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L'intertextualité.


Déchet(s) recommandé(s)

L'intertextualité est le monde qui existe dans la littérature. C'est l'ouverture au clôture des livres, de leur individualité et de leur autonomie biaisé.

Un roman en créé un autre qui lui même est le résultat de trois roman.

C'est un peu un gros sujet pour un thread de forum mais je trouve ça tellement important qu'il serait bon d'essayer d'en parler.

On va procédé d'une manière simple, quels sont les livres que vous avez lues qui s'inscrit de façon explicite dans l'intertexte? Avez-vous lu le livre dont il s'inspire? Quel effet a-t'il eu sur vous?

On discute.

9782070341337FS.gif

L'Illiade réécrit sans dieux. Au moment où notre espace religieux est déséchés, ce livre porte une délicate attention à une mythologie d'homme, pour des hommes.

vendredi-ou-les-limbes-du-pacifique.jpg

Robinson Crusoé de Defoe repris par Michel Tournier.

Un fort bagage métaphorique en lien avec Dionysos et le retour de l'homme à son être face à la nature et à l'existence.

Tournier est toujours très fort sur le lien avec les parents et l'action dans un lieu.

Super sujet, j'espère que ça va faire un bon topic.

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Je viens de poster dans le sujet des travaux un essai sur l'intertextualité biblique dans "Le Maître et Marguerite" de Mikhaïl Boulgakov. C'est un sujet qui m'intéresse assez. Je reviendrai quand j'aurai plus de temps.

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J'ai adoré Vendredi ou les limbes du Pacifique. <3

J'ai étudié un peu l'intertextualité dans mon cours de méthodes critiques.. J'aimerais bien découvrir d'autres romans du genre que ceux que tu as nommé.

Ce que j'aime aussi, c'est quand un auteur insère des références à ses autres oeuvres dans un de ses romans. Stephen King le fait pas mal, ça crée comme un univers palpable.. qui est tissé d'une oeuvre à l'autre.

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Tu en retrouves partout.

Oui certains roman base leur genèse sur l'exploitation d'un manque, d'une mise en relief d'un autre ( L'odyssée mais du coté de Pénélope ), mais l'intertextualité existe de façon beaucoup plus subtile. Je prends l'exemple du recueil que j'ai lu :

Mon berceau s'adossait à la bibliothèque

Babel sombre, où roman, science, fabliau ....

Baudelaire créé un intertexte entre son poème et la bible, le livre qui raconte l'histoire de la tour de Babel.

Cette signification même est un pilier de son travail et demande donc la compréhension de deux ouvrage ( ou presque ) afin d'en saisir l'entité.

C'est le genre de truc qu'on devrait enseigner aux élèves au secondaire.

En tous cas moi j'aurais adoré!

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Ce que j'aime aussi, c'est quand un auteur insère des références à ses autres oeuvres dans un de ses romans. Stephen King le fait pas mal, ça crée comme un univers palpable.. qui est tissé d'une oeuvre à l'autre.

Oui, c'est quelquechose que j'adore vraiment moi aussi. Autant dans les romans que dans les films. Un peu comme les films de Kevin Smith (c'est le premier exemple qui me vient en tête).

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Un mauvais exemple: Patrick Sénécal. On en entend tu assez parler de la mystérieuse Reine Rouge.

Mai mon auteur préféré qui joue avec ce procédé: Réjean Ducharme. En citant d'autres auteurs, des poètes (des fois, faut le savoir!), et en créant un univers "imaginaire" dans presque toutes ses oeuvres... il écrit sur plusieurs niveaux à la fois et c'est ce qui le rend si spécial.

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il écrit sur plusieurs niveaux à la fois et c'est ce qui le rend si spécial.

Scuse moi je tiens pas à être méchant mais;

Heiiinnnnn wwooowww. plusieurs niveaux?

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Un mauvais exemple: Patrick Sénécal. On en entend tu assez parler de la mystérieuse Reine Rouge.

Mai mon auteur préféré qui joue avec ce procédé: Réjean Ducharme. En citant d'autres auteurs, des poètes (des fois, faut le savoir!), et en créant un univers "imaginaire" dans presque toutes ses oeuvres... il écrit sur plusieurs niveaux à la fois et c'est ce qui le rend si spécial.

J'adore Patrick Sénécal... mais son truc de ramener la reine Rouge, il a appris cela de Stephen King. Lui-même l'avoue. Je trouve qu'il n'est pas subtil dans sa démarche.

Mais Sénécal reste très bon quand même....

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Si on considère le fait irréfutable qu'il doit y avoir texte pour proposé un intertexte, qu'est-ce qui se produit lorsqu'on veut substituer ce phénomène aux autres sphères artistiques?

En peinture par exemple. L'interpicturalité pourrait-elle permettre une communication des oeuvres peintes à l'instar des textes littéraires? Il existe déjà une sphère majeur qui permet aux oeuvres contemporaines de s'inscrire dans l'histoire de l'art, en récupérant les thèmes, les techniques et les concepts. Cependant ce procédé, comme je l'ai mentionné, fait plus appel à une récupération, à un renouvellement et une actualisation des propos plus anciens. Je ne crois pas qu'il s'agit d'interpicturalité au sens où l'on entend l'intertextualité.

Comment est-ce que ça pourrait ce produire?

Il ne serait pas idiot pour cela de rappeler l'immensité du gouffre qui distingue littérature et peinture.

Les opérations cérébrales nécessaire à la lecture d'une peinture et d'un texte ne sont fondamentalement pas les mêmes, le texte à la base sonore et la peinture à la base lumière. Certes on voit le texte mais notre regard, dès l'instant de la lecture, est mis en mode automatique et ne voit plus rien mais regarde.

Je lance l'idée.

Ne laissons donc pas couler un sujet avec autant de potentiel.

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