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Amour d'un professeur


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Bonjour, j'aimerais votre avis sur une histoire qui me touche récemment avec une de mes proches. J'ai peur de la voir tomber dans un piège foireux..

Mon ex-copine a une quinzaine d'années, et je viens de découvrir qu'elle sort avec son prof de théâtre qui a un peu plus d'une vingtaine d'années. C'est une relation entierement secrete, très peu de gens autour d'elle ne le savent. Genre ses confidents de l'internet, et moi et son ex meilleure amie qui somme tombés par hasard sur son nouveau blog où elle racontait cette relation. (elle utilisait une autre relation avec un autre mec (un de ses confidents) comme alibi pour ses amies )

C'est une fille plutôt influençable par les gens, qui a tendance à aduler ses ainés, et qui ne sait pas dire non. J'crains qu'elle se fasse genre manipuler par le gars qui n'est qu'un mechant pedophiiiiiiile :(

Bon, son histoire de la rencontre qui l'a trahis

Il y avait ce garçon. Il avait une vingtaine d'années, j'en avais quinze. J'étais petite, grosse, j'avais un visage disgracieux et des cheveux sales. Une sale tête très ronde, démesurée par rapport à ma minuscule taille, des ongles dégueulasses, des jambes courtes et grasses, des bras adipeux et un nez monstrueux. J'étais un petit monstre court sur pattes, repoussant et infect. J'étais un hommage vibrant et bien en chair à la graisse, au lard, et à la couenne. J'avais vu Merle pour la première fois dans un théâtre, en été. Il était sur scène et moi sagement assise dans mon fauteuil. Il était grand et disloqué, tout doux avec son air de poupon de sucre candi. Il sentait le shampoing, le renfermé et la cigarette aux clous de girofle. Une foule bariolée s'étendait derrière lui, mais il était le seul à briller, comme serti de petits diamants multicolores aux reflets coruscants. Je l'ai vu et un message s'est échappé honteusement de mon entrejambe, vagin en ébullition : c'était lui. Pendant quelques mois, je ne l'avais jamais plus revu. C'était les vacances, j'allais fumer mes cigarettes pied-nus dehors, sur les pavés encore chauds, toute seule dans la rue, parfois sous la pluie. Tout ceci n'était qu'une mise en scène grotesque. J'avais horreur du parfum de la nicotine qui engluait mes poumons roses et cotonneux. Je ne pensais plus à Merle. J'écoutais Bob Dylan et m'envolais, mon sale corps abominable devenait alors léger comme une plume. Je m'envoyais foutrement souvent de l'alcool dans la tronche, parce que j'aimais bien comment les murs s'écroulaient sur moi lorsque j'étais soule. J'avais revu Merle en reprenant mes cours de théâtre. C'était mon professeur et je suis très vite tombée amoureuse de lui. J'aimais me dire que ce garçon était le redoux d'avril, avec ses grands yeux dorés ouverts sur moi, de grands yeux brillants aux cils qui se penchent doucement, comme deux plumes d'hirondelle, et caressent ses joues délicates. Quelques mois étaient passés, à mettre à nu mes sentiments devant lui tous les mercredis. Je ne me souviens plus comment tout a basculé. Il m'avait faite venir seule un dimanche au théâtre. Je riais beaucoup, ça sonnait faux, je faisais des moues que je voulais gracieuses. Je m'amusais de mes jambes, je les croisais, parlais très fort. Il avait fini par enserrer ma nuque tremblante, embrasser mes joues, mes bras, mes yeux mon cou. Fébrilement, doucement, comme si j'étais une petite poupée en sucre. Il est un chat et se glisse dans mes cheveux, le parfum de sa peau m'affole. Je m'ouvre comme une corolle, un petit coquillage précieux. Il étreint mes hanches, s'aggripe à mon cou comme s'il n'y avait que moi qui pouvait le sauver, s'empare de mon corps comme si je ne suis plus qu'une marionnette. Je m'ouvre à lui, le laisse jouir en moi et je pleure après l'amour. On avait fait ça dans les costumes. A la fin, il était sorti et m'avait fait du café dans l'entrée. J'étais repartie très gênée, et follement amoureuse de ce débauché transi. Il m'avait invitée chez lui, peu de temps après. Maison jaune, chat gris, voiture bleue, voiture rouge. Porte blanche. Le studio de Merle sentait l'huile d'olive, le vin rouge, café frais, pâtisseries et chocolat. Arômes de printemps ou d'été aurait dit n'importe quelle âme aveugle. Il y avait du soleil qui entrait par les carreaux. Après une longue inspiration, j'avais ouvert doucement les fenêtres pour faire entrer l'air de fin mars dans la pièce. J'étais persuadée qu'ici, la vie m'attendait. Elle était là, toute chaude derrière lui, derrière cet homme au cœur de perles, aux mains cyanosées de veines et aux joues de coton lilas. Je n'avais pas d'ongles pour creuser son cœur, pas de griffes pour m'accrocher à ses hanches, pas de larmes pour supplier sa bouche. J'étais sûre que du jour au lendemain, tout allait s'arrêter. Pourtant, il m'avait aimée, élevée comme un petit oiseau. Avec lui, j'avais visité Montpellier de fin d'hiver, les allées encore recouvertes de sel. Souillant les serviettes des restaurants de mon rose à lèvres et de ma présence de guenon frêle et boudeuse. J'ai tenu sa main en arpentant les rues rouges, m'appropriant le mâle aux yeux des autres, bâtissant des immenses pièges de lierre de mes bras, pour le retenir à moi. J'ai baladé mes mains sur ses coutures de jean, enveloppé sa bouche de baisers onctueux. Pourtant il ne m'appartenait pas. Et cette certitude m'ébranlait, comme des coups de poings dans la boîte crânienne. Ainsi étais-je là, à nouer dans le vide des liens indéfectibles entre lui et moi. Ainsi étais-je, honteuse et humiliée, celle qui aimait le plus des deux. Ou du moins c'est ce que je croyais. Chaque nuit, il faisait froid et l'on décorait, chacun de notre côté, les murs de cadres de fleurs, de rivières de photographies dégoulinantes de couleurs, on mettait la musique et on allumait les lumières pour oublier que nous nous manquions. On se voyait souvent. J'allais le chercher au conservatoire, cachée derrière le coin de la rue. Lorsqu'il arrivait, je lui faisais sa fête, comme un sale petit chien à qui on offre la pâtée. On arpentait les ruelles du vieux Montpellier, les ruelles étriquées et étouffantes aux murs de terre et au linge propre étendu aux fenêtres. Nous avions fait un accord tacite, Merle et moi. On ne parlait à personne de notre relation, cela aurait encouru à notre propre perte. Il tressait mes longues boucles blondes, avec un sourire doux aux lèvres. Je l'avais revu jouer, pour la seconde fois. C'était le Voyageur sans bagages, j'avais pleuré comme jamais. Durant toute la pièce, je sanglotais comme une pauvre fille seule. Je sanglotais parce que je savais qu'il était à moi, que je vivais, enfin. Peu de temps après, je me suis installée chez Merle. Je ne rentrais plus souvent chez ma mère, je passais mes soirées dans les bras de ce garçon. Je riais devant les soupes fumantes qu'il préparait soigneusement, et dans lesquelles je noyais mon visage, y retenant sa respiration une demi-minute. Gorgée de tomates, navets, poireaux, brocolis, quoi d'autre ? T'y as mis quoi dans ton potage ? Carottes, lentilles, cèleri...et puis ? Merle était devenu mon père. Il était mon meilleur ami, mon père et la personne dont j'étais amoureuse. Il s'occupait de moi comme d'une petite fleur, me cajolais comme le bourgeon qui annonce le retour du printemps, me soignais comme un rossignol. Il m'emmenait dans sa voiture voir l'azur de la mer. On filait sur la route qui allait bientôt recommencer à brûler les roues, on dansait partout dans le sable, sous le ciel liquide. Merle est là, je l'embrasse et sa bouche goûte une liqueur amère. Je m'accroche à sa chemise en soupirant de soulagement. « Tu es là, toujours là, mon ange, tu es là, tu es là » . Je renifle son parfum masculin, tremble d'amour. Je respire pour de vrai, c'est si bon. Je crie et tout résonne en moi. Il est sûr de lui, il connaît la vie, a le sourire aux lèvres, une cigarette coincée entre les dents, me dit qu'il me protègera et m'apprend à aimer. Avril, les rayons filtrent par la fenêtre en bois cramoisi. Avril, Merle sourit et attrape ma main. Avril, Montpellier sous le soleil un peu triste des derniers jours d'hiver, Merle et moi, deux éphémères aux ailes en sucre glace, sa langue me laissant un goût de Stones et de Floyds, un goût d'ecstasy et de bonbons à la fraise, un goût de givre et d'emballages bariolés garnis de savons parfumés sur le palais. Avril, le vent qui s'adoucit boursoufle les rideaux de Merle, et nous sommes heureux.

Et ça, c'est un message qu'il lui a laissé sur son blog, que je trouve bien craignoss, pour ça qu'il me fait penser à quelque chose "pedophiile".

Je veux ta peau échauffée contre mes reins, sentir ton dos tendus et tes cuisses brûlantes, ta petite bouche gourmande et vermeille me mordant la joue, petite sauvageonne perdue toute de crinière et de miaulements, attitudes enfantines et ingénues, jambes croisées très haut sous une petite jupe qui partira bien vite, perdue dans mon lit, petite Lolita toute de candeur et de rires innocents, avec dans ton regard la vague lueur d'ardente insoumission d'un fauve indomptable. Sourires candides, minauderies angéliques, petits pas de danse légers, un tourbillon mutin et malicieux qui dévaste tout sur son passage, et donne à chaque journée un parfum nouveau, plus savoureux et fleuré encore que la veille. Tu es une espièglerie douce et sauvage, insoumise et candide, tu es mienne et je suis tien maintenant.

Je t'aime ♥

C'est moi qui me fait des films, ça vous semble comme une histoire d'amour normale où la différence d'âge n'est qu'un detail ? Ou bien c'est un gars qui n'aime dans mon ex que l'enfantin qui soit en elle ? Ou bien c'est un concept d'amourette entre maitre et élève..

Pardon de vous embêter avec ça, mais cette histoire me trouble et j'ai peur pour elle, j'ai envie d'un regard extérieur, adulte surtout sur cette histoire :)

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On appelle ça du détournement de mineur.

Le gars, professeur et majeur, est en autorité sur ''porcinette'' qui est mineur et son élève.

---

Je viens ce constater que tu publies de la France et le détournement de mineur n'existe pas en France.

Voici ce que nous dit le droit pénal Français.

Article 227-27 du code pénal

Les atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise sur un mineur âgé de PLUS DE 15 ANS et non émancipé par le mariage sont punies de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende :

1° Lorsqu'elles sont commises par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;

2° Lorsqu'elles sont commises par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions.

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Encore, encore.

La pédophilie désigne une préférence sexuelle d'un adulte envers les enfants prépubères ou en début de puberté[1]. Un pédophile est une personne éprouvant ce type de préférence.
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On appelle ça du détournement de mineur.

Le gars, professeur et majeur, est en autorité sur ''porcinette'' qui est mineur et son élève.

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Je viens ce constater que tu publies de la France et le détournement de mineur n'existe pas en France.

Voici ce que nous dit le droit pénal Français.

Apparement la libérté sexuelle est à l'age de 15 ans et 3 mois, qu'elle n'a pas encore (par contre elle a les 15 ans.)

et puis y'a cette notion de subordination à un prof qui fait jurisprudence

L'âge n'est en revanche pas un critère de libre choix suffisant quand il y a une relation de subordination ; ainsi un professeur qui aurait des relations sexuelles avec un de ses élèves âgé de moins de 18 ans (en France) peut être condamné.

Bon, c'est vrai que pedophilie c'est exagéré, m'enfin comme le dit chevalain c'est malsain..

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Oui, surtout que ses talents d'écrivaine rendent l'histoire tellement imaginaire et fictive. Mais c'est bien réel.

Pour le denoncer, ben moi et mon amie on a leurs lieux de rendez vous et dates. mais moi je peux pas y aller car trop loin, et mon amie ne se sent pas de les prendre en flag pour sa santé mentale.

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C'est facile d'entourlouper quelqu'un avec des beaux mots. Je ne ferais pas confiance à ce gars-là. Son discours semble tout sauf un message d'amour innocent. Quand on lit son message, c'est facile de voir que c'est un déviant. C'est troublant de lire entre les lignes parfois, il ne semble même pas y avoir d'amour, juste du sexe.

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Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises, contre les dents. Lo. Lii. Ta. Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolorès sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita.

Ça, c'est de l'amour.

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Avant de dénoncer, il serait bien de jauger ce prof de théatre en personne pour avoir une meilleure idée de ses motivations. Là où je suis inquiété cependant est l'attitude de la jeune fille qui semble être embarquée à fond dans cette relation malsaine si je puis dire.

La plus grande prudence s'impose car cette fille semble être hyper-émotive vis-à-vis cette personne, la rendant plus que probablement imprévisible dans ses réactions.

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Avant de dénoncer, il serait bien de jauger ce prof de théatre en personne pour avoir une meilleure idée de ses motivations. Là où je suis inquiété cependant est l'attitude de la jeune fille qui semble être embarquée à fond dans cette relation malsaine si je puis dire.

La plus grande prudence s'impose car cette fille semble être hyper-émotive vis-à-vis cette personne, la rendant plus que probablement imprévisible dans ses réactions.

Ouai, j'sais pas ou ça va la mener.. Elle a l'air de comprendre que ce ne sera qu'ephemere. J'pense pas que j'aurais l'occas de le rencontrer en personne, parce que c'est une relation secrete, parce qu'elle risque pas de me le presenter et parce que j'habite loin de chez elle..

Ahah, lola et lemon incest sont 2 de ses chansons préférés :(

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