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Éthylique

Une longue plainte émergeait de la chambre située au fond du couloir. Le lit martelait le mur. La cadence marquait le rythme de cette mélodie sourde. En n'y prenant gare, on aurait pu croire à un gémissement de plaisir. Dans les faits, on se serait cru à l'asile. En tendant l'oreille, on pouvait distinguer des mots : « non », « Guy » et « non » encore. À quelques mètres de là, dans la chambre jouxtante, Vincent avait le regard braqué sur l'écran. Dans la pénombre, à coups de pouces, il braquait les banques des plus grandes villes américaines. Une odeur de marasme pointait à l'approche de la pièce. Elle se répandait jusqu'au sous-sol, où Virginie, l'oeil vitreux, fixait elle aussi un écran. Elle connaissait par cœur les sources documentaires où elle pouvait s'abreuver. Après les avoir épuisées, elle avait dû se rabattre sur de piètres séries américaines, qui avaient l'avantage de compter plusieurs saisons. Émie, comme les autres, était absente. À travers les fenêtres de ce plain pied standardisé, on aurait pu croire à la tranquillité des lundi soirs. Bien sûr, on savait que la mère était veuve. Qu'elle devait subvenir seule aux besoins de ses trois adolescents. On la voyait monter chaque matin dans son véhicule utilitaire sport pour se rendre au bureau. Cela suffisait. Peu importe que les adolescents aient la vingtaine dépassée. Que le Cabarello del Chile soit le seul ami qui lui reste. Qu'elle tangue de tout son être au coucher du soleil. La pelouse était tonte régulièrement. Cela suffisait.

*

Parfois, elle demandait aux enfants de l'accompagner dans les grands magasins. À dix heures du matin, ils se disaient qu'elle devait être « correcte ». Voilà tout ce qu'ils attendaient de leur mère : qu'elle soit « correcte ». Un ou l'autre prenait alors la chance de s'embarquer avec elle en direction des carrefours. Une fois arrivés dans le monde, Vincent ou Virginie ou Émilie espérait que tout soit « correct ». Qu'ils puissent déambuler dans les rayons, discuter des prix, de projets à venir. Éprouver dans le partage des tâches quotidiennes le plaisir d'être ensemble. À ce moment là, ils ne voyaient pas encore qu'elle avait peine à pousser la porte. Ils se convainquaient eux-mêmes qu'il était normal de passer d'une voie à l'autre lorsqu'on conduit un quatre par quatre. C'est lorsqu'ils l'apercevait à travers le regard des autres clients qu'ils étaient confrontés à la réalité.

Ce qui frappait d'abord, c'était sa maigreur extrême. Sa peau était collée à ses os, qui tressaillaient à chaque mouvement. On aurait dit un paquet de vieilles branches laissées là en plein désert, une momie réveillée mille ans trop tard. Le jaune, le brun et le gris de ses cheveux formaient une tignasse qu'elle aurait voulue blonde. Sa peau, de la plasticine en perpétuelle décomposition. Ses bracelets en or trahissaient le fait qu'elle ne pouvait sortir d'un camp de concentration. On pouvait lire le mot cancer sur les lèvres des parents qui répondaient aux murmures inquiets de leurs bouts de choux. Celle qui faisait beaucoup plus que son âge s'élançait d'une boutique à l'autre, euphorique. Elle s'exclamait, tâchant de faire passer ses élans pour ceux d'une jeune fille en fleur. Elle ouvrait la bouche, et on comprenait alors d'où provenait cette odeur subtile de parfum bon marché. C'était l'alcool camouflé de gomme à la menthe.

« Ça prend de tout pour faire un monde », poussa un homme.

Encore une fois, ce fut la fin.. On regretta d'y avoir cru. Pour se dire qu'on n'y était pas, on alla se recroqueviller tout au fond de soi.

*

Les jours de fête, c'était du pareil au même. La famille se rassemblait pour jouer le grand cirque. Émilie s'était arrangée pour s'absenter. Travailler, c'est toujours une bonne raison pour disparaître à la Noël. Ils étaient deux à accomplir vaillamment leur devoir de piété filiale. Sur la table, il n'y avait rien, littéralement. Au salon, une grand-mère démente et un oncle véreux regardaient le téléjournal. Un plat aux effluves confuses mijotait sur le feu. L'hôtesse de maison cru bon de le déplacer. Tout ce qu'on sait, c'est que cela ne pris que quelques secondes avant que son contenu ne se répande sur le sol. Il fallait voir l’aïeule, presque centenaire, essayer de manier la moppe. Il falloir sa fille, toujours précaire, tenter de simplement tenir sur ses pieds. D'un regard entendu, Vincent et Virginie se mirent à genoux, et nettoyèrent du mieux qu'ils purent. Personne ne fit attention au chien qui vomit sous la table.

*

Vînt un jour où on ne la vit plus monter, chaque matin, dans son véhicule utilitaire sport. C'est alors qu'on commença à s'inquiéter. On avait bien vu l'ambulance à sa porte. On avait pensé à une mauvaise chute. À une blessure digne de respect et de compassion. Bien avant encore, on avait vu les jeunes intervenants se présenter au domicile. On s'était dit qu'il devait s'agir de cousins éloignés. Quant à cette fois où, dans un grand fracas, Vincent et Virginie avaient fui en pleine nuit : on préférait ne pas savoir. Tout le monde sait que les adolescents sont égoïstes. Ils ne veulent pas aider leurs parents. Ils préfèrent prendre de la drogue et s'endormir devant l'écran. Surtout les adolescents de plus de vingt ans.

C'est du moins ce que leur avait dit cet oncle, le frère du défunt père, la nuit où ils l'avaient appelé. C'était un soir comme les autres, à défaut que la plainte qui languissait du fond du couloir s'était transformée en cri d'effroi.

Virginie venait tout juste d'arriver à la maison. C'était le début du printemps, la veille de son anniversaire. Elle avait sorti sa bicyclette pour la première fois de l'année. En revenant au domicile familial, vers une heure, elle avait pénétré le paysage urbain qui s'esquissait au loin. Elle avait humé l'air terreux qui l'attirait vers Pâques. Pour ressusciter, il faut d'abord mourir, se disait-elle. Considérant le nombre élevé de morts auxquels elle avait fait face, elle se croyait maintenant prête pour une renaissance en bonne et due forme. C'est ce à quoi elle réfléchissait quand elle franchissait l'embrasure de la porte. Elle descendit immédiatement au sous-sol pour se perdre dans la fumée des fins de soirée. La renaissance attendrait. En attendant, il fallait fuir l'angoisse maternelle.

Comme d'habitude, elle tendit l'oreille. Juste pour voir. Au cas où. Pas de « non », ni de « Guy ». Seulement des appels à l'aide : « Virginie ». Elle monta en trombe au chevet de celle qui restait tout de même sa mère. On ne sait comment elle arrivait à tenir verre de vin, cigarette et rasoir. Des gouttes de sang perlaient à la jonction de son poignet gauche. Pendant un instant, Virginie disparut. Elle était tellement habituée au désastre qu'elle ne savait plus comment mesurer l'ampleur des dégâts. Tout ce qu'elle savait, c'était que s'en était trop. Quelqu'un devait prendre la relève. Elle appela son oncle, qui arriva au même moment que le frère et la sœur. Virginie se prenait la tête au fond du couloir.

L'oncle était atteint du même mal que la mère. Toute la bière qu'il avait ingurgitée s'était amassée dans son ventre, qui se faisait éclaireur en ouvrant la marche fièrement. Les adolescents-plus-adolescents auraient aimé redevenir des enfants. Ils s'attendaient à ce que l'oncle, malgré ses propres blessures, remplace leur père dans le rôle de l'homme protecteur. Ce qu'il fit, à sa manière. Il ouvrit sa bouche grise, édentée, et dit simplement :

-Je connais ces gens là. J'en ai vu plusieurs partir. Si elle veut mourir, c'est son choix.

Et il alla s'étendre auprès d'elle.

Backpack

Pour être honnête, j'vous ai tout'd'suite spottés.

Vous r'sembliez à tou'es'aut' couples que j'avais croisés

Su'l trottoir, su'a beach, d'in bars de motards

T'étais un d'ceux qui scorent à coups d'verres de fort

Un conquistador avide de corps, un carnivore dopé à l'or

Au pays du sourire, on s'troue la mémoire

On fuit les regards des filles

Qui sont pognés pour jouer aux dards avec leur vagin

Au très chic « ping pong show! »

« Ping pong, banana, catfish show »

J'ai vu qu't'avais un tatouage Maori, frais fait su'l bras,

Un paquet d'lignes en formes de vagues, de soleils pis d'lézards

Une wanna be œuvre d'art

Fait qu'au lieu d't'aborder en d'mandant encore

« where are you from, where are you going »

J'ai voulu passer du « where » au « why »

Tu m'as répondu « because I love traveling! »

J'imagine qu'ça t'arrangeait d'croire

Qu'y'a des Maoris en Thailande du Nord

J'en avais déjà mon voyage

Mais vu qu'on s'rendait tou'es trois à Luang Prabang

J'vous ai suivi dans un p'tit guesthouse

avec des murs en carton pis des craques

j'vous ai entendus coïter toute la nuit

Le lendemain, vu qut'avais amené le pays du sourire avec toi

T'avais encore le sourire collé dans'face

Moi, ça faisait deux mois que j'mangeais d'la noodle soup à ving-cinq cennes

Fait qu'j'vous ai proposé d'aller manger, genre, un sauté

J'sais pas si c'est parce que t'avais déjà sauté gratiss

Ou juste parce que t'étais cave

Tu m'as r'gardé avec un air outré

« Les restaurants, c'est pour les touriste »

Câlisse

Vu que vous, vous êtes des backpackers, des voyageurs, des ex-plo-ra-teurs

Mais surtout pas des touristes

On est tous allés dans une place surtout pas pour les touristes

Une immense hutte faite en pailles et en pierres

Une place où la bière est pas chère

Où on peut s'asseoir par terre

Où on joue du Manu Chao à fond la caisse

Cher backpacker

Pour le moment, tu t'prends pour un lover

Quand tu vas prendre du bid, toi aussi, tu vas avoir peur

Tu vas sortir tes bids pis être preneur

Fais que lâche moé, a'c tes airs supérieurs

Tu cours ta vie sans savoir « why »

Tu vas l'autre bout du monde pour trouver « who I »

Du bar Utopia nul ne part de là

C'est la version hippie d'l'hôtel California

À chacun son ivresse en Asie du Sud Est

Plage

Je veux pénétrer chaque grain de ta peau. Un par un, les assouplir et en faire des châteaux. Je veux t'imbiber jusqu'à ce que tous tes pores me suintent.

Ton sol fuyant ne saurait supporter les raz-de-marées qui grondent en mes entrailles. C'est pourquoi je contemplerai le grand fracas de l'étreinte de nos hanches. Je me contenterai d'y déposer, du bout des lèvres, l'écume de mes chastes baisers.

D'un grand souffle je retiendrai le mien, me déverserai sur ta plage pour en embrasser les immondices. D'un mouvement sûr, ample, je les avalerai. Tu seras débarrassé de ces détritus qu'ils ont négligé de nettoyer.

Même si tu résistes, je t'aurai à l'usure. Le vent et le sel ont toujours raison du roc, même des montagnes auxquelles tu veux te confondre. Elles aussi ne sont qu'amas de poussières.

Malgré nos emportements, nos tremblements, nos ouragans, jamais nous ne serons libres comme l'air. Tout en haut, c'est l'asphyxie. Sous nos pieds, le feu brûle.

Sans moi, tu es une plaine desséchée. Sans toi, je suis condamnée à la houle perpétuelle. Nous avons besoin l'un de l'autre pour que jaillisse la vie.

Ensemble, soyons terre de milieu.

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  • 2 semaines plus tard...

Trou Noir

Tenter de tuer la tristesse des vivants,

Et soudainement ceux qu'on aime, deviennent mort.

D'esprit ou de corps, de coeur, enfin s'endormir.

Vivre par et pour le dépit fatal de la félicité du néant.

Nos armes.

Dans la joie de ceux qui,

comme nous, ignorent;

L'amour du nouveau, l'oubli, hourra.

Barman, S'il vous plait, à boire.

N'essayons donc pas de gaspiller en vain nos essences,

D'étouffer l'interprétation positive de ses mystérieux effets.

Mon centre de flammes.

Nos vents mauvais.

À détruire dubitativement ce que nous pouvions alors;

encore croire du produit finalement devenu.

Ce que j'ai vu dans tes yeux,

Dans le moment.

Ce qui m'avait candidement fait croire que :

J'etais et que je serai.

Que je le méritais, comme eux;

Naivement, gueux.

C'est mon vice, l'envie.

Ce que tu as douté,

Ce que j'ai perdu.

De toute facon,

Poros, jamais je ne t'ai vraiment eu.

Duck G.

Mon Château d'If

Leur vent de haine, de par son argent,

Frappe en rafale sur la surface de mon corps, ses agents.

Tout comme les incessibles vagues frappent, elles;

Sur le rocher de granite au milieu de sa mer, belle.

Sa surface s'erode peut-etre plus ou moins, rapidement.

Ce, dépendemment du temps qu'il fait, lanscinnant.

Mais son coeur, le miens en fait,

Reste et resteras encore longtemps intact, mon forfait.

Mon chateau d'If, fort de leurs méfaits.

J'en mourrai un jour, comme la vie; la mort et le vide : on s'y fait.

Qu'on se le dise, puis qu'on se le fasse.

Quoi qu'ils en disent, je resterai, ici, en amour de glace.

Je suis et serai toujours de ces déracinés qui restent,

S'acharnent sur leurs racines

quand les autres s'en disperse, humain, ma race.

Pas un atm ou autre machine.

Passes.

Duck G.

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  • 1 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

Il est difficile d’interpréter une telle réalité.

Sachant qu'elle contrevient à toutes les lois de la logique et de l'équité.

Des années passent, la situation reste la même.

L'être aimé persiste mais par peur tout de même résiste.

C'est à ce demander si ce ne serais simplement qu'une plaisanterie.

Une fourberie de mauvais goût de la vie.

Une joie s'empresse de prendre toute la place pour qu'ensuite un doute fasse qu'on s'en lasse.

M'aurais-tu finalement réintégré dans ta mémoire à court terme? Ou à toutes ses imaginations tu as mis un terme?

Si tu pouvais au moins emmètre un signe.

Je pourrais de mon côté tracer une ligne.

Cette voie qu'on pourrait emprunter ensemble en souvenir du passé.

Ce chemin que nous avions gribouillé sur la terre plate.

- Abereau

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Il y a de cela déjà 2 ou 3 ans j'avais combiné mes passions pour les Pokémons et le sexe intense pour en faire un poème Pokérotique que voici. C'est possible qu'il y ait des fautes de syntaxe, je suis bon en Anglais, mais pas bilingual.

YOU'LL BE MINE

Oh my dear you make me very hard,

My cock is strong like a lv 100 Charizard.

You could suck my dick like it was a precious Rare Candy,

Hope you would swallow the string-shot coming out my Caterpie.

We could go by a Pokémon Center to have a nice fuck,

If you dont have another headhache like Misty's Psyduck.

I will put you to your knees and stick my huge cock in your ass,

Then I'll ride you again and again like a surfing Lapras.

I would spank your ass till it turn red then blue,

And like the Elite Four I will hardly dominate you.

I'll make you roar like a poweful Arcanine,

And among all trainers you'll be mine.

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  • 4 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Vitrine Fortuite

Par une fenêtre perdue dans les méandres urbains,

J'eus aperçu deux femmes semblant sortir du bain :

Des serviettes détouraient le galbe de leurs poitrines.

Je m'accroupis, curieux, au seuil de leur vitrine.

Sans se savoir épiées, leurs regards se lorgnèrent.

Un frôlement de lèvres, et leurs bras s'enlacèrent,

Laissant glisser par terre les verrous de leur chair

Dévoilant la douceur de leurs chastes vachères.

Tumescent, je maudit leurs vitrines léchées

Que ma vision seulement parvient à pénétrer.

Je les voudrais béantes, a implorer l'emplâtre :

Toutes malséantes, mouchetées blanchâtre.

Je rêve avidement pouvoir prendre mon pied

À cet endroit où l'homme n'a jamais mis le pied.

Je voudrais souiller leur entrailles interdites,

J'ai cette infâme dent pour les choses inédites.

Y a déjà eu des mecs qui ont eu un plan à 3 avec des lesbiennes alors le "À cet endroit où l'homme n'a jamais mis le pied" est un peu débile.

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Au temps jadis nos mots s'entremêlaient en douce harmonie, portés par les chuchotements de nos muses inspirées. Nos créations exprimaient leurs sentiments partagés, et s'aimaient aux notes appuyées de jeux interdits, cette douce mélodie bonnement vieillie que j'appelle Nostalgie.

Car ce temps de jadis n'est plus qu'un souvenir que la nostalgie aime à ressasser sans pour autant insuffler à nouveau la puissance de nos mots, de notre jeu de narration, de nos dialogues d'acteurs jouant leurs personnages gravés à même la peau.

Souvenirs des belles choses qu'on aimerait revivre, cet insidieux poison coulant dans les veines, trop sournois pour être mortel, trop virulent pour être bénin. Tout ce qui reste de nos échanges n'est plus que soupirs de mélancolie pavés de textes magnifiques.

Nos chemins se sont séparés, nous les construisons différemment. Mais pourtant vogue toujours au loin un air de guitare laissant échapper des notes de jeux interdits, accompagnant cette mélodie que j'appelle Nostalgie.

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ô toi poésie, art béni!

Je m’excuse d’avance

Mais j’ai envie

Une fois en cadence

D’insulter la poésie

Art noble s’il en est un

Que je m’empresse sans gène

De massacrer à mon aise

comme si j’étais Hun.

Je ne causerai pas amour

Je suis au dessus de tout ça

C’est pourquoi sans détour

Je parle de mort au rat

Quel poison est assez fort?

Ha ha ha ha!

Pour tuer un croque-mort

Ta ta ta ta!

Si dérouté je vous ai

Ce n’est pas moi qu’il faut blâmer

C’est la faute à Voltaire!

Si je n’ai plus les pieds sur terre

Rendez moi ma vie

Que je chante Plamondon

J’ai envie d’être abruti

Et faire plaisir aux cons

Rhaaaaaaaaaaaa!

Cri de rebellion

Rhoooooooooo!

Cri de digestion

Ceci tire à sa fin

Toute bonne chose à une fin

Et malgré tout j’ai encore dans mon chapeau

Quelque chose de beau

J’espère vous avoir insulté

Avec mes mots mal choisis

Si je vous ai divertis

C’est que vous êtes paumé.

Dada i

Dadad O

Pourquoi pas l’Idaho?

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(modifié)

Tu la vois arriver au loin

Entends donc le klaxon sonner

Elle arrive pour consoler ton chagrin

Et tu auras la confiance retrouvée

Vois-tu ma chère Berthe

Cet objet pour le moment inerte

M'a coûté cher, mais vois-tu je m'en fous

Ça fait bien dix ans que je vis à perte

Sous sa belle couleur rouge

Son aileron arrière bien mis en valeur

Ce capot frappé d'un fringant cheval

A bord, je t'y emmènerai tout à l'heure

Monte donc dans ma voiture, monte dans cette belle auto

Coupé trois portes, soixante-dix chevaux

Cette caisse vient juste de sortir cette année

Clim en option, GPS intégré

Monte donc dans ma voiture

Oh monte donc dans cette auto

Tu ne seras en sécurité, elle est très dure

On pourra aller jusqu'à San Francisco

Non, non, non, ne me laisse pas partir

Laisse moi vivre ce voyage avec toi

Serre, serre, serre, serre-moi fort dans mes bras

Machine

Modifié par Aberdeen
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Ouaip ça fait partie de mes hobbies. Il faut bien la secouer un peu

Mais souvent j'essaye de la faire participer à des compètes, c'est bien plus intéressant.

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Bon, je vais tease avec une vidéo montrant la chanson qui m'a inspiré le poème que j'ai torché en deux minutes. Notez bien le plagiat de l'air du refrain à la fin.

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Bon, ma créativité semble sans limites cette nuit. Après la voiture, le bateau

Oh mon bateau

Tu es le plus beau des bateaux

Quand tu vogue sur l'eau

J'ai l'impression d'être un héros

Les gens diront

Que le mouvement les rend paros

Mais c'est des nuls

Qui sont tous malades en auto

Ô grand bateau

De mes exploits tu es l'étendard

Mais de mes envies tu es le fardeau

J'utilise trop souvent mon radar

Ô gros bateau

Je ne crois pas les filles se depechent

Quand mon phare les guident depuis l'eau

On me propose plutôt de garder la pêche

Je suis le capitaine

D'un chalutier en grande dérive

J'échoue pourtant quand tant d'autres y arrivent

J'ai hérité du surnom « pas de veine »

Je ne vois pas les sirènes

Ma vie est un gigantesque martyr

Et je ne crois pas que tous mes délires

Suffiront à cacher ma peine

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