Les paroles de chansons

[Lokimor]

J'ai choisi l'option: "Plus ou moins importantes".

La musique n'a pas besoin de lyrics pour réussir à survivre et être intéressante, mais des lyrics sans aucun intérêt musical ne valent absolument rien dans le domaine de la musique. Ce qui me fait revenir à la question, est-ce que c'est important de bonnes paroles dans une chanson? La réponse est non, mais c'est particulièrement intéressant pour les premières écoutes d'un album.

Ensuite, qu'est-ce que l'on pourrait considéré comme de bonnes paroles? Il ne suffit pas que de faire réfléchir l'auditeur sur certains sujets de manière directe, sinon aussi bien avoir son blog personnel. Les lyrics doivent être complémentaires avec l'atmosphère de la chanson/album, c'est-à-dire écrire en lien avec la musique composée, ou bien nous aider à définir ce que l'on désirait nous faire vivre musicalement. Lorsque je dis musicalement, j'inclus aussi les lignes vocales, c'est d'abord le chanteur qui interprète les paroles et qui a la chance de les mettre en valeur.

De mon bord, j'écoute fréquemment les nouveaux albums pour une première fois avec les paroles, j'adore les paroles de ce qu'on peut nommer le "Rock Opéra", la musique à thème, ou lorsqu'une histoire sera conté tout le long de l'album. Les lyrics sont un excellent supplément, mais ce n'est pas essentiel.

Exemples que j'aime bien:

The Coffin Ships de Primordial

The Coffin Ships

Young hearts born with grief

Shall pay the penalty of truth

A season of stolen youth

Shall teach old hearts to break

It feels like I've been here before

Here to where the animals lay down to die

So we stood alone on a distant store

Our broken spirits in rags and tatters

Nerve and muscle, heart and brains

Lost to Ireland, lost in vain

Pause and you can almost hear

The sounds echo down through the ages

The creak of the burial cart

Here in humiliation and sorrow

Not mixed with indignation

One is driven to exclaim

Oh god, that bread should be so dear

And human flesh so cheap[*]

Young hearts are born with such grief

We have paid the penalty of truth

A season of our stolen youth

Shall teach our hearts to break

Lyrics: A.A. Nemtheanga

Music: MacUilliam and Primordial

[*Taken from a memorial to the dead at a mass grave in Skibereen, Co. Cork]

["Between the years 1845 and 1849 a famine ravaged Ireland and over 3 million people were lost to a combination of starvation and emigration I said once before the history of my land is a litany of tragedy and blood, these four years represent possibly the greatest tragedy the country has endured. It still hangs over Ireland and set the tone for Irish people to leave Ireland shores to the present day. The coffin ships themselves were what the ships that set sail for America in search of a new and better life were called. It's with this song we honour the memory of this great tragedy and those poor souls who lost their lives."]

In the Shadow Of Our Pale Companion de Agalloch

In The Shadow Of Our Pale Companion

Through vast valleys I wonder

To the highest peaks

On pathways through a wild forgotten landscape

In search of God, in spite of man

'til the lost forsaken endless. . .

This is where I choose to tread

Fall. . .so shall we fall into the nihil?

The nothingness that we feel in the arms of the pale

In the shadow of the grim companion who walks with us

Here is the landscape

Here is the sun

Here in the balance of the earth

Where is the god?

Has he fallen and abandoned us?

As I'm stalked by the shadow of death's hand

The fire in my heart is forged across the land

Here at the edge of this world

Here I gaze at a pantheon of oak, a citadel of stone

If this grand panorama before me is what you call God. . .

Then God is not dead

I walked down to a river and sat in reflection of what had to be done

An offering of crimson flowed into the water below

A wound of spirit from which it floated and faded away

. . .like every hope I've ever had. . .

. . .like every dream I've ever known. . .

It washed away in a tide of longing, a longing for a better world

From my will, my throat, to the river, and into the sea. . .

. . .wash away. . .

. . .fade away. . .

Here is the landscape

Here is the sun

Here at the edge of the earth

Where is the god?

Has he fallen to ruin?

As I'm stalked by the shadow of death's hand

My heathen pride is scarred across the land

[Standing Bear]

Je n'aime réellement une chansons que lorsque je connais les paroles. Je n'arrive pas à aimer une pièce où les paroles sont indiscernables jusqu'à ce que je connaisse le titre et au moins le refrain.

Étant une totale incompétente dans le domaine de la musique (Aucune oreille musicale et un sens du rythme quasi-inexistant), la musique, sauf exceptions, ne me parle pas vraiment. Mon chum trouve aberrant qu'en tant que metalhead j'écoute de la pop commerciale hyper auto-tunée, mais j'aime ça parce que les paroles m'accrochent à quelque part, du genre qu'elles sont über-cochonnes ou juste drôle, ou qu'elles représentent mon état d'esprit (J'ai aimé Simple Plan).

J'aimais bien les Beatles mais sans plus, mais depuis que je joue à Rock Band: Beatles et que je chante les paroles, je trouve certaines chansons encore plus belles qu'avant.

Rammstein c'est mon groupe préféré de tout les temps, mais pas à cause de la musique (j'arrive à en jouer a la guitte, c'est là que j'me rend compte que le guitariste est limite incompétent), non, j'aime à cause des paroles, de un, c'est en allemand, et de deux, ben... ça torche, über-cochon, légèrement sentimental, toujours des trucs dérangeants.

En fait, je crois que moins on est doué musicalement, plus les paroles sont importantes, mais bon, c'est pas un absolu.

[Sergent Poivre]

Généralement je n'aimerais pas une toune avec l'instrumental très fort et des paroles à chier ni une chanson avec des paroles écoeurantes et un p'tit beat d'une mesure en repeat pendant toute la toune. L'un ne va pas sans l'autre.

À la fin, on dirait presque tu parles de Slam.

C'est intéressant d'emmener ça dans le sujet.

Je me prosternerais devant les talents d'écriture des slammeurs, d'abord s'il ne faisait pas ces genre de mouvements de rappeurs ou jsais pas trop quand ils parlent, mais ça c'est hors contexte. Personnellement, je ne considère pas ça comme de la musique.

J'ai vu un spectacle de Ivy à mon cégep. Il est avec un très bon band, mais messemble que ça marchais juste pas à mes oreilles, il y a trop de mots, le côté mélodique en prend un coup.

[Gamin]

Je me prosternerais devant les talents d'écriture des slammeurs, d'abord s'il ne faisait pas ces genre de mouvements de rappeurs ou jsais pas trop quand ils parlent, mais ça c'est hors contexte.

Pour en "faire un peu", je peux te dire que ce genre de mouvement aide énormément au niveau du rythme. On peu croire que les slammeurs n'ont pas besoin de rythme puisqu'il sont un peu dissocié de la musique, mais c'est entièrement faux.

[Maudafucka]

la mélodie d'abord, et pour moi la voix fait partie de la mélodie. je peux aimer une chanson avec des paroles banales quand j'y pense y'a plusieurs chansons que j'écoute avec des paroles ben ordinaires. les lyrics sont vraiment un plus pour moi, un genre de bonus qui va faire que jvais aimer la chanson encore plus.

EDIT: par contre si la chanson est en français, c'est plutôt le contraire: les paroles d'abord.

Modifié 25 janvier 2010 par mddfrsn

[Sergent Poivre]

Pour en "faire un peu", je peux te dire que ce genre de mouvement aide énormément au niveau du rythme. On peu croire que les slammeurs n'ont pas besoin de rythme puisqu'il sont un peu dissocié de la musique, mais c'est entièrement faux.

Bon, un obstacle de moins me sépare du slam. C'est pas SI lié que ça au rap, si je comprends bien.

[Daleko]

Pas nécessaires, on devrait pouvoir chanter autre chose. Pour beaucoup de musiciens poser des paroles est une corvée et malheureusement la convention les empêche de s'en passer. Elles sont insupportables toutes ces paroles à la con sur l'amour éternel et les méchantes guerres, la moindre des choses quand on ne sait pas écrire, c'est de demander de l'aide au lieu de bousiller ses propres morceaux. La bonne musique est plus forte que les mots, c'est pathétique de la part des musiciens de croire qu'ils dépendent de paroles, il n'y a aucune recherche d'alternatives.

A l'opéra, les librettistes n'ont jamais le dernier mot en cas de conflit, et même si il font un travail titanesque, ils savent très bien qu'au final le public ne saisira pas la moitié des mots, ce qui compte n'est pas leur signification mais leur sonorité.

Sinon, j'ai passé les derniers jours à lire des poèmes contemporains parce qu'il me faut des textes sur lesquels travailler. J'en ai lu plus d'une centaine et j'ai été surprise de voir que mes quelques coups de coeur viennent d'auteurs qui ne sont pas étrangers à la musique, soit parce qu'ils ont déjà été paroliers, soit parce qu'ils sont eux-mêmes musiciens.

Modifié 26 janvier 2010 par Kal

[Sergent Poivre]

Connaissez-vous l'expression '' Écrit à gros traits de crayons'' ?

Boom Desjardins donne un nouveau sens à cet expression. Je le vois tellement avec son bescherelle chercher des verbes en -ir ( dire, mentir, souffrir, mourir, grandir, partir, sourire, APPLAUDIR. )

Bref, écoutez-ça en appréciant cette poésie simpliste et en imaginant ce cher Boom se creuser la tête devant une feuille de papier.

Feelez l'émotion dans '' Jouer au hockey dans mon quartier''

[Gamin]

Bon, un obstacle de moins me sépare du slam. C'est pas SI lié que ça au rap, si je comprends bien.

Bon...

Déjà le rap n'est pas un style musical, enlevez vous ça de dans la tête. Ce serait comme dire "J'ai un groupe de musique, ouais, notre style? Bah on joue des arpèges."

Le rap est un style de chant qui aujourd'hui est associé à une structure musical assez simple. Mike Patton rap, Les Claypool rap, Serj Tankian rap, etc.

Le slam peut être du rap, mais pas seulement ça, puisque le slammeur peut décidé de se dissocié du rythme de la musique - ce qui ne l'empêche pas de devoir suivre le rythme de son texte.