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Le racisme à l'égard des autochtones en milieu urbain au Québec


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Le 2020-06-16 à 15:00, Commissaire Laviolette a dit :

Pourquoi est-ce qu'on considère toujours que dans le cas d'un voisinage entre deux quartiers, c'est toujours l'influence néfaste qui aura le dessus sur la bonne influence?

Je pense pas que c'est une question qui fait du sens.

Parce que dans le cas de la crainte de la "mauvaise influence" d'un quartier on a peur que des membres du "mauvais quartier" commettent des crimes (vol, vandalisme, etc.) L'influence du "mauvais quartier" c'est par des gestes très concrets et facile à imaginer. 

Mais ça serait quoi la "bonne influence" du "bon quartier" envers le "mauvais quartier" concrètement ? Que les individus du bon quartier ne commettent pas de crimes ? Que les individus du bon quartier transforment les individus du mauvais quartier ? 

Dans le cas de ne pas commettre de crime dans le mauvais quartier, c'est un non évènement. C'est comme absurde de voir ça comme une "influence".

Dans le cas de "transformer les individus du mauvais quartier" ? À moins d'effort importants et actifs et d'être prêt à attendre longtemps, je ne vois pas comment on peut espérer ça.

Je veux dire, c'est pas mal plus facile de détruire que de construire. C'est sur que c'est pas mal plus facile imaginer un "mauvais quartier" qui mine la qualité de vie d'un quartier voisin, que l'inverse, qu'un "bon quartier" améliore considérablement la qualité de vie du mauvais quartier. 

Bref, tout ça pour dire, je pense pas que c'est une question qui fait vraiment du sens. 

 

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Un « bon quartier » va attirer plus de services de proximité de qualité, des bonnes écoles, des bonnes influences pour les enfants, des parcs, etc., ce qui à long terme peut avoir un effet à la baisse sur la criminalité et la qualité de vie des gens du « mauvais quartier ». Mais c'est vrai que c'est plus difficile à quantifier.

 

Je ne pense pas que c'est ridicule de penser ça.

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Il y a 4 heures, Aradia a dit :

Un « bon quartier » va attirer plus de services de proximité de qualité, des bonnes écoles, des bonnes influences pour les enfants, des parcs, etc., ce qui à long terme peut avoir un effet à la baisse sur la criminalité et la qualité de vie des gens du « mauvais quartier ». Mais c'est vrai que c'est plus difficile à quantifier.

 

Je ne pense pas que c'est ridicule de penser ça.

“Attirer” ?

Les riches ont tendance à s’agglutiner aux riches. 
 

On pourrait faire un parallèle avec le système éducatif.

 

Un quartier mal famé mais devenu à la mode  peut se transformer via l’embourgeoisement (les pauvres sont chassés par la hausse des prix)

Un quartier mal famé mais bien situé peut rester éternellement le point de chute des immigrants ( ceux qui  s’enrichissent le quitte et son remplacés par des nouveaux immigrants pauvres économiquement mais riche culturellement)

Un quartier mal famé avec l’implantation de quelque chose de structurant qui emploi de la main d’œuvre locale (usine par exemple) peut attirer des services de qualité par l’enrichissement de ces citoyens et l’augmentation de l’assiette fiscale).

 

Le défi est de réussir la mixité socio-économique:

Construire des HLM et des COOP qui n’ont pas l’air de détonner avec le reste du quartier pour éviter que les indigents soient chassés de leur quartier et de leur réseau social.

Assurer une mixité verticale ( des commerces au rez-de-chaussé et des logements aux étages) dans les rues commerçantes diminuant ainsi la criminalité par le fait qu’il y a plus de d’activité, donc de surveillance.


 

 

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Le 2020-06-30 à 16:17, Aradia a dit :

Un « bon quartier » va attirer plus de services de proximité de qualité, des bonnes écoles, des bonnes influences pour les enfants, des parcs, etc., ce qui à long terme peut avoir un effet à la baisse sur la criminalité et la qualité de vie des gens du « mauvais quartier ». Mais c'est vrai que c'est plus difficile à quantifier.

 

Je ne pense pas que c'est ridicule de penser ça.

Faut dire, là on parle de "quartier" en région. C'est peut-être genre un nouveau quartier de 300 habitants à côté d'un de 1500. Ya pas vraiment d'infrastructures reliés à ça à part un parc pis peut-être une école, mais encore je pense pas qu'ils ont construit une école.

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Il y a 15 heures, Vacpower™ a dit :

Faut dire, là on parle de "quartier" en région. C'est peut-être genre un nouveau quartier de 300 habitants à côté d'un de 1500. Ya pas vraiment d'infrastructures reliés à ça à part un parc pis peut-être une école, mais encore je pense pas qu'ils ont construit une école.

Non, peut-être pas en construire une, mais si le « bon quartier » est celui qui est déjà existant, les services sont donc déjà là. Pour des « pauvres » d'avoir l'impression de ne pas être oubliés et d'avoir accès à ces infrastructures et à ces écoles peut seulement avoir une bonne influence dans le futur. Les parents sont probablement déjà pognés dans leur pattern donc c'est plus difficile mais pour les enfants, ça peut faire la différence entre le décrochage et aller au cégep, ou tomber dans la drogue vs faire du sport.

Je caricature un peu, je sais, mais je pense que c'est possible de faire cohabiter deux classes de société, et que l'influence soit positive plutôt que négative.

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  • 2 semaines plus tard...

Sur la dangereuse route de Manawan

 

Il ne fait que 86 kilomètres et, pourtant, le chemin Manawan semble interminable. Un chemin rude, à la beauté sauvage, qui effraie et fascine à la fois. Un chemin de gravier cahoteux, raboteux et poussiéreux que l’on franchit comme on relève un défi. Un chemin traître, aux mille virages, qui traverse la forêt et les montagnes et qui tremble au passage des camions chargés de bois. Un chemin qui fait vivre la grande aventure aux Européens venus voir « les Indiens d’Amérique » et qui aura permis, par son impraticabilité, de préserver la langue et la culture des Attikameks de Manawan.

https://www.ledevoir.com/societe/transports-urbanisme/582793/sur-la-dangereuse-route-de-manawan

 

 

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Peu de gens avaient entendu parler de Manawan avant que la communauté atikamekw ne se retrouve au coeur de Fugueuse, l'une des séries télévisées les plus populaires du petit écran.

La contrebande de drogue, les répercussions d’une agression sexuelle sur une adolescente et la difficulté d’une mère atikamekw à s’occuper de son enfant sont les thèmes abordés dans l'épisode six de Fugueuse - La suite, qui se déroule en partie à Manawan.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1644738/fugueuse-jeunes-manawan-lanaudiere-atikamekw-jemmy-echaquan

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  • 2 mois plus tard...

Joyce Echaquan, « ça aurait pu être moi »
Des gens de Manawan disent éprouver de la méfiance envers l'hôpital de Joliette après avoir vécu des expériences traumatisantes.

https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1737672/centre-hospitalier-joliette-joyce-echaquan-temoignages

https://en.wikipedia.org/wiki/Death_of_Joyce_Echaquan

 

 

 

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Mort de Joyce Echaquan : visite d'une clinique spécialement conçue pour les Autochtones

c’est essentiellement en attikamek que la trentenaire s’exprimait. Elle ne connaissait que quelques mots de français.

C’était une femme hypersensible. Elle pleurait lorsqu’elle voyait un arbre qu’on coupait.

https://www.ledevoir.com/societe/587010/une-mere-aimante-et-rieuse

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Depuis 1867, les « Indiens » reconnus comme tels par la loi canadienne peuvent acquérir le droit de vote au fédéral. 

Mais pour cela, ils doivent renoncer à leur statut. Cela implique un abandon de privilèges importants comme celui de résider dans les réserves « indiennes ».

En 1960, beaucoup au sein des Premières Nations hésitent à approuver la réforme électorale parce qu’ils ont peur de perdre en contrepartie leur statut « d'Indiens ».

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1715971/premieres-nations-droit-vote-canada-archives

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  • 5 mois plus tard...

« C’est tellement ridicule » : la femme atikamekw qui a donné la formation en sécurisation culturelle aux deux infirmières congédiées du CLSC de Joliette a dénoncé vendredi les manœuvres du Syndicat interprofessionnel de Lanaudière, qui soutient que les employées n’ont fait que mettre en pratique ce qu’on leur avait enseigné.

https://www.ledevoir.com/societe/597267/infirmieres-congediees-a-joliette-les-manoeuvres-syndicales-denoncees-de-toute-part

 

 

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Les Québécois entrent en communication entre eux bien souvent au moyen du small talk ou du bavardage : la météo, le hockey, la nouvelle de l’heure, etc. 

À Joliette, serait-ce plutôt la « peur du silence » qui aurait provoqué le « malentendu » ? À la réticence de la patiente atikamekw (le racisme est connu à l’hôpital où a eu lieu la mort de Joyce Echaquan !) s’est ajouté son silence peu rassurant pour les infirmières, d’où le bavardage précipité de leur part et le malentendu.

 

À la suite de la crise d’Oka, j’ai commencé à donner des séances de formation à des employés de différents ministères fédéraux sur la question des Autochtones. Il s’agissait de contrer la « discrimination systémique » (déjà, il y a 30 ans…) dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi sur l’équité en matière d’emploi.

Au cours de mes séances de formation, je cessais stratégiquement de parler pendant 10 à 15 secondes en regardant ma montre. Et je demandais à mes participants comment ils se sentaient. À tout coup : un malaise s’installait.

Dans mes mises en situation, puisque je m’adressais souvent aux « ressources humaines », je demandais comment ils évalueraient un candidat pour un emploi s’il régnait un silence de 10 à 15 secondes à la suite d’une question. On avait tendance à associer ce silence à un manque de performance, ce qui n’était pas le cas pour un éventuel candidat qui répondrait rapidement et qui, bien souvent, répondrait à des questions qui n’avaient pas encore été posées… 

Lors d’une séance de formation en Mauricie et à propos des Atikamekws, une fonctionnaire s’exclama : « Monsieur Trudel, ils ne parlent pas… au téléphone ! » C’est alors que je m’adonnais à ma petite séance de silence… Pourquoi êtes-vous mal à l’aise ? Parce que certains Autochtones ne pratiquent pas le small talk… ? Où est le « problème » ? Qui est le « problème » ?

 

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Il y a 3 heures, Cathou La Tuque a dit :

Les Québécois entrent en communication entre eux bien souvent au moyen du small talk ou du bavardage : la météo, le hockey, la nouvelle de l’heure, etc. 

À Joliette, serait-ce plutôt la « peur du silence » qui aurait provoqué le « malentendu » ? À la réticence de la patiente atikamekw (le racisme est connu à l’hôpital où a eu lieu la mort de Joyce Echaquan !) s’est ajouté son silence peu rassurant pour les infirmières, d’où le bavardage précipité de leur part et le malentendu.

 

À la suite de la crise d’Oka, j’ai commencé à donner des séances de formation à des employés de différents ministères fédéraux sur la question des Autochtones. Il s’agissait de contrer la « discrimination systémique » (déjà, il y a 30 ans…) dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi sur l’équité en matière d’emploi.

Au cours de mes séances de formation, je cessais stratégiquement de parler pendant 10 à 15 secondes en regardant ma montre. Et je demandais à mes participants comment ils se sentaient. À tout coup : un malaise s’installait.

Dans mes mises en situation, puisque je m’adressais souvent aux « ressources humaines », je demandais comment ils évalueraient un candidat pour un emploi s’il régnait un silence de 10 à 15 secondes à la suite d’une question. On avait tendance à associer ce silence à un manque de performance, ce qui n’était pas le cas pour un éventuel candidat qui répondrait rapidement et qui, bien souvent, répondrait à des questions qui n’avaient pas encore été posées… 

Lors d’une séance de formation en Mauricie et à propos des Atikamekws, une fonctionnaire s’exclama : « Monsieur Trudel, ils ne parlent pas… au téléphone ! » C’est alors que je m’adonnais à ma petite séance de silence… Pourquoi êtes-vous mal à l’aise ? Parce que certains Autochtones ne pratiquent pas le small talk… ? Où est le « problème » ? Qui est le « problème » ?

 

Eh boy... dommage que les vidéos instagram s'embed pas, mais ça me fait penser à ce skit :

WWW.INSTAGRAM.COM

J'ai déjà fait à semblant de tomber endormie dans une ride de bus où y avait une fille qui a rejoint mon petit groupe pour éviter d'avoir à endurer l'osti de small talk qu'elle menait. Je m'en CRISSE de ce qui s'est passé à l'oncle du voisin de ta meilleure amie. Parle-moi de la situation des autochtones au Québec, tiens.

 

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Il y a 22 heures, Retromantique a dit :

Eh boy... dommage que les vidéos instagram s'embed pas, mais ça me fait penser à ce skit :

WWW.INSTAGRAM.COM

J'ai déjà fait à semblant de tomber endormie dans une ride de bus où y avait une fille qui a rejoint mon petit groupe pour éviter d'avoir à endurer l'osti de small talk qu'elle menait. Je m'en CRISSE de ce qui s'est passé à l'oncle du voisin de ta meilleure amie. Parle-moi de la situation des autochtones au Québec, tiens.

 

Ce n'est pas du small talk, ça, selon moi. C'est du mémèrage. 

Le small talk, c'est comme le lubrifiant d'une conversation. C'est pratique avant de rentrer dans le vif d'un sujet, avec une personne qu'on connait, pour avoir l'air civilisé et empathique. Et également pour faciliter les échanges avec des inconnus, et briser la glace.

Je n'ai rien contre ça quand c'est dans son contexte et bien utilisé. Et pourvu qu'on passe au stade suivant après un court moment.

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Il y a 8 heures, La Tsarine a dit :

Ce n'est pas du small talk, ça, selon moi. C'est du mémèrage. 

Le small talk, c'est comme le lubrifiant d'une conversation. C'est pratique avant de rentrer dans le vif d'un sujet, avec une personne qu'on connait, pour avoir l'air civilisé et empathique. Et également pour faciliter les échanges avec des inconnus, et briser la glace.

Je n'ai rien contre ça quand c'est dans son contexte et bien utilisé. Et pourvu qu'on passe au stade suivant après un court moment.

Ah ouais! C'est vrai. C'est le mémérage qui m'insupporte le plus, effectivement. Le small talk peut faire chier parfois, mais il a son utilisé oui.

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  • 1 mois plus tard...

Critiquée pour avoir outrepassé les limites de son mandat en faisant preuve de partialité, la coroner Géhane Kamel, qui préside les audiences publiques de l’enquête sur le décès de Joyce Echaquan, fera une mise au point mardi.

 

Depuis le début des audiences le 13 mai dernier, certains commentaires qu'a adressés la coroner aux témoins n'ont pas manqué de surprendre juristes et chroniqueurs, qui ont reproché à Me Kamel de manquer à son devoir de réserve.

 

Lundi, visiblement agacée après que des infirmières et des médecins eurent nié avoir entendu des propos désobligeants à l'égard des patients autochtones à l'hôpital de Joliette, où Mme Echaquan a passé ses derniers jours, la coroner a répondu : Je ne crois pas ça.

 

Un peu plus tard dans la semaine, l'infirmière congédiée du Centre hospitalier de Lanaudière après avoir tenu des propos racistes à Joyce Echaquan était à son tour appelée à la barre. Elle a soutenu avoir agi sous la pression de la charge de travail et des heures supplémentaires qui pèsent sur les épaules du personnel soignant.

 

Sa réaction envers Mme Echaquan, a-t-elle expliqué en substance, n'avait rien à voir avec le fait que la patiente était Atikamekw.

 

Une explication qu'a rejetée Me Géhane Kamel. Il y a une chose que je ne tolère pas, par ailleurs. C'est qu'on me sorte le fait que des gens soient débordés alors qu'il y a une situation critique qui se passe devant eux, a-t-elle répondu avec impatience.

https://www.google.com/amp/s/ici.radio-canada.ca/amp/1795301/gehane-kamel-audiences-joyce-echaquan-impartialite-critiques

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  • 2 semaines plus tard...

Il y avait un reportage à la CBC sur une école et un pont en Alberta qui a été débatisé "Langevin".

 

Hector-Louis Langevin (1826-1906) n’est pas le créateur des pensionnats autochtones ; les premiers pensionnats autochtones ont été ouverts en 1820, six ans avant la naissance de Langevin. Ces pensionnats relevaient de l’Église anglicane, et l’Église catholique attendra 30 ans avant d’en ouvrir de son côté.

J’ai cherché d’où venaient les accusations contre Langevin, qui n’a été qu’un des 134 députés conservateurs à avoir voté pour la création du système des pensionnats autochtones. Je me suis rendu compte que tout venait de l’extrait suivant d’un discours qu’il a prononcé en Chambre à cette occasion. Cet extrait se lit comme suit : « Si vous voulez éduquer ces enfants, vous devez les séparer de leurs parents durant le temps de leur formation. Si vous les laissez dans leurs familles, ils pourront apprendre à lire et à écrire, mais ils vont rester sauvages, alors que si vous les séparez comme proposé, ils vont acquérir les manières et les penchants — espérons seulement les bons penchants — des personnes civilisées. »

 

 

 

 

 

Langevin n’était pas surintendant des Affaires indiennes quand ces pensionnats ont été érigés en système par le fédéral. Langevin a occupé ce poste pendant seulement un an et demi, du 22 mai 1868 au 7 décembre 1869, alors que l’Indian Act a été adopté en 1876 par le gouvernement libéral d’Alexander Mackenzie (et non sous John A. Macdonald) et que la décision de créer un système fédéral de pensionnats autochtones date de 1883 (soit 14 ans après la fin du mandat de Langevin aux Affaires indiennes).

Langevin est mort en 1906, alors que la fréquentation des pensionnats par les Autochtones a été rendue obligatoire quatorze ans plus tard, en 1920, et il n’est nullement responsable du fait que le système des pensionnats autochtones a duré plus d’un siècle, de 1883 à 1996.

À ce titre, Jean Chrétien a une très lourde responsabilité, lui qui a été ministre des Affaires indiennes de 1968 à 1974 et qui a maintenu en place cet odieux système d’assimilation.

 

 

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/585225/macdonald-et-la-revanche-d-hector-louis-langevin

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Winnipeg est la Ville avec le plus de gens se déclarant d'origine amérindienne: 92,810 (12 %), soit 3 fois plus que Montréal en valeur absolu et 12 fois plus en pourcentage.

Le Manitoba est la province avec le plus d'habitants d'origine  amérindienne (18%)

40 % des habitants de la ville de Prince Albert (Saskatchewan) sont d'origine amérindienne.

Le Québec est la province comptant le plus d'Inuit.

 

On a offert au gardien de but d'ascendance autochtone Carey Price  une enveloppe de tabac et un ruban orange, symbole des survivants des pensionnats et des cimetières autochtones laissés dansl'oublie..

Restes de 215 enfants retrouvés enterrés sur le site d'un ancien pensionnat autochtone en Colombie-Britannique: qu'est-ce qui a changé depuis ?

https://cdn.cogecolive.com/prod-20210601/2021_06_01_quem_luc_ferrandez_1622582921557468.mp3

 

La découverte des restes de 215 enfants autochtones sur le site d’un ancien pensionnat à Kamloops rouvre des plaies profondes dans la communauté de Mashteuiatsh, au Lac-Saint-Jean.  Comment survivre à un tel héritage ? Comment en guérir ? Trois témoignages.

 

Au Québec, les Orphelins de Duplessis sont un autre cas probant de maltraitance d'enfants. 

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