en ce moment ? Il va y avoir un référendum sur la légalisation du pot ?

[Verrat]

En fait ici au Québec ça depend de ce que les autres provinces font, si les autres provinces légalise le pot alors le Québec investira 13 milliards de dollars pour que ca reste illégale.

Par contre si le reste du Canada décide de garder ça illicite le Québec va investir 13 milliards de dollars pour le légaliser... cest comme ça que ça marche icitte.

[Ecce Homo]

Bref, c'est quoi la situation au Québec en ce moment ? Il va y avoir un référendum sur la légalisation du pot ?

La première étape serait d'abord d'en décriminaliser le commerce pour usage non médical, et au Canada, les lois encadrant la criminalité relèvent du fédéral et non des provinces.

Ça va directement dépendre de qui, du Parti Conservateur ou du Parti Libéral (du Canada) sera porté au pouvoir lors des prochaines élections vers octobre 2015. La lutte sera chaude selon les récents sondages. Le Parti Libéral prévoit specifiquement sur sa plateforme qu'elle entend le décriminaliser alors que le Parti Conservateur n'a aucune ouverture sur cette avenue.

Pour ce qui est d'encadrer le commerce une fois décriminalisé, c'est du ressort des provinces. Mais on n'est pas encore rendus là.

Mais bon, juste pour te donner une idée à quel point la consommation est tolérée dans plusieurs provinces (B-C, ON, QC), quand j'étais à Toronto, il y avait un grand événement annuel pour le 04/20 en plein centre-ville où des milliers de gens se réunissaient à 16:20 piles pour s'allumer des enormes bats. Aucun policier n'était là.

[Nikee]

Une fois à Toronto je me suis ramassée dans un espèce de "club", c'était un commerce situé au 3e étage d'une bâtisse louche, on payait 5$ de cover et on pouvait fumer du pot (qu'on avait préalablement apporté, on pouvait pas l'acheter / en vendre sur place, faut pas charrier).

On pouvait louer des bongs et des vaporisateurs et s'écraser sur des gros divans en fumant et en chillant. Très cool.

[RBC]

Sounds like the apocalypse.

[Nikee]

Tu devrais essayer, ça détend.

[Mikhaïl Barychnikoff]

peut-être est-ce dû à une plus grande tolérance au cannabis ou alors à l'achat d'herbe de qualité moindre?

Moins de thc,plus de cbd

http://m.slate.fr/story/88565/cannabis

[Иди и смотри]

Je vois plus ou moins la nécéssité de legaliser le pot étant donné que le gouvernement va se faire une joie d'encadrer tout ca... Ca va couter de l'argent plus qu'autre chose.

La production est déjà locale, répendue et organisée. On a une herbe quand même accessible autant sur son prix que sur la facilité à trouver quelqu'un pour en vendre.

C'est pas le même game qu'en France.

[Ecce Homo]

Si le commerce est légalisé, tu vas pouvoir en faire pousser chez toi.

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Je vois plus ou moins la nécéssité de legaliser le pot étant donné que le gouvernement va se faire une joie d'encadrer tout ca... Ca va couter de l'argent plus qu'autre chose.

La production est déjà locale, répendue et organisée. On a une herbe quand même accessible autant sur son prix que sur la facilité à trouver quelqu'un pour en vendre.

C'est pas le même game qu'en France.

En France les autorités locales sont plus psychorigides certes, et en parlant des Préfets FS parce que les képis y voient surtout le moyen de racketter les petits babtous, mais on a également un marché parfaitement accessible et à des prix raisonnables

[Nikee]

Je vois plus ou moins la nécéssité de legaliser le pot étant donné que le gouvernement va se faire une joie d'encadrer tout ca... Ca va couter de l'argent plus qu'autre chose.

La production est déjà locale, répendue et organisée. On a une herbe quand même accessible autant sur son prix que sur la facilité à trouver quelqu'un pour en vendre.

C'est pas le même game qu'en France.

Le gouvernement légalise / décriminalise --> Le pot est plus accessible / facile à produire --> L'offre augmente --> Les prix diminuent.

En prime, on peut mettre en place des maisons de d-tox et des intervenants en toxicomanie avec l'argent ainsi amassé par les taxes sur le pot. (Je sais que je rêve en couleur. Je parle en théorie là).

Je me sacre bien de payer des taxes sur mon paquet de DuMaurier Pot™, surtout si je peux m'en procurer légalement sans me faire chier à attendre après mon dealer (avez vous déjà vu un dealer ponctuel vous.)

[Mikhaïl Barychnikoff]

Je vois plus ou moins la nécéssité de legaliser le pot étant donné que le gouvernement va se faire une joie d'encadrer tout ca... Ca va couter de l'argent plus qu'autre chose.

La production est déjà locale, répendue et organisée. On a une herbe quand même accessible autant sur son prix que sur la facilité à trouver quelqu'un pour en vendre.

C'est pas le même game qu'en France.

Et au Colorado ?

L'Etat du Colorado a créé deux fonds pour gérer la manne des taxes associées à la vente de marijuana. L'un (marijuana cash fund) permet de financer la division qui supervise l'application de la loi (55 employés dont 29 policiers). L'autre (marijuana tax fund) est réparti selon les souhaits des parlementaires locaux, sachant que les 40 premiers millions sont réservés aux écoles. En 2014, le montant des taxes collectées par l'Etat devrait être d'environ 60 millions de dollars. C'est peu sur un budget de 24 milliards de dollars, mais appréciable du point de vue de l'enseignement public. Les premiers versements aux écoles ont permis de recruter des infirmiers et conseillers d'éducation (pour expliquer notamment aux jeunes les dangers du cannabis).

Les achats sont limités : une once (28,34 g) par personne pour les résidents du Colorado. 7g pour les visiteurs. Chaque plant est recensé dans un fichier central informatisé. Chaque mouvement consigné. L’Etat ne produit lui-même mais il délivre les autorisations de vente et d’exploitation et fixe le nombre de pieds cultivables, ce qui lui permet d’exercer un contrôle sur la quantité mise sur le marché. Il ne se mêle pas non plus des prix, mais le taux de taxation permet de contrecarrer les fluctuations qui pourraient ranimer le marché noir.

Modifié 13 avril 2015 par Rococo pas Rocco