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Le trouble du déficit de l'attention


TDA(H)  

20 membres ont voté

  1. 1. Souffrez-vous d'un TDA(H)?

    • Oui, diagnostiqué et médicamenté avec hyperactivité
      2
    • Oui, diagnostiqué et médicamenté sans hyperactivité
      7
    • Oui, mais je n'ai pas de prescription
      3
    • Non, mais je reconnais que c'est un problème réel
      4
    • Non car je ne crois pas que ça existe
      4
  2. 2. Quelle-est votre prescription? (posologie à préciser)

    • Adderall
      1
    • Biphentin
      1
    • Concerta
      1
    • Dexedrine
      0
    • Ritalin
      1
    • Vyvance
      4
    • Autre
      2
    • Aucun
      10


Déchet(s) recommandé(s)

il y a 3 minutes, D'Artagnan a dit :

persuadés de faire partie d'une élite et que vous auriez pu être riches et célèbres si seulement vous n'étiez pas atteints d'un syndrome chelou.

Ben voyons, passer de "je prend des pilules pour me concenter" à "si c'était pas de cette maladie mentale, j'aurais déjà conquis l'Afrique", c'est vraiment être de mauvaise foi. 

Je vais me partir une compagnie de production d'hommes-de-pailles, je vais être riche. Si seulement j'étais pas atteint du Trouble Psychiatrique de la Paresse, mautadine. 

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Si on nuance un peu les propos à notre cher D'Artagnan, il y a quand même quelque chose de vrai : On a tendance à compenser le décalage potentiel-réalisation en gonflant le surmoi de certitudes pompeuses. Je vois beaucoup de TDAH autour de moi qui ont de la difficulté à communiquer leurs propos, mais au lieu de prendre le temps de rendre le message compréhensible, ils préfèrent penser que les gens sont juste trop caves pour comprendre.

J'ai pleins d'exemples en tête mais je vais m'arrêter ici parce que ce serait trop long à mettre en ordre dans ma tête. (J'prends pu mes pélules, lol.)

On est rendu plus loin que l'étape où l'on tente de convaincre les autres avec nos opinions. C'est le temps de jaser de tout ça avec ouverture, SVP merci.

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Peut-être et je dis bien peut-être que les sujets sur lesquels vous tentez de vous concentrer sont plates à mort. 

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il y a 6 minutes, Goéland a dit :

Si on nuance un peu les propos à notre cher D'Artagnan, il y a quand même quelque chose de vrai : On a tendance à compenser le décalage potentiel-réalisation en gonflant le surmoi de certitudes pompeuses. Je vois beaucoup de TDAH autour de moi qui ont de la difficulté à communiquer leurs propos, mais au lieu de prendre le temps de rendre le message compréhensible, ils préfèrent penser que les gens sont juste trop caves pour comprendre.

J'ai pleins d'exemples en tête mais je vais m'arrêter ici parce que ce serait trop long à mettre en ordre dans ma tête. (J'prends pu mes pélules, lol.)

On est rendu plus loin que l'étape où l'on tente de convaincre les autres avec nos opinions. C'est le temps de jaser de tout ça avec ouverture, SVP merci.

Si on peut mettre un lien de cause à effet entre ce message pertinent (putain quelqu'un qui essaye enfin de comprendre) et l'arrêt de ton traitement, on constatera sans doute qu'un point du problème est touché.

il y a 6 minutes, BMO a dit :

Peut-être et je dis bien peut-être que les sujets sur lesquels vous tentez de vous concentrer sont plates à mort. 

Même BMO (en oubliant que le Mac Poulet fait partie de ses sujets de concentration) vient d'avoir une lumière de génie.

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Non mais le point c'est qu'on le sait. C'est pas comme si on avait tous jamais lu la phrase "To be sane in an insane world is insanity" sur un beau petit poster motivationnel, comme si on avais tous le goût d'être punk rebel. 

Vous amenez pas ce point là de façon pertinente et intéressante, vous insultez le monde pis vous faîtes comme si c'était un problème tellement simple et facile et qu'on étais tous demeurés de pas penser comme vous, parce que c'est un sujet tellement simple et facile... alors que si vous preniez la peine de former des arguments concret, vous vous renderiez compte que les contre-arguments aussi sont bon. 

C'est ironique parce que ça donne l'impression que vous avez de la difficulté à formuler vos réflexions, alors vous vous abaissé à un comportement de base d'insultes parce que ça vous tente pas de développer vraiment... Lancer un insulte ou deux, laissé 6 personnes différentes synthétiser votre messages, pis quand ils ont réussis à en tirer quelque chose qui vous plaît là vous revenez d'un "Bah voyez, c'est ça que je voulais dire!". Ironique, parce que... 

il y a 39 minutes, Goéland a dit :

Je vois beaucoup de TDAH autour de moi qui ont de la difficulté à communiquer leurs propos, mais au lieu de prendre le temps de rendre le message compréhensible, ils préfèrent penser que les gens sont juste trop caves pour comprendre.

Guilty as fuck. Si vous saviez le temps que je peux passer à retourner mes phrases pour les rendre compréhensibles. 

Mais y'a littéralement des pensés qui sont flous, et qui tirent leurs énergies de tellement pleins d'autres pensés, c'est dur à réussir à les comprendre et schématiser. Comme si j'avais cette impression là que les "idées" [concepts, émotions, sentiments] construits par tant d'années de collaboration social, sont devenu réellement plus complexe que ce que le cerveau individuel peut analyser. J'ai l'impression que le monde qui saisissent pas ça on soit la chance d'être particulièrement crétin, ou soit la chance d'être particulièrement intelligent. 

Le point de BMO est bon, on est pas fait pour fonctionner dans une société défaillante comme ça. La solution est un peu dur à voir cependant. 

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il y a 6 minutes, D'Artagnan a dit :

tu parles trop Gamin

 Je suis même revenu pour ajouter qu'avec le point de BMO, le débat me rappel un peu un clash "socialisme" vs "individualisme"

Comme une sorte de culte de la personnalité. Comme si être malade mental, avec ces petits quirks, c'était tellement coloré et sincère, et unique, alors que de vouloir dosé ses troubles pour en arriver a des consensus social, cependant, ça fait mou. 

Ça pourrait tellement être un sujet intéressant. Ça pourrait. On croise les doigts. 

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non mais le problème c'est que ça pourrait être bigarré comme débat mais que la moitié de votre population soit diagnostiquée TDAH c'est quand même grave
tu comprends le sens des priorités ou pas ?

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Priorités? 

Excuse moi. J'avais pas réalisé qu'on avait une solution à porté de main et qu'on attendait juste notre consensus pour la mettre en action.

...?

 

Êtes-vous au courant... qu'on est au courant du problème? C'est peut être pas clair, depuis le temps qu'on le dit, mais j'ai de la difficulté à trouvé des gens au Québec qui ne sont pas d'accord avec la problématique que vous amenez - trop de diagnostiques, trop de prescriptions. Les psychologues et les psychiatres APPROUVENT que c'est un problème. Je suis né en 1989 et à 6 ans m'a mère à refusé mes prescriptions de Ritalin, parce que même en 95' on prévoyait déjà le problème.

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Écoutez bien en quoi consiste un vague aperçu de la réalité sous mon angle du prisme social actuel. La société nous oblige à nous compartimenter dans des petites cases bien droites, bien cubiques et aseptisées généralement en acier inoxidable ou si vous préférez l'allégorie de la cage de faradé. On nous dit qu'on est TDA+H selon leurs standards. On a fait de la prescription du ritalin un sport national. Il n'y a qu'à visionner le documentaire de Paul Arcand Québec sur ordonnance pour le constater de ses propres yeux. 

 

Les Québécois avalent en moyenne 750 pilules par année. Certains des médicaments sont essentiels à leur santé, d'autres, à peine testés, leur sont administrés à l'aveuglette. Chose certaine, la Belle Province vit sous le règne de la pilule. La faute à un mode de vie effrénée ou à une industrie pharmaceutique qui manufacture des maladies pour gonfler ses profits? 

 

 

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  • 3 ans plus tard...

Un peu plus de cinq semaines sous Strattera. J’ai commencé la médication à 10mg et progressivement augmenté la dose au fil des semaines. Je suis présentement à 60mg et pas l’impression d’en ressentir les bienfaits. Toujours du mal à maintenir ma concentration pendant les meetings, toujours des pensées intrusives quand je m’adonne à certaines lectures (surtout Proust, dont j’ai lu le premier volume de la Recherche pendant l’été et dont je lis le 2e présentement). Je me sens un peu agité le jour et je ressens plusieurs effets secondaires, surtout en début de semaine quand je viens d’augmenter le dosage.

Étrangement aussi, j’ai vécu quelques oublis et maladresses ces derniers jours, qui me donnent l’impression que le médicament me nuit plus qu’il m’aide : j’ai oublié mon porte-feuille à deux reprises dans l’auto alors que j’étais dans un commerce quelconque (ça ne m’arrive jamais) ; j’ai oublié mon sac réutilisable dans l’auto alors que je faisais l’épicerie (ça ne m’arrive jamais) ; vendredi j’ai oublié de mettre la tasse à café sur le réceptacle de la machine après l’avoir mise en marche, ce qui a fait en sorte que mon café s’est écoulé dans le petit réservoir censé accueillir l’excédent (une première), et aussi, je remarque que je fais de plus en plus de fautes de performance lorsque j’écris. Pire encore : j’ai modifié ma bio LinkedIn hier soir, et ça m’a pris deux relectures pour réaliser que j’avais confondu un participe passé et un verbe à l’infinitif, faut le faire…

En parallèle, j’ai commencé l’écriture de mon roman trois jours après avoir commencé cette médication et j’ai, au moment où j’écris ces lignes, rédigé 20 000 mots. Ce qui est une bonne affaire ! Reste à savoir si le Strattera y est pour quelque chose ou si ce n’est qu’une coïncidence, et que j’étais simplement dû pour mettre les bouchées doubles et progresser dans ce projet que je caresse depuis longtemps.

À suivre.

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J'ai jamais essayé ce médicament, mais je peux dire que je retrouve ces mêmes effets pervers avec le mien dans certaines circonstances.

Je prend mon biphentin 10 mg on/off parce que l'utilisation continue de ce médicament m'enferme dans des spirales de pensées stériles (tendances TOC). Lorsque je recommence à prendre mon biphentin après quelques jours d'arrêt, l'effet est plus fort et mes sens sont déstabilisés pendant les premières heures. J'ai une vision en tunnel, je suis malhabile et j'ai et des oublis comme toi, mais dès l'après-midi, je me sens mieux et je peux me concentrer sur mes études et les projets qui me tiennent à coeur.

Que ça dure depuis cinq semaines avec Strattera, ça me semble particulier. Ce n'est peut-être pas la meilleure molécule pour toi.

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Ce n'est pas si pire, cela dit. Je vais m'en tenir à ces 60mg pour encore trois semaines et évaluer la situation par la suite. Si rien ne change, je vais cesser le traitement... ou demander à la médecin de me prescrire de la Vyvanse.

Je me rappelle d'un message où Esch disait avoir vu sa créativité diminuée avec la médication TDAH (dans son cas il me semble que c'étaient des amphétamines). Je ne peux m'empêcher de repenser à ce message quand je me relis et que je trouve ma plume un peu stérile, comme si elle manquait d'incises et de poésie. Faut dire que je me suis délibérément rendu la tâche plus complexe en faisant de mon personnage principal un gars à l'antipode de mes propres pensées, le tout à travers un narrateur omniscient qui ne fait que rendre compte des états psychiques et des idées du personnage, en prenant bien soin d'enfiler des gants de protection pour s'en dissocier. On verra bien.

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  • 10 mois plus tard...

J'ai un TDAH, je le sais depuis que je suis très jeune, ça n'a jamais été un secret. Comme je vivais dans les bois, ce n'était pas trop un problème à la maison et à l'école c'était plus difficile que pour la moyenne des jeunes, mais ça n'en devenais pas un handicap. Bien sûr, j'ai toujours été considéré comme quelqu'un de différent, j'ai longtemps eu le besoin d'être le clown de la classe, le clown de la gang, parce que je ne tiens pas en place, mais aussi pour camoufler mes lacunes psychosociales. Je dirais que ce que je vie le moins bien est mon hypersensibilité. Ouais, je vais jouer la carte du sexisme; je suis un gars, même s'il y a eu beaucoup de progrès sur le sexisme en général, ça reste encore plus difficile pour les hommes quand il s'agit d'émotions. Ça été jusqu'à des faux diagnostiques de Trouble de la personnalité limite. Au fait, ça existe pour vrai ça ou c'est seulement des adultes TDAH? J'ai aussi des problèmes énormes de mémoire, mais je ne sais pas si c'est causé par le TDAH, les traumatismes non traités que j'ai eu, ou un ensemble de tout ça.


J'ai fait un retour à l'école en 2019. Au moment où les écoles ont fermé de mars 2020 à septembre 2020, j'ai pas mal réfléchis aux difficultés que j'avais à l'école, j'en ai discuté avec mon médecin de famille. Elle a acceptée de me faire une prescription et comme j'avais un diagnostique d'hyperphagie, je lui ai demandé du Vyvanse (seul médicament reconnu pour traiter l'hyperephagie). Je prends 70 mg, la dose maximal recommandée. Ça changé ma vie. Mes résultats scolaires ce sont amélioré, mes intéractions sociales moins awkward, beaucoup moinbs gêné et timide, plus motivé de la vie, plus de confiance en moi. Par contre, gros effet secondaire, la fatigue... J'ai l'impression de prendre des calmants, si je ne suis pas assez actif je m'endors. C'est pas l'effet que je m'attendais en prennant du speed! Un autre effet secondaire qui me dérange est que ça me crée de l'hypersexualisation. Semblerait que ce genre de médicament est en général reconnu pour ça... Et on bourre les jeunes avec ça!!??? Sérieusement, avoir eu ça adolescent, ça aurait été très dangereux.


J'ai souvent entendu des gens dirent qu'ils ont arrêté la médication à l'âge adulte, comme si c'était une maladie d'enfant et d'adolescent, mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Ça reste toute la vie, mais selon les circonstances, il y a des moments dans notre vie où les symptômes peuvent devenir problèmatiques. Un retour aux études à la mi--trentaine a été ce moment dans ma vie où mon TDAH est devenu un handicap au point que j'ai osé me retourner pour la première fois vers la médication. Et je ne regrette aucunement.

 



(Ceci est en plus de 15 ans de carrière sur les forums internet, mon premier message sérieux. Je devrais rajouter des emojis et des gifs pour détendre l'atmosphère? :huhu:)

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  • 2 semaines plus tard...
  • 1 mois plus tard...

Tiens donc, un sujet qui me tient à cœur en ce moment...

 

Au printemps dernier, à 41 ans, j'ai été diagnostiquée TDA. Sans le H. A priori, j'ai pu compenser l'hyper activité physique en grandissant. Mon Ti papa dit que j'étais juste insupportable étant petite. Ma Tite maman, elle, ne dit pas ça, mais vu comme elle bouge tout le temps, probablement que sa vision des choses n'est pas très fiable.

Si je résume les choses : j'ai réussi à passer ma scolarité sans trop de souci, mais sans grande performance. A mon cas s'ajoute un contexte familial compliqué, vais-je dire, qui m'a probablement posé plus de problème que mon TDA. Mais peut-être que mon TDA explique certaines choses que j'ai entendues gamine qui ne m'ont pas aidée à pousser droit. J'ai réussi à valider un doctorat, médiocrement. C'est plus particulièrement pendant des années de thèse que ça m'a pesée, et avec le recul, clairement, le savoir aurait été d'une grande aide. ça m'aurait évité de m'éparpiller autant, et ça m'aurait évité la culpabilité et l'impression d'être complètement con.

Pis quelques médocs m'auraient aidée probablement à moins procrastiner et être bien plus efficace dans un boulot où justement il faut savoir rester concentré longtemps.

Le souci, quand on compense, et qu'on ne le fait pas très bien, c'est que ça coute beaucoup d'énergie, jusqu'au jour où on ne peut plus. Résultat : burn out. D'où les psy toussa et le bilan cette année.

Par chez moi, le bilan neuropsy est réalisé par un psychologue, mais doit être validé par un psychiatre, qui éventuellement, après vérification de la santé cardiaque (notamment), délivrera ou non les médocs.
Moi je me suis arrêtée au bilan. J'ai tenté de trouver un psychiatre, mais sont tous occupés et ne prennent pas de nouveaux patients. Il me faudrait me déplacer : 2h de route min, je suppose que dans votre grand pays ça va vous paraître ridicule, mais voilà, le burn out est passé mais la fatigue persiste. Et je rechigne depuis quelques mois.
Je me dis "et alors ? Qu'est ce que ça va m'apporter de plus ?" Les copines disent "ptèt ne pas refaire un autre burn out ?"

Ché po.

J'ai réussi à mettre place des routines très strictes, ça me permet de ne pas être submergée... jusqu'au grain de sable.
Vous savez, le grain de sable qui fout tout en l'air.

Une personne "normale" saura rattraper le coup, moi je me noie. Moins avec l'âge. Enfin... surtout je culpabilise moins.

 

J'ai vu en parcourant la discussion que certains n'y croient pas. J'ai été longtemps sceptique. Jusqu'à être directement confrontée au truc. A travers un élève à qui je donnais des cours de maths. Il était lent, très lent. J'ai fini par comprendre qu'il peinait à rester concentré. Il déviait tout le temps sur n'importe quel sujet. J'ai fini par trouver le truc : il dessinait pendant que j'expliquais, et alors seulement il m'écoutait et comprenait. Il était loin d'être bête, et on voyait que c'était pas une histoire de volonté. Et je me suis vue en lui. Sauf que j'ai la chance d'avoir plus de capacités intellectuelles qui font que je comprends plus vite et qui m'ont permis de compenser.

 

Honnêtement, un TDA/H pour les autres, c'est chiant. Vivre avec qq1 qui est incapable de garder la maison rangée, qui oublie tout, qui procrastine la paperasse, à qui on ne peut pas vraiment faire confiance... J'ai résolu ce souci en vivant seule. Personne pour me reprocher de ne pas faire d'effort, ouf !... Des fois c'est problématique au boulot, mais j'ai du bol d'avoir des collègues sympas qui m'acceptent telle que je suis.

 

Bref, voilà mon témoignage ^^

 

Ah oui, je suis également hyperphagique... et je crois que je vais creuser la piste évoquée par Detilly quand aux médocs. Clairement, des années des thérapies et rien n'a jamais changé, et clairement, c'est chiant !...

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Il y a 17 heures, Mélisse a dit :

A mon cas s'ajoute un contexte familial compliqué, vais-je dire, qui m'a probablement posé plus de problème que mon TDA. Mais peut-être que mon TDA explique certaines choses que j'ai entendues gamine qui ne m'ont pas aidée à pousser droit.

Aussi il y avait peut-être une interrelation entre l’environnement familial et le développement du TDA.

Ton témoignage est intéressant!

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Pour le coup non, un tdah c’est fonctionnel. C’est un souci du lobe préfrontal, c’est mécanique quoi. Par contre, les soucis d’estime de soi et de compensation, c’est lié à l’entourage. 
Mon père, sa mère lui disait qu’il était son artiste, et donc en un sens valorisait sa particularité comme une fantaisie, moi on me rabrouait en permanence. 
mon père a pu faire le métier qu’il voulait, moi j’étais persuadée que j’étais pas capable car trop con (inhibition acquise) et j’ai glandé un long moment. 

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