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les dérives du progressisme


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C'est charmant de voir tous ces gens (SJW est le bon mot pour les définir semble-t-il) se prémunir contre le patriarcat  en adoptant aveuglément l'écriture épicène comme si ça avait le moindre impact.  On assiste ainsi à de jolis nouveaux mots comme celui-ci :

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Puisque c'est de circonstance, j'en profite pour plugger l'ami Dostoïevski :

Malgré toutes ces qualités, Andreï Semionovitch était en réalité assez bête; seul un entraînement irréfléchi l'avait porté à devenir un partisan du progrès.  C'était un de ces innombrables niais, de ces pauvres êtres, de ces ignorants sottement têtus, qui s'engouent toujours de l'idée à la mode, pour l'avilir et la discréditer aussitôt, enfin pour rendre ridicule toute cause à laquelle ils se sont, parfois sincèrement, attachés. (Crime et châtiment, 5e partie)

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(modifié)

Un autre minable message de Carlos Crasseux, qui n'a jamais articulé ici le début de l'ombre d'un jugement politique qui tienne debout. C'est même pas que tout s'écroule comme un château de cartes au moindre argument : t'as juste rien bâti qui vaille la peine de contre-argumenter décemment. D'où la belle béquille littéraire qu'est Dostoïevski ; so witty my dear!

Man. On clique sur un topic qui s'appelle pompeusement "les dérives du progressisme"... pour tomber sur un cancre qui s'indigne devant un déterminant, qui est à n'en pas douter le paroxysme des grandes tares du progressisme. Quel esprit prodigieux. Quelle mirifique intelligence.

Z z Z z.

Modifié par Anacharsis
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il y a 14 minutes, Anacharsis a dit :

Un autre minable message de Carlos Crasseux, qui n'a jamais articulé ici le début de l'ombre d'un jugement politique qui tienne debout. C'est même pas que tout s'écroule comme un château de cartes au moindre argument : t'as juste rien bâti qui vaille la peine de contre-argumenter décemment. D'où la belle béquille littéraire qu'est Dostoïevski ; so witty my dear!

Man. On clique sur un topic qui s'appelle pompeusement "les dérives du progressisme"... pour tomber sur un cancre qui s'indigne devant un déterminant, qui est à n'en pas douter le paroxysme des grandes tares du progressisme. Quel esprit prodigieux. Quelle mirifique intelligence.

Z z Z z.

Qui est le véritable idiot, le provocateur ou la personne qui succombe à la provocation?

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Ahaha !  Ce pauvre fait toute une fixation sur mon cas :  57 messages seulement et c'est la troisième fois qu'il mentionne mon nom.  Pire encore :  son dernier message remontait à l'été passé et le voilà qu'il refait surface aussitôt que j'aie moi-même publié après un bon moment d'abstinence.  T'étais-tu abonné à mon profil ?  Y a forcément quelque chose qui se cache derrière tout ce mépris excessif.  J'ignore depuis combien de temps tu me lis mais faudrait me lire un peu mieux aussi.

Cela dit, bien que je me crisse solidement de mon niveau de contribution ici et que ce topic n'attendait rien en retour, il était tout de même porteur d'une discussion pertinente, à savoir la nécessité ou non d'utiliser une écriture dite non sexiste.

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je me questionne sur la position utilitariste que tu adoptes pour jauger l'usage d'épicènes. si le bien-fondé de nos actions ne se définissaient que par "est-ce "nécessaire" ou ou non", "est-ce que c'est susceptible d'avoir un "impact social" ou non", il n'y a pas énormément de nos actions individuelles qui seraient bien-fondées. la position utilitariste est très intuitive dans ce genre de discussion, en plus d'être facile à défendre, mais elle manque peut-être de perspective. 

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Il y a 10 heures, Carlos Crasseux a dit :

Ahaha !  Ce pauvre fait toute une fixation sur mon cas :  57 messages seulement et c'est la troisième fois qu'il mentionne mon nom.  Pire encore :  son dernier message remontait à l'été passé et le voilà qu'il refait surface aussitôt que j'aie moi-même publié après un bon moment d'abstinence.  T'étais-tu abonné à mon profil ?  Y a forcément quelque chose qui se cache derrière tout ce mépris excessif.  J'ignore depuis combien de temps tu me lis mais faudrait me lire un peu mieux aussi.

Cela dit, bien que je me crisse solidement de mon niveau de contribution ici et que ce topic n'attendait rien en retour, il était tout de même porteur d'une discussion pertinente, à savoir la nécessité ou non d'utiliser une écriture dite non sexiste.

Ah oui, le cas classique de la réplique qui commence par un rire sardonique censé cast off les propos de l'autre sans y répondre de front. T'es un sacré paresseux.

Le fait est que t'es complètement à côté du sujet. Tout le monde se fout de mon cas. Je ne réagis pas à la merde produite ici de façon quotidienne, juste à celle qui se prend pour de l'or parce que t'arrives selon toi, dans de grands gestes artistiques, à faire de belles formes avec ton caca. Et la galerie tout ébaubie. Waouh, quelle verve !

Game is on, boy. Tu joues ou tu te couches ? Tu feins l'indifférence, tu répliques avec fatuité pour avoir l'air d'avoir du mordant (t'es le maître dans ce domaine, je m'inclinerai alors) ou tu te sors les doigts du nez pour ajouter de la substance ? Tout le monde t'observe.

En terminant, je peux pas m'empêcher de souligner la délicieuse ironie du "mépris excessif". Pas habitué de se faire servir sa propre sauce, hein ?

Je te fais un bisou sur le front.

 

Il y a 12 heures, MattIsGoD a dit :

Qui est le véritable idiot, le provocateur ou la personne qui succombe à la provocation?

Et qui a parlé d'idiot ? J'ai pas dit que Carlos Crasseux était idiot, pour la simple raison qu'il ne l'est pas. C'est ben pire que ça.

Le sens de ton intervention, c'est quoi exactement ? Je veux dire, au-delà du dilemme construit de toutes pièces qui te permet de te positionner au-dessus de la mêlée, ça amène quoi ? Quelqu'un crée un topic, une autre personne réplique et t'arrives derrière, les mains sur les hanches : Ha, mais tu as succombé à la provocation, idiot ! ...

Sauf qu'à partir du moment où je prends plaisir à ce petit jeu inoffensif, je vois pas bien en quoi j'ai "succombé à la provocation". J'ai d'ailleurs hâte de voir ce que Carlos Crasseux peut répondre à Ecce Homo. Je crains franchement d'être déçu.

Le Dépotoir est un forum mort-vivant. Je suis un défibrillateur momentané. La scène s'anime, les gens prêtent attention à ce qui va se passer. Trouve une meilleure ligne la prochaine fois.

 

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Il y a 2 heures, Anacharsis a dit :

Ah oui, le cas classique de la réplique qui commence par un rire sardonique censé cast off les propos de l'autre sans y répondre de front. T'es un sacré paresseux.

Le fait est que t'es complètement à côté du sujet. Tout le monde se fout de mon cas. Je ne réagis pas à la merde produite ici de façon quotidienne, juste à celle qui se prend pour de l'or parce que t'arrives selon toi, dans de grands gestes artistiques, à faire de belles formes avec ton caca. Et la galerie tout ébaubie. Waouh, quelle verve !

Game is on, boy. Tu joues ou tu te couches ? Tu feins l'indifférence, tu répliques avec fatuité pour avoir l'air d'avoir du mordant (t'es le maître dans ce domaine, je m'inclinerai alors) ou tu te sors les doigts du nez pour ajouter de la substance ? Tout le monde t'observe.

En terminant, je peux pas m'empêcher de souligner la délicieuse ironie du "mépris excessif". Pas habitué de se faire servir sa propre sauce, hein ?

Je te fais un bisou sur le front.

 

Et qui a parlé d'idiot ? J'ai pas dit que Carlos Crasseux était idiot, pour la simple raison qu'il ne l'est pas. C'est ben pire que ça.

Le sens de ton intervention, c'est quoi exactement ? Je veux dire, au-delà du dilemme construit de toutes pièces qui te permet de te positionner au-dessus de la mêlée, ça amène quoi ? Quelqu'un crée un topic, une autre personne réplique et t'arrives derrière, les mains sur les hanches : Ha, mais tu as succombé à la provocation, idiot ! ...

Sauf qu'à partir du moment où je prends plaisir à ce petit jeu inoffensif, je vois pas bien en quoi j'ai "succombé à la provocation". J'ai d'ailleurs hâte de voir ce que Carlos Crasseux peut répondre à Ecce Homo. Je crains franchement d'être déçu.

Le Dépotoir est un forum mort-vivant. Je suis un défibrillateur momentané. La scène s'anime, les gens prêtent attention à ce qui va se passer. Trouve une meilleure ligne la prochaine fois.

 

J'aimerais avoir une réponse punchée à te donner, mais j'ai vendu mon wit en même temps que mon intégrité.

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Il y a 8 heures, Ecce Homo a dit :

je me questionne sur la position utilitariste que tu adoptes pour jauger l'usage d'épicènes. si le bien-fondé de nos actions ne se définissaient que par "est-ce "nécessaire" ou ou non", "est-ce que c'est susceptible d'avoir un "impact social" ou non", il n'y a pas énormément de nos actions individuelles qui seraient bien-fondées. la position utilitariste est très intuitive dans ce genre de discussion, en plus d'être facile à défendre, mais elle manque peut-être de perspective. 

En fait, j’ose croire que c’est précisément selon une perspective utilitariste que les individus qui utilisent l’écriture épicène agissent ainsi.  Comme une forme de protestation bien explicite envers la tradition qui veut que ce soit le masculin qui l’emporte en grammaire, comme un acte féministe parmi tant d’autres pour réajuster l’équilibre entre les genres.  Le problème est que ça donne lieu à des phrases alourdies.  Bon on en conviendra que l’ajout d’un point suivi de la lettre "e" après un pronom et un nom ne change pas grand-chose au texte, seulement, et c’est inévitable si l’on souhaite respecter cette nouvelle façon d’écrire, on se retrouve facilement devant des cas comme celui que j’ai joint à mon message.  Je ne m’indigne pas, je me calisse pas mal des principes auxquels tiennent mordicus les gens en fait, mais je m’interroge toutefois à savoir si c’est nécessaire.  À savoir si la grammaire telle qu’employée par une majorité de gens symbolise réellement le patriarcat et, le cas échant, à savoir si l’on doit l’utiliser au profit d’une certaine... fluidité.

 

Je peux concéder que c’est plus ou moins pertinent dans le cas du statut d’une adolescente sur Facebook mais ça peut être questionnable pour des publications plus officielles.

 

Anacharsis :  je me questionne toujours à savoir comment t’es-tu retrouvé sur ce sujet.

Hypothèse no. 1 :  tu visites ce forum complètement mort, quotidiennement ou presque, sans toutefois n’y avoir rien posté depuis le 2 juin 2016.  Soudainement le 23 avril je publie un sujet, il te chicote plus que tous ceux que t’as pu voir :  tu ripostes.

Hypothèse no. 2 :  tu visites ce forum sporadiquement, ou plutôt même rarement, mais n’y publies jamais.  Soudainement, lors de l’une de tes rares visites, le 23 avril, il s’adonne que le gars que tu n’aimes pas a publié un nouveau sujet pour la première fois en 3 ans, y a de ça quelques heures seulement.  Tu ripostes.

Hypothèse no. 3, et la seule qui m’apparaisse plausible :  tu t’es abonné à mon profil, pour être certain de ne rien manquer.  Tu ne l’aimes pas le jeune Carlos Crasseux, trop pompeux, trop au-dessus de lui-même, tu recevras ainsi un e-mail à sa prochaine contribution pour revenir en force et riposter.

 Seulement, et je sais que la citation de Dostoïevski puisse confondre le tout :  ma gimmick d'adolescent présomptueux comme c'est pas possible est enterrée depuis 2014.  Réellement.  Tu peux circuler.

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Son message me fâche un peu mais pas pour les mêmes raison.

Je suis féministe à fond mais juste à cause de son comportement j'aurais choisis Ayn Rand juste parce que fuck you that's why. 

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Il y a 15 heures, Carlos Crasseux a dit :

Anacharsis :  je me questionne toujours à savoir comment t’es-tu retrouvé sur ce sujet.

Hypothèse no. 1 :  tu visites ce forum complètement mort, quotidiennement ou presque, sans toutefois n’y avoir rien posté depuis le 2 juin 2016.  Soudainement le 23 avril je publie un sujet, il te chicote plus que tous ceux que t’as pu voir :  tu ripostes.

Hypothèse no. 2 :  tu visites ce forum sporadiquement, ou plutôt même rarement, mais n’y publies jamais.  Soudainement, lors de l’une de tes rares visites, le 23 avril, il s’adonne que le gars que tu n’aimes pas a publié un nouveau sujet pour la première fois en 3 ans, y a de ça quelques heures seulement.  Tu ripostes.

Hypothèse no. 3, et la seule qui m’apparaisse plausible :  tu t’es abonné à mon profil, pour être certain de ne rien manquer.  Tu ne l’aimes pas le jeune Carlos Crasseux, trop pompeux, trop au-dessus de lui-même, tu recevras ainsi un e-mail à sa prochaine contribution pour revenir en force et riposter.

 Seulement, et je sais que la citation de Dostoïevski puisse confondre le tout :  ma gimmick d'adolescent présomptueux comme c'est pas possible est enterrée depuis 2014.  Réellement.  Tu peux circuler.

Hypothèse 4 : j'ai de bons contacts chez les Elohim. Je suis chum avec Xenu. Je suis dans ta tête depuis le début.

Je suis bien désolé de péter ta bulle, mais je rôde de nouveau ici depuis 3 ou 4 semaines maintenant. J'ai échangé une demi-douzaine de messages en privé avec quelqu'un il y a une dizaine de jours, je me suis donc connecté une couple de fois. Si je suis tombé sur ton topic rapidement, khouya, il n'y a qu'une seule explication : mektoub !

Je n'ai jamais été abonné à quelque profil que ce soit. Je ne savais même pas que c'était possible. Main sur le coeur. Je suis de la vieille école : aucune notification, pas même quand je reçois un message privé. Il y a déjà suffisamment de trafic dans ma boîte courriel, la dernière chose que je veux, c'est y voir apparaître des courriels du Dépotoir...

Paix sur ton âme. Je prends mon congé.

Bulletin final : Grand potentiel. Peut faire mieux. Le sait.

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il y a 10 minutes, Anacharsis a dit :

Hypothèse 4 : j'ai de bons contacts chez les Elohim. Je suis chum avec Xenu. Je suis dans ta tête depuis le début.

Je suis bien désolé de péter ta bulle, mais je rôde de nouveau ici depuis 3 ou 4 semaines maintenant. J'ai échangé une demi-douzaine de messages en privé avec quelqu'un il y a une dizaine de jours, je me suis donc connecté une couple de fois. Si je suis tombé sur ton topic rapidement, khouya, il n'y a qu'une seule explication : mektoub !

Je n'ai jamais été abonné à quelque profil que ce soit. Je ne savais même pas que c'était possible. Main sur le coeur. Je suis de la vieille école : aucune notification, pas même quand je reçois un message privé. Il y a déjà suffisamment de trafic dans ma boîte courriel, la dernière chose que je veux, c'est y voir apparaître des courriels du Dépotoir...

Paix sur ton âme. Je prends mon congé.

Bulletin final : Grand potentiel. Peut faire mieux. Le sait.

So, laquelle essaies-tu de goaler?

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Il y a 19 heures, Carlos Crasseux a dit :

Je ne m’indigne pas, je me calisse pas mal des principes auxquels tiennent mordicus les gens en fait, mais je m’interroge toutefois à savoir si c’est nécessaire. 

pas en désaccord avec tout le reste, mais c'est l'intégration de cette notion de "nécessité" comme référentiel, voire critère décisif du débat, qui me chicote. 

d'une part, parce qu'il est faux de prétendre (ou présumer) que derrière chaque action personnelle se cache une motivation utilitariste. ce n'est pas vrai qu'en n'allant jamais voter aux élections, je prétends contribuer efficacement à changer la politique et les politiciens. en étant végétarienne, je ne prétends pas contribuer à faire cesser la souffrance animale sur terre. en utilisant des épicènes, Laurence Daneault-Flageoi ne prétend pas nécessairement faire avancer la cause féministe. les motivations d'un individu sont souvent d'ordre moraux ou symboliques sans prétendre à la moindre efficacité ou nécessité pour la cause qui les sous-tendent.

face à un raisonnement de type utilitariste, c'est assez clair à mon avis que l'écriture inclusive est vouée à échouer puisqu'il n'y a rien, aucune étude à ma connaissance, qui soit susceptible de démontrer que l'adoption d'une écriture inclusive contribue de quelque façon que ce soit à l'égalité homme/femme (au-delà du symbolique), et encore moins dans des domaines très concrets comme la violence envers les femmes, l'inéquité salariale ou autre. mais il arrive que les gens accordent une importance aux symboles, et c'est d'autant plus vrai quand il s'agit de groupes historiquement marginalisés. 

d'autre part, l'écriture française n'est pas quelque chose de stoïque, ça a beaucoup évolué, et cette évolution n'est pas nécessairement causée par des facteurs utilitaristes. une grande partie des changements sont également attribuables à l'évolution et aux tendances sociétales, politiques, économiques etc. ce qui est intéressant, c'est que l'écriture est alors à la remorque de la société: la société et les moeurs évoluent, puis ensuite la langue et l'écriture s'ajustent. inutile alors de parler de "nécessité" quand on a  affaire à des changements attribuables à des facteurs sociétaux.

partant de là, une autre perspective intéressante pourrait être de non pas simplement se demander si c'est "nécessaire ou non" mais plutôt "est ce qu'on s'enligne vers ça ou non". et à cette dernière question, je crois que oui. ces dernières années, la langue française (au Québec du moins) s'est beaucoup féminisée (les femmes travaillent plus que jamais, et maire devient mairesse, directeur devient directrice, auteur deviens auteure, professeur devient professeure, etc. personne ne s'en insurge par ailleurs). de plus en plus de politiciens, de Charles de Gaulle en passant par Amir Khadir, accordent une attention particulière à l'utilisation de mots neutres ou utilisent les deux formules genrées dans leurs discours officiels. ce n'est pas aussi radical que "lea", mais il y a certainement une tendance vers une écriture et un langage davantage inclusifs.

 

en tout cas, tout ça pour dire que c'est très incomplet que de voir le sujet en fonction du simple critère de nécessité ou d'utilité.

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Si le fameux "lea" était écrit "le/la", je pense que ce serait moins "agressant" pour l'oeil. 

Moé, quand je veux faire inclusif sans alourdir, je mets au pluriel. Ça me vient de mes cours d'anglais.

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c'est subjectif. au XVIIe siècle, les gens trouvaient ça harmonieux de voir des "f" à la place des "s":

"ces poffeffifs icy font purs adjectifs; ne pouvans fubfifter en oraifons fans fubftantifs expres à leur fuite".

traduction:

"ces possessifs ici sont purs adjectifs ; ne pouvant subsister en oraisons sans substantifs exprès à leur suite."

je parie qu'ils trouveraient notre écriture très laide aujourd'hui.

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Il y a 1 heure, Ecce Homo a dit :

c'est subjectif. au XVIIe siècle, les gens trouvaient ça harmonieux de voir des "f" à la place des "s":

"ces poffeffifs icy font purs adjectifs; ne pouvans fubfifter en oraifons fans fubftantifs expres à leur fuite".

traduction:

"ces possessifs ici sont purs adjectifs ; ne pouvant subsister en oraisons sans substantifs exprès à leur suite."

je parie qu'ils trouveraient notre écriture très laide aujourd'hui.

Très bon point. L'esthétique ça change avec le temps.

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C'est un des point principal de la nature "descriptive" dans la linguistique (contrairement à l'idée populaire "prescriptive"). 

Le débat tourne souvent autours du "c'est laid": les si j'aurais par exemple. Alors qu'en réalité c'est juste une question d'habitude. 

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Pourquoi les gauchistes québécois de l'UQAM doivent toujours finir leurs posts avec quelques mots en anglais? Je ne vois pas de raison logique à part vouloir avoir l'air "cool" ce qui est plutôt pathétique selon moi.

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