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Le féminisme rends-il moche ou belle ?


1984
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Débat du jour.

Au vu des preuves ci dessous, nous pouvons soulever la problématique du jour : Est-ce qu'être féministe radicale pousse une femme à renier la valeur de son apparence dite "féminine" ? Ou au contraire, devient-elle capable de valoriser son corps comme la plus belle chose qui soit, et de contrôler quand et comment être "sexy" ?

Posons nous la question :

 

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En effet, si l'usage du rouge à lèvres et de la valorisation du corps féminin comme attribut de succès unique de la femme peut poser quelques questionnements, par exemple celui de la perfection et de la chirurgie esthétique, est-ce pour autant féministe de ne plus chercher à être belle ?

 

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On peut se poser la question de la demi-mesure. Est-ce qu'en comprenant l'illusion de la perfection physique, on pourrait autant garder une vision du corps de la femme comme différent de celui de l'homme. Certaines féministes pensent qu'une femme peut autant être une femme malgré sa ressemblance avec un corps masculin. Moi, je me demande si on bascule pas déja dans le transgenrisme et la volonté de mélanger tout le monde. Il me semble que non, physiologiquement, une femme née avec des seins pour allaiter, une matrice pour engendrer, elle n'a pas d'autre raison que de ressembler à la fonction que son corps va lui donner.

 

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Pourquoi, par exemple, s'évertuer à se couper les cheveux ? Parce que c'est un symbole de féminité. On s'attaque donc directement à la beauté féminine, on l'agresse, on se dit qu'elle n'a pas à prendre toute cette place. Ainsi, on devient "moche" pour la société. Parfois on est lesbienne, ce qui arrange pas mal la définition des rôles-polarités de nature, qui fait la femme, qui fait l'homme; "ben celle qui fait camionneuse, un gros bide, et qui a la tête rasé sur les côtés, pardi". Mais cette problématique de la beauté féminine, elle reste complexe. 

 

A-t-on le droit d'être volontairement moche, tout en étant belle, lorsqu'on est une femme ? 

 

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Personnellement, je ne sais pas.

 

Car d'un autre côté, nous avons le féminisme kawaii de certaines cruc...ingénues, qui ne manquent pas d'air dans leurs protèses pour proférer leurs jérémiades d'enfant de 8 ans. Ici j'ai nommé, Emily Ratajkowski, mannequin potiche qui a été découverte dans Blurred Linesarrow-10x10.png, ce clip évoquant le viol et ses zones de flou, et entre autres, maîtresse-débile de Ben Affleck dans Gone girl, où même sa bonne femme blonde est plus fûtée qu'elle. Une blonde plus futée qu'une brune, c'est décidément la fin des haricots. lololol

 

Et là, désolée, mais je vais prendre parti, directement.

 

Commençons par cette photo :

 

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Personnellement j'ai envie de rire, surtout quand je sais qu'après ça, madame emily veut parler du "corps idéal". Allons donc ma grande, qu'as-tu a nous dire là dessus, toi dont le body est fait sur un moule publicitaire ? 

 

Citation

Fervent défendeur de la nudité, Emily Ratajkowski affirme que le fait d'être nue révèle la véritable féminité et dénonce un véritable problème sociétal sur le sujet : « Quand Lena Dunham enlève ses vêtements, elle est courageuse, quand Justin Bieber le fait, il devient un homme ». Avant d’ajouter : « mais quand une femme qui est sexy se déshabille, elle joue à un jeu ». En effet, selon la jeune femme de 25 ans les gens ne devraient pas avoir différentes réactions en fonction de chaque type de corps. Fière de sa plastique, la femme aux courbes affolantes, révélées par le clip Blurred Linesarrow-10x10.png, de Robin Thicke, le déclarait déjà dans la newsletter de la susdite Lena Dunham : « les femmes devraient pouvoir être sexy quand elles décident de l’être ». Et de conclure : « une femme ne devrait pas avoir honte d'être belle ».

 

Pitié, mais pendez là. Emily, pourrais-tu prendre 3 kilos dans le ventre et te faire réduire les roploplo ? Histoire de voir si tu te sens encore belle sur tonarrow-10x10.png fucking cheval d'Henri IV ? Non... C'est vrai qu'on se sent beaucoup plus belle lorsqu'on corresponds à ce que la société attends de toi. Emily, donc, sois belle et tais toi.

 

Mais quand même, j'aimerai connaitre ses autres revendications à la pine d'huitre sexai, là.

Donc, Vanityarrow-10x10.png Fair titre " Ni pute ni soumise, Emily réinvente le féminisme à l'heure d'Instagram"

 

Ah oui, c'est vrai, instagram. Un endroit où des légions de gamines de 14 ans se lancent dans le bellydancing en tirant la langue, se singeant les unes et les autres avec tous les attributs des femmes mures ; ou bien s'exposent leur dernière chirurgie en date, à 16 ans à peine. Instagram est le terrain de ces jeunes filles qui vont ensuite pleurer à chaudes larmes contre leurs haters dans des videos live où elles rappellent avec frisson la Série Black mirror.

Donc, soir disant, Emily réinvente le féminisme de ce réseau social ou Kylie Jenner et Kim Kardashian sont les reines. D'accord d'accord.

 

 

Donc, dans les arguments d'Emily, nous avons :

Citation

« Les gens partent du principe que les femmes sensuelles sont vulgaires, parce qu’être sexy signifie jouer avec les désirs des hommes [...] On fait comprendre aux adolescentes que les femmes ”sexy” sont celles des films porno ou les célébrités retouchées sur Photoshop. Est-ce là le seul exemple de sensualité que nous allons offrir aux jeunes femmes ? Où les filles doivent-elles regarder pour trouver des femmes indépendantes qui décident quand et comment elles veulent se sentir sensuelles ? Même si le fait d’être réduite à sa sexualité par le regard de la société est dévalorisant, il devrait y avoir un espace où les femmes peuvent se sentir sexy quand elles le souhaitent. » 

Oui, Emily, comme par exemple ce clip de merde où tu te trémousses en culotte pendant que 3 hommes en costards te caressent le cul pendant que tu mimes la surprise, candide et la bouche en coeur ? Bon, bon, bon. Je vais pas tirer sur l'ambulance. Analysons plutôt le message étrange qu'elle essaye péniblement de véhiculer. 

"Les gens partent du principe que les femmes sensuelles sont vulgaires"

Mes excuses, mais Monica Bellucci n'a jamais été vulgaire, sensuelle oui. Même quand on tentaitarrow-10x10.png de la vulgariser, notamment dans Doberman, Monica semble encore et toujours être une femme à la beauté pure malgré son halo de séduction naturel. Je ne pense donc pas que la sensualité soit un réel problème pour la cause féministe. Etre sexy signifie jouer avec le regard des hommes. Oui mais non, il s'avère seulement que le sexe est vendeur, et que les femmes sont également vendeuses. Pourquoi ? Parce que la beauté plait, et que le sexe fascine. Si on allie l'un a l'autre, on se retrouve avec une idôle hypnotisante. Madonna est devenue un symbole de sexualité, c'est devenu son principal argument de vente. En réalité, avec pour seul talent -hum- sa voix et sans tout cet attirail marketing, Madonna n'aurait jamais connu un tel succès. C'est donc seulement grâce à cela qu'elle a pu rayonner autant, notamment dans les milieux Queer ou cette overdose de sexe était ovationnée et adulée. 

Mais Emily nous somme de regarder d'autres formes de sensualité pour les montrerarrow-10x10.png en exemple aux jeunes filles. Et là j'ai envie de rigoler. La grosse blague. Nan mais franchement, faites la taire. 

En réalité, je doute que nous ayons besoin d'autres exemples, d'autres types de beauté, d'autres types de sensualité. Car peut-être avons nous seulement besoin de ne pas penser la réussite via l'apparence. Peut-être que la femme a besoin de se présenter autrement que par son "package" marketing. Mais ça, Emily semble à mille lieux de l'imaginer.

Et pourtant "Même si le fait d'être réduite à sa sexualité par le regard de la société est dévalorisant, il devrait y avoir un espace où les femmes peuvent se sentir sexy quand elles le souhaitent" c'est l'aveu d'une poupéearrow-10x10.png qui veut encore maîtriser un corps qu'elle a offert depuis longtemps en patûre de la société. "Même si", lol. Ca sert à rien de sauver ce féminisme bancal à base de "mon corps m'appartient", ce n'est pas crédible.

Citation

« Nous sommes plus que nos corps, mais cela ne veut pas dire que nous devrions avoir honte d'eux ou de notre sexualité. » En d'autres mots, ces femmes « libérées » disent où, quand, comment, en déplaise aux autres. « Dans un monde féministe idéal, les femmes ne devraient pas avoir à supprimer leurs instincts humains d'attirer l'attention et le désir », argumentera l'intéressée dans le Glamour américain quelques mois plus tard 

"Leur instinct humains d'attirer l'attention et le désir".

Sauf que ce n'est pas un besoin humain, c'est une pression sociale qui veut laisser croire aux femmes que pour se sentir heureuse, il faut absolument être belle selon les codes de la société, Emily. Même Kim Kardashian préfère balancer des boutades plutôt que de sortir des grands discours sans queue ni tête. Kim Kardashian dit qu'elle n'est pas féministe, et c'est bien là une valeur d'honnêteté dont Emily ne soit pas honorée.

Citation

« Les réseaux sociaux sont un outil que les femmes n'avaient pas dix ans auparavant, et c'est une part importante du féminisme aujourd'hui. Je n'ai pas à être filtrée par qui que ce soit. C'est moi qui décide. » L'occasion pour cette « Lady Godiva du XXIe siècle » de prouver qu'il est possible de militer, même nue sur un cheval (parée de rajouts capillaires néanmoins). Et pour Naomi Wolf d'ajouter : « Je respecte l'opinion tranchée de Ratajkowski, même si je continue de penser qu'elle pourrait faire carrière tout en gardant sonT-SHIRT 

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"Mon corps m'appartient"

Aka "T'es pas ma mère, okayyy ?" de l'ado rebelle. Pathétique. Risible. Grandis, Emily.

Citation

« Mick Jagger a 73 ans, et il porte encore parfois sa chemisearrow-10x10.png ouverte et tournoie sur scène. Tout le monde comprend que cela fait partie de sa performance et de sa marque artistique. Pendant ce temps, quand Madonna - qui a 58 ans et qui est une révolutionnaire dans ce même thème de la sexualité artistique - porte une robe transparente au Met Gala, les critiques hurlent qu'elle est désespérée. » 

Ah ben oui, on mets le doigt dessus, encore. Pourquoi les hommes peuvent-ils être moches ? Et vieux ? Et nus sur scène ? Pourquoi les femmes qui, après avoir joué sur leur parties génitales et leurs atouts de charme semblent-elles ridicules après un certain âge ? Probablement par l'éternelle valorisation de la femme sur ses attributs physiques "jeunes", ne pense-tu pas ? Valorisation éternelle d'une jeunesse féminine sexualisée dont tu fais figure de proue à poser continuellement à poil avec tes mensurations type ? Qu'en penses-tu ?

Bêtement, Emily semble tout simplement ne pas assumer son rôle de pancarte sexualisée. Mais à moins d'arrêter de se dévêtir, personne ne pourra la prendre au sérieux. Et même quand elle sera plus revêtue, imaginez bien à quel point il est difficile de la prendre au sérieux, à l'image de Scarlet et de sa filmographie de catin babylonnienne. Elle non plus, n'est pas crédible. Alors elle a coupé ses cheveux, probablement pour qu'on oublie quel bel objet sexuel elle était fût pourtant.

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Pourtant, il existe bien des exemples de féminisme militants qui arrivent à lier les deux aspects fondamentaux de la femme au cinéma, inhérent au patriarcat visuel de notre société contemporaine, le mythe de la Vierge et la Putain :

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Dans les films, si on regarde, les femmes n'ont que très rarement la chance d'incarner les deux aspects de cette pièce. Soit ce sont les mères, les épouses ou les vierges, soit ce sont les maîtresses, les amantes et les putains. L'imaginaire collectif reprends naturellement cette conception, mais n'arrive jamais à réunir les deux.

Mais certaines femmes y tendent. J'en connais une, qui selon moi est l'une des plus grandes féministes de son époque. Non pas pour le quasi miracle d'avoir accompli des exploits de femme d'intelligence, de guerre, ni de politique, mais plutôt celui pour avoir réussi de lier une personnalité hautement sexuelle à la vision quasi religieuse de l'amour primaire comme solution de paix. Littéralement, elle pensait que le sexe était la solution ultime pour s'entendre et trouver la paix entre tous.

Indic, chanteuse, animatrice de radio, actrice porno, politicienne, muse et femme de Jeff Koons, Ilona Staller, dite la Cicciolina, milita pour une éducation et une révolution sexuelle. Elle proposa notamment pour que les détenus puissent recevoir la visite de leurs partenaires pour faire l'amour alors qu'elle était devenue députée; après avoir animé pendant un temps un station de radio quasi érotique, elle devint une idôle pour les jeunes ainsi que tous les hommes seuls et démunis, dans leur misère sexuelle. Cette hongroise d'origine était venue briser la culture italienne par son approche du sexe, hippie et d'avant garde, dans une Italie engluée dans le puritanisme. 

Auréolée d'une couronne de fleur, un ours en peluche dans les bras, toujours douce et les traits d'une enfant, la Cicciolina est devenue une figure alliant l'amour du monde de la Vierge, et une putain de renom : une missionnaire de l'amour. Impossible de ne voir que la vierge, et impossible de ne juger comme une artisane du sexe. Le sexe était pour elle un tel don d'amour, qu'elle fit de multiples apparitions "militantes" seins nus et qu'elle se laissait fréquemment toucher le corps lors de ses concerts et bains de foules.

 

Citation

 

En septembre 1990, lors des débats à l'ONU concernant le régime irakien de Saddam Hussein qui mènent peu après à la guerre du Golfe, la Cicciolina contribue aux débats pour la paix en offrant deCOUCHERarrow-10x10.png avec le dictateur irakien. Lors d'une interview, elle s'exprime en ces termes :

« Je suis prête à faire l'amour avec Saddam Hussein afin de rétablir la paix au Moyen-Orient1. »

 

 

 

 

Sources :

http://www.vanityfair.fr/people/hollywood/diaporama/emily-ratajkowski-itineraire-dune-feministe-a-lheure-des-reseaux-sociaux/39358#emily-ratajkowski-itineraire-dune-feministe-a-lheure-des-reseaux-sociaux-9

http://www.returnofkings.com/114644/27-attractive-girls-who-became-ugly-freaks-because-of-feminism

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J'ai toujours présumé que le début du féminisme était sa fin. Où les générations ce bouffent être elles.
Juste à regarder l'événement safia nolin à l'adisq.
Je repense surtout à certaine défenseures comme les sœurs boulay qui disais "en gros" que les femme était souvent le pire ennemie du féminisme.
Mais moi ça me scie la banane de voir autant de féministe ne pas s'entendre sur la définition de... Comme si y avais une seul façon.
Pis de considérer l'autre comme ennemie... damn!
Comme si la façon de Mathilde Gervais, 57 ans de Laval était pas valide  idem pour toute les matantes de banlieue qui vivent pas ça de la même façon...

Plus sérieux je crois que plus on  tombe dans l’extrémisme plus on absorbe de mauvaise foi, qu'on ce prive de certaines chose mais pour de mauvaise raison.
Donc plus on féministe plus ça rend moche.

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Honnêtement, qu'est-ce que le féminisme sinon la volonté de se débarrasser des codes et des comportements qu'on impose aux femmes sous prétexte que c'est ce que leur dicte leur deuxième chromosome X. Au final, en ce que j'en comprends, c'est un combat pour qu'on cesse de se limiter au construit social qu'on, pour dire certains hommes de pouvoir au travers l'histoire, a fabriqué autour de ce qu'on appelle le genre féminin.

Bref, cessons de dire aux femmes ce qu'est être une femme et laissons chacune d'entre elles déterminer ce qu'elle veut être. Mais bon, là n'est-il pas le combat de tout(e) opprimé/minorité; qu'on le/la laisse se définir comme il/elle veut bien se définir et non selon les préjugés de son oppresseur?

Ceci dit, l'actrice citée tente définitivement de rationaliser le fait qu'elle soit objectifiée. Ça a quelque chose de noble, naïf, drôle et triste... tout à la fois.

M'enfin, qu'est-ce que j'en sais.

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PedroSanchez présente: la FAQ du gros bon sens

Devient-elle capable de valoriser son corps comme la plus belle chose qui soit, et de contrôler quand et comment être "sexy" ?

C'est difficile pour une personne de contrôler quand et comment elle est "sexy", parce que le sex-appeal a ceci de particulier qu'il requiert une validation extérieure pour être confirmé. Tu peux te regarder dans le miroir et dire "Je suis sexy", les autres ont le droit de ne pas être en accord.

A-t-on le droit d'être volontairement moche, tout en étant belle, lorsqu'on est une femme ? 

La réponse va te plaire: oui! Oui, tu peux être volontairement laide au sens entendu par la société. C'est une liberté intrinsèque à l'individu que de pouvoir contrôler son apparence et la façon dont il se présente aux autres. C'est aussi une liberté intrinsèque à l'individu que de choisir ses partenaires amoureux / sexuels, alors si personne ne vient te voir après ton enlaidissement volontaire, merci de ne pas porter la société comme responsable.

Emily, pourrais-tu prendre 3 kilos dans le ventre et te faire réduire les roploplo ?

Cette question rhétorique sous-tend que la prise de poids n'est pas une conséquence résultant des choix de l'individu. Par ailleurs, l''augmentation mammaire artificielle peut être un plus comme un moins. La communauté masculine n'arrive pas à s'entendre sur ce point.

Pourquoi les hommes peuvent-ils être moches ?

La formulation de la question laisse entendre que sa prémisse est indiscutable.  Et / ou pourquoi Justin Bieber est 1000000x plus populaire que la moyenne des hommes alors qu'il a le tiers du QI moyen d'une féministe.

Il y a 1 heure, MattIsGoD a dit :

M'enfin, qu'est-ce que j'en sais.

Probablement la seule phrase qui fait du sens dans ta réponse.

Réponds honnêtement: Qui de Jessica Alba ou de l'une des filles à la tête rasée ci-haut trouves-tu la plus attrayante et si c'est Jessica Alba, dis-moi si tu te considères comme un "oppresseur" (voir ta réponse plus haut)?

 

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Va lire sur la notion de genre/sur la féminisme et ça presse, après ça tu te permettras d'être condescendant.

J'veux dire, c'quoi le lien entre ce qui me ferait bander (newsflash, les critères de beauté évolue dans le temps et on est influencé fortement par notre environnement, mais je considère que tu sais ça) et la notion que chaque individu devrait pouvoir se définir en dehors des construits sociaux (dans un monde idéal, on s'entend, on va quand même pas commencer à nier l'existence des normes sociales)? Si une fille veut se raser les cheveux et s'habiller comme Cobain, j'suis qui pour la juger? C'est ça le point de fond. Si tu ne vois pas/veux pas voir ça, fair enough. Mais viens pas mélanger les choses pour essayer de passer un point qui fait aucun sens. Et cesse de tout ramener à la notion de choix rationnel, ça va beaucoup plus loin que ça.

Est-ce que je me considère comme faisant parti des oppresseurs dans mon rapport aux femmes? Bien involontairement, par moment, oui. Est-ce que le terme oppresseur est fort? À bien des niveaux, oui, probablement. Mais qui suis-je pour décider de ça? Si certaines femmes se sentent oppressées, ça leur appartient.

Mon qu'est-ce que j'en sais, c'est surtout pour éviter d'avoir la prétention de profondément comprendre la réalité individuelle et collective des femmes. Encore moins l'audace de leur mettre des étiquettes.

Sur une note plus amicale, avais-tu un autre pseudo avant parce que tu ne me dis honnêtement rien, mais toi tu semblais te rappeler de posts communistes datant de 2011. J'suis juste curieux.

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il y a 27 minutes, MattIsGoD a dit :

Va lire sur la notion de genre/sur la féminisme et ça presse, après ça tu te permettras d'être condescendant.

J'veux dire, c'quoi le lien entre ce qui me ferait bander (newsflash, les critères de beauté évolue dans le temps et on est influencé fortement par notre environnement, mais je considère que tu sais ça) et la notion que chaque individu devrait pouvoir se définir en dehors des construits sociaux (dans un monde idéal, on s'entend, on va quand même pas commencer à nier l'existence des normes sociales)?

On va pas nier l'existence des normes sociales, comme on ne niera pas l'existence de l'instinct biologique. Notre biologie définit certains traits qui sont préférables. L'apparence de santé, de jeunesse, de fertilité sont des traits qui plaisent naturellement aux hommes. La force, l'ambition, la dominance et la protection sont des traits qui plaisent naturellement aux femmes. Et oui, la beauté aussi plait aux femmes.

il y a 38 minutes, MattIsGoD a dit :

Si une fille veut se raser les cheveux et s'habiller comme Cobain, j'suis qui pour la juger?

Le mot "juger" porte à confusion. Si par "juger", tu entends "forcer ou contraindre cette fille-là à se présenter d'une certaine façon", ce n'est pas ton droit. Si par juger, tu entends "rejeter cette fille-là comme potentielle partenaire amoureuse ou sexuelle", c'est absolument ton droit.

Tout ce que je dis, c'est que si elle décide de se raser les cheveux et que la conséquence de ça, c'est qu'aucun gars ne vient la voir ou qu'aucun gars ne la fait se sentir attrayante, elle n'a qu'elle-même à blâmer.  Surtout si cet enlaidissement est volontaire.

il y a 30 minutes, MattIsGoD a dit :

Est-ce que je me considère comme faisant parti des oppresseurs dans mon rapport aux femmes? Bien involontairement, par moment, oui. Est-ce que le terme oppresseur est fort? À bien des niveaux, oui, probablement. Mais qui suis-je pour décider de ça? Si certaines femmes se sentent oppressées, ça leur appartient.

Les mots ont une signification, et pas pour rien. Alors si tu sais d'avance que les mots que tu utilises sont trop forts, peut être devrais-tu ouvrir un dictionnaire et en choisir des plus appropriés. Quant aux femmes opprimées, ça leur appartient de se sentir opprimées, oui, au sens où je ne peux pas contrôler leur façon de se sentir. Si par contre je trouve le motif ridicule, je peux le dire. En passant, ton message me fait sentir opprimé.

il y a 33 minutes, MattIsGoD a dit :

Quand même ironique qu'un libéral comprenne pas ces trucs là. En même temps, quand tu ramènes toujours tout à l'individu et à ses choix rationels puis que tu évalues le collectif à partir de la somme de ces choix, lol.

L'acronyme "lol", c'est peut-être le meilleur argument que tu as sorti de tout ce beau bloc de texte. Je t'en félicite.

Quant à ma conception de l'être humain que tu sembles trouver farfelue, je la trouve beaucoup moins absurde que de voir l'individu comme la somme de forces externes et de pressions qui s'appliquent sur lui, à la manière d'un atome soumis à un champ électronique.

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Ce qui est farfelu c'est de voir la chose de façon aussi dichotomique. Déterminisme social vs choix rationnel. Le choix rationnel joue un rôle, mais nul n'est au dessus de son environnement. Voir la société exclusivement comme une somme de choix rationnels, c'est se limiter. Un individu est la somme de son individualité et inévitablement de son environnement (son point de référence, quoi). L'environnement favorisant le développement, ou non, de certaines de caractéristiques d'un individu. Ça, c'est mon postulat. Tu es d'accord avec ou pas, fair enough.

M'enfin, là, on en vient à s'obstiner sur notre "microscope" et on s'éloigne du sujet de départ . À la base, j'exprimais surtout ce que je percevais comme l'argument féministe de "base" (notion de genre, on impose des normes de genre, marginalité de celles que sortent du carcan, tentative de faire tomber une partie des normes). Si je comprends mal leur position de base (on rentrera pas dans toutes les théories différentes), my bad. Je crois pas mal comprendre le discours, mais bon. Si tu penses que le discours féministe dit autre chose, go ahead, the floor is yours.

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Bel échange, btw.

Citation

Je repense surtout à certaine défenseures comme les sœurs boulay qui disais "en gros" que les femme était souvent le pire ennemie du féminisme.
Mais moi ça me scie la banane de voir autant de féministe ne pas s'entendre sur la définition de... Comme si y avais une seul façon.

En effet, le problème des femmes qui se proclament militantes, c'est leur capacité à imposer leur vision du féminisme aux autres. C'est ce que se permet de faire Emily Ratajkowski, du haut de son influence instagram via ses fesses. Il n'y a pas une manière de défendre l'égalité homme-femme, certes. Cependant, il y a la compréhension sociologique et historique du rôle de la femme dans la société moderne; il faut toujours recadrer les neo féministes en ce sens, sinon quoi elles se présentent comme les pires marthyrs qui soient. Je suis pour une analyse des faits concernant l'évolution du rôle de la femme dans la société depuis les années 60.

 

Aujourd'hui, on attends plus d'une femme d'être au foyer, on attends d'elle qu'elle soit belle et sexy. Bien sur, au fond, on veut que ce soit une bonne mère et une bonne épouse, mais très souvent, le fait qu'elle sache aussi bien se débrouiller au lit est un détail fort peu rassurant pour l'homme à ses côtés. Quelque part, l'homme oscille lui aussi entre les deux clichés : il rêve d'une femme qui serait à la fois une continuité de sa mère, et une belle femme qui lui soit désirable ( car la femme reste un attribut du succès de l'homme). Le mythe de la vierge et de la putain revient toujours, dichotomique, pour séparer les deux rôles fondamentaux de la femme.

Pour moi, c'est seulement à partir de ce constat que l'on peut réflêchir aux possibilités et avancées du féminisme contemporain. Donc l'affaire, ce n'est pas de définir le féminisme, c'est plutôt de bien en expliquer pourquoi on en a besoin aujourd'hui. Ca évitera les femmes de tout mélanger, du harcèlement à la publicité, et de s'en prendre à la communauté masculine comme le sheitan en se faisant passer, injustement, pour les grandes victimes du patriarcat. Car la position victime et soumise, il me semble que cela fait déjà des années que la femme l'a. Je ne pense pas que geindre sur internet soit une solution. Il y a selon moi déjà eu beaucoup d'évolution, et il y en aura encore, alors sachons apprécier ce que d'autres avant nous ont déjà accompli pour notre sexe sans ignorer que nous bénéficions déjà de belles avancées pour l'avenir.

Il y a 14 heures, MattIsGoD a dit :

 

Bref, cessons de dire aux femmes ce qu'est être une femme et laissons chacune d'entre elles déterminer ce qu'elle veut être. Mais bon, là n'est-il pas le combat de tout(e) opprimé/minorité; qu'on le/la laisse se définir comme il/elle veut bien se définir et non selon les préjugés de son oppresseur?

Ceci dit, l'actrice citée tente définitivement de rationaliser le fait qu'elle soit objectifiée. Ça a quelque chose de noble, naïf, drôle et triste... tout à la fois.

M'enfin, qu'est-ce que j'en sais.

 

T'inquiète, je ne t'accuserai pas de mansplaning ou quoi qu'est-ce.

 

 

Il est important que les hommes cessent de dire aux femmes comment être femme, oui. Pour la neutralité du débat des femmes entre elles, parce que, ne l'oublions pas, il faut qu'on s'entende. Il est essentiel effectivement, qu'on critique les comportements masculins opressifs, sur notre image, avant TOUTE chose. Beaucoup de pseudo féministes font un boulbiboulga de revendications sans agencer correctement leur reflexion: on va te parler de patriarcat, blâmer le harcèlement de rue en justifiant la culture du viol, mélanger les compliments et les insultes qu'elles y reçoivent... Et quoi ? Si on écoute certaines, c'est dans la rue que l'essentiel du combat se passe. Mais la cause féministe n'est pas le terrain de toutes les victimes du monde, par pitié. Je suis d'ailleurs pour que les femmes cessent de geindre sur internet ou sur facebook des phrases telles que " cessez de nous harceler", ou "remettez vous en question les hommes" de la manière la plus improductive qu'il soit. 

Mon avis personnel, c'est qu'il faudrait d'abords changer le marketing autour de l'image féminine. Qu'en changeant une fois de plus la façon d'utiliser la femme dans la publicité, le cinéma ou la télévision, on pourrait mettre en avant d'autres types de féminités, d'autres possibilités de corps, d'autres atouts moins liés a l'apparence. On voit des films et des séries tenter de renverser ce genre de chose, sans forcément réussir à supprimer la beauté inhérente à l'héroine ; le Stars Wars the awaken force tends à mettre une femme forte, intelligente, dont l'accent n'est pas mis sur son physique ; les héroïnes de West World sont les leaders du mouvement robot, d'autres exemples tendent dans ce sens. Malheureusement, tant que la publicité, qui nous entoure, continuera de sexualiser le corps féminin, il sera d'autant plus difficile de valoriser différemment la femme. C'est mon opinion sur la chose.

 

 

il y a 23 minutes, Kennie a dit :

Fais-moi des enfants MattIsGod

Eyh, c'est le mien, depuis toujours et pour la fin des temps (:

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Ahah, réalité enfin. J'ai objectifié bien des membres, de Chevalain à PedroSanchez (avant ses aveu.. néo liberaux), mais mon précieux de toujours c'est MATTISGOD LE SEUL ET L'UNIQUE. 

Ton égo me remercie.

Nous pouvons revenir au débat et Kennie peut à présent nous expliquer en quoi ta théorie lui donne envie de te faire des mômes.

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il y a 5 minutes, Kennie a dit :

Je vous reviendrai avec des propos intelligents une fois ma petite crisette de fin de relation terminée, j'ai le cerveau en bouette ces temps-ci. 

J'avais déduit que tu n'étais pas toi-même dès lors où tu voulais porter mes enfants.

P.S.: As-tu des talents athlétiques? J'veux dire, mon kid fera pas le Real Madrid sans une bonne génétique ;)

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il y a 1 minute, 1984 a dit :

Kennie, où l'illustration de la femme pressée par le patriarcat. Merci pour l'exemple, maintenant va faire la vaisselle (;

La vaisselle? Je te trouve soft pas mal: laver la BM en bikini. Là, on parle.

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