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Se sentir abandonné VS se sentir envahi


  

75 membres ont voté

  1. 1. J'ai peur d'être...



Déchet(s) recommandé(s)

Je suis d'accord avec ce qui est dit plus haut : La solitude non-voulu est vraiment une torture.

J'adore être entourée, avoir un bon réseau social et sortir entre amis assez souvent. J'ai beaucoup de difficulté à rester seule pendant une longue période de temps (une couples de jours). Surtout que depuis la fin du secondaire et du cegep, tout le monde s'est un peu dispersé ici et là, donc mon réseau social c'est un peu beaucoup effondré. Je m'ennuie énormément des soirées et des sorties en gang, et ça me donne un certain sentiment d'abandon qui m'irrite parfois. Par chance que je connais quelques personnes (deux, trois) avec qui je peux sortir de temps à autre, sinon je ne passerais pas au travers c'est presque garantit. :( De plus, je n'ai jamais habité seule, même si parfois cette alternative semble alléchante, je me vois mal être abandonnée à moi-même. Je suis sûre que je tournerais en rond à longue.

Donc j'ose imaginer l'abandon total... :emo::mort2:

Je suis peut-être dépendante affective légère, qui sait? :hamster:

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Je me suis abandonné à moi même, je me sens envahi par la solitude.

Je me suis abonné à la solitude, j'ai abandonné la conquête du monde.

J'ai abandonné les autres avec raison, je suis envahi par mes passions.

Je me suis abonné à 3 passions, je me sens envahi par ma raison.

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Être envahi, ça me tape sur les nerfs, mais sans plus.

Être abandonné, par exemple, j'pense que je ne pourrais pas le tolérer. En général, les interractions que j'ai avec les gens me servent à obtenir une certaine reconnnaissance, que ce soit une reconnaissance de mes talent, de mes aptitudes, de mes idées ou du simple fait que j'existe. Je suis une de ces personnes qui, sans être exhubérant à l'excès comme certaines camwhore ou d'autres pseudo-artistes avec foulard, converses et chapeau, a besoin d'attention pour vivre. Il m'arrive, à quelques rares occasions, de ne pas avoir de plaisir dans des partys ou des soirées entre amis et ce, simplement parce que telle ou telle autre personne n'a pas ri à ma dernière blague, ou bien ne m'a pas encore adressé la parole. Ce n'est pas un besoin exagérer, du genre que je ne suis pas du genre à me mettre tout nu ou bien à parler trop fort juste pour que le monde me regarde, mais quand même, par moment, j'ai cet urgent besoin de reconnaissance qui me pousse à vouloir attirer l'attention.

Bref, tout ça pour dire que l'abandon, pour moi, c'est la pire des possibilités.

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Je suis surpris de constater que les résultats du sondage sont presques équivalents pour les 2 choix (j'aurais cru que abandonné aurait clanché envahi d'un facteur de 3 pour 1).

Avec la prolifération de réseaux sociaux aujourd'hui, je pensais que la peur la plus extrême des gens s'est de se sentir seul ...

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Les deux sont horribles et dans les deux cas je virerais probablement scénile.

Par contre, comme choix si ma vie en dépendait, je crois que le pire c'est vraiment d'être envahi(e). Je ne tolèrerais vraiment pas la présence abusive des gens.

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Je suis surpris de constater que les résultats du sondage sont presques équivalents pour les 2 choix (j'aurais cru que abandonné aurait clanché envahi d'un facteur de 3 pour 1).

Avec la prolifération de réseaux sociaux aujourd'hui, je pensais que la peur la plus extrême des gens s'est de se sentir seul ...

En effet moi aussi, j'aurais cru ça aussi. 3 pour 1 pour l'abondonné.

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  • 6 mois plus tard...

J'ai découvert ce vieux sujet grâce à la liste des utilisateurs actifs (ça paie parfois d'être espionne) et je le trouve très intéressant...

Je suis surprise par les résultats. J'ai de la difficulté à comprendre la peur de l'envahissement. C'est, il me semble, un problème si facile à régler. Il suffit d'établir clairement nos limites et les faire respecter. Ou, dans le pire des cas, écarter la personne envahissante. Je suis consciente que ce réflexe de protection ne vient pas spontanément aux gens qui éprouvent de la difficulté à s'affirmer mais comme d'autres l'ont mentionné avant moi, ça reste une situation sur laquelle nous avons ultimement plein contrôle.

J'ai une peur immense de l'abandon. Et ça interfère souvent dans mes relations avec les autres. Je ne saurais même pas dire d'où ça vient exactement. Mais c'est un sentiment très douloureux. La crainte d'être envahie me semble bien anodine, en comparaison.

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Je suis surprise par les résultats. J'ai de la difficulté à comprendre la peur de l'envahissement. C'est, il me semble, un problème si facile à régler. Il suffit d'établir clairement nos limites et les faire respecter. Ou, dans le pire des cas, écarter la personne envahissante.

Tu vois principalement le cas rupture - l'envahisseur abandonné.

La personnes qui vie l'envahissement à base quotidienne dans sa relation de couple soit par obligation familiale, peur, manque d'estime personelle, moyens, etc, se voit tout autant désemparée.

Le sentiment d'envahissement s'alimente de conflits et dégénère malheureusement vers des sentiments d'autant plus malsains.

L'abandon a l'avantage d'être la finalité, même si pas moindrement douloureuse.

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Tu vois principalement le cas rupture - l'envahisseur abandonné.

La personnes qui vie l'envahissement à base quotidienne dans sa relation de couple soit par obligation familiale, peur, manque d'estime personelle, moyens, etc, se voit tout autant désemparée.

En fait, je vois l'envahisseur abandonné comme étant le dernier recours. Avant d'arriver à cette solution drastique, il y a comme je le disais la possibilité d'établir plus fermement ses limites. Logiquement, je comprends très bien ce que tu me dis et je suis d'accord : plusieurs facteurs peuvent faire en sorte que pour certains, contrer l'envahissement ressemble à une tâche insurmontable.

Cependant, d'un point de vue plus instinctif, j'ai du mal à saisir cette réalité puisqu'elle est si éloignée de la mienne. Lorsque je me sens envahie, je suis tout d'abord un peu mal à l'aise et j'ai peur de froisser l'autre si j'essaie de créer une distance. Mais si le sentiment d'envahissement devient intolérable, je n'ai absolument aucune difficulté à mettre un terme au problème. Je dirais même que j'éprouve une certaine satisfaction à le faire. De toute évidence, ce n'est pas tout le monde qui fonctionne ainsi. Mais ça demeure tout de même un mystère pour moi qu'on puisse accepter à moyen/long terme qu'une personne porte volontairement atteinte à notre liberté.

L'abandon a l'avantage d'être la finalité, même si pas moindrement douloureuse.

Mais c'est justement cette finalité qui est totalement angoissante. : )

Cela dit, c'est vrai que ce scénario a le mérite de ne pas s'étirer inutilement.

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J'ai tellement été abandonnée souvent que ça ne me fait plus peur (ou souffrir). Je m'en fiche un peu. J'suis blindée.

Pour ce qui est d'être envahi, ça me terrifie. Je déteste devoir partager mon espace vital ou côtoyer des gens. Ceux qui se mêlent de ma vie m'horripile. J'ai une grande peur d'atteinte à ma liberté.

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Posté Aujourd'hui, 16:49

J'ai tellement été abandonnée souvent que ça ne me fait plus peur (ou souffrir). Je m'en fiche un peu. J'suis blindée.

Je suis pas mal dans le même cas...

J'ai donc voter que je craignais plus être envahie qu'abandonnée

Je suis une personne solitaire alors l'envahissement est une chose très désagréable pour moi. Ça ne m'est pas arriver souvent, fort heureusement, mais les quelques fois ou des "pot de colle" ont décider que j'étais devenue leur amie, je me sentais devenir un peu plus agressive et très impatiente. Même chose dans les relations amoureuses, j'ai parfois besoin d'air et être en "fusion" avec une autre personne me donne l'impression d'étouffer. Étrangement, je suis une fille très affectueuse, qui s'investie a fond dans ses relations et qui aime être entourée des gens qui me sont chers, mais j'ai besoin de ma petite bulle.

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Je n'ai jamais vraiment répondu à ce sujet. En fait, je sais juste pas quoi répondre. Je me pose la question: "lequel de ces scénarios je crains le plus" et je ne trouve pas de réponses. Les deux me semblent si anodins.

L'avantage d'être seul c'est qu'on ne peut pas vraiment être abandonné par personne. Et pour l'envahissement, bof. Se faire envahir sa solitude, c'est recevoir un peu de visite. Je vois pas le mal.

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Une personne envahissante, c'est beaucoup plus que ce qui a été écrit plus haut.

Il ne s'agit pas seulement de quelqu'un qui s'infiltre de temps à autre dans notre espace vital alors qu'on désire avoir la paix à un moment bien précis de la journée.

Ça va beaucoup plus loin que ça.

L'envahisseur type, c'est quelqu'un qui peut téléphoner jusqu'à vingt fois par jour pour absolument rien, ou la plupart du temps, pour se plaindre de sa situation. Bien souvent, c'est son seul sujet de conversation. Il ne voit que ses propres problèmes sans égard et sans empathie pour ceux des autres. C'est excessivement difficile de les tenir à l'écart car ils peuvent aller jusqu'à changer leurs propres habitudes pour s'adapter à celles de la personne qu'ils persécutent. Ils réussissent aussi à s'introduire dans le groupe d'amis de la personne persécutée, jusqu'à réussir à dissoudre celui-ci, pour enfin se retrouver seul avec la personne en question. Les envahisseurs peuvent même aller jusqu'à demander des comptes s'ils s'aperçoivent que leur proie parle avec quelqu'un d'autre. Ils peuvent se présenter chez la personne à toute heure du jour et de la nuit sans se soucier de savoir s'ils dérangent, sans se soucier que la personne ait une famille ou que tout le monde dort.

Bref, ce sont des gens qui imposent continuellement une présence indésirée.

On rencontre souvent des situations du genre chez les mères qui sont incapables de laisser partir leurs progénitures. Et c'est encore plus fréquent pour une mère envers son fils.

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Je suis terrifiée et obsédée par l'abandon. Je me sens seule même et surtout accompagnée. Les gens me manquent quand ils sont là.

Je n'ai pas voté au sondage, parce que pour moi ça revient au même, quand je suis envahie et aliénée, je fusionne et direct je suis tétanisée par la peur (et le sentiment poignant) d'être abandonnée. Ou de ne plus me connaitre. Dans les deux cas je ressens de façon aiguë la solitude.

Je ne sais pas bien l'exprimer, peut être en disant que lorsqu'on fusionne on se mange l'un l'autre, on ne fait plus qu'un, du coup on est a nouveau tout seul. Weird mais ça se goupille comme ça dans ma caboche.

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