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Mots/expressions délaissés


Gamin
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Déchet(s) recommandé(s)

Je n'entend pas assez le mot "bousillé", je trouve.

J'aime à le dire, pourtant je dis et on dit puis "berzillé", d'ailleurs on surnomme souvent un gars qui se pète souvent la tronche de "la berzille".

J'en profite pour parler du verbe "apparoir" dont tout le monde se fout vu qu'il utilisé que dans sa forme "il appert", toujours bien à placer dans une conversation.

Je replace aussi le "mogue" parce que c'est le seule récipient décent pour boire le cidre, ça a donné mug en chaipasquoi.

J'eus pu finir par "pusillanime" mais j'ai la flemme.

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  • 1 mois plus tard...

L'utilisation du passé simple à l'oral (très fréquent à l'écrit, temps favori de la narration) et du passé antérieur. Je pourrais rajouter le subjonctif imparfait et le subjonctif plus-que-parfait, mais bon, c'est un peu hardcore.

Particulièrement les 2è et 3è personnes du pluriel...

Gontran, fallait-il vraiment que vous sacrassiez après moi de la sorte ? Goujat !
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  • 2 semaines plus tard...

Bon Yeu.

Dans une position merdique, je lance souvent une phrase que personne ne souhaite entendre du genre "Maintenant, le comble serait que..." J'vois pas pourquoi tout le monde me regarde toujours avec des yeux menaçants. :)

J'aime bien me présenter à des inconnus en disant que je suis l'amie de la famille ou l'amie d'une amie alors que je suis directement reliée à quelqu'un qu'ils connaissent très bien.

J'aime aussi répondre "Ambivalente" à la fréquente question "Ça va?" ou quelque chose à quoi la personne ne s'attend pas du tout comme "Irrévocablement endiablée!", "Flegmatique" ou "Comme une tronçonneuse qui vient d'abattre une forêt".

Sinon, j'ai gardé du gros dix-roues l'expression "Superbe!"; du film Le masque, "Splendide!"; et de Marguerite et la bête féroce "Sapristi sapristi!".

J'adore les expressions remplaçants les jurons comme "Château Bigau!", mais ça ne fait pas plus joli que les jurons...

J'aime dire "mierda". Ça sonne bien à l'oreille.

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  • 4 semaines plus tard...

J'vais te pendre la patte au aria: Le haria était le crochet de métal utilisé pour saigner les cochons. Nos ancêtres (arrières grands-parents, et les générations précédentes) utilisaient cette expressions pour menacer quelqu'un (particulièrement les enfants) lorsqu'ils étaient agités.

C'est tout un aria: Il fallait souvent appeler les voisins pour venir en aide au moment d'accrocher le cochon pour le saigner, et cela était une tâche ardue. Ils utilisaient donc cette expression pour signifier qu'une situation ou un travail causait beaucoup de problèmes et nécéssitait beaucoup d'efforts.

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J'vais te pendre la patte au haria: Le haria était le crochet de métal utilisé pour saigner les cochons. Nos ancêtres (arrières grands-parents, et les générations précédentes) utilisaient cette expressions pour menacer quelqu'un (particulièrement les enfants) lorsqu'ils étaient agités.

C'est tout un haria: Il fallait souvent appeler les voisins pour venir en aide au moment d'accrocher le cochon pour le saigner, et cela était une tâche ardue. Ils utilisaient donc cette expression pour signifier qu'une situation ou un travail causait beaucoup de problèmes et nécéssitait beaucoup d'efforts.

Ta deuxième expression est connue. Sauf que ce n'est pas un haria mais un "aria".

aria, nom masculin

Sens 1 Tracas, embarras [Littéraire]. Synonyme souci

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J'vais te pendre la patte au aria: Le haria était le crochet de métal utilisé pour saigner les cochons. Nos ancêtres (arrières grands-parents, et les générations précédentes) utilisaient cette expressions pour menacer quelqu'un (particulièrement les enfants) lorsqu'ils étaient agités.

C'est tout un aria: Il fallait souvent appeler les voisins pour venir en aide au moment d'accrocher le cochon pour le saigner, et cela était une tâche ardue. Ils utilisaient donc cette expression pour signifier qu'une situation ou un travail causait beaucoup de problèmes et nécéssitait beaucoup d'efforts.

Pittoresque comme explication, je te l'accorde, mais peu convaincant.

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Pittoresque comme explication, je te l'accorde, mais peu convaincant.

Pourtant, c'est réel. J'ai connu mes arrières-arrières grands-parents, et mes arrières-grands-parents qui utilisaient eux-même ces expressions, et qui m'en ont fourni le sens.

Sors de ta métropole.

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Pourtant, c'est réel. J'ai connu mes arrières-arrières grands-parents, et mes arrières-grands-parents qui utilisaient eux-même ces expressions, et qui m'en ont fourni le sens.

Sors de ta métropole.

Le mot "haria" n'existe dans aucun dictionnaire.

Le mieux que j'aie pu trouver sur le terme est ceci:

Haria

Nature : s. m.

Prononciation : a-ri-a

Etymologie : Rien n'ayant été dit à aria, il faut ajouter ici que haria paraît tenir à l'ancien verbe harier, tourmenter, vexer (voy. HARGNEUX à l'étymologie).

Sinon rien qui fait référence à un quelconque crochet.

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Aucune trace du sens «crochet de métal pour saigner les cochons» (ce qui n'exclut pas que le mot ait été ou soit toujours employé par certains), mais ARIA au sens de «difficulté, tracas» était autrefois orthographié HARIA.

Grand Larousse de la langue française:

aria n. m. (altér. de haria, déverbal de l'anc. v. harier, harceler [v. HARASSER]; fin du XVe s., Coquillart, haria caria, tumulte; haria, 1530, Palsgrave; écrit aria depuis le milieu du XVIIIe s.). Fam. Difficulté, tracas: C'est un «aria» que de chasser si loin (Balzac).

• Syn.: embarras, ennui, souci, tintouin (fam.).

Grand Robert de la langue français:

aria [aʀja] n. m.

ÉTYM. 1493, haria caria «tumulte»; de l'anc. franç. harier «tourmenter, harceler».

Fam., vx (usuel et fam. au XIXe). Embarras, ennui, souci, tracas. Que d'arias! Quel aria! Voir Tintouin (fam.). | C'est tout un aria, toute une affaire (encore chez Montherlant, 1943, in T. L. F.).

L'histoire des voisins à qui on doit faire appel est donc clairement une fausse étymologie…

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Titre du thread: Mots/Expressions délaissées.

Tel qu'envoyé en MP à mononcle pourri:

J'ai effectivement cherché et tout ce que je trouve c'est l'explication d'ETC. Il est donc fort possible que l'expression vienne de l'inverse.

Toutefois, j'ai appelé un producteur porcin (j'ai quand même fait rire de moi un brin), qui a eu une ferme d'élevage en Saskatchewan avant de revenir s'établir ici pour avoir à nouveau son élevage porcin.

Le mot "aria" (peu importe comment on l'écrit, il semble y avoir plusieurs variantes) est encore utilisé pour désigner un crochet pour la saignée des cochons dans les abattoirs, mais plus rarement et plus par les personnes âgées. Il m'a dit que c'était aussi utilisé en Saskatchewan au moment ou il y était. De nos jours, ces crochets sont appelés élingues et ne ressemblent pas du tout à ce qu'ils pouvaient être dans les petites fermes familiales ou l'abattage était fait à la main, contrairement à l'abattage industriel de nos jours.

Dans le temps, le cochon était suspendu vivant à une barre de fer qui avait en fait 2 crochets, un pour chaque pattes. La saignée devait se faire quand le cochon était vivant, sinon le sang restait dans les fibres et ne coulait pas de façon appropriée, ce qui minait la viande. Le fait d'accrocher le cochon était donc vraiment difficile puisqu'il se débattait (et qu'un cochon, c'est en fait énorme).

Il est possible que le terme et son usage ait été modifié avec le temps, comme beaucoup d'expressions anciennes d'ailleurs, mais ils sont bien utilisés avec le sens que j'ai mentionné, et pas seulement dans mon petit village. J'essaierai de trouver des documents, mais ce genre d'expression ou d'utilisation répandue chez une certaine classe d'habitants seulement n'était pas vraiment répertoriée, je crois.

J'aime bien par contre la précision que tu donnes à propos de "hargne" et tout, cela fait bien du sens en bout de ligne.

Je ne contredis pas les définitions que vous me soumettez, au contraire, il existe simplement une utilisation autre de ce terme qui n'est pas répertoriée et qui n'est plus vraiment populaire, mais qui l'a déjà été. Le thread est par ailleurs pour les expressions délaissées ou oubliées, critère que je remplis à merveille.

En Nouvelle-France, les expressions n'étaient pas répertoriées comme en Europe, et plus souvent qu'autrement avec le temps on les déformaient ou les utilisaient autremement. Les explications et définitions ci-haut font beaucoup de sens, effectivement et je ne cherche pas à contredire leur sens. Je citais simplement des expressions utilisées mais oubliées.

Ce que vous êtes lassants à toujours vouloir débattre de tout...

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C'est le plus prêt qu'on peut aller:

http://www.google.ca/#sclient=psy&hl=en&safe=off&q=haria+crochet+cochon&aq=f&aqi=&aql=&oq=&pbx=1&fp=444cd6a07dde2a72

Malheureusement, il semble que "haria" en tant que "crochet pour saigner les cochon" soit local et que les gens qui l'utilisent comme expression n'ai pas internet.

Que dit Mononcle à propos de "hargne"?

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Pour ma part ce n'est pas par envie de «débattre» que je participe à la discussion, mais parce que je saisis toutes les occasions de fouiller dans mes dictionnaires.

J'ai souvent entendu l'expression «c'est tout un aria». Le sens «crochet pour suspendre un cochon», par contre, a l'air vraiment oublié.

Je n'ai rien trouvé chez moi, mais dans Google Livre, ceci (avec une transcription phonétique assez originale):

«je vas te mettre une patte au haria / jvå tmet un pàt ó hàryå»

Le parler populaire du Québec et de ses régions voisines, volume 7

Mon bonheur est fait.

Modifié par Retaille
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Pour ma part ce n'est pas par envie de «débattre» que je participe à la discussion, mais parce que je saisis toutes les occasions de fouiller dans mes dictionnaires.

J'ai souvent entendu l'expression «c'est tout un aria». Le sens «crochet pour suspendre un cochon», par contre, a l'air vraiment oublié.

Je n'ai rien trouvé chez moi, mais dans Google Livre, ceci (avec une transcription phonétique assez originale):

«je vas te mettre une patte au haria / jvå tmet un pàt ó hàryå»

Le parler populaire du Québec et de ses régions voisines, volume 7

Mon bonheur est fait.

Merci!

Tu fais honte à la Kulturrre. Ta référence provient d'un bouqin de parler populaire QUÉBECOIS. Tout comme moi, tu seras lapidé et ensuite pendu sur la place publique pour ne pas avoir cité quelque chose populaire mondialement ou, à tout le moins, en Europe à l'époque Victorienne.

NOT

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