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Opinion publique > Intérêt public ?


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Aujourd'hui en classe, deux journalistes en lock-out du Journal de Montréal ont donné une conférence sur les changements dans les médias en Amérique du Nord. Les conférencières étaient consternées du fait que le monde ne semble pas plus intéressé que ça à la cause des syndiqués. Or, à Québec, il y a quelques années, des milliers de personnes ont manifesté pour la survie de la radio-poubelle de Jeff Fillion et de Radio-X au nom de la liberté d'expression. Ces deux conflits sont aux antipodes. D'un côté, nous avons l'opinion publique et de l'autre l'intérêt public. Le rôle de ces journalistes est essentiel. Le Journal de Montréal s'adresse à un lectorat plus ou moins éduqué. Le rôle du journaliste au Journal de Montréal est donc important : ils doivent vulagriser de l'information au petit peuple pour éviter de d'autres les brain washent.

Qu'est-ce que ça prend pour intéresser le monde aux enjeux importants ? Va t-il falloir mettre un baillon aux grandes gueules de la société et imposer une nouvelle claire, propre et sans filtre pour que le peuple ait l'heure juste ?

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Qui se souvient de la disparition du télégraphe ?

On est loin de l'époque de la grève de l'amiante; qu'ils signent le même genre d'entente qu'à Québec et qu'ils cessent de jouer les bigshots. Entre une radio qui est fermé par le gouvernement et un syndicat borné il me semble que c'est deux cas complètement différent.

Opinion publique > Intérêt public ≱ La propagande synergique abrutissante de l'empire Québécor

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La solution? Tuer Richard Martineau.

La différence entre les deux conflits c'est que Radio-X était sur le point d'être fermé, privant ainsi des milliers de ti-counes de personnes d'écouter leur poste préféré. Alors que pour le journal de Montréal, il est toujours publié ce qui affecte beaucoup moins les gens puisque de toute façon, ils vont pouvoir le lire quand même. Aussi, ils ne devaient pas prêter attention au nom du journaliste en partant, donc lui ou un autre, en autant qu'on sache combien qu'il y a de nids de poules sur un tronçon de rue, sa revient au même.

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Aujourd'hui en classe, deux journalistes en lock-out du Journal de Montréal ont donné une conférence sur les changements dans les médias en Amérique du Nord. Les conférencières étaient consternées du fait que le monde ne semble pas plus intéressé que ça à la cause des syndiqués. Or, à Québec, il y a quelques années, des milliers de personnes ont manifesté pour la survie de la radio-poubelle de Jeff Fillion et de Radio-X au nom de la liberté d'expression. Ces deux conflits sont aux antipodes. D'un côté, nous avons l'opinion publique et de l'autre l'intérêt public. Le rôle de ces journalistes est essentiel. Le Journal de Montréal s'adresse à un lectorat plus ou moins éduqué. Le rôle du journaliste au Journal de Montréal est donc important : ils doivent vulagriser de l'information au petit peuple pour éviter de d'autres les brain washent.

Qu'est-ce que ça prend pour intéresser le monde aux enjeux importants ? Va t-il falloir mettre un baillon aux grandes gueules de la société et imposer une nouvelle claire, propre et sans filtre pour que le peuple ait l'heure juste ?

C'est un peu prétentieux ton commentaire; je suis loin d'être certain que le rôle du Journal de Montréal est aussi essentiel que tu le penses.

Nous assistons présentement à une révolution dans le monde de l'information et tu parles comme si la fermeture du journal viendrait priver les gens d'une des seule source d'information disponible, or c'est exactement le contraire qui se produit depuis quelques années: l'offre en information a explosé et c'est précisément pourquoi les journaux sont en difficulté. Pensons aux chaînes d'information en continue, aux magazines spécialisés, à la multiplication des sites sur Internet et des blogues d'information, à la radio, etc.

Dans un tel contexte de décroissance, on peut difficilement comprendre comment une compagnie pourrait se permettre de continuer à payer des journalistes avec des conditions salariales aussi princières.

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Le problème que ça pose c'est que l'internet est en train de tuer les journaux, mais en même temps ce qu'on lit sur internet, ça vient toujours à un certain point d'un journal. Tout ce qu'on sait finit toujours par provenir d'un journaliste qui a quelque part a été payé pour faire une job de recherche d'information.

Personne veut payer pour de l'information aujourd'hui, principalement parce que sur internet on trouve tout gratuitement, mais à quelque part il faut des journalistes professionnels.

Et bon, le journal de Montréal a beau pas être le journal le plus intello, reste qu'ils emploient quand même des vrais journalistes et font du travail concret en ce sens là. C'est pas les journalistes qui décident de remplir le journal de pub ou de faire toujours un front page avec Star Académie.

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Les gens aujourd'hui veulent entendre de gros egos qui les confortent dans l'idée qu'ils sont uniques. La vérité cède sa place au divertissement, le reportage, au freak show. Les clowns de ce cirque sont de nouveaux prophètes qui portent le nez rouge pour soulever les foules.

Dans ce contexte, le préjugé le plus sordide forme l'information de choix de l'auditeur qui se complait dans les excréments de l'autre pour oublier ceux de sa propre pensée.

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