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L'amour après un accident


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C'est deux trucs différents. Rester avec la personne que l'on aime(aimait?) suite à sa quadraplégie, et vouloir se suicider après être soi-même devenu quadraplégique.

Dans le premier cas, fort probable qu'on souhaite, à un moment donnée, le quitter et vivre sa vie plutôt que celle d'un autre.

Dans le deuxième, est-ce possible aussi qu'on finisse par se raccrocher à la vie, et trouver d'autres intérêts qui nous étaient inconnus auparavant? On parle évidemment pas d'être légume dans un quasi-coma hein. Y'a quand même une marge entre perdre ses jambes, et être le clône de Stephen Hawking.

Et bon, c'est quand même marrant. D'un côté, vous avez pas de difficulté à accepter le fait que dire qu'on va rester auprès de la personne, c'est uniquement une posture alors que les circonstances propres pourraient nous forcer à adopter la position contraire, mais lorsqu'il s'agit d'être soi-même handicapé, alors on reste pris dans des certitudes que des circonstances propres ne pourraient nous forcer à réévaluer.

 

 

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il y a 24 minutes, Celine a dit :

C'est deux trucs différents. Rester avec la personne que l'on aime(aimait?) suite à sa quadraplégie, et vouloir se suicider après être soi-même devenu quadraplégique.

Dans le premier cas, fort probable qu'on souhaite, à un moment donnée, le quitter et vivre sa vie plutôt que celle d'un autre.

Dans le deuxième, est-ce possible aussi qu'on finisse par se raccrocher à la vie, et trouver d'autres intérêts qui nous étaient inconnus auparavant? On parle évidemment pas d'être légume dans un quasi-coma hein. Y'a quand même une marge entre perdre ses jambes, et être le clône de Stephen Hawking.

Et bon, c'est quand même marrant. D'un côté, vous avez pas de difficulté à accepter le fait que dire qu'on va rester auprès de la personne, c'est uniquement une posture alors que les circonstances propres pourraient nous forcer à adopter la position contraire, mais lorsqu'il s'agit d'être soi-même handicapé, alors on reste pris dans des certitudes que des circonstances propres ne pourraient nous forcer à réévaluer.

 

 

Sans oublier que pour certaines personnes, la posture serait de dire qu'ils quitteraient, et la réalité ferait en sorte qu'ils en seraient incapable car ils seraient mis devant les circonstances du jugement social. 

Je dit ça parce que ma mère a décidé d'héberger mon oncle handicapé suite au décès de ma grand-mère et je le voyais clairement chez elle que "ne pas passer pour une mauvaise personne" était plus important que tout le reste, pour ne pas passer pour celle qui a abandonné son frère auprès du restant de la famille. Il aurait pu se voir offrir un servir 10 étoiles dans un centre aux ressources 1000 fois supérieurs à ce qu'elle aurait pu lui offrir que ça n'aurait rien changé. J'ai du lui rappeler que des fois, l'aide qu'on offre aux autres peut être égoïste, et que ça peut être nocif pour la personne recevant l'aide. 

[Dans cette situation précise mon jugement est qu'elle a fait le bon choix, mon oncle à plus besoin de support émotionnel familiale que n'importe quoi d'autres, mais je trouvais que ça méritait au moins une mention parce qu'on y pense pas forcément en premier lieu]

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Il y a 4 heures, Celine a dit :

C'est deux trucs différents. Rester avec la personne que l'on aime(aimait?) suite à sa quadraplégie, et vouloir se suicider après être soi-même devenu quadraplégique.

T'inquiète, c'est sa manie de toujours tout mélanger les sujets dès qu'une discussion se complexifie un tant soit peu.

Pour ce qui est du reste, toi et d'Artagnan apportez les réponses les plus pertinentes à la / les questions.

Il n'y a pas de réponse définitive à cette / ces questions tant qu'on ne vit pas la situation. Le reste n'est que certitudes vaseuses basées sur des ressentis et préjugés.

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il y a 3 minutes, Ecce Homo a dit :

T'inquiète, c'est sa manie de toujours tout mélanger les sujets. 

C'est Aradia la premiere a avoir abordé l'autre côté de la médaille dans le sujet, et c'est une déviation du thème qui a sa place dans la discussion tant qu'à moi. 

Et pour la fin j'ajouterais même qu'il n'y a pas de réponse à ses questions, même quand on le vit. 

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1984 a émis des doutes sur le fait que je resterais avec ma copine si elle était devenue paraplégique alors que je n'ai jamais abordé ce sujet. J'avais plutôt répondu en lien avec le suicide qui semble être pour certains une fatalité si évidente.

La remarque de Céline m'a semblé être en lien avec ce mélange.

 

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