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EA a encore frappé !


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Comme chacun sait, les joueurs Xbox 360 et PS3, qui payent leurs jeux 70 euros et doivent sortir leur carte bleue pour le moindre petit add-on ou pack de maps (sans parler de l'accès au Xbox Live Gold si l'on joue sur 360), font partie des plus belles vaches à lait de l'univers vidéoludique. Mais EA Sports, qui estime sans doute que leur rendement pourrait être encore meilleur, a décidé de les traire jusqu'à la derrière goutte.

L'éditeur vient en effet d'inventer le Online Pass. Le principe est simple : une fois votre prochain jeu EA SPorts acheté (neuf), il vous faudra entrer un code à usage unique pour pouvoir jouer en ligne. Si vous avez acheté votre jeu d'occasion, le code aura logiquement déjà été utilisé : si vous souhaitez tout de même jouer en ligne, il vous faudra alors acheter un nouveau pass, qui devrait être proposé au tarif de 9,99 euros ou 800 MS Points.

Bref, non content de faire payer au prix fort chaque itération annuelle (et même parfois semestrielle) de ses différentes franchises, EA Sports tente donc de refaire passer à la caisse les petits malins qui auront osé acheter leurs jeux d'occasion.

Le plus triste, c'est qu'Electronic Arts ne se rend pas compte que tuer le marché de l'occasion aura tôt ou tard des répercussions sur le marché du neuf : combien de joueurs habitués à financer leurs nouveaux jeux en revendant les anciens, ne seront pas en mesure d'acheter FIFA 11 parce qu'ils n'auront pas pu revendre leur FIFA 10 ?

Entre les démos payante et ça, ça commence a revenir cher cette industrie...

/discuss.

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Tant qu'a moi tuer l'industrie du jeu usagé c'est bien. C'est pire que le piratage commme problème pour les compagnies. Le piratage peux faire de la pub, Si je pirate un bon jeu j'en parle à des amis ou je l'achette par remors. Et le piratage l'argent tombe pas dans les poches de quel qu'un d'autre (par exemple EBgames dans le cas de l'usagé.)

Mais j'avoue qu'ils ne s'y prend pas du bon coté.

Le DLC gratuit était une meilleure idée tant qu'a moi (Comme Dragon Age)

Modifié par Akoji
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Tant qu'a moi tuer l'industrie du jeu usagé c'est bien. C'est pire que le piratage commme problème pour les compagnies. Le piratage peux faire de la pub, Si je pirate un bon jeu j'en parle à des amis ou je l'achette par remors. Et le piratage l'argent tombe pas dans les poches de quel qu'un d'autre (par exemple EBgames dans le cas de l'usagé.)

Ta logique n'est pas boiteuse un peu là?

Explique-moi le lien entre le piratage et les entreprises de ventes de jeux usagés svp!

T'en parles à tes amis pour que ces derniers puissent le pirater à leur tour! Lâche-moi la grappe avec les remords! L'argent tombe dans les poches de ton fournisseur d'accès internet.

EBGames par exemple, réussi à faire son argent en offrant un service, celui de racheter les jeux de consommateurs pour les vendre à d'autres. Cela implique évidemment la gestion d'inventaires, d'employés, de bâtiments, etc, pour justifier le prix de vente des jeux usagés.

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Personnellement toute ces conneries de niaisage me rebute quant au jeux vidéo.

Je suis habitué à: acheté le jeu, le payé au détaillant, arriver chez moi et jouer.

Tout le reste est vraiment agressant.

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Ta logique n'est pas boiteuse un peu là?

Explique-moi le lien entre le piratage et les entreprises de ventes de jeux usagés svp!

T'en parles à tes amis pour que ces derniers puissent le pirater à leur tour! Lâche-moi la grappe avec les remords! L'argent tombe dans les poches de ton fournisseur d'accès internet.

EBGames par exemple, réussi à faire son argent en offrant un service, celui de racheter les jeux de consommateurs pour les vendre à d'autres. Cela implique évidemment la gestion d'inventaires, d'employés, de bâtiments, etc, pour justifier le prix de vente des jeux usagés.

Et pas un sous va dans les poches du développeur/publisher. C'est du vol légal.

Et no way que mon ISP touche de l'argent acause que je pirate un jeu, j'ai une limite de dowload et je la respecte, que je pirate ou non, sa change pas grand chose dans leur revenue.

Et oui j'achette vraiment des jeux vidéos que j'ai piraté si c'était dans le but d'essayer le jeu. Surtout lorsqu'ils n'ont pas de démo ou possède une protection DMR merdique. J'achette le jeu mais je garde ma version pirate qui reste la plus facile à jouer et ne possède pas de limite de ré-instalation.

C'est plus une utilité pour moi qu'une facon de sauvé de l'argent.

Modifié par Akoji
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Je trouve ça ridicule.

Si j'achète un char et que je le vend, est-ce que le propriétaire qui l'a acheté usagé doit payer un supplément pour obtenir les clés? Non.

L'argument le plus souvent utilisé par les compagnies de jeux pour condamner la vente de jeux usagés, c'est qu'ils ne reçoivent rien, nada, sur ce qu'ils prétendent être des droits d'auteurs sur la vente des versions usagées de leurs produits. Or, selon la loi, rien n'oblige un revendeur de stocks usagés de verser quoique ce soit en frais de droits d'auteurs, puisque ces derniers ont déjà été "collectés", si je peux dire ça comme ça, lors de la vente à neuf.

C'est un peu le même principe que les livres usagés. Quand j'achète un roman usagé, la brocante qui me le vend n'est aucunement obligé de payé de droits d'auteurs, puisque le livre en a déjà générés en étant vendu neuf la première fois.

En réalité, si des compagnies comme EA tentent par tous les moyens de "contrôler" la vente usagés de leurs jeux, c'est parce qu'elle se sont rendus compte, avec le temps, que c'était pas mal plus payant de vendre du usagé que du neuf. Pourquoi? Parce qu'un compagnie comme EB Games, quand elle rachète un Modern Warfare 2 à 25-30$, elle sait qu'elle peut se permettre de le revendre pour moins de 5$ de son prix initiales, soit 65$ au lieu de 70$. Qui plus est, en réalité, EB Games ne fait pas la gaffe de racheter les jeux en cash. Elle offre à ses clients un crédit en magasin, s'assurant dès lors que l'argent n'ira pas ailleurs, chez un autre marchand de jeu par exemple. Mieux encore, la plupart des jeux usagés sont vendus pour seulement quelques dollars de moins que leur équivalent neuf. Du coup, le profit des revendeurs est encore plus élevé, puisqu'ils vendent presque à plein prix, sans pour autant payer les millions de dollars en frais de production.

Le gros problème, derrière les jeux usagés, c'est plutôt ce "racket" des revendeurs qui, à part quelques rares cas, rachètent la plupart des jeux usagés pour des peanuts afin de les vendre souvent le double voire le triple du prix qu'ils ont payés. Mais toute cette gimmick est possible parce que, le joueur moyen, quand il décide d'acheter son jeu, il veut le prix le moins cher et il se fout complètement de la marge de profit que peu se faire le magasin où il le prend. L'important, c'est qu'il le sauve, son 5$.

Attention, je ne défends pas les revendeurs de jeux usagés. Comme je l'ai dit, je considère que cette pratique est carrément un racket envers le consommateur, surtout en ce qui à trait aux marchands importants comme EB Games, Future Shop, GameStop et cie. Cependant, j'essaie juste de dire que les compagnies de jeux vidéos n'ont, de leur côté, aucun droit pour réclamer ces profits "perdus".

Le pire dans cette histoire, c'est qu'une fois de plus, les joueurs se retrouvent pris en otage dans cette guerre des grosses compagnies contre les revendeurs de jeux usagés. En plus de devoir acheter des jeux incomplets pour lesquelles il faut débourser afin de débloquer du contenu "supplémentaire", les voilà qu'ils doivent payer pour compenser les fausses pertes de profits de grosses compagnie.

Criss que c'était moins compliqué, dans le temps, quand on jouait à Duck Hunt avec un gros fusil orange.

Modifié par BubbaShakur
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Vous en faites quoi des sites d'échanges comme Goozex, les clubs vidéos et les bon vieux trade entre amis? Avant de dire que c'est de la marde le marché de l'occasion prenez donc la peine de penser à autre chose que EB Games/Gamestop.

Sinon, je n'aurais pas de misère à concevoir le fait de payer pour un "online pass" si leur abonnement apportait un bon plus value au jeu , mais ce n'est présentement pas le cas. Je parlais de Xbox 360 en passant à cause de la double facturation, j'en ai rien à branler de ce qu'ils vont faire sur PC et PS3.

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Moi je trouve ça correct. Le concept va évoluer, évidemment. C'est déjà partiellement le cas pour BFBC2 et Madden 10. Si ça peut justement tuer EB Games, je vais être content. J'ai une dent contre eux. Les compagnies ont déjà essayé de négocier avec EB Games pour avoir des redevances sur la vente des jeux usagés, EB Games n'a pas voulu. Et bien c'est à votre tour de payer.Le seul gros problème que je vois, c'est la location des jeux. Ça va prendre des codes temporaires ou je sais pas.

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John Riccitiello, le PDG d'Electronic Arts, a commenté hier, lors d'une annonce à ses investisseurs, la mise en place du Online Pass (voir notre news d'hier) dans les prochains jeux EA Sports. Il a commencé par rappeler que plus de 70 % des consommateurs qui achètent un jeu EA utilisent le code de téléchargement gratuit présent dans la boîte, ouvrant l'accès à du contenu supplémentaire (exemple : Shale, le neuvième personnage enrôlable de Dragon Age : Origins). Cela tendrait à prouver que le nombre de titres EA achetés d'occasion représente un faible pourcentage.

Le PDG d'EA reconnaît pourtant que sa compagnie a noté une légère augmentation, ces derniers temps, du nombre de téléchargements de ces contenus supplémentaires pourtant inclus dans les boîtes (ils sont à usage unique, ce qui oblige l'acquéreur d'un jeu d'occasion à racheter un code pour pouvoir en profiter). Mais loin de conclure à un regain d'intérêt des consommateurs pour le marché de l'occasion (la crise aidant), Riccitiello préfère au contraire botter en touche en déclarant qu'Electronic Arts ne s'intéresse pas à ce fait précis, n'étant "pas concerné par ce marché".

Il déclare tout de même que la mise en place du Online Pass permettra à sa compagnie de déterminer la proportion de jeux EA Sports acquis d'occasion (il suffira plus ou moins de comptabiliser le nombre de codes achetés - au tarif d'une dizaine d'euros rappelons-le). Espérons que les chiffres obtenus provoqueront une prise de conscience chez les pontes d'Electronic Arts, qui ne semblent pour l'instant guère concernés par le problème et par la levée de boucliers que l'annonce a suscitée.

ah oui et la source... ouin ouin

http://www.jeuxvideo.com/commentaires/9-0-42630-1-0-1-0-0.htm#commentaires

Modifié par MeThod
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Ubisoft est bien pire avec son DRM tant qu'à moi. Mais les deux pratiques sont néfastes pour les joueurs.

Eux ils font juste pitié avec leurs pseudos systèmes anti-piratage bidons hors de prix crackés en quelques semaines.

Encore une fois, ce système de pass est la preuve que ces messieurs se fichent éperdument des consommateurs, quand je vois ça je suis bien fier de prôner le jeu sur PC, c'est dans ce genre de situation qu'on voit la problématique à lier plaisir du jeu et business.

Une bande d'incompétents qui paierons bien assez tôt leur bêtise.

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Et si EA ouvrait ses propres succursales de revente de jeux usagés? Hein? Non? Je n'y connais pas grand chose, mais leur problème serait en partie réglé... je crois.

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Bon apperement les propos qu'on tenu EA commence a créer une réaction chez d'autre Editeur/Développeur.

"L'occasion est un plus gros problème que le piratage"

Ces propos ont été tenus par Andrew Oliver, le co-fondateur de la société britannique Blitz Games (les Karaoke Revolution). Andrew s'est senti obligé de voler au secours d'Electronic Arts, dont la décision de mettre en place un Pass Online pour tuer le marché de l'occasion fait actuellement couler beaucoup d'encre un peu partout dans le monde.

"Le plus gros problème concernant les consoles, assure-t-il au site Develop,c'est l'échange de jeux". On notera au passage que, de façon plus générale que le marché de l'occasion, c'est l'échange même de jeux qui est visé dans ces premiers propos (à quand les cours de récré sous surveillance ?).

«Je comprends pourquoi les joueurs font ça. Les jeux sont chers et ils en viennent à bout après quelques semaines, ou finissent par s'ennuyer dessus. Alors ils les revendent pour financer le prochain, en particulier quand ils sont à court d'argent.»

Andrew Oliver est donc conscient de ce qui peut pousser une partie des joueurs à se tourner vers le marché de l'occasion. Il pense néanmoins que le fait qu'un jeu puisse être revendu jusqu'à quatre fois pose un vrai problème de reversement de royalties.

Et de conclure : "Sur consoles, c'est (le marché de l'occasion) un problème bien plus important que le piratage". Selon lui, les dommages causés par le marché de l'occasion sont suffisamment importants pour pousser de plus en plus d'éditeurs à opter pour la distribution digitale.

Que conclure devant de tels arguments ? On est prêt à croire que le manque à gagner causé par le piratage soit somme toute moins important, sur consoles de jeux, que celui engendré par le marché de l'occasion. Mais il est tout de même assez irritant de voir les éditeurs retourner systématiquement leur veste pour protéger leurs intérêts ou - plus grave - pour justifier leurs manoeuvres mercantiles (ici, le Online Pass). Le piratage n'est-il pas pointé depuis longtemps comme le fléau n°1, sans cesse invoqué comme excuse au prix des jeux (sur consoles) ou aux systèmes de protection astreignants (sur PC) ? Qui plus est, de tels propos ne sont-ils pas susceptibles d'inciter une certaine catégorie de joueurs, tout aussi friands de raccourcis, à pirater plutôt qu'à acheter leurs jeux d'occasion ?

http://www.jeuxvideo.com/news/2010/00042650--l-occasion-est-un-plus-gros-probleme-que-le-piratage.htm

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