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L'hypersensibilité


1984
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Puisque 1984 cite Elaine Aron à tous vents à propos de l'hypersensibilité, je suis allé fouiner sur son site pour lire un peu comment elle définit son concept, examiner ses méthodes d'analyse, ses instruments de mesure, etc. Avant même que je puisse étudier plus en profondeur le contenu de ses travaux, je tombe sur ceci en préambule d'un de ses articles

Citation

According to empirical studies and recent theories, people differ substantially in their reactivity or sensitivity to environmental inuences with some being generally more affected than others. More sensitive individuals have been described as orchids and less-sensitive ones as dandelions. Applying a data-driven approach, we explored the existence of sensitivity groups in a sample of 906 adults who completed the highly sensitive person (HSP) scale. According to factor analyses, the HSP scale reects a bifactor model with a general sensitivity factor. In contrast to prevailing theories, latent class analyses consistently suggested the existence of three rather than two groups. While we were able to identify a highly sensitive (orchids, 31%) and a low-sensitive group (dandelions, 29%), we also detected a third group (40%) characterised by medium sensitivity, which we refer to as tulips in keeping with the flower metaphor. Preliminary cut-off scores for all three groups are provided. In order to characterise the different sensitivity groups, we investigated group differences regarding the Big Five personality traits, as well as experimentally assessed emotional reactivity in an additional independent sample. According to these follow-up analyses, the three groups differed in neuroticism, extraversion and emotional reactivity to positive mood induction with orchids scoring significantly higher in neuroticism and emotional reactivity and lower in extraversion than the other two groups (dandelions also differed significantly from tulips). Findings suggest that environmental sensitivity is a continuous and normally distributed trait but that people fall into three distinct sensitive groups along a sensitivity continuum.

J'avoue que c'est toujours un bon départ quand on fout une métaphore de fleurs dans le résumé de l'article pour nous aider à comprendre.

#JeSuisUneTulipe

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Il y a 12 heures, 1984 a dit :

Ton message révèle le degré de malsain qui existe sur ce forum. Si j'étais quelqu'un de fragile ou en dépression, tu pourrais facilement me pousser à des actes graves. Ca révèle ton niveau d'humanité, je pense que c'est à ton niveau que c'est révélateur. Je veux bien ta date de naissance pour checker le problème, mais ça devrait se trouver sans trop de difficulté ;) Tu me la donne ? 

ce n'est pas parce que ça te fait l'effet d'une désagréable secousse que c'est malsain ou malintentionné. 

même si la démarche est scientifiquement discutable, le choix de t'approprier telle théorie ou telle spiritualité t'appartiens. ce n'est même pas de ça dont il s'agit ici. il s'agit du processus fondamental derrière ce cirque irrationnel auquel tu t'adonnes depuis tant d'années. ça te permet de te rassurer dans ton schéma cognitif (tes patterns), mais ce même schéma t'entraîne dans un perpétuel cycle de souffrance.

dans un cycle, on tourne en rond et on ne va nulle part. en appliquant à différents lieux et personnes les mêmes patterns tout en espérant que "cette fois-ci, ce sera différent", tu te butes à une répétition de vieux scénarios qui entraînent chez toi de la souffrance.

tu dis être libre, mais tu te prives de la nécessité fondamentale de t'épanouir en tant qu'humain. tu te prives du cheminement de la vie. il faut admettre que c'est plutôt étrange, comme vision de liberté. des remarques mesquines à la Baruch.S, tu vas en entendre de plus en plus souvent, et tes échecs futurs seront de plus en plus lourds à porter sur ton moral échiné par ceux du passé.

je me doute qu'actuellement, tu n'as aucune ouverture à entendre ce message. mais la prochaine fois que tu finiras cloîtrée chez toi complètement épuisée, démolie et confuse, AVANT MÊME de prendre la décision de repartir ta vie sur de "nouvelles bases", relis donc ce vieux post. remarque, à voir comment tu réagis, je ne dois pas être la seule à te dire ce genre choses.

tu sais très bien ce que tu as. pourquoi ne pas te donner de meilleurs outils pour t'aider ?

ps: je vivrai mal de te pousser au suicide et ce n'est pas du tout mon intention.

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il y a 19 minutes, Commissaire Laviolette a dit :

Savais-tu que le forum est l'outil par excellence de communication recommandé pour les cours en ligne et hybride dans la pédagogie universitaire de pointe en 2018?

Pédagogie universitaire de pointe lol, personnellement les forums de cours auxquels j'ai eu accès n'étaient jamais vraiment utilisés, pis j'ai suivi quelques cours en ligne et de la CREPUQ. Mais bon, je te laisse le bénéfice du doute, ca découle surement de mon domaine d'étude.

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Il y a 1 heure, Baruch.S a dit :

Oui mais elle est très ''riche'' émotionnellement. Bon, elle ira pas vivre à Monaco avec ca, ca remplis pas un CELI non plus, mais au moins ca fait des long posts sur un forum en phase terminale.
PEUX TU EN DIRE AUTANT MATT?

Je pense pas ?

C'est vrai qu'être pleine de thune et vivre entourée de trous du cul est une motivation de tous les jours. 

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il y a une heure, Ecce Homo a dit :

ce n'est pas parce que ça te fait l'effet d'une désagréable secousse que c'est malsain ou malintentionné. 

même si la démarche est scientifiquement discutable, le choix de t'approprier telle théorie ou telle spiritualité t'appartiens. ce n'est même pas de ça dont il s'agit ici. il s'agit du processus fondamental derrière cette acrobatie intellectuelle à laquelle tu t'adonnes depuis tant d'années. ça te permet de te rassurer dans ton schéma cognitif (tes patterns), mais ce même schéma t'entraîne dans un perpétuel cycle de souffrance.

dans un cycle, on tourne en rond et on ne va nulle part. en appliquant à d'autres contextes et à d'autres personnes les mêmes patterns tout en espérant que "cette fois-ci, ce sera différent", tu te butes à une répétition de vieux scénarios qui entraînent chez toi de la souffrance.

tu dis être libre, mais tu te prives de la nécessité fondamentale de t'épanouir en tant qu'humain. tu te prives du cheminement de la vie. il faut admettre que c'est plutôt étrange, comme vision de liberté. puis des remarques mesquines à la Baruch.S, tu vas en entendre de plus en plus souvent, et tes échecs futurs seront de plus en plus lourds à porter sur ton mental échiné par ceux du passé.

je me doute qu'actuellement, tu ne présentes aucune ouverture à t'approprier ce message. mais la prochaine fois que finiras cloîtrée chez toi complètement épuisée, démolie et confuse, AVANT MÊME de prendre la décision de repartir ta vie sur de "nouvelles bases", relis donc ce vieux post. d'ailleurs, à voir comment tu réagis, je ne dois pas être la seule à te dire ce genre choses.

tu sais très bien ce que tu as. pourquoi ne pas te donner de meilleurs outils pour t'aider ?

ps: je vivrai mal de te pousser au suicide et ce n'est pas du tout mon intention.

Une désagréable secousse ? Ahahahahahaha. 

Tu sais, balancer à quelqu'un qu'il a un trouble de la personnalité limite -et qu'il devrait être prise en charge par un psychiatre- sans même le connaitre personnellement, sa vie, ses relations, ses problématiques concrètes et son quotidien, c'est être précisément malintentionnée. 

C'est pour ça que je ne lirais pas le reste de ton message, parce qu'il vient de la même sous merde qui m'a un jour accusée avec le psycho du forum de sucer mon frère et qui est allée jusqu'à menacer ma dite vie privée.

Merci de nous avoir gratifié de ton avis insipide, nous pouvons tous revenir au sujet. Le sujet c'est l'hypersensibilité, et non moi même (:

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Tu vois ma grande, si tu étais un iota plus rationnelle tu comprendrais qu'il est possible de faire de l'argent, d'avoir une vie équilibré et d'être bien entouré. Évidemment il faut commencé par travailler sur soi, chose qui demande un tant sois peu d'introspection. Je remarque que ta croissance émotionnelle est retardée par rapport au commun des mortels, peut-être la cinquantaine passé y arrivera-tu?

L'opposition entre l'argent, la réussite et le bonheur est une construction qui n'existe que dans ta tête bourrée de bibittes.

Nous ne voulons que ton bien ?

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il y a 5 minutes, 1984 a dit :

Une désagréable secousse ? Ahahahahahaha. 

Tu sais, balancer à quelqu'un qu'il a un trouble de la personnalité limite -et qu'il devrait être prise en charge par un psychiatre- sans même le connaitre personnellement, sa vie, ses relations, ses problématiques concrètes et son quotidien, c'est être précisément malintentionnée. 

C'est pour ça que je ne lirais pas le reste de ton message, parce qu'il vient de la même sous merde qui m'a un jour accusée avec le psycho du forum de sucer mon frère et qui est allée jusqu'à menacer ma dite vie privée.

Merci de nous avoir gratifié de ton avis insipide, nous pouvons tous revenir au sujet. Le sujet c'est l'hypersensibilité, et non moi même (:

Ton message aurait pu être résumé par la phrase galvaudé à souhait suivante: you know my name, not my story.

T'es basic à ce point, la raison pour laquelle les gens s'acharne sur toi c'est parce que tu es médiocre, pas parce qu'ils sont jaloux.

D'ailleurs, ca fait 12 ans que tu gravite autour du forum, les gens commencent à te connaitre, crisse de pimbêche.

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Le 2018-10-14 à 04:49, 1984 a dit :

Pour en revenir à nos moutons : l'hypersensibilité ne ratisse pas large, la synthèse est simple. On part du principe qu'une personne réagit à des stimulis sensoriels et émotionnels plus forts que la moyenne et que ça impacte sa vie et son fonctionnement quotidien: ses émotions le dirigent principalement et son cerveau fait des connexions plus rapides - les neurones miroir s'activent a plus haute fréquence. L'explication vient notamment de l'utilisation des hémisphères du cerveau, le droit étant le plus "actif" et lié justement aux émotions, à l'intuition, à la créativité, au spirituel, a la comprehension des formes abstraites ect... On est donc sur des "symptômes" assez clairs de l'HS et complètement  logiques par rapport au fonctionnement neuro droitier: les émotions et l'intuition vécus de façon aussi intenses donnent un ressenti spontané des autres, une sorte de 6e sens empathique. 

[...]

Je connais plusieurs personnes qui sont comme moi : or, personne n'est comme moi. Nous sommes tous différents, il faut arrêter de croire que nous vivons les mêmes réalités. Par exemple, mon colocataire est un hypersensible qui a choisi de fuir la difficulté dans la drogue, l'alcool, et les relations. Se retrouver seul face a lui même est difficile. C'est un grand gentil, mais c'est aussi quelqu'un de si susceptible qu'il peut piquer des colères énormes et devenir violent. Au lieu d'exprimer ses emotions il les tourne contre lui même dans un rapport d'angoisse, d'autodestruction et de fuite par la drogue. Il n'accepte pas de faire face à sa grande émotivité alors que c'est un grand empathique et ressent de ce fait beaucoup de haine.

Sa cousine elle, vit au travers de son copain et lui fait des crises de jalousie toujours à cause de la même fille qui cristallise le trauma d'avoir été trompée par son ex, et au lieu d'en parler et d'accepter pleinement de faire face à ses blessures, s'enferme dans un état spirale de pensées constantes, de peur, de rage, de tristesse, de moments de joie quand enfin son mec la sort en tête à tete.. 

ou encore cette nana qui a compris ce qu'elle etait à 21 ans, qui crée un groupe d'entraide et de soutien, qui a accepté sa différence et qui cherche à construire autour de ça de vraies relations sincères avec des gens sains...

Je lis ta définition, qui a pour but de parametrer le concept, mais honnêtement je trouve ça encore plus vague. Qu'est-ce qu'on entend par réaction forte et impact sur la vie, y a un degré précis? Si ça interfère sans être pathologique c'est pas juste... être vivant? Une émotion (ou un affect trop plat, mettons si on extrapole du fait que la personne serait trop sensible et s'adapterait en reniant son monde émotif) ça a toujours "un impact" sur "la vie." Rendu là... Tsé je comprends les neurones mirroir et tout, mais si ton psy peut te dire que t'es HS sans avoir vu un scan de ton cerveau et que l'activation plus élevée que la moyenne est la seule distinction claire, qu'est-ce que ça vaut?

Parce que si je me réfère aux cas qui te servent à illustrer des manifestations d'hypersensibilité, je vois bien la racine de l'émotionel te servant de fil conducteur, mais tu peux pas parler de trouble de conso, de jalousie compulsive et d'intervenante de groupe en disant : ce sont des hypersensibles voilà pourquoi. Il y a clairement une part de gestion des émotions (adaptée ou non) dans ces comportements/parcours, mais ça peut être très circonstanciel à un moment de vie, des mécanismes qui répondent à des traumas, des facteurs environnementaux, des troubles de santé mentale, etc. Hors tu dis que l'hypersensibilité est un trait inné, mais tes manifestations sont pas vraiment liées à de l'inné, ou très partiellement.

En fait, je veux savoir comment tu départagerais vraiment un hypersensible d'une personne qui ne le serait pas? 

(Remballe ton doigt d'honneur avant de me répondre, merci)

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Tu n'as pas lu le thread ? J'ai répondu à ta question à deux reprises. C'était pas assez clair alors. Je t'invite à te renseigner ici:

https://www.google.fr/search?ei=a9PEW6XsOIGtsgGMlpXQDw&q=hypersensibilité+&oq=hypersensibilité+&gs_l=psy-ab.3..35i39k1l2j0l8.9473.9473.0.9799.1.1.0.0.0.0.172.172.0j1.1.0....0...1c.1.64.psy-ab..0.1.171....0.Tz5fbncbIdY

Tu me diras ce que tu as tiré comme conclusion (:

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il y a 23 minutes, MattIsGoD a dit :

Moé, je me demande si mon boy Réda est lui aussi hypersensible.

Malheureusement, oui. Je suis dans une sous-catégorie qu'on nomme les hypersensibles sélectifs. Au moindre "paupérisme intellectuel", je deviens agité et mes sens perdent le nord.

En d'autres termes, je réagis à la bullshit comme on peut le témoigner dans ce sujet. Tout est beau sinon.

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L'hypersensibilité désigne une sensibilité plus haute que la moyenne, provisoirement ou durablement, pouvant être vécue avec difficulté par la personne elle-même, ou perçue comme « exagérée », voire « extrême, » par l'entourage.

En psychologie cette notion distingue un tempérament, une caractéristique individuelle qui permet d'identifier un ensemble clinique défini en 1996 par Elaine Aron (dans The Highly Sensitive Person), rattaché à une présentation empiriquement faite par Carl Gustav Jung.

Selon les recherches qui ont suivi, les « individus hautement sensibles » représenteraient environ 15 à 25 % de la population. Les caractéristiques de cet ensemble découlent d'une plus forte réactivité à une même stimulation, ce qui a des aspects positifs – Jung parle de « caractère enrichissant » – et des aspects négatifs, comme une sensibilité accrue à la peur.

Le terme « individu hautement sensible » est ici traduit par "hypersensible", mais cette traduction peut porter à confusion. D'autres traductions existent comme "hautement sensible" ou "sensibilité élevée". Marie-France de Palacio et Saverio Tomasella proposent d'utiliser les termes "ultrasensible" et "ultrasensibilité", plus précis et plus valorisants.

En anglais, Elaine Aron propose un moyen mnémotechnique pour retenir les caractéristiques principales des hypersensibles DOES pour :

  • La profondeur de traitement (Depth of processing).
  • Plus suscité, plus mobilisé que les autres pour une même stimulation (Over aroused).
  • Réactivité émotionnelle forte et empathie élevée (Emotional reactivity and high empathy).
  • Sensibilité aux stimuli subtils (Sensitivity to subtle stimuli)

D'après Elaine Aron la timidité et l'introversion ne doivent pas être confondues avec l'hypersensibilité, même si ce sont des réponses possibles, car il existe des hypersensibles extravertis et la thérapie peut révéler une tendance refoulée à l'extraversion chez certains hypersensibles.

Cependant, les personnes hypersensibles n'ont pas une réaction linéaire aux stimulus déclenchant une réponse émotionnelle : les ressentis et réactions sont perçus de manière exagérée par rapport à un individu neurotypique, mais la courbe d'intensité a tendance à suivre un effet de seuil. Comparativement à un individu normal, une situation perçue comme de faible intensité, ne déclenchera aucune réaction chez l'hypersensible, donnant l'image sociale au premier abord d'une personnalité froide et détachée. Cependant rapidement à partir d'une certaine importance dans la stimulation, la réaction émotionnelle va croître jusqu’à niveau comparable a une personne normale, et rester stable sur un nouvel intervalle de stimuli, jusqu’à ce que l'intensité émotionnelle perçue se mette à croître exponentiellement et dépasser excessivement celle qu'aurait fourni un individu "neurotypique".

Cette sensibilité serait associée à un mode particulier de traitement des données sensorielles. Par exemple, certaines opérations perceptives reconnues comme étant influencées par la culture du sujet percevant semblent être perçues de la même manière par les hypersensibles d'origines diverses, ce qui indique que les facteurs sociaux qui modifient la perception ont moins d'emprise sur les hypersensibles.

Difficultés liées

Selon certains auteurs américains, parmi les caractères associés à l'hypersensibilité on trouverait une prédisposition aux troubles phobiques et paniques. Les observations des auteurs français sont plus nuancées.

Les techniques et thérapies existantes sont jugées adéquates si elles ne tentent pas de réprimer l'hypersensibilité mais, au contraire, permettent à l'hypersensible de vivre avec son « excès » de sensibilité, de l'assumer et de trouver des occupations mettant en valeur ce qui a pu lui sembler une source de problèmes.

Une sensibilité élevée n'est pas une pathologie

Selon Jung qui en a parlé le premier, c'est un caractère enrichissant, qu'on ne peut pas considérer en lui-même comme pathologique, ou alors il faudrait faire de même avec un quart de l’humanité (15 à 20% selon des études réalisées bien plus tard). C'est sans aucune ambiguïté, ce qui ne l’empêche pas de préciser la chose en contexte : « maintenant quand cette sensibilité a des conséquences plutôt destructrices, on doit bien admettre qu'on ne peut pas la considérer comme bien normale »

Pour Saverio Tomasella, l'hypersensibilité n'est ni une pathologie ni une anomalie. Elle n'a donc pas besoin d'être soignée. "Devenir humain est une conquête quotidienne, affirme-t-il, et celle-ci passe par la fierté d'être sensible"

Régulation

Puisqu'il ne s'agit pas d'une maladie, il n'est pas question de parler de thérapie directement pour soigner l'hypersensibilité, mais exclusivement pour des troubles identifiés distinctement, comme la phobie, l'angoisse, le stress post-traumatique, etc., pour lesquels les indications thérapeutiques sont multiples.

Origine

Selon Elaine Aron, l'hypersensibilité serait liée à un trait génétique conservé pendant l'évolution par un grand nombre d'espèces animales, laissant supposer qu'il a certains avantages ; mais elle subodore également l’existence d'« interaction » avec l'environnement durant l'enfance comme cause de ce tempérament hypersensible. Toujours d'après Elaine Aron, en règle générale, après une enfance difficile, un hypersensible s'est construit un ensemble de protections psychologiques lui permettant de se blinder ou d'éviter un monde perçu comme excessivement violent. Ces mécanismes d'adaptation, à leur tour, peuvent générer une mauvaise adaptation sociale, des difficultés relationnelles, de la souffrance et de la frustration.

Pour Saverio Tomasella, l'hypersensibilité n'est pas génétique, mais découle de l'histoire singulière de chaque personne, depuis sa vie intra-utérine, sans oublier les influences possibles du contexte familial, de la généalogie et de la société.

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