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L'architecture de Montréal


Déchet(s) recommandé(s)

Ici je publies mes petites observations.

 

Escalier

 

Près de la plaque en bronze, du 1492, rue Gilford, là où Gerald Godin eut naguère son bureau de comté. 

Première fois que je remarques:

 -un escalier extérieur frontal avec double courbure

-un autre qui est au dessus de la rue

-un qui se rend jusqu'au troisième étage


 

Révélation

 

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L'escalier extérieur permet d'éviter l'aménagement d'une cage d'escalier intérieure qu'il faudrait chauffer l'hiver et qui s'approprierait un espace  précieux en façade. 

Le clergé de l'époque voyait dans les corridors et les cages d'escalier un lieu de perdition qui stimulait la promiscuité. 

Un groupe d'artiste et d'intellectuel montréalais voyait là un protubérance qui n avait rien en commun avec l'idéal de beauté de l'immeuble parisien post-haussmannien. 

L'escalier extérieur a été interdit à partir de 1940(totale en 1955 et réhabilitation en 1984). 

 

 

 

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  • 2 semaines plus tard...
(modifié)

Et les toits plats? 

Est ce pour que les lourdes  accumulations de neige aident l'eau à s'infiltrer au printemps et enrichir les gars qui s'empoisonnent en y ré-étalent du goudron (!!!) tous les 10 ans?

 

Ou c'est juste pour faire moche exprès?

https://www.google.com/amp/s/maison-monde.com/les-maisons-en-norvege/amp/

Modifié par Zuljana
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Moins moche si on y aménage un jardin urbain, une terrasse ou des panneaux solaires!

Mais je crois que c'est surtout une question d'optimisation d'espace viable, à cette époque où on accroche sur tous les murs un téléviseur 62 pouces.

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Les pays nordiques non américains ne pratiquent pas le toit plat de ma maigre expérience, pour iptimiser lespace et la chaleir. Pour le panneau solaire c'est idéal sur  une pente bien orientée.

Je me disais qu'il y avait peut être une raison "esthétique" car je nen voit aucune du côté logique.

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Le toit plat est apparu à Montréal vers 1875, au moment où la révolution industrielle attirait des milliers de travailleurs qu'il fallait loger. De nouvelles techniques, mises en application dans les villes ouvrières du nord de l'Angleterre, ont répandu l'utilisation de la toiture recouverte de couches de feutre, d'asphalte, de goudron et de gravier dans les habitations de type duplex construites en série.

 Auparavant, on construisait des maisons en série d'inspiration française avec un toit à deux versants ou à mansarde. Dans les quartiers densément peuplés, ces bâtiments présentaient un danger certain pour les passants à cause de la formation durant l'hiver de glaçons meurtriers qui se détachaient des toitures. La faible hauteur de la toiture limite l’ombre portée du bâtiment, ce qui permet de rapprocher les constructions voisines. En prévision du problème d’étanchéité, un toit plat ne l’est jamais totalement. Il est soit légèrement bombé, soit qu’il possède une pente de moins de 5 %, en plus de la présence de trous d’évacuation.    

 

Le triplex à toit plat est apparu vers 1890 en même temps que les premières ruelles (pour des raisons de sécurité en cas d'incendie) et la nécessité de densifier l'habitation avec le développement de la ville. Ce qui fait la particularité du triplex montréalais, c'est qu'il est bâti en retrait du trottoir pour faire entrer la lumière du jour et qu'il est doté d'entrées indépendantes avec escaliers extérieurs (pourtant mieux adaptés aux pays sans neige), mais qui est en quelque sorte un compromis entre le désir des entrepreneurs de sauver de l'espace pour la partie habitée et la préoccupation du monde religieux de l'époque d'éviter la promiscuité des cages d'escalier communes intérieures et les chicanes de locataires relatives à l'entretien et aux odeurs de cuisine».

 Parmi ses autres caractéristiques, signalons que la maison de trois étages de brique ou de pierre est faite en longueur plutôt qu'en largeur, dotée de longues galeries vers l'arrière, propices au commérage, et d'un hangar à débarras, qu'elle prévoit des balcons individuels (pour imiter la maison bourgeoise), une décoration éclectique avec ses corniches en tôle ouvragé, ses balustrades en fer forgé à motif et ses vitraux que l'on commande par catalogue. Généralement les rez-de-chaussée sont habités par des cols blancs et la décoration intérieure est plus recherchée avec la présence de moulures en bois.

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Le style Art moderne (1930-1959)

D'un futurisme douillet, il s'inspire avant tout de l’aérodynamisme  des moyens de transports des années trente, symbole du progrès et du nouvel art de vivre. Si pour l'Art déco l’accent avait été mis sur la verticalité, l'Art moderne verra en revanche l'horizontalité dominer. Baptisé Streamline Deco par les Américains et les Britanniques, qui lui feront un accueil enthousiaste, il sera fort rependu dans le Dominion du Canada et en particulier Montréal où il sera employé dans l'architecture commerciale, industrielle et résiduelle jusqu'à l’orée des années soixante, soit bien au delà de sa période de gloire en Europe et aux États-Unis. Le style Art moderne présente des angles arrondis, des bandes de fenêtres fréquemment striées à l'horizontales et des éléments empruntés aux paquebots et aux phares (fenêtre rondes et blocs de verre).

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Architecture de Toronto

 

Poor people in London…were told that all they had to do was to come to Canada, and without money, obtain work and homes in this country.… 

For the first eight months of this year [1907] the total immigration to Canada was 216,865, an increase of 50,058 as compared with the first eight months of 1906. 

Many British emigrants did not have a clue what they were getting into. Sometimes although the men knew that their trades were not welcome, they lied and wrote “farm worker” or “farmer” on the applications to come to the Dominion.

The Dominion Government in Ottawa gave no thought to where all these prospective “farmers” would live. Ottawa believed that they would all immediately get on trains at Union Station in Toronto and happily head out west to the Prairies where homes awaited on farms.

Many refused to go with the farmers who were at the station. They claim that they were led to expect higher wages than are offered.

Those who thought they would have permanent jobs on farms out West found that the grain harvest jobs were only seasonal. Many “rode the rails” back to Toronto.

Unemployment remained high right up until the outbreak of World War One. The Shacktown communities emptied of men as they enlisted both for patriotic reasons and for the money.

When they came home, they came home bitter, disillusioned and, to their shock, unemployed…again.

https://leslievillehistory.com/the-great-shacktown-crisis/

 

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Il y a 5 heures, xdrox a dit :

Moins moche si on y aménage un jardin urbain, une terrasse ou des panneaux solaires!

Mais je crois que c'est surtout une question d'optimisation d'espace viable, à cette époque où on accroche sur tous les murs un téléviseur 62 pouces.

64 pouces. Et 4K s'il vous plaît.

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  • 1 mois plus tard...

Le nom Gilford est une déformation du patronyme Guibord. Ce dernier nom fut mal transcrit sur les plans de Montréal préparés par Henry W. Hopkins en 1879; cette erreur fut reproduite par la suite sur d'autres plans.

C'est au XIXe siècle qu'un chemin est aménagé là où la rue Gilford «fait un croche». Celui-ci se prolongeait alors jusqu'à l'emplacement actuel du parc Laurier, où l'on avait ouvert une carrière de pierre calcaire. Les carriers empruntaient cette voie pour traverser le coteau Saint-Louis ou se rendre jusqu'au quartier Saint-Jean-Baptiste. Longtemps, il a d'ailleurs été appelé «chemin des Carrières».

 Le secteur fut occupé dès 1710, quand on commença d'exploiter une tannerie. On est alors, évidemment, en rase campagne. Les tanneries étaient placées loin de la ville en raison des odeurs qui en émanaient. Et elles avaient besoin de beaucoup d'eau. Celle-ci s'approvisionnait dans les ruisseaux qui descendaient du mont Royal.»

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Révélation

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@charity bernhard je t'aime d'amour.

Je passe souvent près du bâtiment-pont et je vois souvent le Dépotium, mais ça ma toujours inspiré du crade industriel sans intérêt (autre que d'être crade industriel post-apocalyptique et de fuel mon imagination), y'a rien d'invitant là bas comme le Pershing Square. Est-ce qu'y'a des business intéressante dedans? Des cafés, resto? J'ai jamais regardé de trop près (je sais même pas c'est quoi le Dépotium) 

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Il y a 5 heures, Gamin a dit :

@charity bernhard je t'aime d'amour.

Je passe souvent près du bâtiment-pont et je vois souvent le Dépotium, mais ça ma toujours inspiré du crade industriel sans intérêt (autre que d'être crade industriel post-apocalyptique et de fuel mon imagination), y'a rien d'invitant là bas comme le Pershing Square. Est-ce qu'y'a des business intéressante dedans? Des cafés, resto? J'ai jamais regardé de trop près (je sais même pas c'est quoi le Dépotium) 

Le Depotium c'est un genre de dépotoir fancy où les gens entreposent des affaires dont ils n'ont pas besoin. Ça doit ressembler à ce que l'on voit à canal D dans les émissions crade d'enchères surprises.

 

Dans plusieurs années avec la renaissance de cet ancien quartier industriel et l'implantation du REM  ce bâtiment pont-ferrovière risque de ressembler à ce qui se trouve à New York et dans d'autres grandes villes.

https://mtlurb.com/index.php?/topic/15861-bâtiment-pont-ferroviaire-de-la-gare-centrale/&page=2

 

 

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  • 3 semaines plus tard...

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