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Postez vos poèmes, récits, nouvelles


Déchet(s) recommandé(s)

C'est con mais ta fin (pleures, vis, meurs, trie) me fait penser à la fin d'une chanson de Renaud. P'tit voleur.

"Tu ris

Tu pleures

Tu vies

Pis tu meurs

Trois p'tits tours et puis s'en vont

Les p'tits malheurs"

Ça aurait été bien si t'avais pris la peine de plus développer ton sujet, parce que là j'ai l'impression que ce ne sont que des mots jetés sur une feuille de papier, sans cohésion, sans lien profond entre eux. Juste une petite critique...

Honnêtement, je n'ai jamais écouté Renaud alors ce serait surprenant que ça vienne de là.

Pour le sujet, j'avoue que c'est confus. Probablement que seul moi peut comprendre son sens. En bref, je faisais un exercice pour montrer le contraste entre la nouvelle vie de quelqu'un comparé à son ancienne. Devinez de qui il est question...

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Vienne vienne le temps des vivants, Le vrai visage de notre histoire. Vienne vienne le temps des victoires Et le soleil dans nos mémoires. Ce vent qui passe dans nos espaces C'est le grand vent d'un long désir Qui ne veut vraiment pas mourir Avant d'avoir vu l'avenir !

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  • 3 semaines plus tard...

Monde perdu

Humain, incertain, récolte les raisins

Crée son vin, chemin incertain

Gouverné par des crétins

Humain, travail pour son pain

Humain, position de pion

Gouvernement, Nous gouvernes, comme le dit son nom.

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(modifié)

C'est pour savoir quelque chose par rapport aux soirées ou tu te cherches des amateurs de poésie avec qui partager?

Rencontrer des gens qui font un peu de poésie et qui vont à ses soirées sinon des infos pas vraiment besoin jsais pas mal à quoi m'attendre:P

Modifié par Darklua
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J'ai écrit une petite nouvelle. C'est surement rempli de faute et je confond passé simple et present dedans (j'ai écris tout partie par partie sans jamais me relire, me satisfaisant de l'avis positif de ma blonde)

Juste une envie qui me terrasse. Celle de serrer un corps contre moi, d'être proche de quelqu'un. ça me manque ces derniers temps. Un petit coup par ci par la, prendre cher, avoir son compte et pouvoir contrôler ses pulsions et arrêter de vouloir baiser son chat. Un beau gars. Pas un truc ultra viril avec les pectoraux en contreplaqué, juste une bouille mignonne, maigrelet mais pas trop. Enfin, faut pas faire son capricieux pour un coup du soir. Cherchons un trou, cherchons une queue, c'est un plan cul, pas un petit copain.

Arrivée dans une boite de nuit. Beaucoup de bruit. Peu de musique. Des gaminettes se trémoussant sur la salle de danse. Des gaminets n'y dansant que pour espérer une pipe dans les toilettes. Adossés au bar, ils reluquent les demoiselles. Savent ils que je les reluque ? Non, tant mieux. Enfin, ils ne sont pas à mon gout de toute façon. Fringué dans la même parure de cheveux brillants, de chemise choisies sans aucun gout et de jean payé le double de leur prix pour leur étiquette. Rien ne valant quelque chose, et surement tous hétéros jusqu'à répudier le fait de faire ses besoins. Bref, barrons nous d'ici, la minette ne veut qu'un bol de bite, mais je ne veux pas de vagins.

Je m'assoie dépité dans le métro. C'est ici que nous passons notre vie, aspirés dans les entrailles de la ville, la parcourant assis, sans en voir un bout de rue, une voiture, à part dans les publicités des stations de métro, nous changeant des tunnels lugubres tout taggés. Le beau mec avec les jolies fesses n'est resté qu'une seule station. Le temps que je dévore mentalement ses fesses, et le voila déjà reparti. Enfin, tant mieux il avait un horrible bouton sur la lèvre. Un regard me perturbe, une jeunette me regarde fixement à travers la rame. Je tente un petit regard vers elle. Elle détourne aussitôt son regard, ses joues deviennent aussitôt rouge. Une future proie ? Aucune idée, elle n'a pas l'air vulgaire, porte des chaussettes avec des petits cœurs, et regarde fixement son portable sans toucher aucune touche. Surement pour paraitre occupée. Surement un coup qui se révèlera intéressant. Je la regarde fixement, elle me lance des petits regards, mais toute effrayée elle retourne à la contemplation de son téléphone. Ce petit jeu me fait bander. J'en mordille ma lèvre. Elle le remarque, elle sourit de façon idiote quelque seconde avant de reprendre le contrôle sur elle même. Que faire ? Je n'ai jamais connu ce genre de plan, toutes les personnes que j'ai rencontré, c'était au lycée, à des soirées, avec des amis en commun. On concluait après 2/3 verres, après 2/3 textos ou 2/3 échanges par amis interposés. Mon arrêt s'approche. ça se joue contre le temps. Elle farfouille dans ses affaires et a le regard tourné. J'en profite pour m'éclipser et m'approcher de la porte de l'autre coté de la rame. Tant pis pour elle, j'ai assez donné pour ne plus en vouloir, le masochisme n'est pas un de mes fétichismes.

Je sortis de la rame sans regarder vers sa direction. J'étais tétanisé. Je marche vite dans les escalier. J'étouffe, dans ces couloirs aux relents d'odeurs de pisse et remplis de gens. Il faut que je sorte, cet endroit devient répugnant.. Je ne regarde même plus ou je marche, je veux juste SORTIR. Choc énorme, je viens de percuter quelqu'un. Je suis déboussolé.. Voila à quoi mènent mes petites crises d'angoisses.. C'est une fille, emmêlée dans ses cheveux , elle ramasse son sac à main qui est tombé. Je lui dis un "pardon" en bafouillant. Je reconnais ses yeux. merde. Elle relève la tête. Elle me voit. Ses joues repassent au rouge et elle baisse les yeux en ramassant les derniers objets tombés hors de son sac, tout en s'excusant de façon emmêlée et inaudible. c'est de sa faute, elle était dans ses pensées. Tant mieux, moi aussi. Mais que fait elle là ? Surement elle est descendue à la même station que moi, mais n'a pas emprunté la même sortie que moi. Tant mieux, le destin a du nous réunir. J'ai eu une subite envie de la plaquer contre le mur et de l'embrasser, mais je ne l'ai pas fait.

Faut faire quelque chose, on est tout les deux plantés là, ne savant pas trop quoi faire. Que faire ? Bouger un cil ? Dire une phrase en carton ou je ne sais quoi ? Je me suis mis a réfléchir a ce que tout ça pourrait mener ? Une histoire d'amour, ou une histoire de cul. Découvrir après 3 mois que l'on ne se supporte plus, que l'on a rien en commun et qu'elle est homophobe. Se quitter en s'accrochant l,un a l'autre après l'avoir trompe 10 fois. Supporter ses crises de nerfs, ses complexes, sa paranoïa et ses sentiments pour son ex. Est ce que je veux ça ? Je ne crois pas, quand on signe pour une relation rempli d'amour et d'affection, c'est compris dans le contrat ? Bref, je dois faire quelque chose, stop les films. 'ma puce, serait-tu celle qui me regardait fixement dans le métro ?' Gênée par ma familiarité et mon côté direct, elle étudia le carrelage, tout en disant un oui étouffé. 'hihi', elle est tombée dans mes filets, la douce. Je passe a l'attaque ce soir ? Ou je lui lâche mon phone ? Non, faut continuer dans la lancée, c'est pas si tard, même pas minuit. 'je dois t'avouer que tu me plais, ça te dirait un verre pour qu'on fasse connaissance ?' elle prit une respiration et réfléchit....

Elle dit qu'elle savait pas trop, qu'elle rentrait chez elle, qu'en fait pourquoi pas ? Oui, elle voulait bien. 'heu, j'connais un bar cool dans le coin, ça marche ?' . elle acquiesça, ramassa son petit sac et me suivit. On ne s'échangea pas un seul regard. On était un peu proches, mais pas trop. Elle était un peu en retrait au départ, puis nous nous sommes retrouvés dans la cohue. On était collés l'un contre l'autre dans les escalators. J'ai senti sa poitrine s'appuyer sur mon dos. ça m'a fait bizarre. Une fois en haut, j'ai failli me tromper de chemin pour aller jusqu'au bar, elle me rendait bizarre cette gamine. Nous ne dîmes pas un mot durant le chemin, j'avais l'impression qu'elle était souriante, elle avait quitté ce teint morose qu'elle avait la première fois que je l'avais regardée. On arriva devant le bar, elle sembla dans ses pensées. 'Hey, chérie, c'est ici.".

Elle s'arrêta net, coupant court ses pensées et rentra dans le bar avec moi. Je la pris par la taille pour l'emmener dans un coin à l'écart tout en saluant le serveur. on s'assit autour d'une petite table, face à face. "ma chérie, tu veux quoi ? J't'offre ça.", elle voulut une limonade, j'appelai le serveur et passai commande en lui demandant aussi une grenadine pour moi. "bon, ma chérie, c'est pas qu'on se connait pas, mais quand même si, t'es qui ?" Elle me regarda d'un air troublé, surement le *t'es qui* qui a du l'interloquer. Je lui souris, pour la forcer à parler. Elle commença. Elle avait quelque chose comme 17,18 ans. Elle était encore lycéenne en terminale, j'tape vraiment dans de la gamine. Elle aime bien la musique, elle joue de la guitare. Elle kiffe les beatles. Ses parents sont divorcés. Elle est sorti 2 ans avec son ex. Et elle m'a dit d'autre chose plate que j'ai oublié aussitôt. A moi de parler. je lui dit des palabres sur moi même. 21 ans, 3° année en fac de philo, j'aime la culture et les livres de guy debord, et d'autres palabres pour meubler la conversation. Je sors mon portable. 1 heure du matin. Le bar se vide peu à peu.. On est presque seuls, je me sens à l'aise, intime avec elle. Je lance une pique. "Ma puce, c'est une heure du mat, on fait quoi ?". Raté, elle ne sait pas trop. "Ben, bientôt le serveur va nous demander de partir, alors on peut aller, chez moi, chez toi, se laisser et rentrer chacun chez nous, aller en boite, trainer dans paris". Elle me laisse le choix. Elle a l'air facilement embobinable. En tout cas, elle m'a mangé du regard tout le long de la soirée. Je paye l'addition, pars avec elle en la prenant par le bras. Soyons fou ? Je lui dépose un baiser sur sa joue. En voyant ça, elle me prit ma tête entre ses mains et m'embrassa. Ses lèvres avait bon gout. Je suis dans la merde.

On marche dans la rue en direction de mon appartement, nous ne nous tenons plus par le bras, mais par la main. Elle est toute rouge. Moi aussi, je ne contrôle plus rien. On jase, on papote. Oui, la réverbération de la lumière des réverbères donne une charmante ambiance à notre soirée. Oui, les effluves d'odeurs de vieilles pisses cassent cette scène. Oui, ce mec qui marche devant nous a un bon cul. Oups. Elle sourit. On arrive devant chez moi. Je mets la clef dans la serrure. Je me retourne. Elle est là, adossée contre le porche, elle me regarde avec ses yeux luisants. Je ne peux pas m'en empêcher. Elle me possède, je m'approche d'elle et je mets à l'embrasser. Avec fougue, tournant dans sa langue. Miam.

La porte s'ouvre et se referme à volée, on est deux enfants guillerets qui se poursuivent. On court dans le couloir, puis dans l'escalier. Premier etage. Deuxieme Etage. Troisieme Etage. Quatrieme. Hop nous y voila, tout essouflé. Ma porte qui claque. Il est tard, les voisins ne vont pas aimer. Tant pis pour eux. On se jete dessus. On s'enleve nos grosses vestes, et direction mon lit. On s'embrasse, on se jete dessus. Elle me repousse quelques instants, elle previent sa mere qu'elle ne rentrera pas ce soir. On repart à l'attaque. Je goutte ses levres, je goutte à son cou. Je goutte à son oreille. C'est presque magique. On se connaissait pas il y a deux heures. On dirait qu'on est super complices. Je glisse ma main sous son tshirt. Elle dit rien, elle n'a pas l'air d'être coincée. On se caresse, se décoche des baisers sur notre corps. On se deshabille en même temps que l'on se touche. Elle finit en soutif et en cullote, moi en boxer. Mes doigts s'attardent sur son nombril, sur ses hanches. Les siens s'attardent sur mon dos. Ils y dessinent quelque chose je crois. On est entrelacé et on ne cesse de s'embrasser. Elle a un coté sensuel bien bandant. Miam. Il est tard, on va s'endormir. un dernier baiser. Demain c'est dimanche, on pourra faire tout plein de truc.

J'ouvre les yeux. Je les referme. Je les rouvre. J'ai pas rêvé ? Y'a bien une masse de cheveux à coté de moi. Merde, la gamine d'hier soir. "Bonjour ma douce". Grognement aproateur s'en suit. Je l'embrasse et je sors du lit. Je marche sur nos fringues foutu n'importe comment, ma chemise est toute froissée merde. Je tate mes couilles. Elles sont douloureuses. On a pas baisé, tant mieux. Je me rememore la soirée. Effectivement c'était joli. J'aurais pas du aller aussi loin avec elle. Je suis qu'un ptit gay, j'ai rien à foutre avec une fille. Celle là à l'air differente. Pas cette pute qui m'a traité comme un paillasson, ou cet autre qui m'a fait me degouter en parlant à tout le monde de notre nuit. Elle a l'air differente.

Un gemissement me tire hors de mes pensées. Ses neurones doivent être dans le même remue ménage que les miennes et elle doit être en train de chercher dans ses méninges ce qu'elle fout ici. "Salut chérie". Un grognement gentil me revient. Elle a l'air d'avoir fait marcher sa mémoire. J'entends des bruits de pas. Elle sort de ma chambre. Elle est encore plus belle avec son air endormie. En fait j'ai cette impression, mais je ne me remémorais même plus son visage. Elle est toute choue, elle vient se blottir contre moi. "Bien dormi ?" J'ai l'impression, avec le oui qu'elle me susurre à l'oreille. Sa bouche quitte mon oreille, elle se dirige vers ma joue, puis vers ma bouche. Elle me mord mes lèvres. Cette gamine a un don, de me chauffer comme ça dés le matin. Elle sent la bosse qui se forme dans mon boxer. Elle me regarde d'une façon perverse en souriant, j'y resiste pas. Merde, ma bosse devient encore plus grosse. Elle glisse sa main dans mon boxer. Le baisse. Sa bouche quitte la mienne. Je ne peux pas resister. Quelle pute.

Putain, j'realise ou pas ce que je fais ? Si je la laisse faire.. J'me ferais souiller par cette trainée. Non. Je lui decoche un coup de genou dans sa tête. "SALE PUTE, FAIS PAS CA." Je remonte mon boxer, je me leve et je m'eloigne d'elle. Elle comprend plus rien je crois. "VA DANS LA CHAMBRE TE RHABILLER PUIS CASSE TOI". Le message est clair dans ma tête. aucune fille ne doit la toucher. Toute déboussolée, elle va dans ma chambre. Me lache un regard incomprehensif avant d'y entrer. Elle saigne du nez. "Y'a des mouchoirs sur la table de nuit.". Elle prit 5 bonnes minutes avant de se rhabiller. Elle ressortit de la chambre avec son ptit sac sur le dos. Je le conduit jusqu'a ma porte. "J'espere que tu connais le chemin ?". Elle fit oui de la tête. Elle me mit une main aux fesses avant de sortir. Je lui mit une claque. "Aurevoir". Merde, j'ai dit ça ? J'avais surtout pas envie de la revoir cette trainée. Enfin, on était à deux doigt de baiser, ça m'aurait fait du bien. J'suis allé me branler dans ma baignoire et j'suis allé ranger deux trois trucs dans mon appart qu'on avait foutu en bordel. Le soir, j'ai retrouvé plié en boule un petit papier avec son numero de telephone avec sa petite culotte souillée. Quelle trainée. Je les ai rangé dans le tiroir de ma table de nuit. Tant pis pour moi.

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  • 4 semaines plus tard...
(modifié)

C'est violemment beau. Spécialement crue, ressentie, réel presque comme si chaque détails que tu nous donnes racontait ce que tu avais vécu si c'est une fiction ou quelque chose de vraie.. je te dis bravo... belle écriture, franche et réelle, ressentie, vulgaire mais à ta manière. Tu vas à l'essentiel à l'action en passant par des descriptions des lieux tout en allant droit au but. J'ai aimé peut-être que j'avais un mood pour mais j'ai apprécié... enfin voila.. voici quelques poèmes...écrits dernièrement...

Je suis un piano à coeur, un piano à queue

Je suis un piano à coeur

je compose des chansons mortes

égarées là sur le pavé

à y voir quelque chose

Ils se perdent à vue d'oeil

le reste du temps

en composant des chansons

des chansons, un air triste

que la vie nuance à sa guise

Je suis un piano à queue aussi quelques fois

une fois de temps en temps

à fredonner avec mes dents

à décrocher un numéro qui existe pas

Je suis aussi un piano à queue

une sorte de vaisselle mal lavée

Je suis un piano à coeur

je me décompose tranquillement

des mots pis des chansons d'amours

oubliées là sous mon lit

quelque part dans la tombe

au pire je me plais bien,

pour un temps

je 'suis une corde à dingue

une guitare aux coeurs

qui désarcordéonnent

qui sonnent comme un tamtam

en feu, une série d'éclatements

Je suis la note, ou le clavier

dont les touches manquent à l'appel

un clavier, dont la mélodie est partie

en vacances, en Floride ou ailleurs

quelques fois à fredonner

d'autres découvertes,

Au fond, on est tous là

une touche par touche

un piano à coeur

un violoncellulaire aux idées folles

un accordéon-à-la-vie une chance

d'avoir sa place

un bruit dans la bouche de quelqu'un

un tampour soi quelque fois

Une trompette s'amusant par-ci par là

une flute à bec fredonnant elle-aussi

une chanson raclé dans une gorge serrée

à écrire les mots de sa vie.. comme ça...

je suis un piano à coeur

La guerre centrale

Y'as ces gens qui attendent quelque part

Proche de la guerre centrale

Une gare, ou tous vont et viennent

Juste entre 2 mondes,

Le reste, les taxis taxonnant le reste du temps

Se plaignant des routes brisés

Des services gratuits,

De la traverse de Lévis, de la lenteur, du reste du temps, du chauffard en avant

Du piéton d'à coté

Le reste du temps

Ils font payer les gens

Décrochent des salaires potables

Mais ils trouvent encore, tous, un à la fois

Compter les scènes une après l'autre

Le reste du temps, ils ne font que ça

Les piétons s'arrachent les trottoirs

Les pauvres s'cachent sous les riches

S'enrichissent sur les poches des gens

Le reste du temps, on attend tous proche de la guerre centrale, le métro passant

Ailleurs des tanks passent sur des corps

La guerre centrale, le reste du temps,

On attend tous, le train, le train du quotidien

Ailleurs ils attendent la faim, la mort

Ailleurs, nous sommes sous les sables mouvants de gauche à droite

D'un pays à l'autre 256 fois, une ou encore 2 autres

Une simple chose, simple juste simple sur le silence, qui sévit dans ma tête

Comme une pierre tombée dans l'feu

Nous sommes au beau milieu d'une guerre centrale bondée de monde, qui marche qui vont qui vienne qui s'promene qui s'laisse qui meurent au beau milieu d'une guerre centrale centralisée sur l'capitalisme individualaction

Axées flanchés sur les remues-ménages de l'économicobsessif, en plein milieu de l'ère taponographique, consommactrice, connasse-triste du reste du temps.

Le reste du temps, juste pogné, le cœur là ou y faut pas Hai-y-tient-tu à ton monde?

Une guerre centrale, tu dis, un monde mort, une société qui s'est s'jette à corps perdu

D'vant l'train d'la shit life

Y'en a d'autres que le sol a tremblé

De manière citéséismique

À cause d'la terre qui est d'vnue systématique

La sensation d'répéter un sipnopsis

Déjà écrit dans bible, ça l'air

J'sais pas s'qui l'producteur mais l'réalisateur

Ça l'air qu'c'est l'Homme avec un grand H

Mais une p'tite piaste à place du cœur

On est au beau milieu d'la guerre centrale

Bondé de gens, des plaines de mondes pis d'animaux automatiques

Du bruit, des grincements en d'dans qui s'font mal aux cotes des arriérés, tu vois,

J'suis au beau milieu de moi,

De gens bondés d'la guerre centrale

Une ou 2, la grande, noirceur sur l'monde

Hey y tien sur un bout d'fil l'pays là bas

Qui tremble de chaud, tu vois

Qui s'meurrent la vie, en pleine face

Alors que toi tu't'chigne l'citron d'vant ta tv

À chialer contre les élections

Sur charest, la vie est laide tu vois

À imbriquer tes cigarettes

À chialer que tu perd dl'argent à cause des transports en commun freepeople

Parce que tu perd 20$ dans ton casinono

Parce que t'as pu d'argent pour t'acheter ta cocainowhere, pour baiser la pute d'en face

Qui s'lechent les lèvres, pis ton cash

Pogné dans ta poche, 2 trois fois par semaine

Tu marche, dans ta misère sur la guerre centrale avec tout l'Reste du monde qui court

Qui court pour rester en vie

Sous les décombres d'la société entière, occidentale ou orientale, asiatique américadrastique, médiasemblant d'y croire,

Radio-en-canne, pis la radio-énergie-négative, 102.9, FM en ruth, et le reste du temps

La société s'jette d'vant l'train du quotidien

Pendant que l'reste de la terre tremble

Sous la pluie terrorisé, pis les ammoncellement de terres pis de pierres écrabouillés, l'sol tremble comme si y'avais quelque chose dans l'cœur

Comme si y's'sentait dans une guerre centrale

La terre a un noyeau pogné dans gorge'

À s'inflamme l'oeusophage volcanique

À s'lance quelque part, à crie en calisse

Pis on l'voit juste pas, à l'essaye de nous crier

Plus fort qu'à peut, à nous uriner dl'a pluie forte, du tonnerre en plus, dl'a tornade pis des vents qu'à laisse aller de temps en temps

Pour dire qu'à l'existe à quelque part, pis eux, l'dos y'ont les mains qui tremble de chaud…pis y'ont faim pendant que l'monde attende dans la guerre centrale…

J'ai tiré un trait sur toi

J'ai tiré un trait sur toi

tu as tiré ton trait vers moi...

L'amour tue à coups de p'tit traits

des barres obliques dans l'coeur

Des arrobaises qui brassent

des signes de piasses qui flanchent

par-ci par là sur les touches d'un clavier

troué au disque dur sauté

J'ai mis une virgule entre nous

une pause involontaire

un - en trop

un + ailleurs quelque part

entre les lettres de l'alphabet humain

J'ai tiré un trait,

une parenthèse dans mon coeur

un point d'interrogation dans ma tête

et un point dans mon histoire

Tu as tiré ton trait vers moi

quelque part sans savoir

trop pourquoi

le o suspendue quelque part

à écrire des histoires

sans point d'expression, d'exclamaction

j'ai mis en guillemet mon coeur

quelque part oublié au verso d'cette page

tournant le dos aux restes du monde

aligné centré justifié quelque part

j'ai mis un trait sur toi

sans le vouloir, peut-être

et tu as tiré un trait vers moi...

Enfonce-bien ta pièce

Enfonce-bien ta pièce dans ta cochonne métallique

Enfonce tes 100 francs et tes 1000 piastres

dans mon trou écarté et prêt à t'offrir toutes les friandises d'extases

Enfonce ta pièce, oh ouais j'aime ça, mon trou s'remplit

J'Paralyse, J'Paradyse, J'décroches, j'prend d'la droye

Pour bien dilater ton cash dans mon trou bien écarté

Enfonce-bien ta pièce dans mon trou tout frais

Enfonce bien ta pièce

Assure-toi qu'elle sorte pas parce que j'ai fraitte

Dans mon p'tit trou par chez moi y fais juste neiger

J'me la gèle parfois, même trop pis j'aime ça

Ça m'fait oublier les histoires de culs que j'prenais pour d'lamour

Enfonce la ta pièce, Envoye parce que j'en ai besoin au plus sacrant

Au pire tsais m'a tête mourir à cause de ton fusil d'chasse

Tu vas peut-être m'attacher avec tes menottes jusqu'au sang

Tout' façon, j'suis déjà enchaînée

J'me déchaîne tout' seul, regarde-moé flancher

J'sais que t'aime ça au fond d'toé

M'regarder couler sous ton pied, pis m'baiser morte si y faut

Enfonce ta pièce

J'aime ça j'me sens comme une vraie tire-lire

Au moins comme ça j'me tire et j'délire

dans mon propre cauchemar idéalisé

Un vrai rêve parfait

Mieux qu'mon vide d'avant

J'tai comme toé

Libre mais enterrée

J'avais une family perfect perfect

Comme pas à peu près

Mon popa était fonctionnaire

Ma mère elle serveuse dans un café

Mais tsé on sait tout' qu'à s'faisait mettre des fourchettes

Dans l'cul par son patron

Comme quoi l'monde est juste trop con

Mes frères eux yavaient comme quoi

20 ans pis des grosses pièces baraquées comme toé

Y'aimaient ça m'faire chier pis m'chicanner

Pas les p'tites chicannes cucul entre frères et soeurs

Oh non Oh non....

Eux y m'donnaient d'l'amour à leu' manières

Oh Oui Oh Oui

Y'aimaient ça m'faire des affaires

Un peu comme toé mais plus brutal

Toé t'est pas assez

T'est p'tête puceau

Ou non, j'sais pas j'menfou juste un peu

Astheur j'ai pas envie d'compter ma vie

J'en ai p'tête eu une y a ben longtemps

Mais j'crois ben qu'est anéenti

Envoye, Envoye, trêve de plaisanterie

J'veux juste une seule chose

Enfonce bien ta pièce

dans mon trou

Pis finis en avec mon crâne pis mes tempes

Ou défonce moé l'anus si tu veux

Mais après achèves moé

j'en peux plus

Modifié par Darklua
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Tant pis pour elle, j'ai assez donné pour ne plus en vouloir, le masochisme n'est pas un de mes fétichismes.

Cette fulgurante sortie de flox passerait bien sur un beat electro fait uniquement de sons de balayette de toilettes genre musique pour un infanticide d'artiste.

Ca résume bien le sujet en entier.

« Le miracle de la musique concrète, que je tente de faire ressentir à mon interlocuteur, c'est qu'au cours des expériences, les choses se mettent à parler d'elles-mêmes, comme si elles nous apportaient le message d'un monde qui nous serait inconnu » (À la recherche d'une musique concrète, Paris, Seuil, 1952).

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Bon, pourquoi pas un petit quelque chose!

En cette ville

En cette ville, nous ne sommes seuls que dans les tavernes, ces endroits faits de rien où l’individualité vient se suicider d’alcool et de détresse, de chagrins et de remords. Les murs encapsulent l’homme marchant le cœur gros dans ces égouts à ciel ouvert où les riches et les saouls vacillent en cadence, suivants le tempo de la vie moderne et aberrante, pleurant leur destinée entre les mégots de cigares et les tisons de vitre contemporains. La douleur des uns se répercute sur le courage froid des autres, scène épique et glorieuse s’il en est une. Au coin des rues les plus populaires s’acharnent les néons grivois et sournois, prêts à vandaliser votre âme. Une insigne invitante de laquelle perle des gouttes de malheur se dessine à l’horizon, point de repère et lieu de rencontre des plus écorchés de cette ville maudite.

En ses cieux se gravent la maladie millénaire, les fenêtres de ceux qui rentrent trop tard pour un rien, ceux qui mettent l’épaule à cette roue que l’on réinvente de bêtise. Des lieux de culture vide et sans le sous, des édifices démagogiques à l’allure commerciale et des casse-croûtes pêle-mêle de saveurs gourmandes.

De nouveaux jardins de pierre et d’ébène font place à des scènes sans noms, scènes où bêtes et cascadeurs dansent leurs nuits de drogues et d’ivresses, s’appâtent les uns pour violer les autres. Réalisent-ils seulement que, dans leur jeu ludique et égoïste, ils font battre le pou de notre génération décapante? Se rendent-ils compte que, dans leur goulot, ils font couler le sang de notre affaissement, de notre siècle dépravé?

Personne n’a aucune idée d’où il va. Nous savons seulement que nous errons, fiers soldats de l’amertume, protagonistes dans cette histoire de fer.

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C'est drôle, parce que je vous lis et ça me fait me rendre compte de ma propre puérilité littéraire. Pas que vous soyez bon ou quoi que ce soit, ça me rappelle juste qu'on ne devrait garder ça que pour soi.

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  • 2 semaines plus tard...

La jeune fille est morte.

Elle est morte, et nous sommes en deuil.

Le vide la frapper,

Et elle est tombée.

Tomber comme une feuille.

Une feuille morte.

J'suis amateur, j'écrit a temps perdue.

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  • 2 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

J'ai écris ça en quarante et cinq secondes ma belle bande de démunis de l'âme!

Cela se lit comme suit.

Il y a ceux

Ils sont trop nombreux

Qui m'exaspèrent,

Qui ne sont pas ingénieux.

Et puis, il y a ceux,

qui feraient bien de rire,

Et il y a moi qui expire

Dans un silence douteux.

Mais est-ce une carence?

Un manque de savoir-vivre?

Ou bien être trop ivre?

On s'en fout carrément.

Je me prosterne devant le silence.

Son insouciance.

Son dilemne.

Son poème.

See you next year, next battle, next tear!

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(modifié)

:o, darklua, je viens de voir ton commentaire. ça me fait chaud au coeur :).

L'histoire est totalement le fruit de mon imagination, je n'ai vécu aucun des moments qu'a vécu le heros. J'ai été aussi boosté dans mon écriture par ma copine de l'époque qui m'exigeait la suite de l'histoire et qui m'a forcé à pas la laisser tomber.

J'ai essayé d'écrire quelque chose d'autre : http://beruriervon77.blogspot.com/2010/03/celui-qui-baise-finit-toujours-par-se.html Mais ça rend pas aussi bien, car j'ai écrit une partie sur mon Itouch, donc c'est rempli de faute, une autre parti bourré, donc ça part dans tous les sens, et que faudrait que j'écrive la fin, même si cette fin là suffirait :).

Je commence à écrire un autre truc qui va peut être mieux rendre (farfouillez sur mon blog, ça y est dessus), mais pour l'instant c'est trop court pour que je le montre :)

Modifié par MyNameIsFlox2
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  • 3 semaines plus tard...

Je ne m'adonne pas souvent à l'idiotie de la poésie. Par exemple, cette année je n'ai écrit qu'un seul poème. Il a été écrit lors d'une de mes nuits de débandade. Je viens de retrouver mon torchon. Le voici:

C'était une histoire bê-bête,

Une histoire acerbe,

Elle se prenait la tête!

À chaque instant c'était la gerbe!

L'inutilité d'une histoire tue,

On rigole, on porte des tutus,

C'est plaisant son joli minois,

Rien qu'un cortège sournois.

Elle est partie au loin.

Elle échappe à tout soin.

On en fait quoi? On en fait rien.

Cette plaie, cette croix, on la soutient?

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