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Déchet(s) recommandé(s)

Je fouillais de vieilles archives et j'ai trouvé une nouvelle que j'avais dû écrire en secondaire 5 pour le cours de français. Je me suis trouvé drôle en la relisant.

Au NASDAQ

Elle n'y était plus. Cannelle, le sous-marin, Alex, Boris, la danse primitive ainsi que les jeans Sel n'étaient désormais que de vagues souvenirs dont Anastasia travaillait à s'en laver la mémoire. Un nouvel avenir s'offrait à la femme. On lui avait proposé un tout nouveau chemin qui, lui, la mènerait tout droit vers la réussite, à l'inverse de cette route perdue qu'avait résultée son expérience chez Cannelle. Ce matin-là, on vint cogner à la porte du sordide appartement d'Anastasia pour la troisième fois en quatre jours. Elle se leva et s'empressa d'aller ouvrir. C'était cet homme, le même individu qu'elle avait rencontré en tout début de semaine, il l'avait abordée comme ça, lui, elle, un mardi matin, au cœur du centre-ville. Paul – c'est ainsi qu'il s'était présenté –, lui avait proposé un séjour de longue durée à Manhattan, à travailler comme secrétaire pour quelques banquiers fortunés du NASDAQ. Anastasia, qui se cherchait justement de quoi la faire vivre, avait accepté l'offre sans scrupule, voyant là la chance de mener toute une vie respectable.

Oui?

Êtes-vous prête? Nous partirons dans trois quarts d'heure, avertit-il.

Ne pouvant contenir toute son agitation, elle se mit à rire nerveusement l'instant d'une fraction de seconde.

Oui euh... oui! Bien sûr... dans combien de temps déjà? Excusez-moi, je vous fais répéter... je... je suis tellement contente à l'idée de pouvoir enfin...

Dans trois quarts d'heure.

Ces mots prononcés firent s'évader de la bouche de Paul des dizaines de germes.

Les sous-marins de la cafétéria de la Maison Cannelle, je suppose?

Non... ceux de l'aéroport... faites vos valises et rejoignez-moi à l'aéroport à huit heures, répondit sèchement l'homme.

*

Le nouveau lieu de travail d'Anastasia était particulièrement fascinant. Tout d'abord, le NASDAQ MarketSite était situé en plein cœur du tonique Times Square implanté lui-même dans la ville de New York. Droit devant elle s'élevait une immense bâtisse surplombée d'une sorte de panneau électronique à DEL de forme cylindrique où était inscrite l'inscription « NASDAQ » en gros caractères azurs. Au-dessus de ces derniers, on pouvait lire l'heure locale ainsi que les secondes défiler. Ils entrèrent. À l'intérieur, c'étaient des chiffres qui s'agitaient ça et là, partout sur les écrans.

Qu'est-ce que sont que tous ces chiffres? demanda Anastasia.

Ce n'est pas important. Venez...

Il lui fit signe de le suivre en remuant l'index. Ils se dirigèrent tous deux en direction d'un ascenseur qui les conduisit au troisième étage de l'immeuble. Là, huit hommes chiquement habillés étaient assis le long d'une table. Le bruit causé lors de l'ouverture des portes de l'ascenseur fit détourner le regard de chacun d'eux vers les deux arrivants. Paul s'avança et se mit à présenter les hommes à Anastasia, un à la fois.

Anastasia, voici Peter. Peter, voici Anastasia. Et puis là, c'est Frank.

Celui-ci esquissa un sourire condescendant et jeta un regard de dédain à sa nouvelle secrétaire sans même la saluer.

Puis là vous avez Jerry, continua Paul. À sa droite, c'est Franklin. Au bout de la table, là, c'est William, le directeur des lieux. Pour finir, en ordre: Patrick, Adam et Karl.

Ce dernier s'arma d'une fine lame d'acier et se mutila le globe oculaire gauche de manière bestiale.

C'EST COMME ÇA QU'ON OPÈRE, ICI, AU NASDAQ! cria-t-il. ET VOUS, MA CHIENNE, OÙ VOUS A-T-ON REPÊCHÉE? EN ANDALOUSIE?! HA! HA! HA! HA!

Ils se mirent tous à rire grassement.

À Londres. Je travaillais à devenir mannequin chez Cannelle, mais... peu importe. Où se trouve mon bureau?

Vous n'avez pas de bureau, fit l'un deux, vous êtes une secrétaire, vous n'êtes même pas allée à l'Université, comme nous l'avons fait. C'en est gênant. Écoutez, dans ces circonstance, vous serez véritablement ce qu'on appelle une secrétaire ici; vous travaillerez là.

Il pointa du doigt le dessous de la table.

Je ne suis pas sûre de bien comprendre. Vous voulez dire que je travaillerai... sous cette table? Sur ce tapis vert kaki? Sans aucune chaise pour m'asseoir?

C'est exact, vous... il rougit et s'arrêta. Vous... vous aurez la chance de...

De...?

La chance de...

J'écoute.

Il se frustra et s'écria:

Ça suffit! Connaissez-vous mon revenu annuel?

Je ne vois pas en quoi ça...

Huit cent mille dollars!

Mais encore...?

Ça implique beaucoup d'argent, pesta-t-il. Vous voyez cet habit?

Mais... oui.

Bien. Maintenant, regardez le vôtre.

Les huit hommes se bidonnèrent tous en chœur. Anastasia, ahurie, chercha Paul des yeux, mais cela devait faire déjà une bonne minute qu'il avait quitté la pièce en silence.

Ne cherchez pas d'issue de secours, vous ne vous échapperez pas d'ici. Vous travaillerez pour nous durant les six mois qui suivent. Maintenant, veuillez vous mettre à la tâche, nous avons des sujets importants – il insista sur le mot « importants » – à discuter, nous.

Il claqua des doigts et porta son index sous la table.

*

Trois semaines s'étaient écoulées depuis l'arrivée d'Anastasia au National Association Securities Dealers Automated Quotations. Trois semaines d'humiliation, de courbatures et de désespoir pour la toute nouvelle secrétaire. D'humiliation parce qu'on s'était amusé à faire de la jeune femme un objet de la honte, à lui infliger des coups de pieds de temps à autre. Le pire fut lorsque l'un des banquiers, Franklin, décida de modifier la tradition urinaire et, à l'égard de ses collègues qui furent à ce moment-là en pleine conversation, ne voulant pas les interrompre en quittant la discussion pour aller aux toilettes, se mit à délivrer toute son urée sur le faciès d'Anastasia. À l'instar de leur confrères, tous les autres se mirent à l'imiter. Puis vint les courbatures, parce qu'évidemment, « travailler en dessous de la table » impliquait avoir un emploi dissimulé des organismes sociaux officiels, ce qui laissait la chance à l'employeur de faire travailler son employée dans d'éprouvantes conditions physiques sans qu'elle puisse s'en plaindre à une quelconque forme de syndicat. Enfin, il y avait le désespoir lorsqu'elle dût constater la réalité et l'accepter: trois semaines, soit moins du sixième de son séjour total, s'étaient écoulées et déjà le tourment quotidien auquel elle dût faire face lui semblait plus intenable que n'importe quelle autre forme de torture physique ou psychologique qui eût existé. Ce n'est qu'à ce moment précis que les hommes décidèrent de prendre leur première pause lorsqu'ils eurent finit leur partie de Monopoly.

J'ai gagné, et puis je rentre chez moi! s'exclama Adam.

Oh que non, lui répondit le chef, vous resterez ici. Nous n'avons toujours pas joué à tous ces jeux.

Il désigna du doigt une dizaine de boîtes de jeux de société enfantins.

Et puis, il est tout de même assez trop tôt pour quitter, enchaîna William, mais je peux toujours vous donner une pause d'une quinzaine de minutes. Messieurs, c'est l'heure de la pause!

Les hommes crièrent de joie dans la pièce et se levèrent tous tumultueusement pour finalement quitter la pièce. À ce moment précis, elle fut seule dans le bureau, seule sous cette table de marbre. Elle avait là l'opportunité de profiter de ces quinze minutes pour faire ce dont elle avait envie depuis bien longtemps déjà. Anastasia rampa sur le tapis de sorte à pouvoir se lever sans s'assommer le crâne sur la table. Son dos se crispa, elle éprouva du mal à bien se redresser. Enfin! C'était la première fois en trois semaines que lui était donnée la chance de voir la lumière du jour. Elle se dirigea vers la béante baie vitrée et prit le temps de contempler la ville du haut de l'immeuble. Ça ne collait pas. Ce n'était pas le Times Square qu'elle percevait de là. C'était, en fait, exactement la même vue qu'elle avait sur la ville de Londres à son défunt appartement. Elle se vit même, de haut, embarquer dans un taxi, deux bagages à la main. Elle se tourna et s'assura qu'elle était toujours dans le bureau du NASDAQ: elle y était, mais à moitié, puisque, vraisemblablement, ledit bureau n'était plus situé au même endroit que lorsqu'elle y était entrée. Les questionnements martelaient son esprit à profusion. Puis elle finit par comprendre.

Cinq minutes plus tard, on tourna la poignée de la porte du bureau. La jeune femme se dépêcha à aller se remettre en position de travail, et c'est à ce moment-là qu'elle saisit qu'elle en était là pour bien plus que six mois, qu'elle était destinée à mener cette vie d'esclavage jusqu'à sa mort, qu'au fond, la vie, c'était ça: il y avait toujours quelqu'un pour commander et l'autre pour obéir, qu'il n'y avait pas d'autres issues possibles, à l'exception d'une seule...

1448 mots

Il y a même une référence au Chien andalou de Bunuel.

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  • 4 mois plus tard...

Voici le brouillon d'un texte dont je me suis donné la fin de semaine pour "élever".

Le gamer Légendaire

Il y avait tant d'année maintenant que je collectionnais les jeux de rôle japonnais, hélas, j'étais davantage un collectionneur qu'un véritable joueur. Ainsi, certains de mes jeux prenaient la poussière longtemps avant que je daigne les entamer, ne trouvant ni la motivation ni le souffle pour me lancer. Ma bibliothèque de jeux était admirable, on pouvait y faire un grand tour d'horizon pour voir ce que nos amis les japonnais nous avait offert de mieux en matière de jeu de rôle.

Qu'on distingue des jeux de rôle américains, moins linéaire et moins scripté, mais moins grandioses et transcendants.

Une de mes passions dans la vie était de faire la tournée des pawn shop dans le but d'y dénicher un jeu de rôle japonais rare et convoité. Un jour où j'avais fait une virée particulièrement fructueuse pour des jeux GBA et NDS, j’eus la surprise de constater que deux des jeux que j'avais acheté avait été compléter avec succès, sous le même pseudonyme.

Ce type était un certain « LUX » et il avait fait du bon boulot. D'après mon exploration, il avait consacré beaucoup de temps, il avait complété en grande partie les quêtes secondaires, débloqué beaucoup de bonus et ses personnages avaient acquis une puissance plutôt démesurés, mais pas assez pour qu'on puisse l'accuser d'avoir tricher, si on prenait en considération le temps qu'il avait mis dans le jeu.

En relisant ce « LUX » j'eus l'impression que ce n'était pas la première fois que je lisais ce nom.

Alors, envoûte par cette récurrence intriguante, je fis le tour de ma grande biblothèque à jeu, (je n'effaçais jamais les game très avancées, c'était mon éthique de joueur.)

J'avais consacré donc une partie de mon après-midi pour voir si je n'allais pas retrouver ce « LUX »

dans certains de mes jeux. Et croyez-le ou non, j'ai retrouvé 4 fois son pseudo.

Ce qui me faisait donc 6 jeux complétée et scéllée par sa propre main.

Toutes des jeux que j'avais d'ailleurs trouvé dans les pawnshop d'Hochelaga Maisonneuve.

C'était sa contrée, je le compris aussitôt, et je fut envahi par un ange.

L'Ange de la fascination.

Je trouvais étrange qu'ils revendent ainsi ces jeux quand il en avait fini avec. Comme si il se disait ironiquement : Voyez comme j'ai beaucoup travaillé. Essayer de m'imiter pour voir. Hélas sa grande obstination et son travail acharné demandait au gamer qu'il entièrement dédidé à sa tâche.

Il était en quelque sorte, un maître-geek.

Pour le gamer Légendaire (c'est ainsi que je l'avais baptisé), ce n'était pas des objets de collection, non, mais des objets de défi avant tout.

Mais c'était plus que cela.

C'était le cosmique... qui débarquait.

Un ordre religieux, dont le couvert de bonne conscience cachait une vénération Satanique.

Un empire rival, dirigé par les généraux, étendant son pouvoir sur les races inférieures.

Des dragons foulant la terre encore, un extincteur devenu fou, brûlant le dernier arbre.

Des enquêtes qui s'approfondissent suivant le fil d'une mémoire frêle et défaillante.

Une jeune fille en fleur souffrante des caves industrialisées nécessiteuse d'air pur.

Un ami dont le cœur s'était assombri, cherchant à servir ses nouveaux maîtres.

Des joueurs trop avides, tombant dans le coma suite à leur route des donjons.

Une déesse enchaînée, semant de par le monde les idoles qui la profaneront.

Un monde incroyablement distordu, déserté par la souffrance individuelle.

Et le mythe de l'Adolescent : poursuivant son indomptable Ascension.

L'Apprenti devenant prolifique.

Ah! cette tranquille transition de notre monde agonisant vers ces espaces tissés de rêves.

Ah! tous ces triomphes qu'il avait dû savouré, siégeant paisiblement dans son fauteuil, l'esprit en éveil.

Tout ce qu'il avait vu sans sortir de son bouge, des milliers d'images, des millions de notes, des vies entières se défilant, évoluant au gré de sa volonté, c'était bien au-delà du virtuel, c'était la vie dans ce qu'elle a de plus intense, de plus démentielle.

Tous ces mondes visités et revisité, tous ces temples élucidés, restitué, ces mers conquises, ces grottes mystérieuses explorées de fond en comble. Tous ces dédales de damnés, ces prisons hanté par la souffrance, ces mines désaffecté ou ne perchait plus l'ombre d'un prolétaire.

Ces milliers de monstres terrassés; des trolls et des titans, des anges vertueux, sorcières vénéneuses, des créature tentaculaires, des zombies intoxiqués

cette réputation qui n'en finit plus de s'étendre, ce cosmos devenu familier, ces musique envoûtantes, entraînantes, pleines de souvenirs et d'adversité.

Le gamer Légendaire avait pas besoin de voyager de par le monde, il avait seulement besoin de quelques piécettes pour voir des mondes beaucoup plus vivants et intéressants, des mondes abstraits et imaginés certes mais ô combien vivifiants.

Il avait des conversations beaucoup plus intéressantes avec ces personnages fictifs qu'avec notre jeunesse infâme. Ces personnages ayant une humanité beaucoup plus affirmée, qui n'avaient pas vendu leur âme pour une poignée de cendres.

être à bout de souffle le corps rétracté, être à bout de ressource, si près de l'anéantissement,

La chute : « Je savais qu'un jour tu viendrais, les mains tremblantes, les yeux pleins d'eau, et maintenant me voici, te faisant cette offrande. »

Il lui tendit deux cartes mémoires sur lesquelles étaient regroupés 50 games de jeux de rôles japonnais sur PS2.

Tant de jeunes adolescents devenus homme, tant l'élèves passé

J'aimerais lui dire à quel point j'admirais ses conquêtes

Je faisais un parallèle avec

Tout le temps qu'il gamait, moi je le passais à faire des voyages, dans lesquels je rencontrais d'autres voyageurs qui me semblaient être tous le même.

Quels souvenirs il m'en restait, les soucis financiers, la peur de me faire voler, de vieille églises évoquant un passé que j'avais appris à mépriser.

Des voitures, une masse de voitures, qui semblaient toutes sortir de la même usine.

Des jeunes gens parlant de spiritualité à tous bouts de champs, mais passant leur temps à forniquer.

D'une quête de sexe insatiable, de beaux yeux à attendrir, de chair pénétrable, de corps à unir.

Il s'était fait de nombreux amis.

Des guerriers ténébreux, des jeunes premières de famille célèbre, des robots huanoĩdes

des moments de gloire tendre.

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L'ÉTERNEL PRISONNIER

- Non papa, arrête s'il-te-plait, j'aime pas ça.

- Chuuut je vais être doux.

- Arrrgh

Patrice se réveille couvert de sueurs froides. C'est la deuxième fois que ça lui arrive cette semaine. Des souvenirs de sa tumultueuse enfance. Au dessus de lui, son partenaire de cellule pousse de légers ronflements.

Patrice purge les derniers jours d'une peine de 10 ans de prison pour meurtre. Son comportement exemplaire a convaincu les autorités de lui accorder une réduction de peine. Patrice a été motivé par l'envie de retrouver sa femme et sa fille qui n'a pas pu voir grandir. Elle a aujourd'hui 12 ans.

La vie en prison n'a pas été facile pour Patrice. Son physique frêle et le manque de confiance évident l'a tout de suite rendu vulnérable dans ce milieu hostile. Il a su faire sa place avec les années, mais il a du essuyer d'innombrables raclées et sodomies. D'ailleurs, ne côtoyant que des hommes, Patrice a, à plusieurs reprises, goûter aux plaisir que peuvent apporter l'homosexualité. Certes, il l'a fait par dépit se dit-il, c'est pourquoi il a très hâte de retrouver sa femme.

C'est le grand jour. Il récupère enfin ses effets personnels. Cette vieille montre qui appartenait a son grand-père.

"Quel temps que j'ai perdu ici",

se dit-il en observant les aiguilles immobiles de la montre pour qui le temps c'était bel et bien arrêté. "Je peux enfin sortir de cette prison et vivre ma vie. Ou ce qui en reste..."

Sa femme et sa fille sont déjà a l'extérieur de la prison pour l'accueillir. C'est avec beaucoup d'émotions et de sanglots que Patrice retrouve sa famille.

La femme de Patrice avait préparer la chambre a couche pour son retour: des belles chandelles, une bouteille de champagne et des pétales de roses les attendaient. Patrice fait un romantique massage a sa femme tout en lui couvrant le corps de baisers. Son corps se recouvre de frissons. Il la retourne, lui caresse amoureusement les seins et sent son sexe chaud et humide frotter sur sa jambe. Son pénis est dur comme jamais il ne l'a été. Ce soir-là, Patrice et sa femme firent l'amour passionnément, toute la nuit. Patrice jouit 7 fois.

- Je t'aime, dit Patrice

- Moi aussi. Je t'aime Patrice. Mais tu ne peux pas me refaire ça une autre fois, je ne peux pas être abandonnée encore, je ne réussirai pas a passer à travers une deuxième fois. Je me tuerais.

- Ne t'en fais pas chérie, ça ne réarrivera pas.

Après quelques mois de liberté, la routine s'installe. La flamme qui c'était rallumé dans le couple de Patrice a descendu d'intensité. Patrice ressent un manque dans sa vie. Il a trouve un emploi dans une épicerie, peut-être est-ce le monde interlope qui lui manque?

Puis un jour, alors qu'il regarde seul la partie de hockey dans un bar il voit un ex-prisonnier avec qui il a partagé d'intimes et intenses moments. Il sent aussitôt un choc électrique traverser son sexe flasque, qui se met a durcir instantanément. Les salutations se font très rapidement, les deux savent ce qu'ils veulent. Ils baisent toute la nuit, sauvagement.

- Merde. Je suis homo. Je ne peux pas le dire a ma femme et la quitter, elle se tuerait. Est-ce que je dois garder ce secret toute ma vie? Suis-je un éternel prisonnier?

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THE LOVER PAPERBOY

Steve was a paper boy in his neighborhood. Aged of 16 he was used to play with technology. He was frequently visiting a website made for youngsters like him. They could exchange on their lives, interests and hobbies.

Steve, better known as punk_rock had a good friend on his favorite website: sweet_lullaby. They were often exchanging about banalities, such as the last movie they saw, how their classes went or how parents are annoying. One day, the conversation became more personnal:

s_l: so...any1 in ur life?

p_r: lol...what do u mean? :)

s_l: u kidding :P? U have a gf?

p_r: no...and u, a bf?

s_l: nope. Interested in some1?

p_r: well there's this gurl on my street. She's also at my school and I like her much. She's pretty and stuff. When I see her, I feel butterflies in my stomach.

s_l: u should totally do a move on hey! C'mon!

p_r: well I had this plan...u remember I'm the paper boy in the neighborhood? 2morrow I'll pretend I "forgot" her house. If I'm lucky enough, her parents will call me to get their newspaper and she will be the one answering the door when I'll go back. At school, I'm always shy because she has so many friends around. Now she'll be alone it will be easier to ask her out.

s_l: good idea. I have to go my parents are soooo annoying they won't stop yelling at cuz they want me to wash the dish...good luck and gimme some news 2morrow!

The next morning, Steve purposefully forgot to deliver the newspaper to her crush's house. It's worth the loss of tips he though.

At 8:30, the phone rang. He answered excitedly. He apologized for the mistake and said he'd run at the house right now to give them their papers.

Ding dong. The door opens. It is her. She is so beautiful. He feels his hearth take a drop inside him. Like in a roller coaster.

- Eumm...hi! Your parents called, I forgot your house during my run this morning...here's your newspaper. By the way, I wanted to...

She cut him off:

- Punk_rock!?!?!?!?

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L'AMOUR JUSQU'AU BOUT

Roméo et Ginette ont passé plus de la moitié de leur vie ensemble. Âgés de respectivement 71 et 69 ans, ils évoluent ensemble depuis les quarante dernières années. Et ce qui est beau de Roméo et Ginette, c’est qu’ils s’aiment tout autant, sinon plus, que le premier jour. Toujours ils ont dit que jamais il ne se sépareraient, qu’ils seraient enterrés côte à côté, car jamais ils ne voulaient être séparés.

Amateurs de la vie urbaine, le couple vivait dans joli condo, au 24ème étage d’une tour au centre-ville de Montréal. Toutefois, quand ils veulent du repos et de la tranquillité, Roméo et Ginette pouvaient aussi se réfugier dans leur chalet, isolé au bord du lac Lovering, pas très loin de Magog. Ils avaient un ponton ainsi que 2 kayaks.

Ce week-end, Roméo était seul au chalet pour y faire des travaux extérieur. Ginette était restée à Montréal pour des raisons familiales. Mais fidèle à leur époque, les deux amoureux étaient toujours en contact via leur iPhone! Ils s’écrivaient de temps à autres des textos pour prendre des nouvelles l’un de l’autre.

Et c’est ce qui allait sauver Roméo, car soudainement, entre deux pelletées de terre, il sent un intense pincement au coeur. Il lâche instinctivement sa pelle pour porter ses deux mains à son coeur. Il s’effondre au sol, mais il lui reste suffisamment de force pour sortir son cellulaire et composer le 911. C’est à ce moment qu’il perd connaissance.

Le téléphone de Ginette vibre. Elle s’excuse auprès de sa cousine, sort de la pièce et répond à ce numéro qu’elle ne connaît pas. «Votre mari est à l’hôpital, il a fait un arrêt cardiaque.»

Ginette est sous le choc. Sans même prendre le temps d’avertir sa cousine, elle quitte à toute vitesse, embarque dans son véhicule et prend la route de l’hôpital de Magog. Elle atteint des vitesses de 150 km/h, mais ne regarde même pas son compteur. Elle ne veut qu’arriver à l’hôpital. Soudainement, bondi d’un ravin un chevreuil qui apparaît direct dans la trajectoire de Ginette. Elle donne un coup de volant sur la gauche pour éviter la bête, mais la vitesse à laquelle elle roulait ne pardonne pas. Sa voiture donne durement sur le côté, avant d’enchaîner avec un série de 8 tonneaux, qui lui font traverser le ravin séparant les deux direction. L’ambulance la retrouve en vie et on la transporte à l’hôpital le plus proche, celui de Magog.

Roméo est sur son lit et branché lorsqu’il apprend le terrible accident de sa femme. Son coeur faiblit à nouveau et on doit le ranimer avec le défibrillateur. Il est très faible. Il demande aux médecins de voir sa femme. On descend son lit à la salle post-bloc-opératoire. Ginette est entre la vie et la mort.

Je t’aime, dit Roméo

Moi aussi. Pour toujours et à jamais.

Ils se tenaient par la main, et au même moment ils poussèrent les deux leur dernier souffle.

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EN EXCLUSIF : Les messages texte de Roméo et Ginette

Roméo : il me semble que la reference a shakespere est un peu forte ne trouves tu pas?????

Ginette : en effet,,ah ahah!! au moins il a change mon prenom!!

Roméo : ce n est pas bien bien mieux il t a affubleé du nom le plus clich? de la planete????ah ah ah

C'était tout pour aujourd'hui, revenez bientôt pour connaître la suite de ce mélodrame poncif et sans intérêt digne d'un mauvais pastiche du tout dernier film d'Haneke.

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L'AMOUR JUSQU'AU BOUT

Roméo et Ginette ont passé plus de la moitié de leur vie ensemble. Âgés de respectivement 71 et 69 ans, ils évoluent ensemble depuis les quarante dernières années. Et ce qui est beau de Roméo et Ginette, c’est qu’ils s’aiment tout autant, sinon plus, que le premier jour. Toujours ils ont dit que jamais il ne se sépareraient, qu’ils seraient enterrés côte à côté, car jamais ils ne voulaient être séparés.

Amateurs de la vie urbaine, le couple vivait dans joli condo, au 24ème étage d’une tour au centre-ville de Montréal. Toutefois, quand ils veulent du repos et de la tranquillité, Roméo et Ginette pouvaient aussi se réfugier dans leur chalet, isolé au bord du lac Lovering, pas très loin de Magog. Ils avaient un ponton ainsi que 2 kayaks.

Ce week-end, Roméo était seul au chalet pour y faire des travaux extérieur. Ginette était restée à Montréal pour des raisons familiales. Mais fidèle à leur époque, les deux amoureux étaient toujours en contact via leur iPhone! Ils s’écrivaient de temps à autres des textos pour prendre des nouvelles l’un de l’autre.

Et c’est ce qui allait sauver Roméo, car soudainement, entre deux pelletées de terre, il sent un intense pincement au coeur. Il lâche instinctivement sa pelle pour porter ses deux mains à son coeur. Il s’effondre au sol, mais il lui reste suffisamment de force pour sortir son cellulaire et composer le 911. C’est à ce moment qu’il perd connaissance.

Le téléphone de Ginette vibre. Elle s’excuse auprès de sa cousine, sort de la pièce et répond à ce numéro qu’elle ne connaît pas. «Votre mari est à l’hôpital, il a fait un arrêt cardiaque.»

Ginette est sous le choc. Sans même prendre le temps d’avertir sa cousine, elle quitte à toute vitesse, embarque dans son véhicule et prend la route de l’hôpital de Magog. Elle atteint des vitesses de 150 km/h, mais ne regarde même pas son compteur. Elle ne veut qu’arriver à l’hôpital. Soudainement, bondi d’un ravin un chevreuil qui apparaît direct dans la trajectoire de Ginette. Elle donne un coup de volant sur la gauche pour éviter la bête, mais la vitesse à laquelle elle roulait ne pardonne pas. Sa voiture donne durement sur le côté, avant d’enchaîner avec un série de 8 tonneaux, qui lui font traverser le ravin séparant les deux direction. L’ambulance la retrouve en vie et on la transporte à l’hôpital le plus proche, celui de Magog.

Roméo est sur son lit et branché lorsqu’il apprend le terrible accident de sa femme. Son coeur faiblit à nouveau et on doit le ranimer avec le défibrillateur. Il est très faible. Il demande aux médecins de voir sa femme. On descend son lit à la salle post-bloc-opératoire. Ginette est entre la vie et la mort.

Je t’aime, dit Roméo

Moi aussi. Pour toujours et à jamais.

Ils se tenaient par la main, et au même moment ils poussèrent les deux leur dernier souffle.

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Je freestyle ça live pour vous.

go go go toi l'égo

quand tu nous pousses

on devient héro

charogne de l'absolu;

en pâmoison pour les étoiles

qui sont intouchables

qui crèvent pour nos yeux

insoutenables

qui dansent en silence

dans le trouble

de l'indécence

de ce qu'elles veulent

qu'elles n'auront jamais

l'âme d'un homme seul

éclate la voie lactée

en une myriade de petits points

qui réunis forment

la constellation de l'oubli.

Réunissez vous et priez fort

pour votre sort

qui est déjà endommagé

par l'impudeur de vos principes dérangés.

Finalement je tache ton chandail avec un crayon juste pour te faire chier.

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  • 3 semaines plus tard...

Pour continuer dans la même veine que mes autres déchets sans but et plus ou moins intéressants, tout dépendant de la tolérance à la futilité de chaque individu, je vous propose un poème que j'ai remis à ma prof pour un examen de français quand j'étais en secondaire 4 (ça fait un bon 4-5 ans de ça). Notez que les caractères en italique sont supposés représenter un mouvement, imitant les vagues. ( Ainsi que la redondance du thème avec mes propos et même mon pseudonyme)

_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Errant seule dans ces couloirs vides de sens

amortie par le silence pesant de chacun de ses pas-

quittant ce lieu lourd de sens

plus envie des envies de la vie

ses yeux voilés fixèrent l'horizon.

Solennellement, elle s'avança

dansant dans le vent.

Jamais plus elle ne sera seule

car, éternellement, enlacée dans les bras glacés du Saint-Laurent, elle régnera.

L'écume des eaux nous rappellera

la blancheur de sa peau.

Sombre souvenir que ce dimanche.

Meurtre prémédité ou suicide assisté,

par cette solitude tant redoutée.

___________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Modifié par Louve solitaire
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  • 3 semaines plus tard...

J'ai écrit un poème ce matin que j'ai envoyé à un utilisateur ici.

C'était mon tribute au fait que je suis fan de ce qu'il écrit ici bas.

Je suis à la fois le Christ

Et l'anthéchrist

Écoutez moi

Je sème à tout vent de sourire en confusion

Les limites possibles à la dérision

D'une réalité malléable

Aucours de laquelle en bons spectateurs nous assistons

À des rêves qui se réalisent

En la formation

D'un lien impossible

Qu'aucune catin ne vous servira

Parce qu'elle ne prendra jamais le temps

De lire au tréfond des paroles que tu étends

Dans mon champ de vision qui décode

Tes moindres soucis

Tes peurs

Ton enfance meurtrie

Les faveurs

Que tu ne t'accordes pas

En éliminant le mensonge

De la pénombre

Des remords incrédules

Qui te rongent

La seule clé réside dans ce que tu vois dans le miroir

Accepte le monstre

Accepte le diamant

Accepte le paysant

Accepte le juste

Accepte le décadent

Et toutes les victoires de ton apprentissage

Qui guideront tes pas

Éclaireront les mirages

feront fuir de tes ténèbres les vilains sages

Qui n'ont jamais réellement su...

De quoi ils parlent.

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  • 1 mois plus tard...

Nos corps voûtés par en avant

On se raconte nos inquiétudes.

Ridicules contestations contre une misère

Que l’on n’a jamais connu.

Pierres qui s’entrechoquent dans nos cœurs

On se serre les mains et on pleure.

J’ai dit vouloir m’enfuir

Un nombre incalculable de fois.

J’ai pensé à tous les moyens possibles

Mais je n’y parviens pas.

À quel moment peut-on affirmer

Que la douleur a assez durée?

Et que le seul moyen de continuer

C’est d’arrêter d’avancer?

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Errant seule dans ces couloirs vides de sens

amortie par le silence pesant de chacun de ses pas-

quittant ce lieu lourd de sens

plus envie des envies de la vie

ses yeux voilés fixèrent l'horizon.

Solennellement, elle s'avança

dansant dans le vent.

Jamais plus elle ne sera seule

car, éternellement, enlacée dans les bras glacés du Saint-Laurent, elle régnera.

L'écume des eaux nous rappellera

la blancheur de sa peau.

Sombre souvenir que ce dimanche.

Meurtre prémédité ou suicide assisté,

par cette solitude tant redoutée.

Je me suis amusé à aligner plus ou moins fidèlement les mots en italique pour en faire une nouvelle prose (parce que sa rime quedalle donc s'pas d'la poésie à proprement parlé, m'eh):

Seule, vide par silence; lourde envie des envies voilées. Solennellement seule dans les bras glacés, elle régnera. Des eaux la blancheur; sombre meurtre ou suicide? Solitude redoutée...

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Ça date de quelques mois mais on s'en fout les mots c'est pas périssable, sauf dans le journal de montréal. Encore là c'est que de la prose.

Je voudrais, que tu utilises ce tire-bouchon sur ma tête, peut-être qu'alors il en sorte quelques bons vins. Nous le verserions dans nos verres et en humerions les souvenirs empreints de vieux sentiments, tu converserais sur sa noirceur amère et je ne pourrais qu'admettre ton fin nez. Et au moment où j'avalerais pour me réchauffer, tu recracherais pour passer à un autre.

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