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Savoir qu'on est enceinte d'un enfant trisomique.


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Non, c'est un choix. Je sais pas si tu es en couple, mais si c'est le cas bravo, tu as une décision bien ancrée, c'est rare. Si c'est pas le cas, imagine-toi marié avec la femme avec qui tu veux passer tous tes jours. Juste pour le fun.

Mais reste que ça explique pas pourquoi tu prends pas en considération le fait d'accoucher de l'enfant et de le laisser à une famille qui va en prendre soin (t'a même pas à t'occuper de ce bout-là).

Parce qu'au fond, je pense, qu'il ne connaîtra jamais le bonheur, et selon moi, un vie sans bonheur (ma propre définition du bonheur) ne vaut pas la peine d'être vécue.

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Eille eille big, avoir un enfant trisomique et un enfant qui est un p'tit criss, c'est deux chose. Voyons.

Mon opinion : 3e option. Quelle qualité de vie donne-t-on à un enfant trisomique. Ça détruit des familles, détruire des couples. L'enfant ne sera jamais épanoui. Il n'aura pas d'enfant. Il vivra exposé aux regsards des autres toute sa vie. Il ne comprendra pas le mal et le bien qu'il pourra lire chaque jour sur les yeux de ses parent.

Je crois que c'est mieux de "flusher" l'enfant, sans qu'il prenne conscience d e la vie triste qu'il aurait pu avoir. Faut cesser de se leurrer, un moment donné.

Honnêtement, il n'y a que les parents directement concernés qui sont en mesure d'évaluer les pours et les contres. Il n'y a pas un individu qui verra la situation du même oeil. Je pense que ça dépend beaucoup de la vision qu'on se fait de la famille, du temps qu'on veut et qu'on peut investir pour élever un enfant exceptionnel, et aussi de nos convictions quant à savoir si on se sent capable de disposer d'une vie ou non.

Une chose qu'il faut garder en mémoire: les enfants trisomiques ne sont pas uniquement une source d'ennuis et d'inquiétudes. Ce sont aussi des enfants capables d'apporter énormément de joie au sein de la famille. Il n'est plus rare de voir de jeunes trisomiques poursuivent des études supérieures et devenir parfaitement autonomes. Ce sont aussi des enfants qui ont une capacité affective très marquée.

Bref, il ne faut pas seulement voir les aspects négatifs.

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Étant de nature pessimiste ( vraiment..) je ne crois pas que les joies combleront le nombre de peine que j'éprouverais. Je suis ptête le seul ici à dire vraiment ce que je pense. À moi les mauvaises réputations

Tu imagines les trisomiques comme des déficients intellectuels de bas niveau (lire: grave). Mais c'est pas le cas.

J'en connais d'ailleurs qui ont connaissent tout ce que tu viens d'énumérer. Je me cache pas le fait qu'ils ont une maladie qui atteint leur développement intellectuel et social, mais je crois que tu les connais mal.

Oh. On a un expert dans la salle.

Expert, n'exagérons-rien. En fait, je leur parlait souvent, c'était des grands-enfants dans la quarantaine. J'éprouvais de la tristesse pour eux mais les gens qui s'en occupaient les adorait.

Je me rapelle de l'un d'entre eux, qui saisissait le téléphone, composait les mêmes cinq chiffre, raccrochait et recommencait. Ce type m'a marqué

Modifié par luxid
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À moi les mauvaises réputations

Je vais être le premier à blâmer les tites filles farouches qui vont t'enlever de la rep (ou juste te donner mauvaise réputation), je trouve juste ça fort être prêt à tout (genre, quitter ta femme) pour éviter à quelqu'un d'avoir une maladie qui SELON TOI va lui empêcher de goûter au bonheur. Juste ça.

Expert, n'exagérons-rien. En fait, je leur parlait souvent, c'était des grands-enfants dans la quarantaine. J'éprouvais de la tristesse pour eux mais les gens qui s'en occupaient les adorait.

Justement. Pour qu'ils soient encore suivis de prêts à la quarantaine, ça démontre que ce n'étaient pas des cas légers. Mais c'est vraiment vraiment pas le cas de tous. Y'a des gens non trisomiques 21 qui sont suivis à cet âge, aussi. Tu peux pas baser toute ta perception de la maladie sur eux.

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C'est bien facile de l'écrire sans le vivre, je t'avouerai.

Mais oui, je supporte ce que je dis, et je vivrai avec l'idée si cela m'arrivait

Je vais être le premier à blâmer les tites filles farouches qui vont t'enlever de la rep (ou juste te donner mauvaise réputation), je trouve juste ça fort être prêt à tout (genre, quitter ta femme) pour éviter à quelqu'un d'avoir une maladie qui SELON TOI va lui empêcher de goûter au bonheur. Juste ça.

Justement. Pour qu'ils soient encore suivis de prêts à la quarantaine, ça démontre que ce n'étaient pas des cas légers. Mais c'est vraiment vraiment pas le cas de tous. Y'a des gens non trisomiques 21 qui sont suivis à cet âge, aussi. Tu peux pas baser toute ta perception de la maladie sur eux.

Suivis ? C'était plus un type de garderie en fait. Mais je me fis sur eux autres car ce sont les seuls gens trisomique que j'ai rencontré. On commencera pas à parler des différents type de trisomie et ce que cela donne sur tel et tel individu.

En passant, ceux qui se le demande, c'était au Cégep Garneau à Québec, dans l'aile B

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Je suis certain que le prix d'un esclave sexuel trisomique, dans les réseaux de trafic humain souterrain, doit monter assez haut.

Y'a ben des hommes riches qui ont ce genre de fetish.

Modifié par Thunder McFuck
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Sauf que luxid, tu ne trouves pas ça vraiment égocentrique de ta part de "coller" ta définition du bonheur à quelqu'un d'autre comme ça? J'veux dire, que ton enfant soit trisomique ou non, personne n'a le droit de décider de ce qui fait le bonheur de quelqu'un d'autre. Je comprends ce que tu veux dire, mais tu sembles faire fi de plusieurs facettes du problème. En tout cas, pour moi c'est loin d'être aussi simple que tu le laisse croire.

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Ma perception du bonheur, c'est de pouvoir comprendre ce qui m'entoure. Avoir la liberté d'apprendre, d'aimer et de côtoyer les gens. Avoir la volonté de foncer, de travailler dans la vie. De m'amuser. Ca, cest le bonheur selonmoi.

Donc, oui, je pense pas que le bonheur des trisomiques soit aussi attrayant que peut être celui des gens normaux. Et tu trouves pas égocentrique de prendre une décision sur la vie d'un individu, si cela t'arrivait, en pensant à ton bonheur et celui de ta blonde avant de penser à l'enfant. Car venez pas me dire qu'en sachant cela, vous diriez, hum, nous devons l'avoir, et nous l'aimerons. Venez pas me dire ça

Je vais même pousser un peu plus. Pour toi, préférais-tu être trisomique et "heureux" ou être normal et "heureux"

Modifié par luxid
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Je suis particulièrement intéressé par ce sujet étant donné que ma copine et moi "travaillons fort" pour concevoir un enfant ces temps-ci. Quel dilemme cauchemardesque, tout de même. On espère tous ne jamais avoir à être confronté à un tel choix.

Dans le cas ou le handicap intellectuel serait lourd, je ne sais vraiment pas ce que je ferais. Si on décidais de le garder, je serais possiblement malheureux toute ma vie. Je me demanderais pourquoi j'aurais décidé de mettre au monde un enfant que ne sera jamais capable de contribuer à la société. Qui sera toujours un fardeau.

De mon point de vue, une personne reçoit de la société jusqu'à l'obtention d'un certain degré d'autonomie. Ensuite, c'est à son tour de donner. Un enfant avec un lourd handicap intellectuel ne pourra jamais remplir ce rôle.

Dans le cas inverse, j'aurais à vivre avec le remords d'avoir mis fin à une vie et le sentiment d'avoir manqué de courage. J'aurais probablement honte.

Bref, c'est vraiment difficile de se prononcer. J'avoue que dans le cas d'un handicap intellectuel lourd, je pencherais présentement vers l'option 3. Encore une fois, je souhaite ardemment ne jamais avoir à prendre une telle décision (avec ma copine, bien sur).

Modifié par Thor Nadeau
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Je me rapelle de l'un d'entre eux, qui saisissait le téléphone, composait les mêmes cinq chiffre, raccrochait et recommencait. Ce type m'a marqué

J'sais pas si c'est le même, mais il y en avait un qui aimait bien parler au téléphone (dans le sens qu'il aimait bien avoir des conversations avec la boite téléphonique Bell, et non avoir une conversation avec une personne à l'autre bout du fil.

Je n'aime pas rire des handicapés et je trouve ça déplorable, mais l'idée de parler à un téléphone m'a faire rire quand j'ai vu ça pour la première fois.

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La fille de la blonde a mon père est handicapée physiquement, elle ne peut marcher, (spina bifida et Hydrocephalie.) elle n'a aucun retard mentalement, mais elle n'est pas totalement autonome, elle demmande beaucoup d'effort car elle a besoin constament d'aide même étant normal mentalement, alors j'imagine pas une personne trisomique.

La seule chose que j'ai a dire, les gens qui rient des handicapés sont souvent inconscient de l'effort qu'ils demandent aux parents et a eux même, car c'est ceux-ci qui encaisse les "bad call". La personne après avoir dit son bad call est bien fière, mais elle vien de scraper la journée de plusieurs personne

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Honnêtement, je pense que oui, elle décide de le garder, qu'elle brise sa vie si elle le veut, mais qu'elle ne m'embarque pas là-dedans, si je lui dis non. La souffrance de se faire avorter doit être moindre que toute la peine qu'elle vivra au cours de sa vie en élevant un enfant qui ne saura pas qui elle est, après des années à la cotoyée.

Ok, on va me lancer des roches.

Tu sembles oublier la force incroyable qu'est l'amour d'une mère. La plupart aimeront leur enfant, peu importe ce qu'il en coûte. Qu'il soit trisomique ou pas, il ne brisera pas leur vie, car c'est leur enfant. C'est la puissance de ce lien maternel que tu sembles oublier dans ton jugement. D'ailleurs, ta vision des trisomiques est un peu erroné. "toute la peine qu'elle vivra au cours de sa vie en élevant un enfant qui ne saura pas qui elle est, après des années à la cotoyée"... Les trisomiques n'ont peut-être pas la même conscience que les humains dits normaux, mais ils savent quand même reconnaître et comprendre bons nombre de choses.

Et comme l'a dit Et Ceatera, ils sont parfois une source d'affection très grande.

On dirait que tu sembles oublier qu'il y ait (aussi quétaine soit-il) l'amour en jeu, dans ce dilemne. L'amour d'une mère, l'amour d'un père, l'amour que tu auras pour ta conjointe, puisque tu auras voulu concevoir un enfant avec elle... Et aussi tout l'amour que l'enfant vous portera.

D'ailleurs, comme matante moisie l'a dit, c'est rare que les trisomiques soient tristes de leur sort. Il sont donc source de joie. Et voir ses enfants heureux est une source de joie aussi.

J'ai compris que tu préfère qu'ils aient conscience qu'ils soient heureux mais inconscients. Toutefois, c'est tout le charme du bonheur, voir un visage ravi sans que ce dernier cherche à savoir pourquoi.

Pour ma part, je pense que ton jugement restera erroné tant que tu n'auras pas connu une véritable expérience de vraie paternité.

Edit : Ah et, pour la gouverne, je n'ai jamais eu d'enfants. Je suis juste empathique.

Modifié par La Schizophrène
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Solution 3, c'est presque un avortement... et je crois que je choisirais cette option même si c'est horrible et extrêmement difficile pour une mère.

Disons qu'elle met l'enfant au monde et qu'il est effectivement lourdement handicapé: toute sa vie, elle aura un bébé sur les bras. Toute sa vie en souffrira. L'enfant, on ne peut pas savoir ce qu'il pense et ce qu'il ressent, mais on peut parier que sa vie ne sera pas la meilleure possible. Si malgré tous les problèmes et difficultés occasionnés, les parents décident d'avoir un autre enfant, celui-ci verra son enfance hypothéquée par un frère qui nécessite toute l'attention et qui empêche un bon nombre d'activités.

Une mère qui met un enfant au monde peut difficilement se résoudre à le donner en adoption. J'avorterais pour ne pas à avoir à vivre ce moment horrible ou une mère se sépare de son enfant qu'elle a porté pendant 9 mois.

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Ma perception du bonheur, c'est de pouvoir comprendre ce qui m'entoure. Avoir la liberté d'apprendre, d'aimer et de côtoyer les gens. Avoir la volonté de foncer, de travailler dans la vie. De m'amuser. Ca, cest le bonheur selonmoi.

Donc, oui, je pense pas que le bonheur des trisomiques soit aussi attrayant que peut être celui des gens normaux.

Je ne suis pas d'accord avec toi sur l'idée qu'un enfant trisomique ne pourra jamais être heureux (ou l'être autant qu'un dit "normal").

Et tu trouves pas égocentrique de prendre une décision sur la vie d'un individu, si cela t'arrivait, en pensant à ton bonheur et celui de ta blonde avant de penser à l'enfant. Car venez pas me dire qu'en sachant cela, vous diriez, hum, nous devons l'avoir, et nous l'aimerons. Venez pas me dire ça.

Oui, justement. Probablement que ma décision serait effectivement prise sur des bases très égoïstes, mais je me demandais si toi aussi t'étais conscient que ton choix l'était. Je ne te jugeais pas, t'avais juste l'air très sur de toi.

De toute façon, on s'entend que le bonheur du couple est aussi lié au bonheur de l'enfant, donc il ne devrait pas y avoir de malaises à prendre cette dimension là en compte dans la décision.

Je vais même pousser un peu plus. Pour toi, préférais-tu être trisomique et "heureux" ou être normal et "heureux"

C'est évident que j'aimerais mieux être "normal" et heureux, mais je vois pas trop l'intérêt de cette question.

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Je suis certain que le prix d'un esclave sexuel trisomique, dans les réseaux de trafic humain souterrain, doit monter assez haut.

Y'a ben des hommes riches qui ont ce genre de fetish.

C'est la chose la plus débile que j'ai lue depuis Claude de Bortoli.

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Je suis certain que le prix d'un esclave sexuel trisomique, dans les réseaux de trafic humain souterrain, doit monter assez haut.

Y'a ben des hommes riches qui ont ce genre de fetish.

Juste un inconscient pour répondre sa, rire des handicapées sa pas de classe !

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J'y ai déjà pensé et j'ai peur de ne pas pouvoir donner assez d'amour à cet enfant. J'ai peur de faillir à ma tâche, j'aurais peur que l'enfant rescente ma déception... Mais dans le fond je ne sais pas comment je réagirais. Si j'apprendrais pendant ma grossesse que mon bébé aurait de fortes chances d'être trisomique je crois que malheureusement je choisirais la troisième option. Mais si je le mettrais au monde, je serais incapable de le placer ailleurs.

J'aimerais tellement pas être à la place de ton amie. C'est une décision assez dure à prendre où la culpabilité et la peur du jugement entrent en compte...

Y'a une petite trisomique qui prend mon autobus (en fait ils sont une coupelle). Un matin, je monde dans le bus, et elle me fait probablement le plus beau sourire qu'un inconnu m'ait jamais fait. Ses yeux brillaient. Elle était tellement belle. Je lui ai rendue son sourire, toute contente. C'était un sourire étrange. Un genre de sourire serain, en paix. Une vieille âme. Étrange petite fille.

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Elle est enceinte de trois mois. Elle a passé des prises de sang récemment et le médecin l'a appelée pour lui dire que les résultats indiquent un très haut risque de trisomie pour le bébé. Elle doit passer un 2ème test qui lui confirmera ou non.

Étant donné qu'il est trop tard pour avorter, elle et son copain ont trois options si jamais la trisomie est "confirmée" (impossible de le déterminer vraiment à 100% hors de tout doute avant l'accouchement et plusieurs personnes s'attendaient d'avoir un enfant trisomique et ont accouché d'un bébé tout à fait normal)

Si elle est enceinte de 3 mois, ce qui serait logique vu que le test est généralement un test de premier trimestre, l'avortement est tout à fait légal et normal.

Au Canada, wikipedia dit que 6.6% des avortements se font entre la 13ème et 16ème semaine (4ème mois), 2.2% entre 17ème et 20ème semaine (5ème mois) et 0.8% entre 21ème et 24ème semaine (6ème mois, mais c'est plus difficile trouver un médecin).

Modifié par Running With Spoons
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En ce moment, à 24 ans, je suis pas mal trop égocentrique pour me lancer dans l'éducation d'un jeune atteint de trisomie 21. Hell, je ne suis même pas prêt à avoir des enfants. Un de mes meilleurs amis va être papa d'un jour à l'autre et ça me "freak out". Alors, pour un enfant lourdement handicapé, on repassera.

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