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8 ans plus tard, les restes de Cédrika Provencher retrouvés.


Kay
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Déchet(s) recommandé(s)

par déduction, c'est probablement lui le meurtrier de la petite Cédrika :

-il fait partie des propriétaires d'une Acura Rouge interrogés par la police

-peu de collaboration de sa part durant les rencontres avec la police

-c'est le seul qui a refusé de se soumettre au test de polygraphe

-a toujours refusé de parler aux médias

-aujourd'hui accusé de possession et distribution de pedo porn

malheureusement, tous ces éléments ne constituent pas des preuves suffisantes pour le condamner du meurtre de Cédrika. sans preuve suffisante ou confession, il va probablement purger sa petite peine de moins de deux ans et être libéré.

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Ne pas parler aux policiers ou aux médias c'était probablement recommandé par son avocat. En outre, le polygraphe c'est autant fiable que le serment de la main sur la Bible. 

Mais oui la voiture et la possession de CP c'est louche.

D'un autre côté les gens devraient attendre avant de sortir leurs fourches, il est innocent jusqu'à preuve du contraire et il n'a pas encore été accusé de quelque soit en relation à l'affaire Provencher.

 

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  • 1 an plus tard...

On apprend aujourd'hui que Johnathan Bettez, principal suspect, a gagné en 2009 un faux concours qui lui a fait gagner un faux ami.

Ou comment développer un trouble de personnalité paranoïaque.

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Dans un de ces univers parallèles, il y a une Cédrika, passagère d’une voiture bleue qui peut juste reculer qui est accusée d’avoir résussité un  Jonathan et d’avoir consommé des images périmées. Il y a aussi un humoriste doté d’un handicap qui au lieu de faire rire fait rire de lui parce qu’il poursuit un chanteur qui a l’air d’une grosse lesbienne avec sa shape de quille.

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  • 1 an plus tard...

Jonathan Bettez compte poursuivre la Sûreté du Québec pour plus de 10 millions $

Par ailleurs, l'homme avait été arrêté en 2016 pour possession de pornographie juvénile. Il avait été acquitté deux ans plus tard, à l'automne 2018.

https://www.journaldemontreal.com/2019/08/21/jonathan-bettez-compte-poursuivre-la-surete-du-quebec-pour-plus-de-10-millions

La preuve recueillie par les policiers lors de perquisitions menées sur son lieu de travail et dans deux résidences en août 2016 ne pouvait pas être présentée par la poursuite lors d'un procès, a tranché le juge.

la police n'avait pas de mandat valide pour saisir du matériel informatique le jour de l'arrestation de M. Bettez, en 2016. 

Cette partie de l'enquête s'est ouverte sur une demande à l'entreprise Facebook afin d'obtenir l'adresse IP de M. Bettez. Cette demande, faite sans mandat et en plaidant l'urgence, était basée sur « de vagues hypothèses, voire une simple intuition », a déploré le juge : les policiers ont simplement évalué que s'il avait enlevé Cédrika Provencher pour la violer, Jonathan Bettez avait peut-être aussi l'habitude de consulter de la pornographie juvénile. Or, les policiers devaient avoir des « motifs raisonnables de croire » que l'infraction avait été commise. 

Les appareils ne contenaient pas directement ce type de fichiers, mais la Couronne croyait pouvoir convaincre la justice que l'ordinateur de Bettez a laissé des traces informatiques incriminantes. 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1129367/affaire-bettez-mandats-perquisitions-invalides-cedrika-provencher

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  • 3 ans plus tard...

 

Pourquoi a-t-on arrêté Jonathan Bettez le jour de l’anniversaire de Cédrika Provencher?

Le chef d’équipe à la Sûreté du Québec connaissait la date de l’anniversaire de Cédrika Provencher. « Je l'ai su, je le sais avant aujourd'hui, je l'ai su en cours d'enquête », a-t-il admis en interrogatoire.

 

Le 29 août 2016, Cédrika aurait eu 19 ans. Ce jour-là, la SQ a procédé à l’arrestation de Jonathan Bettez. Le lendemain, il était accusé de possession, de distribution de pornographie juvénile et d’accession à celle-ci. Il a par la suite été acquitté des 10 chefs d’accusations qui pesaient contre lui.

 

Datée du 11 avril 2016, la stratégie élaborée par les policiers décrit comment ils comptaient se servir de la pornographie comme outil de levier important pour l’enquête sur le meurtre.

En octobre 2018, le juge Jacques Lacoursière n’a pas été tendre envers le travail des enquêteurs de la Sûreté du Québec. Il a qualifié leurs démarches d’opération de pêche. Les démarches policières étaient abusives et les mandats invalides, a-t-il conclu. Jonathan Bettez n’a jamais été accusé de quoi que ce soit en lien avec la disparition ou le meurtre de Cédrika Provencher.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1926955/cedrika-provencher-jonathan-bettez-disparition-enquete

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  • 6 mois plus tard...
  • 9 mois plus tard...

Jonathan Bettez est déterminé à aller jusqu’au bout dans sa poursuite contre la Sûreté du Québec, a affirmé son avocat, en clamant l’innocence de son client, toujours considéré comme le «suspect principal» de la disparition et le meurtre de Cédrika Provencher.

 

Et à la suite d’une entente avec le procureur général du Québec, Me Héroux aura accès à des éléments de preuve que la police avait colligés contre Jonathan Bettez, tout en s’engageant à ne pas les divulguer à ses clients.

Cela inclut des déclarations assermentées d’enquêteurs et de l’écoute électronique, entre autres au domicile de Bettez et à l’entreprise de ses parents.

Il n’y aura pas de règlement hors cour. Ce que mes clients veulent, c’est que la SQ rende des comptes publiquement. Ils veulent que le meurtrier [de la petite Cédrika] soit arrêté et mis derrière les barreaux. Et cette personne, ce n’est pas Jonathan», a déclaré MeJessy Héroux, ce vendredi, au palais de justice de Montréal.

L’avocat s’exprimait au terme d’une semaine d’audiences à la cour, dans le cadre de la poursuite civile de 10 M$ du clan Bettez contre l’État, en lien avec le meurtre de Cédrika Provencher à Trois-Rivières en 2007.

https://www.journaldemontreal.com/2024/01/26/affaire-cedrika-provenchez--bettez-determine-a-aller-jusquau-bout

Toujours selon Me Héroux, le «sentiment d’urgence engendré par la découverte des ossements fait craindre [aux policiers] la disparition de certaines preuves informatiques». Ceci expliquerait pourquoi des procédés illégaux ont été utilisés par les enquêteurs pour accéder au contenu des ordinateurs de Jonathan Bettez.

 

 

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