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Sujet ousqu'on utilise l'IA pour générer des images random


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Avec l'IA qui trempe maintenant dans la génération d'images, on a atteint un seuil plutôt pathétique dans la démocratisation de l'« art », où le processus et la démarche, grands piliers de la création, sont réduits à une affaire de 2-3 clics de souris.

Cet abominable sujet devrait être transféré dans la Fosse comme il se doit.

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Je trouve ça super intéressant d'un point de vue conceptuel. En théorie l'idée poussée à son point culminant aura tôt fait d'éliminer entièrement toute forme de barrière à l'expression artistique, ce qui permet d'entrevoir des changements de paradigmes dans nos rapports avec nos univers intérieurs.

Mais bon, je ne sais pas à quel point ces médiums permettraient de pousser l'art à un autre niveau (en plus que dans le cas présent, on applique une censure en limitant certaines thématiques de leur application), et sachant que l'IA apprend à partir de ce qui se fait et existe déjà, logiquement les créations seraient condamnées à être perpétuellement à la remorque de l'innovation. 

Mais imaginez pouvoir appliquer l'idée à toutes les formes d'art en sus des images 2D, comme la sculpture, le cinéma, la littérature ou la musique, et ainsi pouvoir à volonté transposer dans le réel les substrats de notre imagination en les appliquant à tous les médiums possibles, et ce, sans aucune limitation quant à la maîtrise des techniques et des ressources matérielles pour ce faire. S'ouvrirait alors tout un monde de possibilités. 

Food for thought. :actually:

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Le 2022-10-09 à 02:41, Ecce Homo a dit :

Je trouve ça super intéressant d'un point de vue conceptuel. En théorie l'idée poussée à son point culminant aura tôt fait d'éliminer entièrement toute forme de barrière à l'expression artistique, ce qui permet d'entrevoir des changements de paradigmes dans nos rapports avec nos univers intérieurs.

l'IA est a l'art ce que le four a micro ondes est a la cuisine. Certes, tu as fait a manger mais personne ne va t'apeller un cordon bleue. 

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Le 2022-10-09 à 02:41, Ecce Homo a dit :

Mais imaginez pouvoir appliquer l'idée à toutes les formes d'art en sus des images 2D, comme la sculpture, le cinéma, la littérature ou la musique, et ainsi pouvoir à volonté transposer dans le réel les substrats de notre imagination en les appliquant à tous les médiums possibles, et ce, sans aucune limitation quant à la maîtrise des techniques et des ressources matérielles pour ce faire. S'ouvrirait alors tout un monde de possibilités. 

Internet est largement a disposition d'une majorite de la population depuis quelques decennies.

Ou est le nouveau Shakespeare ? :thinking_kermit:

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L’Institut d’éthique en intelligence artificielle de Montréal, qui s’intéresse de près à la question, reconnaît que « l’échelle et le rythme » sans précédent auxquels ces machines sont capables de produire bousculeront certains métiers artistiques.

« Mais ça ne veut pas dire que les humains ne sont pas impliqués. Il y a un nouveau champ en émergence lié à l’IA, qui s’appelle le prompt engineering, qui est en soi une forme d’art », indique Abhishek Gupta, chercheur principal et directeur de l’Institut.

 

Walter Benjamin affirmait, au seuil de la modernité, que le cours de l'expérience avait chuté et que nous étions devenus pauvres en expérience. La désacralisation de l'art, liée à sa reproductibilité, qui lui ôte son aura, n'est qu'un élément parmi d'autres d'une nouvelle manière d'être au monde où a disparu la possibilité d'une expérience du commun.

Le développement des techniques de reproduction a modifié la perception du spectateur, qui paradoxalement a l'impression que l'art lui est plus accessible et que  l'apparition de la photographie et du cinéma ont permis de révéler le sens politique et social de l'art, jusqu'alors négligé au profit d'une valeur cultuelle.

 

L'authenticité est une question majeure dans l'art, en particulier dans les arts plastiques ; elle est souvent considérée comme la valeur la plus importante d’une œuvre. Elle a même conduit Walter Benjamin à élaborer toute une critique de la photographie en tant que reproduction, en parlant notamment de « la perte de l'aura de l'œuvre reproduite ».  Le fait même qu'il soit produit par un algorithme semble lui conférer un mystère encore plus profond que s’il avait été réalisé par un être humain – il y a ainsi une forme de déplacement de l'aura de l'humain vers la machine.

...

Les Grecs ne connaissaient que deux procédés de reproduction mécanisée de l’oeuvre d’art : le moulage et la frappe. Les bronzes, les terracottes et les médailles étaient les seules oeuvres d’art qu’ils pussent produire en série. Tout le reste restait unique et techniquement irreproductible. Aussi ces oeuvres devaient-elles être faites pour l’éternité. 

Le film offre l’exemple d’une forme d’art dont le caractère est pour la première fois intégralement déterminé par sa reproductibilité. Il serait oiseux de comparer les particularités de cette forme à celles de l’art grec. Sur un point cependant, cette comparaison est instructive. Par le film est devenue décisive une qualité que les Grecs n’eussent sans doute admise qu’en dernier lieu ou comme la plus négligeable de l’art : la perfectibilité de l’oeuvre d’art. Les Grecs, dont l’art était astreint à la production de valeurs éternelles, avaient placé au sommet de la hiérarchie des arts la forme d’art la moins susceptible de perfectibilité, la sculpture, dont les productions sont littéralement tout d’une pièce (contrairement à un film qui est un montage).

La dispute qui s’ouvrit, au cours du XIXe siècle, entre la peinture et la photographie, quant à la valeur artistique de leurs productions respectives, apparaît de nos jours confuse et dépassée. Si l’on s’était auparavant dépensé en vaines subtilités pour résoudre ce problème : la photographie est-elle ou n’est-elle pas un art ? - sans s’être préalablement demandé si l’invention même de la photographie n’avait pas, du tout au tout, renversé le caractère fondamental de l’art - les théoriciens du cinéma à leur tour s’attaquèrent à cette question prématurée. 

Photographier un tableau est un mode de reproduction ; photographier un événement fictif dans un studio en est un autre. Dans le premier cas, la chose reproduite est une oeuvre d’art, sa reproduction ne l’est point. Car l’acte du photographe réglant l’objectif ne crée pas davantage une oeuvre d’art que celui du chef d’orchestre dirigeant une symphonie. Ces actes représentent tout au plus des performances artistiques. 

L’oeuvre d’art proprement dite ne s’élabore qu’au fur et à mesure que s’effectue le découpage. Découpage dont chaque partie intégrante est la reproduction d’une scène qui n’est oeuvre d’art ni par elle-même ni par la photographie. Que sont donc ces événements reproduits dans le film, s’il est clair que ce ne sont point des oeuvres d’art ?La réponse devra tenir compte du travail particulier de l’interprète de film.

Durant des siècles, les conditions déterminantes de la vie littéraire affrontaient un petit nombre d’écrivains à des milliers de lecteurs. La fin du siècle dernier vit se produire un changement. Avec l’extension croissante de la presse, qui ne cessait de mettre de nouveaux organes politiques, religieux, scientifiques, professionnels et locaux à la disposition des lecteurs, un nombre toujours plus grand de ceux-ci se trouvèrent engagés occasionnellement dans la littérature. Cela débuta avec les boîtes aux lettres que la presse quotidienne ouvrit à ses lecteurs - si bien que, de nos jours, il n’y a guère de travailleur européen qui ne se trouve à même de publier quelque part ses observations personnelles sur le travail sous forme de reportage ou n’importe quoi de cet ordre. La différence entre auteur et public tend ainsi à perdre son caractère fondamental. 

Les architectures ont accompagné l’humanité depuis ses origines. Nombre de genres d’art se sont élaborés pour s’évanouir. La tragédie naît avec les Grecs pour s’éteindre avec eux ; seules les règles en ressuscitèrent, des siècles plus tard. Le poème épique, dont l’origine remonte à l’enfance des peuples, s’évanouit en Europe au sortir de la Renaissance. Le tableau est une création du Moyen Âge, et rien ne semble garantir à ce mode de peinture une durée illimitée. Par contre, le besoin humain de se loger demeure constant. L’architecture n’a jamais chômé. Son histoire est plus ancienne que celle de n’importe quel art, et il est utile de tenir compte toujours de son genre d’influence quand on veut comprendre le rapport des masses avec l’art. Les constructions architecturales sont l’objet d’un double mode de réception : l’usage et la perception, ou mieux encore : le toucher et la vue. On ne saurait juger exactement la réception de l’architecture en songeant au recueillement des voyageurs devant les édifices célèbres.

L’humanité, qui jadis avec Homère avait été objet de contemplation pour les dieux olympiens, l’est maintenant devenue pour elle-même. Son aliénation d’elle-même par elle-même a atteint ce degré qui lui fait vivre sa propre destruction comme une sensation esthétique de tout premier ordre.

https://www.larevuedesressources.org/L-oeuvre-d-art-a-l-epoque-de-sa-reproduction-mecanisee

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Pas si sûre ! 

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Citation

La fidélité à l’original que semblait promettre la photographie permettait aux auteurs des épreuves une entrée dans la sphère artistique, au vu de la gravure de reproduction et de son renouveau » (p. 86). Les artistes peuvent désormais représenter des scènes ou des lieux inconnus, voyageant par procuration avec les images. Ainsi, la configuration de l’atelier du XIXème siècle et les sources d’inspirations artistiques ont considérablement évolué grâce à cette invention : « La photographie sur papier offrit un essor nouveau à ces études [au daguerréotype] ; grâce à elles, la photographie entra dans les ateliers. » (p. 242) Ce médium ouvre une fenêtre sur un ailleurs. Mais la transformation opère également au sein des images : « Étroitement liée à la peinture, la photographie fit naître, par le choix de ses sujets, la manière de les représenter mais aussi, grâce à la multiplication que permit la diffusion, un rapport nouveau au réel et à sa représentation, qui à son tour influença profondément la peinture. » 

 

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A l’heure de la réplication infinie, l’originalité et l’authenticité n’existent plus

 En s’appropriant la manipulation de l’information, Andy Warhol a compris qu’il pouvait maîtriser la culture. (…) Ces gestes en « re » – comme rebloguer ou retweeter – sont devenus des rites culturels indépendants (…) ». Pour Goldsmith la création est passée du créateur au médiateur. Comme l’a montré Warhol avec prescience, gérer la masse d’information qui nous traverse a pris une dimension littéraire… et en même temps est devenue parfaitement ordinaire.

Comme à l’oeuvre d’Andy Warhol, ce « génie non original », « capable de créer un corpus d’oeuvres d’une profonde originalité, en isolant, recadrant, recyclant, régurgitant et reproduisant sans fin des idées et des images qui n’étaient pas les siennes et qui, à mesure qu’il en avait fini avec elles, étaient devenues complètement warholiennes. 

Pour Goldsmith le numérique fait basculer la création littéraire dans des formes nouvelles, une écriture « non créative », une écriture sans écriture où le code, lui-même, transforme notre rapport à l’écrit.

« Si la peinture a réagi à la photographie en devenant abstraite, il semble improbable que l’écriture ne fasse pas de même par sa relation à Internet. Il semble que la réponse de l’écriture – se faisant plus l’héritière de la photographie que de la peinture – pourrait être de devenir mimétique, de se contenter de reproduire, y puisant surtout des méthodes de distribution, en proposant de nouveaux moyens de réception et de lectorat. Les mots pourraient très bien n’être pas écrits seulement pour être lus, mais pour être partagés, déplacés parfois par les humains, plus souvent par des machines, nous fournissant une occasion extraordinaire de reconsidérer ce qu’est l’écriture, et définir des rôles nouveaux pour l’écrivain. »

Avec le web, le lecteur n’est plus un récepteur passif, il est l’un des moteurs d’une reconfiguration permanente des mots et du code. Dans cette balade psychogéographique du web que Goldsmith propose, nous appréhendons les glissements permanents d’une réalité impossible à attraper. Le web, par nature, permet de déformer et manipuler en continu les mots. Nous sommes entrés dans l’âge du remix permanent, où tout est composition, à l’image de la Une du New York Times, qui est une composition provenant de nombreux serveurs, fournissant des contenus toujours changeants, différents pour chaque lecteur.

Ce qui change pour Goldsmith, c’est que le code en transformant tout en langage, élargit le potentiel du langage lui-même. Le code permet d’amplifier les détournements. Et les langages qu’il produit permettent une reconfiguration permanente, à la fois éphémère, fluide, transportable… indépendante de la forme. Dans le flux infini des contenus, l’écriture sans écriture permet de créer sans fin de nouvelles significations en reconfigurant – sans fin et en boucle – le langage et son code.

Goldsmith porte aux pinacles le rôle de la copie et du remix, à l’image du projet de l’écrivain conceptuel Simon Morris de recopier Sur la route de Kerouac, comme si ce simple geste permettait de se le réapproprier plus que la lecture. Derrière le geste de l’artiste, Goldsmith pointe le rôle de chacun d’entre nous, devenu à la fois lecteur et auteur en produisant des sélections et des arbitrages dans l’information que nous parcourons, à l’image du fil Facebook de chacun. Nous sommes dans le read/write web, ce web qui se lit et s’écrit, dans lequel nous lisons et écrivons, travaillant à filtrer et remixer nous-mêmes, à copier, sélectionner, recombiner, manipuler sans cesse l’information.

« Dans le monde numérique contemporain, le langage est devenu un espace provisoire, passager et déprécié, simple matériau pour être déblayé, reformaté, stocké, et repris dans n’importe quelle forme adaptée, avant qu’on s’en débarrasse aussi vite. Parce que les mots d’aujourd’hui ne coûtent rien et sont produits à l’infini, ils ne sont que déchets, représentant peu, signifiant encore moins. La perte de boussole par la réplication ou le spam est la norme. Les notions d’authentique ou d’original sont de plus en plus intraçables. » Ce que nous ne pouvons télécharger n’existe pas. « La régurgitation est le nouveau mode non créatif, au lieu de créer, nous honorons et chérissons, embrassons la manipulation et la réutilisation ».

Nous sommes devenus ceux qui font tourner nos machines. Notre écriture les nourrit et nous nourrit en retour. Ce que souligne très bien la psychologue Susan Blackmore quand elle évoque les trois âges de l’information : après l’âge du gène, premier réplicateur biologique, nous sommes entrés dans l’âge du mème, réplicateur culturel. Nous entrons dans l’âge du « temes » (ce mème technologique), c’est-à-dire l’âge du réplicateur mécanisé.

 Les pratiques du numérique permettent de construire de nouvelles esthétiques et une nouvelle culture. Nous sommes tous devenus des experts clandestins du plagiat, de la recontextualisation, de l’échantillonnage. Pour Goldsmith, ces pratiques n’éradiquent pas l’expression de soi : au contraire ! Même en copiant quelque chose, « c’est nous-mêmes que nous exprimons de façons différentes », comme nous le faisons dans nos fils Facebook qui ne sont souvent que copie de choses vues ou lues ailleurs. Facebook valorise ces choix comme s’ils étaient nous-mêmes, alors que jusqu’à présent, ces plagiats et copies ne semblaient devoir ne rien signifier. Devenir des « non-auteurs » a pris une signification et une valeur. Dans un monde d’écriture sans écriture, nous sommes tous devenus les producteurs de nous-mêmes.

https://www.internetactu.net/2018/03/20/comment-linternet-change-t-il-notre-regard-sur-la-creativite

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Le 2022-10-10 à 05:51, Et Puis Du Sang a dit :

l'IA est a l'art ce que le four a micro ondes est a la cuisine. Certes, tu as fait a manger mais personne ne va t'apeller un cordon bleue. 

pourtant tout le monde a un micro-ondes à la maison et l'utilise régulièrement pour réchauffer leurs repas. insultant pour les micro-ondes. :smurf_meh:

je n'ai pas eu le temps de tester le bidule, je suis sûre que je vais vite voir les limites de cette technologie, mais je le ferai assurément bientôt. 

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Au Royaume-Uni, les parlementaires de la chambre haute étaient réunis ce 11 octobre pour discuter de l’influence de l’intelligence artificielle sur les arts. Ils ont interrogé à ce sujet Ai-Da, robot humanoïde aux traits féminins, dans un moment digne d’une scène de science-fiction.

https://www.courrierinternational.com/video/video-le-dialogue-surrealiste-des-lords-britanniques-avec-le-robot-ai-da

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  • 4 semaines plus tard...

Moi je suis presque contente de la recrudescence du IA Art. Ça va supprimer beaucoup de compétition humaine. Certains vont arrêter parce que la machine ''fait mieux''.
Mais le but ne devrait pas être de ''faire mieux'' tout bêtement. Même s'il est bien de voir du beau, de l'esthétique; l'art est un language au même titre que la parole.
Tu peux parler comme un redneck et te faire comprendre et créer plus d'impact que quelqu'un qui a un niveau de language soutenu. Bien sur, il est agréable d'entendre quelqu'un s'exprimer avec élégance (à part peut-être en région), mais comme l'art, le but est de s'exprimer et de créer des connections.

Être à même de créer des oeuvres complexes en art, c'est donc un peu semblable à avoir un grand champ lexical. La machine repertorie tout les mots et toutes les images. Cela ne devrait pas être un prétexte pour relacher son niveau à des ''salu sava'' ou encore des ''bonhommes alumettes'' pour utiliser un language de manière décente. L'art est aussi un moyen d'exploration de soi, une fierté et un plaisir des sens. Tant de bonnes raisons de continuer.

Là, ensuite il y a l'argument de l'obsolescence humaine. Je répond que l'humain est responsable de sa propre obsolescence ou non, peu importe les facteurs extérieurs. L'obsolescence de métiers d'art est entre nos mains d'humains, intelligence artificielle ou non. Faisons le parallèle: un bras mécanique peux soulever des tonnes, pourtant, les gyms sont encore bondés et beaucoup de gens gagnent leur vie grace à ça. Un autre parallèle avec l'industrie musicale: nous pouvons voir des spectacles en réalité virtuelle et augmentée, pourtant, nous continuons d'aller voir de vrais groupes. L'avenir de l'art visuel professionnel se retrouver peut-être lui aussi dans l'idée de performance et de matérialité en délaissant un peu le digital pour retourner au traditionnel.

Va savoir, les arguments alarmants de plusieurs de mes confrères sont tout de même valides; en même temps, ça crée une aura de panique qui stimule d'avantage la procrastination que l'acte artistique. On rationalise l'affaire, dans ce temps là, difficile d'être dans le ''ici et maintenant''. Et ça toujours été dans le ''ici et maintenant'' que l'acte créatif construit.
 

 

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Il y a 23 heures, Arlequin Finelune a dit :

Moi je suis presque contente de la recrudescence du IA Art. Ça va supprimer beaucoup de compétition humaine

:seriously:

Il y a 23 heures, Arlequin Finelune a dit :

Certains vont arrêter parce que la machine ''fait mieux''.
Mais le but ne devrait pas être de ''faire mieux'' tout bêtement.

Mais... En fait, si tu enleves à un artiste sa volonté de progresser, tu lui enleves tout. Est ce que tu peins ou quelque chose de ce genre ? 

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