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La jeunesse blasée.


Déchet(s) recommandé(s)

«1984» ne fait plus peur aux jeunes

(Marie-Michèle Sioui, Le Devoir, 17 décembre 2016)

 

"Tu as beau expliquer la double ignorance, expliquer qu’à partir du moment où tu penses que tu sais tout, parce que tu as accès à tout

avec Internet, tu ne cherches plus », avance-t-il, les élèves sont « convaincus » que leurs désirs, ils les ont choisis.

 

Ils ont dit : “On est tannés de se faire dire qu’on est surveillés tout le temps. On n’en a rien à foutre. Et si on est heureux comme ça, nous autres ?”

L’argumentaire, donc, n’a rien donné. Dans la tête du prof, un constat a émergé : « le dispositif, le processus, le programme fonctionnent ».

 

L’école n’est pas un lieu pour apprendre « ça », lui ont dit ses élèves, en évoquant 1984. « On va à l’école pour avoir une bonne job », ont-ils déclaré."

 

Des jours de plus en plus sombres nous attendent ... Qu'en pensez-vous?

 

 

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C'est une bonne chose. Cette révolte là a probablement eu plus d'impact positif sur les débats et la capacité d'argumentation de ces jeunes là que de passivement accepter de lire le livre.

C'est nous les adultes, c'est nous qui avons le savoir et l'expérience, c'est à nous d'écouter leur discours, l'analyser, le démêler, et d'en faire l'explication. 

Leur révolte et sentiment face à 1984 est symptomatique de quelque chose d'autre qui lui n'est pas aussi clairement communiqué, et on peu crier qu'ils ont tort d'agir et devenir prescriptiviste de leur comportement (ce qui serait crissement ironique considérant le sujet de la révolte - 1984, le contrôle, etc) mais notre crie ne ferait que se péter la face contre le mur de l’indifférence universel, alors il ne nous reste qu'a tenter de mieux le comprendre.

“On est tannés de se faire dire qu’on est surveillés tout le temps. On n’en a rien à foutre. Et si on est heureux comme ça, nous autres ?”

Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire? Que la rigueur intellectuelle doit se confronter aux obstacles de la réalité, et que par ce fait elle est souvent inutile. En d'autres mots, comme je le reformule souvent de façon différente, les "ça devrait" sont confronté au "ouais mais c'est pas le cas". "'On est tout le temps surveillé', ok, c'est cool, on est pas cave, on comprend que c'est pas correct, mais qu'est-ce qu'on est supposé faire? Ça donne quoi de mettre de l'énergie là dedans si on sait déjà que c'est trop gros pour nous?"

Si leur prof de philosophie est même pas capable de comprendre ce questionnement là, et encore moins d'y répondre, je donne entièrement raison aux élèves de remettre en doute l'intellectualisme. 

Le seul argument contraire que je pourrais voir est une sorte de récursion, le fameux "si tout le monde penserais comme ça...", d'enseigner l'espoir. Non, mieux. D'enseigner à apprendre à devenir son propre espoir.

J'ai personnellement pris la résolution d'être une bonne personne, car ainsi ça me donne la preuve que c'est possible et que ces gens là existent, et ainsi ça me réconforte dans l'idée que je ne le suis pas pour rien. Donc l'effort de rigueur intellectuel ne me semble pas être gaspillé. Mais ça tourne en rond. Je le fais seulement car j'ai la prétention de vouloir paraître plus fort que je le suis, alors j'ai accepté de paraître comme ayant de l'énergie à gaspiller, parce que socialement ce sont des qualités en demande, et je veux être accepté socialement, et être accepté socialement est très important pour moi car autrement je trouve la vie vide de sens. Un prof de philo devrait les aider à se guider dans ce processus là - mais c'est complexe, je ne le blâme pas de ne pas pouvoir le faire, ni ces élèves de déjà considérer l'absurde de la réalité humaine.

Anyway, la responsabilité de la rigueur intellectuel n'a jamais appartenu 'au groupe' ni il y'a 40,000 ans et ni y'a 100 ans, donc je ne vois rien d'alarmant ici (surtout quand on considère le contrarianism de l'adolescence comme étant un phénomène symptôme d'une bonne santé mentale sociale, la diversité morale et intellectuel est aussi importante que la diversité génétique (pour éviter qu'un bassin de population soit éradiquer grâce à un seul virus bien ciblé, par exemple) et les qualités de l'adolescence à tout remettre en question quand c'est pas nécessaire est à la société ce que le doute est a l'individu, mais ça c'est autre chose).

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(modifié)

@Gamin c'est un prof d'anglais au secondaire.

il y a 12 minutes, Gamin a dit :

C'est nous les adultes, c'est nous qui avons le savoir et l'expérience, c'est à nous d'écouter leur discours, l'analyser, le démêler, et d'en faire l'explication.

La seule explication que je me fais de tout ça, c'est que les jeunes mettent en application ce qu'Orwell a rédigé dans son roman dystopique:

War is Peace.

Freedom is Slavery.

IGNORANCE IS STRENGTH.

Modifié par J'enfile-Hip Kühlschrank
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(C'est aussi un prof de philosophie qui a dû annuler son cours de philosophie parce qu'il n'y avait pas assez de demande, donc il devrait techniquement pouvoir se débrouiller pas pire)

L'argument étant que moins on sait de chose, plus on peut les affirmer avec force. Plus on sait de chose, plus on se remet en doute et en question et donc plus nos discours perdent de la force. 

Donc on en déduit que peu importe leur opinion, il l'affirmerait avec forces (car ils sont ignorant).

Ça n'explique pas pourquoi dans cette situation leur opinion se trouve à être X. 

Pourquoi “sont-il tannés de se faire dire qu'ils sont surveillés tout le temps"? Pourquoi "en ont-ils rien à foutre"? Pourquoi "seraient-ils heureux comme ça, eux autres”? 

Un adolescent, c'est très influençable autant positivement que négativement, et comme n'importe quel groupe social distinct dès que ça devient un "echo chamber" c'est très difficile à 'nettoyer'. Donc est-ce qu'ils disent ça parce que c'est de façon général ce que leurs parents disent? Ou bien à l'inverse est-ce que c'est parce qu'ils cherchent à adopter un opinion contraire à la société?

Ce sont des questions intéressante à se poser je trouve. Le débat à props de l'anti-intellectualisme est particulièrement explosif cette année. 

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(modifié)
il y a 21 minutes, Gamin a dit :

L'argument étant que moins on sait de chose, plus on peut les affirmer avec force. Plus on sait de chose, plus on se remet en doute et en question et donc plus nos discours perdent de la force. 

Donc on en déduit que peu importe leur opinion, il l'affirmerait avec forces (car ils sont ignorant).

J'crois pas que ce soit l'argument qu'Orwell voulait soulever ... as-tu le livre?

Et j'pense qu'il existe un méchant ''gap'' entre l'anti-intellectualisme et des élèves qui disent: « On va à l’école pour avoir une bonne job »

Modifié par J'enfile-Hip Kühlschrank
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il y a une heure, Gamin a dit :

 

Tu peux bien pisser assis, toi...

Non seulement tes laïus sont rarement compréhensibles, mais 90% du temps, le peu qu'on arrive à en déchiffrer est totalement con.

Commençons par ça:

il y a une heure, Gamin a dit :

C'est une bonne chose. Cette révolte là a probablement eu plus d'impact positif sur les débats et la capacité d'argumentation de ces jeunes là que de passivement accepter de lire le livre.

C'est nous les adultes, c'est nous qui avons le savoir et l'expérience, c'est à nous d'écouter leur discours, l'analyser, le démêler, et d'en faire l'explication.

Depuis quand les profs du secondaire devraient se laisser dicter leur plan de cours par leurs élèves? Tu dis toi-même que ce sont les adultes qui ont le savoir et l'expérience. Or, il se trouve que dans une classe de secondaire, c'est le prof, l'adulte. Il est là pour avoir de l'autorité et transmettre la matière. Je ne sais pas si tu te souviens de ton secondaire, mais moi je me souviens qu'à part 2-3 nerds, tout le monde avait pour objectif d'en faire le moins possible. Il leur a pas demandé de prendre des photos tout nus, il leur demande de lire un classique.

Ensuite, en lien avec le livre, dans un monde où le numérique est omniprésent et où les parents achètent des iPhones à leurs enfants de 6 ans, tu crois que de ne pas lire le livre va faire foisonner le débat sur la surveillance? Au contraire, à mesure que les gens naissent là-dedans, le moins ils vont avoir tendance à se dire que ça n'a pas toujours été comme ça et le moins ils pourront prendre conscience des dérives possibles  de l'ère technologique

il y a une heure, Gamin a dit :

“On est tannés de se faire dire qu’on est surveillés tout le temps. On n’en a rien à foutre. Et si on est heureux comme ça, nous autres ?”

Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire? Que la rigueur intellectuelle doit se confronter aux obstacles de la réalité, et que par ce fait elle est souvent inutile. En d'autres mots, comme je le reformule souvent de façon différente, les "ça devrait" sont confronté au "ouais mais c'est pas le cas". "'On est tout le temps surveillé', ok, c'est cool, on est pas cave, on comprend que c'est pas correct, mais qu'est-ce qu'on est supposé faire? Ça donne quoi de mettre de l'énergie là dedans si on sait déjà que c'est trop gros pour nous?"

Il leur propose un autre point de vue, pas de prendre les armes...? Encore une fois, le simple fait de prendre conscience de ce que ça peut faire d'être constamment surveillé, c'est déjà ça de plus.

Je vais te donner un exemple:

C'est quand la dernière fois que tu as entendu un débat sur la banque centrale et sur l'inflation? et là, je parle pas d'un débat sur si le taux devrait être de 2.1% ou 2.15%.

Je parle d'un débat sur la pertinence des banques centrales. Sur si c'est normal qu'il y ait de l'inflation tout court.

Tu peux penser que c'est trivial, mais si tu y penses comme il faut, c'est une forme de taxe qui, en plus de ne pas se présenter comme telle, peut être majorée sans préavis à la seule discrétion d'un petit consortium. Pourtant, ce n'est jamais remis en question.

Il y a une bonne raison: ça fait des générations que les banques centrales existent, qu'elles imposent un taux d'inflation, jouent avec la masse monétaire, etc.... Au début, elles sont apparues, des gens ont "lobbyé", d'autres les ont dénoncées. Puis, lentement, les gens ont commencé à naître là-dedans. Peu à peu, on a arrêté de se questionner et à présent, on a des débats insipides comme "est-ce que le taux devrait être de 2.1% ou 2.15% ?"...comme si ça touchait au cœur du problème.

Aujourd'hui, on est en train de se questionner sur la surveillance permanente. Dans 2 générations, à cause de jambons comme toi, on va légiférer sur le diamètre de l'oeil qui va se trouver dans notre chambre en pensant aller au cœur du problème.

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À l'autre en haut: je vais pas prendre la peine de tenter de communiquer avec quelqu'un qui m'insulte, malheureusement, désolé. Déjà que comme tu l'a dit toi même ça m'est déjà assez difficile comme ça. 

__________

À J'enfile:

Oui, y'a longtemps. (Et mentalement je confond souvent 1984 et Brave New World alors pour certains aspect je sais plus quel est lequel) 

La citation d'Orwell est social (La force d'une société est l'ignorance de sa population), mais je tentais d'en faire du sens de façon plus concrète, puisque tu parlais d'explication. Si on la prend seulement en fonction de ce qu'elle veut dire dans le contexte d'Orwell, j'ai un peu plus de difficulté à m'en servir pour expliquer le comportement des élèves - à moins justement de se mettre à parler de propagande anti-intellectualiste chose auquel je ne crois pas (même si le débat est intéressant). Est-ce que ton explication était dans le sens que tu crois que les institutions et organismes politique tente un contrôle de la population par une propagande d'anti-intellectualisme? 

Et puis j'ai parlé d'anti-intellectualisme en 2016 puisque c'est exactement pour ça que ce sujet là est aussi enflammé dans les média sociaux, depuis Brexit et maintenant Trump on parle beaucoup d'un mouvement social généralisé de désinformations, d'anti-truth, beaucoup d'analyse sur les classes ouvrières qui se tourne de plus en plus vers des démagogues car ils considèrent de plus en plus de façon consciente que "la vérité" leurs échappent et est trop complexe à saisir anyway, etc. Le lien est facile a faire avec les élèves, quand même. 

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il y a 5 minutes, Gamin a dit :

La citation d'Orwell est social (La force d'une société est l'ignorance de sa population), mais je tentais d'en faire du sens de façon plus concrète, puisque tu parlais d'explication. Si on la prend seulement en fonction de ce qu'elle veut dire dans le contexte d'Orwell, j'ai un peu plus de difficulté à m'en servir pour expliquer le comportement des élèves - à moins justement de se mettre à parler de propagande anti-intellectualiste chose auquel je ne crois pas (même si le débat est intéressant). Est-ce que ton explication était dans le sens que tu crois que les institutions et organismes politique tente un contrôle de la population par une propagande d'anti-intellectualisme?

Tu tentes de faire du sens, mais tu poses des questions incongrus en esti.

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il y a 10 minutes, Gamin a dit :

À l'autre en haut: je vais pas prendre la peine de tenter de communiquer avec quelqu'un qui m'insulte, malheureusement, désolé. Déjà que comme tu l'a dit toi même ça m'est déjà assez difficile comme ça.

Au moins t'es un bon gars. Tu m'évites de lire un autre bloc plein de formules ampoulées.

50 points pour Gryffondor!

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il y a 8 minutes, J'enfile-Hip Kühlschrank a dit :

Tu tentes de faire du sens, mais tu poses des questions incongrus en esti.

Voyons, c'est peut être moi qui rush mais m'semble c'est pas si compliqué:

Tu explique le comportement des élèves par la citation d'Orwell, la citation d'Orwell c'est "La force d'une société est l'ignorance de sa population", donc pour moi ça sous-entend que tu explique le comportement des jeunes parce qu'on serait justement dans une société qui garde sa population ignorante. 

On va commencer par ça, savoir si on s'entend comme il faut, on verra pour le reste après. 

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Je ne sais pas trop comment c'était avant (mais messemble que les générations précédentes d'adolescents étaient plus réactives et moins passives) mais c'est clairement une grosse montée de lait d'individualisme parmi les élèves plus que le fait d'être blasé (à mon avis). C'est peut-être dû au besoin grandissant de consommation ---- et pour consommer.. bah il faut une job. La société a carrément réussi à créer des besoins qui viennent entacher la nature même de l'adolescence si belle et fugace.

Je trouve ça étrange parce que moi dans ma tête un adolescent est à un stade de sa vie où il devrait être tout sauf blasé et cherche et croit profondément (souvent à tort) qu'il est éternel et va changer le monde. La réaction des élèves est alarmante parce qu'on est pas sensé s'en foutre des causes sociales quand on est ado. On devient blasé à 30 ans. Pas à 15 ou 18 ou 20.

Sadness.

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il y a une heure, J'enfile-Hip Kühlschrank a dit :

La seule explication que je me fais de tout ça, c'est que les jeunes mettent en application ce qu'Orwell a rédigé dans son roman dystopique:

War is Peace.

Freedom is Slavery.

IGNORANCE IS STRENGTH.

La citation d'Orwell n'est pas «La force d'une société est l'ignorance de sa population», c'est «L'ignorance c'est la force», j'sais pas si tu saisis la nuance ... c'est pas une force d'être crétin. C't'un crisse de bon avantage pour les marionnettistes cependant.

Mon explication se simplifierait comme suit:

Contrairement à ce qu'on a pu lire dans 1984, les jeunes dont on parle ici prennent le chemin de l'ignorance (volontairement). Nul besoin ici de totalitarisme ou de répression de la part de la police de la pensée. Ils se sont convaincus eux-mêmes que l'ignorance c'est la force, ils nous donnent un autre triste exemple de l'imminente dystopie qui frappe à nos portes.

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il y a 11 minutes, J'enfile-Hip Kühlschrank a dit :

Contrairement à ce qu'on a pu lire dans 1984, les jeunes dont on parle ici prennent le chemin de l'ignorance (volontairement). Nul besoin ici de totalitarisme ou de répression de la part de la police de la pensée. Ils se sont convaincus eux-mêmes que l'ignorance c'est la force, ils nous donnent un autre triste exemple de l'imminente dystopie qui frappe à nos portes.

L'ont-ils vraiment choisi volontairement? Considérant que le jeunes d'aujourd'hui se font constamment bombarder d'images et de paroles fortement persuasives, entre autres par la société de consommation mentionnée par Chicken. Ils naissent dans un monde dans lequel ils deviennent des produits. On achète leurs désirs et on leur vend du divertissement. Ça comble leurs besoins de réponses, ils n'ont plus besoin de se poser de questions.

Il ne faudrait pas seulement constater la détérioration d'une société et conclure qu'on vit dans une dystopie, il faudrait plutôt continuer à chercher les raisons derrière les agissements sociaux de certains groupes. Nous même en aliénant les ignorants devenons ces ignorants.

*Je n'ai pas lu le livre.

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À J'enfile: [en passant, désolé, le système de citation suck en tabarnaque]

On vient de faire un loop complet et on est retourné au début. Bare with me please:

Ton explication est exactement la façon dont je l'ai interprété au tout début. Ensuite quand tu m'a dit que ce n'était pas la version original d'interprété la citation, j'ai cru que tu faisais aussi référence à la façon dont tu l'appliquait et que tu faisais référence à la citation selon son context original: celui d'une société, parce que oui c'est comme ça qu'Orwell l'emploie: IGNORANCE (of population) IS STRENGTH (of society), et la raison pourquoi "La force d'une société est l'ignorance de sa population" est parce que "c't'un crisse de bon avantage pour les marionnettistes" (C'est pour ça que ma question incongrue était, basically, 'donc tu crois qu'il y a des marionnettistes'?)

Ta réponse est donc "Non", tu ne crois pas au marionnettiste (ou a une propagande) tu crois que les élèves ont prit cette citation (sociale) et l'ont appliqué individuellement. Le seul moyen de faire du sens de cette situation là au niveau individuelle (comment l'ignorance individuelle peut-elle être une force?) est ainsi: moins on sait de chose, plus on peut les affirmer avec force. Plus on sait de chose, plus on se remet en doute et en question et donc plus nos discours perdent de la force. 

En d'autres mots: les mouvements anti-intellectualisme et anti-truth, "le savoir est plus mélangeant qu'autre chose, plus on sait de chose plus on devient parano et conspirationniste et plus ça devient difficile d'opérer de façon saine, donc le moins on sait de chose le plus efficace on peut être". 

 

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il y a 4 minutes, Gamin a dit :

On vient de faire un loop complet et on est retourné au début. Je sais pas si tu me troll ou pas. 

Ton explication est exactement la façon dont je l'ai interprété au tout début. Quand tu m'a dit que ça avait pas rapport, j'ai cru alors que j'avais mal interprété et que tu faisais référence à la citation selon son context original: celui d'une société, parce que oui c'est comme ça qu'Orwell l'emploie: IGNORANCE (of population) IS STRENGTH (of society), et la raison pourquoi "La force d'une société est l'ignorance de sa population" est parce que "c't'un crisse de bon avantage pour les marionnettistes" (C'est pour ça que ma question incongrue était, basically, 'donc tu crois qu'il y a des marionnettistes'?)

Ta réponse est donc "Non", tu ne crois pas au marionnettiste (ou a une propagande) tu crois que les élèves ont prit cette citation (sociale) et l'ont appliqué individuellement. Le seul moyen de faire du sens de cette situation là au niveau individuelle (comment l'ignorance individuelle peut-elle être une force?) est ainsi: moins on sait de chose, plus on peut les affirmer avec force. Plus on sait de chose, plus on se remet en doute et en question et donc plus nos discours perdent de la force. 

En d'autres mots: les mouvements anti-intellectualisme et anti-truth, "le savoir est plus mélangeant qu'autre chose, plus on sait de chose plus on devient parano et conspirationniste et plus ça devient difficile d'opérer de façon saine, donc le moins on sait de chose le plus efficace on peut être". 

 

Il y a aussi des situations où savoir peut s'avérer dangereux. Jusqu'à quel point pouvons nous ou voulons nous savoir?

Être surveillés a quel impact sur notre vie mis à part l'émergence d'une rassurante (et probablement fausse) sécurité et de recevoir des pubs ciblées moulées au besoin que les marionnettistes ont créé pour nous?

Est-ce réellement comme un anaconda qui s'enroule autour de nous en restreignant petit à petit nos libertés d'une façon tellement subtile qu'on va se réveiller un matin avec un télécran dans notre salon?

Je ne suis pas devin, mais je suis paranoïaque et il paraît que google enregistre déjà nos conversations. Utilité? Cibler les esprits rebelles?

Au final, je me demande juste le but de tout ça mis à part le fait de vouloir que les gens sortent le plus d'argent possible de leurs poches.

 

 

 

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il y a 5 minutes, Mr Crips Master Pimp a dit :

Je veux pas faire dévier le sujet... mais dans Brave New World la "société" est tellement "jointe" que l'acte de promiscuité est fortement mis de l'avant, à un point ou toute tentative de "posséder" quelqu'un est considéré égoïste même dans un contexte familial (concept qu'ils trouvent vulgaire, en passant). Brave New World est pratiquement une apogée de la mort de l'individualisme, je vois mal comment l'auteur du texte ici prétend qu'Huxley redoutait* qu'on sois réduit à l'égoïsme. Pour le reste cependant il a raison.

 

*As-tu lu Les Particules Élémentaires? Houellebecq avance le fait qu'Huxley n'aurait peut être pas écrit Brave New World comme étant une dystopie, et à ma lecture ça ne semblait pas réellement accusateur comme lecture non plus. Ce serait plutôt la monté du Nazisme et la baisse en popularité de l'Eugénisme qui l'aurait obligé à rectifier le tire dans Brave New World Revisited, la preuve étant que la majorité des arguments ont été remâché à saveur new age hippie dans Island. En tout cas, j'invite tout le monde à lire Brave New World c'est pas mal plus pertinent que 1984. 

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(modifié)

@sXe Je comprends la nuance que tu veux apporter, mais il n'en reste pas moins que bombardés ou non, ils ont toujours le choix.

morpheus-red-pill-vs-blue-pill.jpg

 

@Gamin Arrêtes d'essayer de trouver des définitions alternatives à la citation IGNORANCE IS STRENGTH ...

OUI, les marionnettistes existent et c'est à eux que l'ignorance de ces jeunes va être profitable!

Ton histoire de moins on sait de chose, plus on peut les affirmer avec force... j'sais pas où t'as pogné ça, mais ça doit pas venir du crayon l'plus aiguisé d'la boîte.

il y a 21 minutes, Gamin a dit :

"le savoir est plus mélangeant qu'autre chose, plus on sait de chose plus on devient parano et conspirationniste et plus ça devient difficile d'opérer de façon saine, donc le moins on sait de chose le plus efficace on peut être".

Pis celle-là, c'est pire que pire ...

À voir comment t'es mélangé, tu dois savoir un nombre astronomique de choses.

Modifié par J'enfile-Hip Kühlschrank
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il y a 10 minutes, Chicken of the infinite a dit :

 

Il y a aussi des situations où savoir peut s'avérer dangereux. Jusqu'à quel point pouvons nous ou voulons nous savoir?

Être surveillés a quel impact sur notre vie mis à part l'émergence d'une rassurante (et probablement fausse) sécurité et de recevoir des pubs ciblées moulées au besoin que les marionnettistes ont créé pour nous?

Est-ce réellement comme un anaconda qui s'enroule autour de nous en restreignant petit à petit nos libertés d'une façon tellement subtile qu'on va se réveiller un matin avec un télécran dans notre salon?

Je ne suis pas devin, mais je suis paranoïaque et il paraît que google enregistre déjà nos conversations. Utilité? Cibler les esprits rebelles?

Au final, je me demande juste le but de tout ça mis à part le fait de vouloir que les gens sortent le plus d'argent possible de leurs poches.

 

 

 

Je crois que c'est une évolution naturelle de la société de vouloir se policer. 

Je suis en train de lire Aurora de Kim Stanley Robinson qui dénote le premier voyage inter-générationnel d'une vaisseau spatial autosuffisant chargé d'atteindre un planète afin de repopuler l'humanité. 

Ça se veut comme étant de la science-spéculative, donc c'est légèrement "hard science" mais l'essence est que le vaisseau est limité en molécules, et chaque acte doit être régulé, jusqu'à la consommation d'oxygène, donc c'est une société totalitaire auquel est même appliqué le contrôle de population (qui peut avoir des enfants). 

Tout le monde est fâché de ça, puisque la première génération ont fait le choix conscient d'être volontaire dans cette mission, mais cette vie est ensuite imposé aux futurs génération - qui a leur tour comprenne l'importance de la mission et réussisse à peine à tolérer la situation car ils comprennent bien l'importance d'une telle vie selon le contexte.

J'en parle, parce que le lien peut se faire autrement, et si ce vaisseau spatial était la Terre? Le principe est le même, c'est la taille seulement qui change. 

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