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L'architecture de Montréal


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Les maisons «shoebox» de Rosemont désormais protégées

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Vers la fin du XIXe siècle et au début du suivant, sous la poussée de l’industrialisation, les ouvriers montréalais tentent tant bien que mal d’échapper aux conditions de leur logement. Ils vont construire, souvent sans d’autres ressources que leur débrouillardise, de petites maisons de type Boomtown, un style qui rappelle celui des villes champignons des westerns. Ces maisons typées seront aussi appelées « shoebox », en raison de leur forme.

Elle  constitue une façon de se soulager de la pression quotidienne exercée sur les corps par l’usine et la vie dans des logements surpeuplés. La construction de ces maisons, laissée au ressort d’une certaine créativité, témoigne d’une profonde volonté d’échapper à un contrôle social qu’imposent les termes de la pauvreté vécue dans les rues et les ruelles de la ville.La région de Montréal compte longtemps son lot de ce que l’on appellerait aujourd’hui des bidonvilles. À Ville Jacques-Cartier, avalée depuis par Longueuil, des caricatures d’égouts, des branchements électriques réalisés en fraude, des chiens errants qui se prennent pour la police et des poteaux de téléphone constituent le paysage quotidien. 

Devant ces maisons, on n’est pas du tout dans une idée du luxe et de ses ornementations, mais plutôt dans l’esprit de la fonctionnalité, de la fierté d’être chez soi. Le caractère éclectique des matériaux utilisés pour édifier ces maisons annonce déjà leur allure bigarrée. Les constructeurs amateurs soutirent une poutre, des planches, de la brique… L’isolation sera fondée sur le carton. Le papier goudronné et un parement de brique ou de crépis bon marché protégeront ces maisons de planches.

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  • 5 semaines plus tard...

En 1714, alors que l’économie de la colonie de la Nouvelle-France repose essentiellement sur le commerce des pelleteries, une première tannerie (celle de Jean-Louis Plessis dit Bélair) est construite à distance de la ville, en bordure d’un ruisseau qui descend du Mont-Royal. L’entreprise s’établit au coin de ce qui est aujourd’hui l’avenue du Mont-Royal et de la rue Henri-Julien. D’autres familles suivent cet exemple et se fixent à proximité afin de travailler à la transformation en cuir des peaux des animaux. En 1717, un « grand chemin du Roy » est ouvert pour relier la ville fortifiée à la campagne. C’est l’ancêtre du boulevard Saint-Laurent.

En 1861, c’est le Village de Saint-Jean-Baptiste qui est créé à son tour et qui se développe très rapidement. Le grand incendie de Montréal et les resserrements réglementaires qui en découlent, poussent les gens vers le nord où les petits villages sont moins exigeants. Le tramway hippomobile de 1864 sera un outil névralgique au développement. Dans l’est du quartier on fait aussi du lotissement et en 1870 est créé le Village de De Lorimier. La crise économique des années 1870 ralentira le développement immobilier de l’est. En 1876, c’est le chemin de fer qui viendra à son tour appuyer le développement de Montréal et de ses banlieues. Habilement planifié par la Famille Beaubien, sa localisation dans ce secteur permettra la création en 1878 du Village de Saint-Louis-du-Mile-End.

Un grand projet est lancé en 1872 afin de construire l’église Saint-Jean-Baptiste au coin des rues Rachel et Henri Julien. Le gouffre financier est tel qu’en 1880, les résidents refusent de payer une cotisation pour éponger les déficits. Le village (devenu ville en 1884) ne peut faire face à ses obligations, ce qui contribue à son incorporation à la ville de Montréal en 1886. Un malheur n’arrivant jamais seul, l’église est consumée par les flammes en 1898. Une nouvelle église est construite sur les cendres de la première et ouvre ses portes en 1903, mais un autre incendie se déclare. C’est donc seulement en 1912 que l’église prend sa forme actuelle.

Le parc Lafontaine couvre, au sud du quartier, une superficie d’un peu moins de 100 acres. À l’origine, le terrain est occupé par la ferme Logan. Son propriétaire, James Logan, cède en 1845 sa propriété au gouvernement du Canada qui souhaite l’utiliser comme lieu d’exercices militaires. La ville de Montréal en loue une partie pour créer le parc Logan, en 1874.  En 1901, à l’occasion de la parade de la Saint-Jean-Baptiste, le parc est rebaptisé parc La Fontaine en l’honneur du premier ministre francophone du Canada-Uni : Louis-Hippolyte La Fontaine.

Révélation

 

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Carrière Martineau (actuel parc Père Marquette en 1938)

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L'Église Saint-Jean-Baptiste, à l'origine de la faillite et de l'annexion du village de Saint-Jean-Baptiste à Montréal

 

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Cette caserne de pompiers figure parmi les plus anciennes toujours en opération à Montréal. Elle est située dans ce qui était à l’origine l’hôtel de ville de De Lorimier, construit en 1901. (avenue du Mont-Royal, à l’angle Des Érables.)

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Ce bâtiment fut construit en 1904-1905 par la Ville de Saint-Louis du Mile-End et utilisé comme hôtel de ville, poste de police et caserne de pompiers. Elle est située au 5, avenue Laurier Ouest, intersection Saint-Laurent, coin nord-ouest. Le 29 mai 1909 eut lieu l’annexion de Ville Saint-Louis du Mile- End. Une partie du bâtiment devint la caserne 30 le 1er janvier 1910. Modifications des portes de garage à l’avant de la caserne en 1981.

 

 

 

 

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Le territoire du Plateau-Mont-Royal vers 1870

1- chemin Saint-Laurent
2- chemin Papineau
3- rue des Tanneries (avenue du Mont-Royal) 

Révélation

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Chemin Mile End, Montréal, QC, 1859,  extrémité Ouest de ce qui deviendra l'avenue du Mont-Royal, depuis les environs de la rue Saint-Laurent


4- rue Sherbrooke
5- Village de la tannerie des Bélair
6- Village de Côte-Saint-Louis; le long du chemin des Carrières
7- Village de Saint-Jean-Baptiste
8- Hôtel-Dieu
9- Institution des Sourdes-Muettes
10- terrains militaires et futur parc La Fontaine (anciennement Parc Logan)
11- domaine de la Famille Logan et villa « Rockfield »

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  • 3 mois plus tard...

 

Citation

In this edition of future Montreal projects, we will look at the taller skyscrapers that will be rising up in the city in the near future. From adding more depth and density in the Bell Centre district to the future Victoria Sur Le Parc, Banque Nationale’s new Headquarters, Maestria and others, the city is witnessing a new era, highrise living. Of course, this is new to the city but it also has many benefits. More people live downtown, highrise living is more sustainable for the environment, promotes walking and transit usage and also leaves more space for potential green spaces. Here we will look at current proposals and even visions of future developments.

https://the514lifeblog.wordpress.com/2019/02/09/future-montreal-projects-ushering-into-a-new-highrise-era/

 

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  • 1 mois plus tard...

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Guy Laliberté veut ériger une pyramide:

  nouvelle embrassade pour les Eloïm ?

 

Révélation

 

 Cet espace se veut un terrain de jeu pour la présentation d’expériences multimédia combinant les hautes technologies avec le talent des plus grands créateurs du numérique », peut-on lire dans un communiqué diffusé samedi par Lune Rouge Entertainment.

La pyramide est décrite comme une « salle de spectacle itinérante ». La structure temporaire fera 38 mètres de longueur et de largeur, et un peu moins de 25 mètres de hauteur. Le prix de construction de la salle est évalué à 15 millions $.

Elle pourra accueillir jusqu’à 1000 personnes et elle se transformera en boîte de nuit « nouveau genre » les soirs de fin de semaine, avec des performances de DJ.

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  • 1 mois plus tard...
  • 3 semaines plus tard...

 

Insalubrité: Où sont les immeubles prioritaires selon la Ville de Montréal?

Les services municipaux ont identifié près de 4000 bâtiments qu’ils souhaitent inspecter de manière préventive. De ce nombre, 346 ont été jugés de priorité élevée et 862 de priorité moyenne, le reste est de priorité faible.

C’est dans les arrondissements de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (CDN-NDG) et de Saint-Laurent où se trouve le plus grand nombre de bâtiments à priorité élevée.

 

La majorité des arrondissements ne compilent pas le nombre de logements inspectés par année, seuls Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension ont fait parvenir cette statistique au CRACH. Montréal-Nord et Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension n’ont même pas pu fournir le nombre de plaintes déposées et Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce ne sait pas combien d’inspecteurs étaient engagés par l’arrondissement en 2016.

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https://cambrond.carto.com/builder/2ae5caa5-5c6c-43ec-a0bd-9f850ad98622/embed

Plus un cercle est grand, plus il y a eu de plaintes au 311 dans les cinq dernières années. Il est possible que deux cercles se trouvent un par-dessus l’autre, étant donné la géolocalisation par coin de rue.

http://crach.ca/wp-content/uploads/2016/04/Bilan-du-CRACH-_strategie-dinclusion_Décembre2015.pdf

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« 20-20-20 »

Le futur règlement montréalais s'appliquerait aux tours résidentielles contenant un nombre indéterminé de logements, souligne M. Beaudry. Celui-ci n'a pas voulu en préciser le nombre à cause des négociations qui sont encore en cours. Mme Plante avait fait campagne en promettant d'obliger tous les promoteurs à inclure 20 % de logements sociaux, 20 % de logements abordables et 20 % de logements familiaux dans leurs projets.

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  • 1 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

À Montréal, quelques-uns des plus grands ingénieurs civils de la planète se sont donné rendez-vous pour construire le pont Samuel-De Champlain. Pendant près de quatre ans, une équipe de Découverte a été au cœur des travaux. Notre reportage exclusif présente toute la science derrière cet ouvrage emblématique : des fondations jusqu’aux énormes haubans qui soutiennent la travée principale.

https://ici.radio-canada.ca/tele/decouverte/site/episodes/443510/pont-champlain-samuel

 

Éléments que l'architecte a imposé aux ingénieurs:

piliers inclinés

câbles plus long d'un bord que de l'autre du mât

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Vraiment super intéressant ce sujet. J’avais trouvé la construction des bâtiments montréalais intéressante, j’y connais rien en architecture mais ça reflétait une mentalité différente de ce que j’avais connu en Europe. C’est cool d’avoir quelques explications.

Y’a quoi à voir à Montréal en fait ? Qu’est-ce que j’aurais dû faire si j’avais pas passé mon année à me cuiter ? J’ai loupé quelque chose ou à part les bars et Saint-Joseph, y’a rien ?

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  • 2 semaines plus tard...
  • 3 semaines plus tard...
  • 4 semaines plus tard...
  • 4 semaines plus tard...

Un Earthship et sa serre aquaponique au Québec

La maison Louis-Hippolyte-La Fontaine enfin restaurée

Une grande maison de pierre grise entourée de gratte-ciel.

Louis-Hippolyte La Fontaine a dirigé, avec Robert Baldwin, le premier gouvernement responsable du Canada. Il est donc l’un des pères de la démocratie au pays. C’est aussi lui qui a obtenu que les députés puissent s’exprimer en français au parlement.

En 1849, il a réclamé que les citoyens francophones qui ont vu leur maison, leurs biens brûlés ou détruits lors de la rébellion des patriotes de 1837-1838 soient indemnisés, comme l'ont été ceux du Haut-Canada anglophone. Cette demande a attisé la colère de certains Canadiens anglais qui, à l’appel du journal The Gazette, ont incendié le parlement du Canada-Uni, avant de s'en prendre à la maison de La Fontaine. Par deux fois, le politicien échappera à des attaques contre sa résidence.

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  • 1 mois plus tard...
  • 4 semaines plus tard...

Station de pompage Craig

 

Laissée à l'abandon depuis 40 ans sur un no man's land que seuls les automobilistes peuvent approcher, l'ex-station de pompage Craig a tout pour attirer la curiosité. Coincée entre les rues Notre-Dame et Saint-Antoine, cette bâtisse à la gigantesque cheminée de briques semble attendre un quelconque sauveur.

 

Faisant partie d'un ensemble de mesures mises en place pour contrôler les caprices du fleuve, cette bâtisse industrielle a été construite en 1887. Un an après que Montréal eut été noyé dans une inondation dévastatrice, en fait. Puis, en 1954, à la suite de travaux de canalisation du fleuve, la Ville imposait le silence aux pompes et moteurs. Un silence qui, encore aujourd'hui, surprend le visiteur: 25 pieds sous terre, le son des voitures roulant en surface a peine à se rendre.

 

Mais la première chose qui frappe quand vous entrez dans la bâtisse, ce n'est pas sa valeur patrimoniale mais bien l'odeur rance qui occupe tout l'espace. Un tapis de fiente de pigeons accueille chaque pas. D'immenses toiles d'araignée semblent vouloir colmater les carreaux brisés. Des tas de détritus balisent le passage. Au fond, un lit de fortune au pied d'immenses graffitis indique au visiteur que le lieu a récemment été squatté.

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Why Europe Doesn't Build Skyscrapers

 

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  • 2 mois plus tard...

C'est le premier développement urbain de mini-maisons au Canada et c'est une coopérative de propriétaires. 

Dans le petit quartier de Sherbrooke les rues seront dictées par la présence ou non d’arbres ainsi que selon la topographie du site. Le site va être divisé en « pochettes d’habitation ».

Révélation

 

https://rosschapin.com/projects/pocket-neighborhoods/classic-street-cottages/

le-petit-quartier-de-mini-maisons-a-sherbrooke-quebec-1

 

Cette communauté au Danemark vit dans des jardins circulaires surréalistes

Cette communauté au Danemark vit dans des jardins circulaires surréalistes

En 1964, la municipalité de Brøndby a convenu qu'un espace devrait être aménagé pour les jardins de la colonie à Brøndby. L'architecte de jardin Erik Mygind voulait que les jardins soient divisés en tours rotatifs. Il a eu l'idée des vieux villages où les gens se sont rencontrés au puits au milieu du village et ont échangé des nouvelles. Les haies sont inclinées vers le centre, de 180 à 80 cm, sinon la lumière et le soleil n'atteindraient pas les plantes à la pointe. Aujourd'hui, il y a 284 jardins coloniaux dans la ville-jardin de Brøndby.

Logement en nid d'abeille

Layout of hillside Honeycomb housing project in Nong Chik, Johor Bahru.

Le concept en nid d'abeilles a été introduit pour la première fois en Malaisie comme une alternative aux maisons en terrasse et la forme principalement rectiligne de dispositions résidentielles. Il cherche à offrir un mode de vie communautaire que de nombreux Malaisiens appréciaient dans leur enfance mais en milieu urbain.

 

 

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