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Nüwa en direct


Déchet(s) recommandé(s)

L’agence d’architectes ABIBOO Studio a imaginé cinq projets de villes autosuffisantes qui pourraient permettre à plus d’un million d’humains d’habiter sur Mars d’ici 2100. La capitale, Nüwa, pourrait accueillir plus de 250 000 personnes. De logements et des bureaux y seraient construits.

Afin d’éviter qu’ils explosent sous l’effet de la pression, les immeubles de bureaux et d’habitation seront construits dans la pierre. Des tubes reliés entre eux par des ascenseurs à haute vitesse logeront également des espaces verts, dont certains reproduiront la végétation terrienne, dans les conditions terriennes, accessibles aux humains.

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https://thegoodlife.fr/diaporama/bienvenue-a-nuwa-la-capitale-de-la-premiere-colonie-humaine-sur-mars/

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  • 5 mois plus tard...

En 1964, l'astronome soviétique Nikolaï Kardachev présente pour la première fois une classification des civilisations selon leur niveau de consommation énergétique dans un article intitulé Transmission of Information by Extraterrestrial Civilizations.

Une civilisation dite de « type I » est capable de collecter et d'utiliser l'intégralité de la puissance captable sur sa planète, soit l'équivalent théorique de 1016 watts. Selon Kardachev, c'est ce type que le développement de l'humanité sur la Terre est sur le point d'atteindre en 1964. Une civilisation dite de « type II » surpasserait le premier d'un facteur 10 milliards, atteignant une consommation de 1026 watts, en exploitant cette fois l'intégralité de la puissance émise par son étoile. Enfin, une civilisation dite de « type III » serait capable de collecter et de consommer l'intégralité de la puissance émise par sa galaxie, soit l'équivalent de 1037 watts.

La classification de Kardachev se fonde sur le postulat d'un taux d'accroissement de 1 % par année. Kardachev pense qu'il faut 3 200 ans à l'humanité pour atteindre le type II, et 5 800 ans pour le type III.

En 1973, Carl Sagan fait découvrir les travaux de Kardachev sur la classification des civilisations. Il remarque que les écarts entre chaque type énoncé par Kardachev sont si importants qu'ils ne permettent pas de modéliser au mieux l'évolution des civilisations. Sagan estime que, selon cette échelle revisitée, l'humanité actuelle serait de Type 0,7  ou 0,16 % de la puissance disponible sur Terre. Ce palier se caractérise selon lui par la capacité de s'autodétruire, ce qu'il nomme l'« adolescence technologique ».

Dans son ouvrage Physics of the Future (2011), le physicien américain Michio Kaku examine  les conditions pour que l'humanité converge vers une civilisation planétaire de type I. Cette convergence est principalement fondée sur l'économie du savoir. Kaku utilise l'échelle de Kardachev, mais la développe en y ajoutant un stade supplémentaire : une civilisation de type IV serait capable de puiser l'énergie dont elle a besoin au sein des rayonnements extragalactiques. En étudiant l'évolution des technologies qui ont changé l'Histoire (le papier, le circuit intégré), Kaku estime que l'humanité se dirige vers une civilisation aux dimensions planétaires, dont Internet est le « point de départ ».

Une civilisation de type I consomme une puissance de l'ordre de milliers à des millions de fois notre production planétaire actuelle, environ 100 trillions de trillions de watts. Elle disposerait d'assez d'énergie pour modifier la survenue de certains phénomènes naturels, comme les tremblements de terre ou les volcans, et pourrait construire des villes sur les océans. Nous pouvons voir les prémices d'une civilisation de type I dans le fait qu'un langage planétaire se développe (l'anglais), qu'un système de communication global apparaît (Internet), qu'un système économique mondial est en gestation (l'établissement de l'Union européenne) et même qu'une culture mondialisée est en train d'uniformiser l'humanité (les médias de masse, la télévision, le rock ou encore les films d'Hollywood). Pour atteindre le type I, l'humanité doit se concentrer sur plusieurs domaines : la construction d'infrastructures facilitant la communication et la collaboration, l'éducation, la recherche et développement ainsi que l'innovation mais aussi bâtir de forts liens entre les diasporas et leurs pays d'origine, ainsi qu'entre migrants et non-migrants. En cas d'échec dans le développement de ces domaines, Kaku prévoit que l'humanité sombrera dans les « abysses ». En conclusion, une civilisation évoluée doit s'accroître plus vite que la fréquence de survenue des catastrophes cosmiques hostiles à la vie, comme l'impact d’astéroïdes ou de comètes. Une civilisation de type I devrait également être capable de maîtriser les voyages spatiaux pour dévier des objets menaçants. Elle devrait aussi anticiper l'apparition d'une ère glaciaire et modifier le climat longtemps avant cette dernière pour l'éviter.

Le physicien Freeman Dyson a calculé que le type I devrait être atteint d'ici environ 200 ans, alors que pour Richard Carrigan, la Terre est encore à quatre dixièmes sur l'échelle de Sagan du type I. L'atteinte prochaine du type I (en l'an 3000 pour Richard Wilson) s'accompagnerait de profonds bouleversements sociaux, mais aussi d'un important risque d'autodestruction.

Une civilisation de type III ne doit pas être confondue avec ce que les auteurs de science-fiction appellent un « empire galactique » » note Semay, sachant qu'elle ne peut exister que si le voyage interstellaire est acquis. Or, il n'y a pas de preuve que cela soit possible un jour.

Selon Kaku, des civilisations de type II et III pourraient profiter de l'énergie de Planck, soit 1019 milliards d'électron-volts, forme d'énergie présente uniquement au sein des trous noirs ou aux débuts du Big Bang. Le voyage au moyen de trous de ver serait à portée de telles civilisation.

L'astronome John Barrow de l'université du Sussex a fait l'hypothèse que d'autres stades existent au-delà du type III. Ces civilisations de types IV, V voire VI seraient capables de manipuler les structures cosmiques (galaxies, amas galactiques, superamas) et même d'échapper au Big Crunch par des trous dans l'espace[38]. Barrow propose aussi une « anti-échelle de Kardachev », une classification non plus basée sur l'expansion mais sur la miniaturisation, la colonisation du microcosme. Il suggère une échelle allant de « BI » à « BVI », avec un ultime stade qu'il intitule « BΩ », le premier étant caractérisé par la possibilité de manipuler son environnement alors que le dernier autorise une modification de l'espace-temps. L'hypothèse de Donald Tarter, chercheur au SETI, est qu'une civilisation fondée sur la nanotechnologie n'aurait pas besoin d'une quantité toujours plus importante d'énergie. Une civilisation de type I, maîtrisant le voyage spatial local, pourrait tout à fait coloniser son système planétaire et même le nuage d'Oort sans avoir besoin d'une quantité d'énergie la faisant appartenir au type II.

Zoltan Galántai remarque que ni Kardachev ni Sagan n'ont pensé prolonger l'échelle et définir un type IV (qui utiliserait l'énergie d'un Univers entier). Ils n'ont tout simplement pas envisagé une civilisation capable de manipuler son environnement sur la plus haute échelle possible. La supercivilisation de type IV s'approche des possibilités divines et pourrait créer et voyager à travers des Univers alternatifs conçus par elle.

 

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  • 2 mois plus tard...
  • 5 mois plus tard...

La fusée du milliardaire Elon Musk, dont le but ultime est de permettre de rejoindre Mars, a bel et bien décollé ce jeudi pour une troisième tentative. 

Les deux premiers essais s'étaient conclus par de spectaculaires explosions dans des « échecs réussis ». Le troisième a tenu beaucoup plus longtemps que les précédents mais n'est pas non plus parvenu à son terme. SpaceX entendait également tester l'ouverture de la trappe qui pourra servir à l'avenir à libérer dans l'espace des cargaisons, par exemple des satellites. La société voulait aussi réaliser la « démonstration d'un transfert de carburant » en vol. Mettre au point cette fonction est essentiel, car pour atteindre la Lune, Starship devra se ravitailler en carburant une fois dans l'espace, grâce à un vaisseau préalablement rempli par d'autres, et servant de sorte de station-service spatiale.

 

Le programme Artemis de la NASA, nouveau chapitre de l'histoire de l'exploration de la Lune, a pour objectif d'envoyer des êtres humains plus loin que jamais dans l'espace. La mission doit être suivie par Artemis III, dont l'objectif est de déposer deux astronautes à la surface de la Lune en septembre 2026.

À l'instigation du président américain Donald Trump, la date du retour de l'humain sur la Lune, que la NASA avait fixée à 2028 sans programmation clairement définie, a été avancée de quatre ans en avril 2019 avec des objectifs qui ont été précisés, donnant naissance au programme Artemis.

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