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Déchet(s) recommandé(s)

c’est l’automne et je pense aux connes

qui sottement vous abandonnent

parce qu’avec leurs plans détonne

votre médiocre personne

je pense à celle un an passé

qui cherchait pour se délasser

un ami garçon j’ai foncé

dans ce filet garde baissée

et le temps que durent les roses

durèrent nos amours moroses

je nous revois dans ma névrose

ce n’était vraiment pas grand-chose

l’automne revient c’est marrant

tout ce long temps que l’oubli prend

je bois le vin de mes parents

à l’âge que j’ai c’est navrant

mais je n’ai pas le moindre sou

et je n’ai pas même un toit sous

lequel rouler mon grand corps soûl

en rêvant que je suis absous

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c’est l’automne et je pense aux connes

qui sottement vous abandonnent

parce qu’avec leurs plans détonne

votre médiocre personne

je pense à celle un an passé

qui cherchait pour se délasser

un ami garçon j’ai foncé

dans ce filet garde baissée

et le temps que durent les roses

durèrent nos amours moroses

je nous revois dans ma névrose

ce n’était vraiment pas grand-chose

l’automne revient c’est marrant

tout ce long temps que l’oubli prend

je bois le vin de mes parents

à l’âge que j’ai c’est navrant

mais je n’ai pas le moindre sou

et je n’ai pas même un toit sous

lequel rouler mon grand corps soûl

en rêvant que je suis absous

Cool, les paroles d'une chanson inédite de Gerry Boulet.

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  • 4 semaines plus tard...

Soleil au zénith magnifiant un postérieur

Dans une rue ocre, cette algérienne

A un cul qui me fait fondre comme du beurre

Un gros cul bomber de reine

La Barbe de Lux :

Pelouse sur chair, petit jardin du menton;

Quand elles la voient, tout durs sont leurs tétons.

Vraie tonsure de viking,

Digne du maître du Ring

La bite de BMO :

Petite, minable.

Flaccide.

Même pas rable,

Un goût acide

Ses yeux que tu cherches sont si loin.

Toi le chercheur de désir, elle à l'horizon,

s'éloigne de plus en plus, désillusion.

Tu devrais arrêter, mais tu ne peux mettre un point.

Tu rentres, elle se cambre et gémit.

Elle sourit, tu lui donnes chaud,

Tu as chaud, vous êtes beaux.

Par contre, gaffe si elle chie.

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  • 1 mois plus tard...

Je traversai, elle me regardait. J'ignorai tout de ce que ses yeux pouvait me dire. Et soudain d'un éclat d'étonement, elle prit ma main et me transporta vers la pénombre de son coeur noirci par le desir de vengeance. Naif que j'étais de la suivre ainsi aveuglément.

"Il traversait, je le voyait. Mes yeux ne me trahirent pas cette fois. I sont resté silencieux jusqu'a ce qu'il soit sous mon regard percant tel un pieux. Le transportant vers la pénombre, j'étais aux ombres ce que sont les anges au mortels. Et d'un mouvement brusque, mes crocs avaient traversé sa jugulaire."

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Je traversai, elle me regardait. J'ignorai tout de ce que ses yeux pouvait me dire. Et soudain d'un éclat d'étonement, elle prit ma main et me transporta vers la pénombre de son coeur noirci par le desir de vengeance. Naif que j'étais de la suivre ainsi aveuglément.

"Il traversait, je le voyait. Mes yeux ne me trahirent pas cette fois. I sont resté silencieux jusqu'a ce qu'il soit sous mon regard percant tel un pieux. Le transportant vers la pénombre, j'étais aux ombres ce que sont les anges au mortels. Et d'un mouvement brusque, mes crocs avaient traversé sa jugulaire."

Est-ce moindrement inspirant? Devrais-je écrire d'avantage?

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  • 4 semaines plus tard...

Voici 3 poèmes, qui en sont, en quelque sorte, la preuve.

Le Silence rompue de la Nuit

J'Entends tes cris, tes hululments

Tu crèves dans la nuit, tout ton ressentiment

Je vois ton glaive, de ton firmament

Faisant couler la sève, de tes atermoiements

Il n'y pas d'espoir qui naisse,

D'Espoir qui vit,

Que le murissement d'une tragédie

Ta carcasse qui fablit

Et tout ton être,

De plus en plus honni.

La Senteur désolée de la Terre

Les éloges ne me viennent pas facilement, c'est vrai

Des cerveaux de chimères, j'en ai vu moi circonspect

Toi tu pleures et tu chignes, car ton coeur est désolé

Comme le désert et désolé

La Conspiration contre l'Intériorité

S'enrichir intérieurement, un trop modeste ambition

Entretenir sa fertilité, un trop intense molestation

Chasser un rêve insatiable

Sur la terre stérile de ses semblables

Pour suivre le sillage de promesse lointaines

Vers oû ne voguent que les coeurs en peine

Tendre l'oreille aux songes du Rêveur

Pour se faire Saint, poète ou rhéteur,

À venir, Des marécages à tes yeux purs, ainsi que la lune perlée.

Modifié par Hans
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  • 3 mois plus tard...
(modifié)

Ce truc que j'ai publié dans une revue catho trop d'la bombe, la revue Le Verbe.

LES REVUES QU'ON LIT À L'URGENCE PSY

Le chemin entre mon appartement et l’hôpital l’Enfant-Jésus m’est familier. Je l’ai parcouru maintes fois les mains chargées de fleurs ou de biscuits, tout dépendant. Cette fois-ci, j’ai préféré apporter à ma mère le dernier exemplaire du magazine Le Verbe, et une ancienne édition de La Vie est belle!.

Samedi après-midi, l’air est chargé à l’urgence psychiatrique. Une dame vient de déféquer sur le sol, un préposé s’affaire à nettoyer. Un homme fait des aller-retour dans la salle étroite où l’on retrouve huit lits alignés les uns à côté des autres. Il tourne vivement la tête vers moi et me dit : « prie un peu ».

Une infirmière m’avise que ma mère est en entrevue avec le médecin. Je m’installe donc dans la « salle polyvalente » et sors les revues que j’ai emportées. Un autre homme s’approche. J’aperçois la craque de ses fesses qui débordent du mince caleçon blanc que l’institution lui a offert. Il s’assoit face à moi et ricane :

– C’est écrit Jésus-Christ sur ta revue!

Pour narguer à mon tour, je lui demande qu’est-ce qui le fait rire. Ça ne me dérange pas. Je suis heureuse de pouvoir discuter avec cet homme. Tant qu’à y être.

-Ha non, ça ne me fait pas rire. Je crois en Dieu depuis aussi loin que je me rappelle. Je ne porte pas de croix, mais c’est pour pas me faire écoeurer.

On m’indique que l’examen de ma mère est terminé. Celle-ci est certaine qu’elle va sortir de l’hôpital d’ici quelques minutes, avec une prescription de calmants. L’équipe de médecins traitants m’informe plutôt qu’on la gardera pour quelques jours. Je rejoins ma mère à sa civière.

***

Les minutes s’étirent. Ça fait maintenant une heure qu’on est là, à attendre. Ma mère est toujours convaincue qu’elle va sortir d’une minute à l’autre. Je me demande moi-même pourquoi on ne vient pas lui annoncer qu’on la gardera sous observation, qu’elle le veuille ou non. Je me souviens des magazines. Je lui sors le Le Verbe. À mon grand étonnement, elle prend le temps de le regarder. Elle lit les titres. C’est à peine perceptible, mais je vois quelque chose s’éveiller dans son regard. Le reportage photo sur les chrétiens d’Orient la laisse méditative.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas été témoin d’une telle scène. Elle n’avait jamais même pris la peine de me lire. Et là, dans l’allée glauque de l’urgence psychiatrique, elle est sortie d’elle-même.

L’espace d’un instant.

Elle s’impatiente, veut aller fumer, et sûrement boire aussi.

***

Je commence à avoir faim. Depuis deux heures, le personnel médical s’affaire dans l’aquarium qui leur sert de bureau. Une femme chauve, squelettique, le regard vide, se promène de la salle polyvalente à la salle de bain. On dirait un personnage d’outre-tombe.

Au téléphone, cet homme avec qui j’ai discuté un peu plus tôt. J’ai fini par lui offrir La Vie est belle! car il avait l’air de s’ennuyer. Ça tombait bien, il n’avait pas osé me le demander. Je comprends qu’il discute avec son amoureuse :

– Oui, ils ont dit que tu pouvais m’apporter des revues. J’ai été chanceux. J’ai rencontré une fille super fine qui m’a donné une revue catholique. Mais pas une revue… comment dire… C’est une revue à’mode, tsé. Une belle revue. J’ai dit aux infirmières que j’tais pas du genre à lire des revues 7 jours… Tu m’apporteras des jeans aussi.

***

Il est 18h. On sonne aux portes de l’urgence. Une femme, la cinquantaine, l’air jovial vient à la rencontre de l’homme dont je ne connais pas le nom. Son nom à elle, je le connais. Il s’agit de Suzie, vendeuse itinérante pour le journal La Quête.

Il y a de ces gens pour qui on se prend immédiatement d’affection. Chaque fois que je croisais Suzie, je mettais toute mon attention dans les quelques paroles que nous échangions. Je lui achetais le journal même si j’en avais déjà un exemplaire. Je tâchais de devenir la meilleure cliente au monde.

Suzie et moi nous reconnaissons. Nous sommes heureuses de nous voir. Il y a quelque chose de l’amour du Bon Dieu qui circule. Je ne voudrais pas être ailleurs.

Je laisse les amoureux se balader entre les lits et retourne à ma mère. Elle croit toujours qu’elle va sortir de l’hôpital, même si j’ai tenté de lui faire comprendre que cela ne se passerait pas nécessairement ainsi. Que si elle devait rester, ce serait pour être aidée. Pour qu’elle puisse revenir à elle-même, au moins pour quelques jours. Elle ne le supporte pas.

– Tais-toi.

Je retourne à monsieur qui est tout fier de me montrer ses magazines qui parlent d’oiseaux et de nature sauvage.

Modifié par nulle part
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  • 1 mois plus tard...

Voici une traduction que j'ai réalisée de cette chanson dont il existe 3 versions, je me suis surtout inspiré des lyrics de la version live ci-dessous,

et également de la 2e .version studio (1998) où le sujet émerge car la première version datant de 1993 contient lyrics traitant d'un autre sujet (héroïne)

et le "fait divers" dont s'inspire les versions ultérieures n'avait pas eu lieu.

Le texte de la chanson prend la forme d'une allocution solennel parodiée par le chanteur sur les discours de gourous de l'Ordre de la secte du Temple Solaire,

tristement célèbre pour des meurtres et des suicides collectifs.

Asseyez-vous mes fils, je crois que le temps est venu,

Pour une petite causerie. J'ignore si vous avez senti...

L'Atmosphère qui règne ici depuis un moment...

Quelque peu étrange vous ne trouvez pas ?

Voyez-vous, moi et votre Mère,

Nous réfléchissons depuis longtemps.

Nous avons toujours été des gens optimistes n'est-ce pas ?

Mais dernièrement, tout cela ne fut qu'une façade.

Le jour est arrivé... Nous Partons.

Vous savez... là où nous vivons...

Nous ne pouvons plus le supporter désormais.

Aujourd'hui est le jour, où moi et votre Mère,

Ainsi que tous nos amis,

Partons pour une endroit appelé... Sirius.

Nous ne pouvons conduire jusqu'à Sirius,

Nous ne pouvons s'y rendre par avion, ni à pieds.

Il n'y a qu'une seul moyen pour l'atteindre.

Cela semblera un peu drastique, je confesse en être assez apeuré.

Mais considérez l'alternative.

Peut-être que le meilleur moyen de l'évaluer est de fermer les yeux,

Sur toute cette détresse, toute cette dépravation,

Sur tout ce qui vous déprime.

Et lorsque vous les ouvrirez à nouveau,

Vous vous retrouvez dans cet endroit idyllique.

Et mes fils, c'est pourquoi je veux vous parler,

Parce que vous pouvez venir aussi,

Si vous le désirez. Vous êtes tous invités.

Et ce n'est pas à moi à vous forcer à quoi que ce soit.

Vous pouvez prendre une journée, une semaine pour y penser,

Soyez seulement assurés, que nous Partons.

Je veux que vous considériez l'alternative,

Que vous la considériez avec CLAIRVOYANCE.

Je sais que vous êtes souvent absorbés par vos spéculations,

Voilà le genre d'hommes que vous êtes.

Et je sais aussi que vous serez en mesure de prendre la bonne décision.

Mais considérez la.

Regardez où nous vivons actuellement,

Regardez les ordures qui s'empilent dans les rues,

Regardez le voisinage au sein duquel nous cohabitons...

Souvenez-vous des temps jadis, il en a pas toujours été ainsi.

Je ne vous forcerai pas à venir mes fils, je ne vous forcerai pas.

Mais je serais surpris que vous vouliez rester parmi toute cette CRASSE !

Il n'en tient qu'à vous.

Si c'est ça que vous voulez vraiment, j'ai des somnifères,

Vous n'aurez pas à y assister, vous vous mettrez à l'écart,

Et d'ici au temps que vous vous réveillerez, nous serons tous partis.

Ne serez-vous pas triste ?

Tous ceux qui vous aiment,

Tous ceux qui tiennent à vous,

Ils seront tous partis et vous vous serez tout seul.

Ne considérez pas cela comme de la pression, c'est la RÉALITÉ !

Simplement, la réalité, j'ai toujours été réaliste mes fils,

Voilà, dans quoi, J'EXCELLE !

Alors qu'en sera-t-il ?

Qu'en sera-t-il alors ?

Vous allez rester ici ?

Vous allez rester ici dans cet endroit malsain ?

Vous allez rester ici complètement seul ?

Vous allez rester ici craintif et effrayé ?

Vous allez rester ici EN PRÉSENCE DE VOS PEUR ?

EN PRÉSENCE DE VOS PEURS ?

C'EST ÇA QUE VOUS VOULEZ VRAIMENT ?

C'EST ÇA QUE VOUS VOULEZ VRAIMENT ?

Je ne fais que DEMANDER mes fils,

Pensez à tout ce que j'ai fait pour vous,

Le support, l'écoute, les sacrifices.

Et qu'est-ce que je demande ?

Ce que je demande maintenant ?

Je demande seulement que vous preniez une DÉCISION.

Si c'est ça que vous voulez vraiment :

Vous sentirez la pression de tout bord tout côté,

Devant vous, derrière vous, à côté de vous,

À CÔTÉ ! DEVANT ! DERRIÈRE ! À CÔTÉ ! DEVANT ! DERRIÈRE !

C'EST DONC CELA QUE VOUS VOULEZ VRAIMENT ?!

Modifié par Otello
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  • 6 mois plus tard...

Autre traduction du même poète : 

ÉVOLUTION
 

Si Dieu était un œuf, si six était en fait neuf... 
Si le temps n'était jamais mesuré, seulement tué dans le plaisir des jardins de notre main...
Si nous nous étions jamais rien approprié, que nous avions seulement donné...
Si on pouvait pardonner, oublier, réarranger les récurrences... 
Si nous n'avions jamais lancé la première pierre, séparé l'atome, mangé la pomme. Si...
Si je restais seul, ne ressentant rien, ne voyant rien dans ma tête... 
Si nous partagions au lieu de juste accumuler...
Si nous n'avions jamais vécu, si nous n'avions jamais jamais atterris, mais frayer sans destination. pleurer sans cause, et nous perdre un seul instant dans la beauté du firmament...
Eh bien peut-être que dans la prochaine vie...
Nous serons des DAUPHINS.

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  • 2 mois plus tard...

C'est le mois national de la poésie ! Je ramène donc le sujet pour les intéressés et je laisserai mes diverses contributions pour l'occasion.

---------------------------

L'émotion délétère
s'enracine dans l'amer
se jette dans le cratère
puis embruni la mer

 

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Des poèmes je peux composer,

Facilement sur le bout des doigts.

Y réfléchir pendant de longues heures,

Nul besoin car c'est moi qui crée l'émoi.

Des histoires palpitantes, des jeunes ingénues,

Se gorge mon coeur de toutes les avoir vécues.

Car je suis et je le reste, rapide comme personne, 

L'homme qui compose faste et funeste,

Des poèmes de printemps bien peu monotones.

 

- BMO (2016)

 

  • HAHAHA! 1
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La création est spontanée
un mélange d'aspects éthérés
dans une pièce bigarrée
donne une poésie momentanée

L'accouchement sans la gestation
La pensée sans la réflexion
de cet éclat diaphane jallit
les milles lumières dont je vis

Les sens me parlent
Les lueurs me chuchotent
des idées de grandeur
Je deviendrai grimpeur

Cette montagne abrupte
Vers le sommet je la crapahute
Elle me donne foi
Arrivé, je serai roi

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  • 3 semaines plus tard...

Je vis dans l'absence sensorielle
Je suis l'allégorie de la caverne
Je suis une mouette aux ailes de métal
Parce que je me sens original
Plus rien d'ordinaire en mon esprit
Je ne suis plus de cette patrie
Qui me semble bien terre-à-terre
J'ai l'impression qu'ils sont couchés à Terre
Je peux bien voler dans le ciel
Mais rien ne me retient
Rien ne me stabilise
Je vis plutôt par bourrasques
Bien courtes et de tous horizons
Je tourne en rond
Comme le vautour du dernier jour
Pourtant, il y a pleins de contrées inexplorées
Mais je suis bloqué dans les tornades de pensées
Celles qui me ramènent au sol, et me rabattent
Je culpabilise, car voler est un péché
Pourtant ce n'était ni des bœufs ni des œufs
Je dois trouver un chemin
Celui qui va me faire voler
Plus loin et plus haut
Un jour, je l'espère
Je volerai les ailes grandes déployées
Dans l'espace géant du surréel
Irrationnel, comme pi
Cette tarte aux pointes infinies
Je la mangerai goulument
Je la comblerai d'arguments
Ceux qui disent les vérités
Que les autres se sont refusés
de croire et de voir
Parce que chez eux le soir
Il ne font que leurs devoirs
J'ai fais les miens, mais je les ai mangés
Mon chien n'avait plus faim
Mais j'aurai toujours une excuse
Pour les vomir demain
Au creux de vos mains
J'aurai réalisé ce que vous m'aurez demandé
Et je pourrai divaguer dans mon carré de sable
Terrain de jeu en multi dimensions
Laquelle est la vraie?
Mon intuition n'est qu'un excès de raison
L’hyper-analyse, j'en fais des valises
Débordantes d'insensé et d'irraisonné
Je ne suis déjà plus là,
Je voyagerai constamment et à tout moment
J'irai souper en Italie pour déjeuner
Je reviendrai pour le diner de cons de ma contrée
Je repartirai aux cieux avec mes amis imaginaires
Parce qu'ils ont tout pour me distraire
Ces dieux de nuages veloutés me surveillent
Ils connaissent les étourderies que j'ai réalisées
Ils connaissent les troubles qui me déconnectent
Ils connaissent les opiums des peuples
Que je n'ai pas voulu prendre, car j'en avais peur
Il me voient vagabonder entre mes murs fermés
Pourtant j'ai parcouru des millions de kilomètres
À temps perdu, j'aurais bien voulu
Atteindre la fin du chemin
Mais cette boucle infinie continue
Je suis paralysé, je ne peux plus avancer
J'ai peur, vous ne pouvez pas réaliser
à quel point mes jambes sont bloquées
Mes pieds de béton sont cimentés
Dans la réalité des mes pensées
Ces pensées alourdissantes et dissonantes
Je ne verrai jamais du même œil le monde des autres
Des autres, parce qu'il ne sera jamais plus mien
Je me suis déjà trop égaré du chemin
Je ne vois plus mes copains
Je les ai perdu dans ce grand terrain
Ils ne me retrouveront plus j'ai pivoté
Dans une autre dimension, celle de l'irréalité
Je me sens bien plus seul, mais enfin en liberté
Les blocs s'allègent pour me donner
Un nouveau souffle pour respirer
Ankylosé longtemps je fus
Délivré aujourd'hui je mue
Pour devenir une autre forme d'esprit
Flottant et vivant, malgré mon invisibilité
Je suis de plus en plus présent, même dans mon univers pivoté
Je suis entre chacun de tous et je comprends
Je sens, je vis au moment présent
Tout est un présent
Le reste n'existe pas
Les cadeaux sont déballés
Et disparaitront pour l'éternité
Les finalités se perpétuent
En toute époque la guerre tue
Mais les cendres renaitront
Les cicatrices s'effaceront
Tout changera
mais nos poussières seront toujours là
Je ne suis que témoin d'une tranche
Cette tranche qui se joue maintenant
Cette tranche qui n'existe que maintenant
Cette tranche que j’enregistre vainement
Les histoires millénaires racontées
Elles ne demeurent que dans ma tête
Sans aucunes attentes particulières
Mon esprit devient délétère
Bien austère
Je marche dans le cimetière
Pour regarder les minutes s'effriter
Sur les pierres bien plantées
Dans un sol pourtant mouvant
Vivant et mortel
Mon esprit martèle
Que la vie est absurdité
Suis-je atteint de surdité
Pourtant dans ce bourdonnement
Je ne distingue pas
La sens du chemin
La vie ne mènera
Que vers le sens du trépas

 

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(modifié)

Je te hais c'est doux comme je te hais.
Je veux que tu crève c'est beau comme je veux que tu crèves

Un jour tu monteras là haut
Tu verras il sont beaux les oiseaux
Je t'aiderai ne t'en fait pas
Ce sera marrant tu verras

Ton sang fera des arabesques
Dans l'orage cauchemardesque
Ta cervelle luira sous la lune
Sur le sable de la dune

La mer, le vent et moi
On fêtera ta mort
Ce sera super crois moi
Puisque tu seras mort.

Quel beau spectacle tu nous offriras
Et on en rira ensembles tous les trois
De te voir là démembré ici
Déchiqueté et meurtri. 


Comme tous tu finiras
Que tu le veuille où pas
Tu deviendras une des ses charognes que tu vois là
Bouffé par les vers, couvert de sang et tout froid

Modifié par Bobby
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Il y a 1 heure, ƒ Ǿ ǖ ℓ Д ® ↁ a dit :

lé poemes cé gay.

 

 

Cé ptete gay mé le fo rum cé devnu genr mon Skyblog
genre opire lèssun com ou dèkalissw H8ters gunna h8
Iccite on écri dé bélle chose pokom ta cristi dface /
Genr Bodelèire te fais caca dans face Style geeenre

...

Ok, j'avoue, les poèmes c'est super-gay. Mais ça faisait douchebag en 1784.
 

 

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