Aller au contenu

Le confessionnal : toutes ces choses que vous pensez tout bas mais que vous gardez pour vous


Déchet(s) recommandé(s)

Je suis triste naturellement, comme on est petit ou comme on est blond. Je suis né triste, profondément, horriblement triste, et si je suis possédé du désir le plus violent de la joie, c'est en vertu de la loi mystérieuse qui attire les contraires. Tu me verras quelquefois, passer soudainement sans cause connue ni transition appréciable, de l'allégresse la plus vive à la mélancolie la plus sombre. Malgré l'attraction puissante exercée sur moi par l'idée vague du bonheur, ma nature plus puissante encore m'incline vers la douleur, la tristesse, peut-être vers le désespoir.

  • J'aime! 3
  • Navré... 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

Des fois, j'aimerais vivre quelque chose de dramatique. Mais vraiment dramatique. Des choses que personne ne voudrait vivre. Évidemment, je ne le souhaite pas réellement. J'ai souvent l'impression que j'ai une vie tellement privilégiée de blanche sans aucun soubresauts. Oui, je vis des choses difficiles et plates par moments, mais rien de dramatique qui fait vraiment paniquer et aller puiser au fond de soi-même l'énergie du désespoir.

  • J'aime! 1
  • HAHAHA! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 6 heures, Aradia a dit :

Des fois, j'aimerais vivre quelque chose de dramatique. Mais vraiment dramatique. Des choses que personne ne voudrait vivre.

Crois-moi, tu ne veux pas ça.

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 09/03/2018 à 07:00, Carlos Crasseux a dit :

Je suis tourmenté par un vif combat mêlant l'amour et la haine.  Mon plus honteux :  je suis un éternel fat-shamer.  Je méprise au plus haut point les gros.  Je ne pourrais me sentir plus en marge que lorsque je remarque le petit essaim de bien-pensants qui cherchent à (ré)intégrer la corpulence dans les modèles de beauté.  Le plus troublant est que ma vision de la chose tend à changer d'un jour à l'autre.  Un jour je vois le fat-positivity comme une bonne affaire (tous les corps méritent d'être acceptés et aimés), puis le lendemain je me moque de tout ça et je me retrouve convaincu que cette tendance est une dérive du progressisme moderne.  Je suis vice et vertu, l'un à la suite de l'autre, éternellement.  Le lundi je suis votre féministe intersectionnel par excellence et le mardi (ou peut-être bien le mercredi) je me transforme en un parfait réactionnaire.  Dur dur d'être aussi mêlé à 24 ans.

As-tu été gros petit ou as-tu un membre de ta famille qui a basculé dans l'obésité ? Parce que la grossophobie c'est pas inné comme délire.

Édit : pardon, je viens de me rendre compte que la deuxième page du tropic était axée sur vos pulsions grossophobes - so sorry

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 2018-03-10 à 08:34, Esch a dit :

Personnellement, je suis coupable d'à peu près la même chose : je vais complètement rabaisser (sans même avoir lu le synopsis) les séries et les films qui font sensation dans le moment et qu'on me suggère, seulement pour m'autoriser à les visionner 5 ou 6 ans plus tard quand le buzz est complètement mort. Cette attitude me paraît juste contre-intuitive. Au final, c'est de faire exprès de vivre en décalé par rapport au reste des gens ; un genre d'anticonformisme juvénile qui limite plus qu'il ne pousse à explorer.

J'ai aussi ce besoin de vivre en différé le hype d'autrefois. Dans mon cas, ce n'est pas seulement par anticonformisme, j'aime surtout le goût doux-amer de la nostalgie, ce qui explique ma présence ici.

Je me suis souvent demandé la question : Est-ce que je suis le seul sur cette planète à vouloir me faire divulgâcher des séries? Je peux comprendre le besoin de ne pas savoir la chute d'une histoire, c'est normal et je respecte ça. Mais pouvez-vous, cinéphiles de ce monde, arrêter de torturer les gens qui spoilent? Parce quand je demande à quelqu'un de me révéler un punch, j'aimerais qu'il soit capable de le faire sans chier dans ses culottes. 

Il y a 17 heures, Aradia a dit :

Des fois, j'aimerais vivre quelque chose de dramatique. Mais vraiment dramatique. Des choses que personne ne voudrait vivre. Évidemment, je ne le souhaite pas réellement. J'ai souvent l'impression que j'ai une vie tellement privilégiée de blanche sans aucun soubresauts. Oui, je vis des choses difficiles et plates par moments, mais rien de dramatique qui fait vraiment paniquer et aller puiser au fond de soi-même l'énergie du désespoir.

J'ai souvent souhaité la même chose que toi Aradia, et je l'ai avoué à plusieurs personnes sans être capable de leur faire comprendre que ce n'est pas le drame que je souhaite, mais plutôt la sensation de vivre qu'il me procurerait.

Maintenant, je préfère dire aux gens que j'ai un besoin perpétuel de changement (je crois que c'est ça dans le fond). 

Est-ce ton cas, le besoin de changement?

 

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 13/03/2018 à 16:12, Gamin a dit :

Ouais c'est important de se rappeler qu'on à souvent tendance à excuser notre propre arrogance quand on se sent être  "l'underdog" dans une situation, c'est le principe qu'on pense qu'on "punch up" et donc que notre vitriole est légitime, faut donner du +5 à nos propos car on est seul contre cinq.

Si tu passes ta vie à te faire demander pourquoi tu voyage pas, tu développe un dédain pour le voyage, et tu te sens légitime d'attaquer ceux qui le font car tu te sens seul VS le monde. 

Si tu passes ta vie à te faire demander pourquoi tu ressent autant le besoin de voyager, tu développe un dédain envers ceux qui voyage pas, et te sens légitime de les attaquer. 

C'est quelque chose dont je suis coupable et que je dois faire un effort cognitif actif pour essayer de contrer, et comme démontré plus haut dans le sujet, ça passe souvent au travers de mon filtre. 

C'est marrant ce que tu dis, on pourrait remplacer cela par plusieurs autres choses, comme l'amour par exemple (;

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, Grrrreat!™ a dit :

J'ai aussi ce besoin de vivre en différé le hype d'autrefois. Dans mon cas, ce n'est pas seulement par anticonformisme, j'aime surtout le goût doux-amer de la nostalgie, ce qui explique ma présence ici.

Je me suis souvent demandé la question : Est-ce que je suis le seul sur cette planète à vouloir me faire divulgâcher des séries? Je peux comprendre le besoin de ne pas savoir la chute d'une histoire, c'est normal et je respecte ça. Mais pouvez-vous, cinéphiles de ce monde, arrêter de torturer les gens qui spoilent? Parce quand je demande à quelqu'un de me révéler un punch, j'aimerais qu'il soit capable de le faire sans chier dans ses culottes. 

J'ai souvent souhaité la même chose que toi Aradia, et je l'ai avoué à plusieurs personnes sans être capable de leur faire comprendre que ce n'est pas le drame que je souhaite, mais plutôt la sensation de vivre qu'il me procurerait.

Maintenant, je préfère dire aux gens que j'ai un besoin perpétuel de changement (je crois que c'est ça dans le fond). 

Est-ce ton cas, le besoin de changement?

 

Je ne sais pas. J'aime bien mon confort et ma routine, mais j'aime les sensations fortes et les aventures en même temps. J'aime le changement mais pas juste pour changer. Je te dirais que je ne me suis pas beaucoup questionnée à ce sujet.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 10/04/2018 à 14:53, Aradia a dit :

Des fois, j'aimerais vivre quelque chose de dramatique. Mais vraiment dramatique. Des choses que personne ne voudrait vivre.

Hmmmmmm... R'garde ben ma grande. (et je ne le dirai qu'une seule et unique fois sur la toile) La vie que j'ai eu, je ne la souhaiterais pas (même à la blague) à mon pire ennemi.

T'as une belle vie? Profite s'en tabarnak! Et ne pense PLUS JAMAIS à ces conneries là.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, TheCrow a dit :

Hmmmmmm... R'garde ben ma grande. (et je ne le dirai qu'une seule et unique fois sur la toile) La vie que j'ai eu, je ne la souhaiterais pas (même à la blague) à mon pire ennemi.

T'as une belle vie? Profite s'en tabarnak! Et ne pense PLUS JAMAIS à ces conneries là.

C'est profond pas mal. L'italique, les jurons et les termes infantilisant me rappellent les pseudo-intellectuels à mon ancienne polyvalente. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 10/04/2018 à 14:53, Aradia a dit :

Des fois, j'aimerais vivre quelque chose de dramatique. Mais vraiment dramatique. Des choses que personne ne voudrait vivre. Évidemment, je ne le souhaite pas réellement. J'ai souvent l'impression que j'ai une vie tellement privilégiée de blanche sans aucun soubresauts. Oui, je vis des choses difficiles et plates par moments, mais rien de dramatique qui fait vraiment paniquer et aller puiser au fond de soi-même l'énergie du désespoir.

N'envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 11/04/2018 à 21:09, TheCrow a dit :

Hmmmmmm... R'garde ben ma grande. (et je ne le dirai qu'une seule et unique fois sur la toile) La vie que j'ai eu, je ne la souhaiterais pas (même à la blague) à mon pire ennemi.

T'as une belle vie? Profite s'en tabarnak! Et ne pense PLUS JAMAIS à ces conneries là.

Ouais mais ça prouve rien tout ça, juste que t'as besoin de meilleurs ennemis. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai un mépris sans fin envers les gens qui ne sont pas conscients (ou s'en foutent) de leur environnement dans les lieux publics. Ceux qui marchent lentement en prenant tout le trottoir, ceux qui écoutent de la musique trop forte dans l'autobus, ceux qui écrasent les autres avec leur sac à dos trop large, ceux qui fument à 2 pouces de la porte d'entrée d'un commerce, etc. Ça me rend limite agressive. Je chiale beaucoup et j'aimerais tellement leur dire ma façon de penser en pleine face, mais je n'ose jamais et ça me frustre encore plus de ne pas être capable de "stand up" par peur des conséquences (la seule fois où je l'ai fait, je me suis retrouvée avec un couteau sous la gorge).

-------------

Unpopular opinion : je ne veux rien savoir d'avoir des enfants. Je ne comprends juste pas les femmes pour qui c'est essentiel à leur épanouissement. Avoir un parasite qui nous gruge de l'intérieur pendant 9 mois, puis qui nous enlève toute forme de liberté ou de temps libre jusqu'à ce qu'il soit assez vieux, je ne vois vraiment pas ça d'un oeil positif. J'ai besoin de mon indépendance, de ma liberté, de mon autonomie et un enfant n'est pas du tout compatible avec ça. Autant la grossesse me dégoûte, le fait d'être responsable du bien-être et du bonheur d'un autre être humain que moi-même pour plusieurs décennies me semble contre nature.

  • J'aime! 3
  • ARGHHH!!! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'en ai un qui vient de me frapper:

C'est quoi l'affaire avec les gars découpé au ciseaux à bois, en veston gris un peu reluisant ultra serré, les souliers aussi shiné que leurs sourires, qui ont l'air de vendre des terrains à Manhattan entre deux ligne de cokes sur leurs jet privé acheté avec les actions de la compagnie de leur père, mais qui finalement ce sont juste des Jonathans pis des Amir qui vendent des cellulaires dans une boutique d'un centre d'achat du centre ville? 

  • J'aime! 2
  • HAHAHA! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai fait poser un stérilet. Le fil qui sort doit être enroulé autour du col de l'utérus pour pouvoir le retirer après quelques années. La première semaine, ça va pas mal mais j'ai un méga high sexuel. Mais vraiment méga. Bah les hormones du stérilet, mon corps va s'adapter, ça va passer, fak en attendant j'ai bin du plaisir avec mon copain. Deuxième semaine, c'est encore pire. Juste le fait de marcher me fait mouiller autant qu'une femme fontaine, pis je raconte pas les envies qui me passent en tėte. Mon copain et moi on s'amuse en criss, les baises les plus épic de ma vie. 3e semaine, j'ai annulé des cours. C'était trop malaisant pour moi, j'étais pas capable d'aller faire un show devant un groupe en étant aussi fébrile sexuellement, en mouillant de même 24/7. C'est même pu endurable, ça tire beaucoup d'énergie, et chaque mouvement m'excite toujours de plus en plus. J'en peux plus, j'appelle mon médecin, on jase, elle va consulter sa collègue experte en gynéco et on se voit la semaine suivante. Une autre fucking semaine à être high comme sur un feeling sexuel de kétamine, mais bin à jeun. J'ai plus envie d'en rire du tout, j'ose même plus sortir.

Je suis vaginale. Une vraie physique, pas seulement pour la pénétration lors des relations sexuelles. C'est le fil du stérilet qui causait ça. Enroulé autour du col, ça me méga stimulait en permanence. Mon médecin l'a coupé, et le problème est réglé. Même elle et sa collègue experte en croyaient pas leurs oreilles, tellement c'est rare, et c'était la première fois qu'elles avaient un cas semblable à cause d'un stérilet.

  • J'aime! 5
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 18 heures, Kalium a dit :

Est-ce que tu fais référence à ce style?

v62EZyI.jpg

 

Diedrich Bader déguisé en Judah Mannowdog de Bojack Horseman

 

Nah lui est cool, sa barbe lui donne un passe droit. C'est pas tant le style vestimentaire que le genre... Arabe de 22 ans qui veut faire son bigshot? T'sais le genre qui dit: "Nah nah nah mais *tt* *tsss* fais juste m'écoute, ok, écoute moi, là c'est que tu comprend pas, tu me suis? Fait juste m'écoute, tu va voir." 

Image result for shiny suit

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Je veux revenir!
 Partager

×
×
  • Créer...