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Résistance à la douleur.


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La pire douleur que j'ai subie, je ne la souhaite à personne (même pas à mon pire ennemi).

Tsé on dit à la blague qu'un gars pense au sexe TOUT LE TEMPS, même quand il est dans une grippe d'homme.

Sauf, sauf quand le gars a une pierre au rein.

Il y a quelques années, un soir, j'avais comme mal à l'estomac et au dos, et je me frottais, c'était extrêmement douloureux. Je croyais à une indigestion, mais j'étais couché dans mon lit, plié en deux, je souffrais atrocement.

J'ai pu m'endormir finalement, mais vers 3h30 du matin, je n'en pouvais plus. Je me suis habillé et je suis allé, seul, à l'hôpital. Ça me faisait TELLEMENT mal que je me câlissais si j'étais capable de conduire ou non.

Arrivé à l'hôpital, je ne sais pas comment j'ai pu dire mon nom et montrer ma carte-soleil. Je crois même m'être évanoui au triage.

La douleur, c’est comme si on te marchait carrément sur le dos avec une botte kodiak avec le talon en acier. Et que le gars qui porte la botte pèse 300 livres. Et qui prend son temps pour bien t’écraser. La douleur est constante et ne te laisse pas de répit.

Enfin on m’appelle et je vais me présenter devant un infirmier. J’arrive à lui balbutier que je suis diabétique (comme si on allait me forcer à manger des sucreries). Et je me rappelle très bien : l’infirmier me demande, sur une échelle de 1 à 10, de lui dire l’intensité de ma douleur. Je lui répond, en le regardant droit dans les yeux : 24.

L’infirmier je crois qu’il a comprit car il se lève immédiatement et me dit : bouge pas.

Il revient rapidement avec une seringue dans les mains. Je ne sais pas ce que c’est, mais il me pique avec (je vais apprendre plus tard que c’était de la morphine).

Là, je m’en rappelle très bien, la douleur s’estompe rapidement, et je passe d’un gars crispé à un sentiment de soulagement total.

La croyance populaire veut que quand tu te fais piquer avec de la morphine, tu partes à rire. Ce ne fut pas mon cas. Mais je peux la comprendre, car tu passes d’une douleur constante et horrible à un soulagement qui survient en quelques secondes, c’est sûr que pour certains ça peut faire rire.

J’ai passé la journée au complet à Maisonneuve-Rosemont (je suis sorti vers 22h), et à ce jour, c’est la plus pire des douleurs que j’ai eu.

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  • 3 semaines plus tard...
(modifié)

La pire douleur de ma vie c'était quand je me suis débarqué la rotule du genou gauche en jouant au aki. No shit.

J'ai dû attendre 15 minutes l'ambulance avec mes amis (on jouait devant le métro Mont-Royal), et quand les ambulanciers sont arrivés ils ont dû mettre ma jambe gauche disloquée dans une espèce de grosse prothèse pour éviter tout mouvement. J'ai jamais crié comme ça de toute ma vie.

Après mon périple à l'hôpital j'ai écouté un film sur le groupe The Doors et en repensant à cette horrible scène je pouvais pas m'empêcher de pleurer. C'est une douleur indescriptible, mais j'ai du mal à savoir si c'est dans les plus insoutenables ou pas... 'Mettons qu'un accouchement avec moi, ce serait avec de l'épidural, p'is tu-suite !

Modifié par Imp
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et le diagnostic?

tu avais quoi en fait?

des calculs si j'ai bien compris?

Oui c'était exactement ça, un calcul à base de calcium. Lors de la radiographie on a vu que mon rein de droite était considérablement enflé et boursouflé. J'ai pu passer le calcul par voie urinaire (ils m'ont donné un genre de panier et je devais pisser dedans).

Je me rappelle surtout quand l'infirmier m'a piqué avec la morphine. S'il m'avait demandé de le sucer après, j'aurais dit immédiatement oui tellement j'étais soulagé de cette douleur intense.

Le reste de la journée reste brumeux dans ma tête. Je me rappelle que la technicienne aux radiographie était cute, et moi j'étais en boxer devant elle, et je m'en foutais tellement j'étais buzzé. :pilule:

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Avec le temps, j'ai oublié ce que ça fait d'avoir mal. Je me souviens des blessures, mais pas du sentiments de mal.

Je me suis fait une entorse au genou en snow. J'ai voulu tourner avec ma planche (180), mais j'avais pas encore attacher ma fixe, donc c'est mon genou qui a tourner. Ça fessait mal, mais je ne m'en rappelle pas. J'ai passé 2 mois l'hiver en béquille, ça c'était bien chiant et je m'en rappel très bien, mais pas la douleur.

Au secondaire, j'ai fait une overdose de beurre d'arachide. J'ai eu une passe ou j'en mangeait à chaque jour comme collation en revenant de l'école. J'ai eu le pire mal de ventre de ma vie, et ça durer 3 jours. Je me souviens que j'étais couché par terre, et quand la douleur revenait, je me mettait à crier tellement s'était intense. Encore une fois, je me souviens d'avoir eu mal comme le c***, mais pas du feeling que ça fessait.

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J'imagine que la douleur la plus intense que j'ai subie c'était quand j'avais fait une crise d'asthme potentiellement mortelle à l'âge d'un an. Faut dire que j'ai reçu 3 piqûres d'adrénaline dans le coeur, et que j'ai subi quelques erreurs médicales, notamment un début de trachéotomie qui n'était absolument pas nécessaire, et le fait que j'ai passé 2 jours dans une tente à oxygène posée À L'ENVERS autour de moi.

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J'ai déjà eu exactement ce que tu décris, mais dans la gorge. C'était une amygdalite qui, à force de négligence, c'était transformé en abcès. On voyais la bosse (moins gros d'une balle de golf) au travers de mon cou. La docteur à dit qu'encore 24h, et je rentrais en choc septique, où tes chances de survie tombe à 50%.

La seule raison pourquoi j'ai été à l'hôpital, c'est parce que mes parents m'avaient forcé et que je n'avais plus la capacité de parler pour protester.

Une foi à l'hopital, j'ai eu droit à de la cortisone, deux soluté d'antibiotiques, et des shots de morphines. =]

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De mon côté, j'ai été opéré pour les tunnels carpiens(2 poignets, 1 mois entre les deux opérations) où je me suis rendu compte que la codéine et le percocet(oxycontin + acétominophène) ne sont pas super efficace. Et lors de la 2e opération, j'ai fait faire un saut au médecin quand je lui ai dit quand il avait commencé a opéré. Je ne le regardais pas, je sentais juste le frottement de sa lame sur mes os. WEIRD a souhait comme sensation.

De plus, cet automne(9 novembre 2009, 9h27, m'en souvient), dû à une grippe intense, j'ai trouvé le moyen de me déchirer un muscle ou fêlé une côte(ne savent pas)... en éternuant. Ça fait déjà mal à l'extrême, mais combiné à une forte toux, j'en braillais. Je dois avoir une certaine résistance à la morphine, parce qu'après 7 mg/injecté + 500mg tylenol + 400 mg ibuprofène(advil), ça faisait encore très mal, surtout en toussant. En retournant chez moi, j'ai profondément détester les nids de poules. Ai ajouté 2 heures après l'injection 5 mg de morphine. Encore mal, pis la tête qui tournait en plus.

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De plus, cet automne(9 novembre 2009, 9h27, m'en souvient), dû à une grippe intense, j'ai trouvé le moyen de me déchirer un muscle ou fêlé une côte(ne savent pas)... en éternuant. Ça fait déjà mal à l'extrême, mais combiné à une forte toux, j'en braillais.

Hahaha! Il m'est arrivé quelque chose de similaire il y a 8 ans.

Je toussais tellement sans arrêt depuis 3 jours, à en vomir des fois, que lors d'une crise aiguë de toux, ma parois intestinale a légèrement déchiré et je me suis retrouvé l'heureux gagnant d'une hernie scrotale.

Kessé? Une hernie scrotale? Un bout d'intestin te tombe dans une gosse! Et tu te retrouves avec un beau testicule de la taille d'une orange Sunkist! Je peux vous dire que ça élance en crisse dans la région du monsieur.

On m'a installé un genre de moustiquaire pour me retenir les tripes à l'intérieur, broché en quelque part aux muscles abdominaux. La guérison était pénible car en plus de la douleur de la cicatrice externe, celle à l'interne était pire. Tu bouges la jambe: ça fait mal. Tu veux te tourner dans ton lit: ça fait mal.

Et les anti-douleurs prescrits avaient la fâcheuse tendance à constiper. Essaye de chier quand tu peux pas pis qu'en plus, t'as un beau zipper de 7" dans le bas du ventre! C'était la première fois de ma vie que je pleurait en étant assis sur la bol!

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Ayoye c'est intense vos affaires. Bah moi rien de bien gros...Disons d'abord que mes règles sont loins d'être innocentes...mais bon j'suis pas seule..sinon quand j'étais jeune je me souviens plus exactement à quel âge, peut-être 6-7 ans, je me suis rentrer un pic de clôture genre noire rouillée dans la cuisse en voulant passer par dessus. Bah oui, ça fait mal. Et on était à un chalet, alors pas d'hôpital. J'me souviens que ça saignait pis ça faisait mal en...:)

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  • 1 an plus tard...

Prélèvement dans l'urètre, j'avais quelque chose à une testicule et on arrivait pas à trouver. J'ai vécu l'amalgame des tests de la région pelvienne. Du test de la prostate au prélèvement, qui était court mais très douloureux.

"Tiens tes genoux sur ton torse avec tes bras, je vais aller vérifier ta prostate"

Position foetus. Une belle offense à ma virilité!

Tout c'est bien terminé, malgré tout.

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Je suis pas mal chanceuse, parce que j'ai pas trop connu la douleur physique. Une chance, parce que je suis douillette. J'ai pas eu grand chose à part les quelques égratignures superficielles des premières débarques de bicycle. Y'a quelques années, je parlais au téléphone avec une amie tout en gossant avec un parapluie automatique avec mon menton (le parapluie en-dessous du menton), pis le parapluie s'est ouvert. La force du choc m'a contrainte à me mordre et y'a une dent qui est passée au travers, me laissant une cicatrice disgracieuse en-dessous de la lèvre inférieure. Pendant plusieurs mois la blessure apparaissait comme une grosse boule de chair boursouflée; c'était vraiment laid et ça ressemblait à une verrue.

Sinon, je suis vraiment pas résistante à la douleur et j'espère croiser son chemin le moins souvent possible.

Ah oui, pis mes règles sont toujours douloureuses, mais y'a une fois - et j'ai jamais su pourquoi - où c'était carrément insupportable. En plus, on avait un bon six heures de route à faire. J'ai dû pleurer sans interruption pendant au moins cinq heures avant que ça s'estompe légèrement. Je pensais faire une crise d'appendicite, mais j'me suis rendue compte par la suite que c'était simplement mes règles. Mes parents, à l'avant du char, avaient pas l'air trop inquiets de mon état. Je pensais; "je suis en train de mourir et ils font rien".

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Je me suis pété le genou deux fois et ça fait mal... à froid. Quand c'était caud ça ne me faisait pas mal et je blaguais avec les pompiers. Mais une fois reveillée en traction... Outch. La morphine a été ma meilleure amie pendant un mois.

Pour la deuxieme fracture, je me suis quichée en scoot à 200m de l'hôpital où j'avais rdv avec... L'orthopediste pour qu'il m'enleve les plaques de la première intervention. Je suis allée a pieds guillerette a l'hosto, boitant de plus en plus bas... Le femur etait pété, mais je n'ai eu mal que deux trois heures après. Et maintzenant j'ai ces douleurs d'arthrose assez virulentes, surtout lors des poussées. J'ai l'impression que mon genou va se casser la gueule, je peux quasi pas marcher.

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Il y a pas loin de deux semaines j'me suis fendu la tête en sautant dans un escalier, il faisait noir donc je voyais pas le coin du plafond. J'me suis pété la tête dessus et ça saignait comme j'ai rarement saigné. J'avais des cheveux dans ma plaie ainsi que un peu de peinture, c'était dégueulasse. Une fois arrivé à l'urgence de St-Jérôme j'ai dû attendre 24 heures parmi les BS déplaisants avant de voir un médecin. Cette shot la j'ai écouté le téléthon AU COMPLET. Il a dû me faire des points de sutures, quand il m'a piqué pour me geler ça a été une douleur tellement vive, j'étais paralysé, complètement. Bilan final: 7 points de suture pour un gros manque de jugement.

By the way, j'ai perdu mes premiers points hier. Oh pis oui, l'accident est arrivé dans les escaliers de la maison où je reste depuis 10 ans...

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je n'ai pas de pire douleurs, enfin, des trucs plus ou moins agréable, et pourtant j'en ai eu des accidents : ''moto, skate, snowboard, bmx...''

le plus marquant reste.

L'appareil Dentaire... Chose tout à fait inhumaine à la limite du nazisme conditionné par notre société, l’intérêt est d'avoir à peu prés tous la même bouche.

La première étape étant le dentiste! Déjà....j'ai une peur du dentiste, y allez, évoque chez moi le fait qu'à chaque fois il va se produire un truc qui fait super mal et désagréable.

Premier constat, j'ai 8 dents de trop (4 de lait, 4 dents définitive en dessous) donc, après te mettre ce mini tube aspirateur qui te rend la bouche sèche, et 2 ou 3 conseils genre : "vous fumer vous !! c'est mauvais pour la santé et cela jauni les dents", toi en temps que patient tu as envie de répondre : ''ferme ta gueule, fait ton boulot que je puisse me tirer d'ici'' (cela me rend désagréable) il te pique et t'endors la bouche...

Puis il commence à t'arracher les 4 dents de laits qui sont la partie facile (cela se décroche tout seul), on monte d'un level pour la partie les 4 dents définitives puisqu'en fait, les 4 dents elles sont en dessous des dents de laits à enlever, ENCORE INCRUSTÉ DANS LA MÂCHOIRE. Alors là le dentiste, il prend un petit pique et commence à tirer dessus comme il peut, ça craque, c'est tire, ça dure une plombe...

Ensuite tu vas chez l’Orthodontiste qui commence à te ''baguer''.. si on enlève l'aspect esthétique ignoble et pratique encore moins, ( les élastiques dans la bouche, interdiction de manger plein de trucs...) et l'immense blague du dentiste, lorsqu'il te propose des bagues de couleurs , rouge , rose ou bleu ( comme si tu avais pas déjà l'air assez con), tu dois y retourner tout les 4 mois pour qu'il te le resserre et qu'a chaque séance, le soir tu est obligé de manger de la soupe ou de la purée parce que rien que le fait de mordre te fais un mal de chien, vu que cela rend toute tes dents sensibles.

Enfin bref, ce calvaire a durée 4 ans. Tout cela pour apprendre aujourd'hui que j'ai 2 dents de sagesses qui ont mal poussé et qui donc me décale toute les dents de la mâchoire inférieur

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Je me suis brûlé une fois... 2e degré dans la paume de la main et sur les doigts. Non c'était pas un rond de poêle! not quite....

Je revenais de chez mon ex avec une sale envie de manger une omelette, j'me prépare ça toé ; une omelette asperges et bacon... ça sentait le délice dans la maison! Je sors la poêle du four, je m'installe tranquillement en lisant le journal sur le coin du comptoir pour laisser refroidir mon repas. Après une dizaine de minutes, me disant que mon omelette était refroidie, je reste dans la lune bin raide et je prends la casserole à pleine main. J'en ai encore des frissons.

Le bruit et l'odeur de la peau qui brûle, la sensation de la peau qui colle là où elle DEVRAIT PAS coller. Je l'ai tenu à peine une seconde avant de la lâcher (lire recâlisser) sur le rond. Ça faisait mal... mais le pire restait à venir. J'ai passer la nuit la plus inconfortable et douloureuse de ma vie. Après avoir coupé le contact de l'air par l'eau pendant quelques minutes, au moment où mon attentionnée mère m'a mis de la crème et fait une petite pression avec un bandage sur les cloches d'eau dans ma main, j'ai même perdu connaissance! Haha, ouai bon c'est pas un exploit, disons simplement que c'est pas la première fois que je faisais la planche!

Bref tout ça pour dire que j'ai pas dormi, j'ai passé la nuit sur le divan à écouter des films avec une douleur intense à la main pour laquelle je ne pouvais rien faire.

J'ai quelques autres blessures et cicatrices, certaines vraiment connes... je me suis cassé l'épaule en snowboard entre autres, mais RIEN n'a jamais fait aussi mal que cette brûlure là.

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