Êtes vous heureux ?

[vlad_drac]

Pas de raisonnement. Pas de longue introspection pour trouver une réponse. Aucune ambiguïté. L'analyse binaire de l'état d'esprit des éboueurs, sans flafla.

« Ask yourself whether you are happy and you cease to be so » - J.S Mill

[Skankerboy]

Non.

[Caßz]

Non.

[Tovarichtch]

Oui.

[Doupirate]

Oui, l'été surtout. Mais l'hiver, je rêve à l'été et m'y prépare. Ça me rend heureux aussi.

[Alf]

La question posée, non.

[Drastalouf]

Non.

[John de Gray]

Oui.

[ChokingDog]

Les gens qui se disent heureux sont des égocentriques. C'est à cause de ça que les autres sont malheureux. Pensez-y.

[Pesmerga]

Je ne comprend pas comment on peut choisir l'une ou l'autre de ces réponses. Il me semble que l'humeur est une variable beaucoup trop changeante pour la considérer comme un état constant. Vous semblez voir le bonheur et le malheur comme un état permanent et immuable, alors que je le vois plutôt comme un contraste éphémère. Ce n'est pas un résultat ou une fin, c'est une transition constante. Étant donné que la finalité de la vie est la mort, la question plus appropriée serait de demander si nous sommes satisfait de notre démarche artistique.

Question piège étant donné que l'humain ne pourra jamais être ou avoir tout ce qu'il désir être ou avoir. Cela implique une constante déception et un vide perpétuel.

Logiquement, la réponse serait négative. Étant donné l'impossibilité formelle de rassasier indéfinimment le désir. L'humain sera toujours avide de pouvoir, de connaissances et d'amour, par exemple.

La question ne serait donc pas de savoir si nous sommes heureux, complet et pleinement satisfait, puisque c'est une impossibilité logique. Mais plutôt de savoir si nous apprécions la forme, les couleurs, la composition et la direction que prend notre vie. Mais même la réponse à cette question n'est pas définitive ou absolu.

Nous avons toujours le choix, il n'est jamais trop tard pour changer de mediums.

Pas de raisonnement. Pas de longue introspection pour trouver une réponse. Aucune ambiguïté.

C'était ca la joke btw.

[John de Gray]

Question piège étant donné que l'humain ne pourra jamais être ou avoir tout ce qu'il désir être ou avoir. Cela implique une constante déception et un vide perpétuel.

Logiquement, la réponse serait négative. Étant donné l'impossibilité formelle de rassasier indéfinimment le désir. L'humain sera toujours avide de pouvoir, de connaissances et d'amour, par exemple.

Wow, ta logique, c'est que tout le monde est malheureux, tout le temps (PROTIP : C'est faux.)

Tu oublis que les désirs inatteignables ne causent aucun malheur lorsqu'ils sont acceptés.

Mes désirs ne sont évidemment pas tous assouvit (Je suis célibataire, sans emploi) mais je suis toujours au moins très heureux.

Aussi, tu dis que vu que tes tout désirs ne sont pas tous assouvis, tu est donc triste. Imagine un monde ou tout tes désirs seraient assouvis. Ce monde, c'est l'ennui perpétuel et infini.

[Hari Seldon]

Mon bonheur national brut est à son plus haut.

...

[Lux]

Je suis l'homme en miettes, écorché... Incurable.

(lol)

[Pesmerga]

Wow, ta logique, c'est que tout le monde est malheureux, tout le temps (PROTIP : C'est faux.)

Tu oublis que les désirs inatteignables ne causent aucun malheur lorsqu'ils sont acceptés.

Mes désirs ne sont évidemment pas tous assouvit (Je suis célibataire, sans emploi) mais je suis toujours au moins très heureux.

Aussi, tu dis que vu que tes tout désirs ne sont pas tous assouvis, tu est donc triste. Imagine un monde ou tout tes désirs seraient assouvis. Ce monde, c'est l'ennui perpétuel et infini.

Ma logique c'est qu'il est impossible d'être pleinement satisfait en tout temps et que tout les hommes auront toujours un vide qu'ils ne pourront jamais combler.

Je n'ai jamais prétendu qu'il était impossible d'être "heureux" malgré tout. J'ai dit qu'être heureux ou malheureux étaient des états d'esprits éphémères, grandement influencés par l'humeur et par les évènements qui nous arrive. Et comme je n'ai aucun contrôlle sur les évènements heureux et tragiques qui arrivent dans ma vie, je peux être heureux le matin et dépressif la nuit. Je me vois donc dans l'impossibilité de répondre par une réponse absolue. Je ne suis ni heureux, ni malheureux, je flotte constamment entre les deux. Je peux donc simplement être satisfait ou insatisfait de mon parcours/présent.

Petit être mortel, va.

[White Light]

Désolé de te décevoir Pesmerga, mais tu as tort. Je ne dis pas nécessairement que ton opinion est fausse (une opinion n'est jamais fausse), mais l'établir comme un fait est une grande erreur.

L'idée de "satisfaction du besoin" et "être heureux" ne sont pas synonymes. Il y a la possibilité de prendre plaisir à chaque instant, même lors d'événement tristes ou lorsque se présentent des "défis" plus difficiles à surmonter. Ce vide, qui te semble être un malaise chez l'homme, peut être vu d'un angle différent. J'aime mieux voir ce "vide" comme un mystère paradoxal de l'existence, qui donne en quelque sorte une saveur à chaque expérience du phénomène de la condition humaine.

Celui qui sait prendre chaque moment à la fois, dans son entièreté et de façon complète (en lien avec le passé et future), ne peux qu'apprécier chaque instant de vérité, chaque leçon de l'existence.

Le temps n'est qu'illusion. Chaque instant de joie et de tristesse peut être vécu avec intensité, pleinement. Celui qui sait vivre sainement sa tristesse, lorsqu'elle vient, n'est pas malheureux.

Oui.

Modifié 1 octobre 2010 par White Light

[Daleko]

Les gens qui se disent heureux sont des égocentriques. C'est à cause de ça que les autres sont malheureux. Pensez-y.

Ce serait plutôt l'inverse. Il faut être heureux (ou en paix) pour pouvoir donner. Quand on en est à pouvoir s'occuper des autres ou d'autres choses, c'est qu'on n'a plus trop s'inquiéter pour soi-même. C'est terrible d'être pris à ne savoir penser qu'à soi plutôt qu'à s'ouvrir sur ce que la vie offre. Les gens malheureux ressassent sans cesse leurs propres problèmes, personne n'est profondément malheureux parce que le monde va mal, parce qu'il se passe des choses atroces sur d'autres continents, etc. Ils en reviennent toujours à leur personne, à leurs malheurs, à eux.

Personnellement, je n'ai jamais été aussi heureuse et sereine.

[Pesmerga]

Il y a la possibilité de prendre plaisir à chaque instant, même lors d'événement tristes ou lorsque se présentent des "défis" plus difficiles à surmonter.

Mais ca c'est définir le bonheur comme étant une simple recherche du plaisir. C'est rabaisser l'existence humaine à une simple expérience des sens.

Vivre au jour le jour, profitez de chaque instant, aimez la vie. Blablabla, c'est bien beau tout ca. Mais selon cette définition du bonheur, tout l'monde est heureux. Ce qui n'est manifestement pas le cas. Oui j'aime la vie, je profites de chaque instant positif et je suis capable d'avoir du plaisir même quand je suis triste. Comme 95% des êtres humains. Mais je ne me considère pas "heureux" pour autant. Ce qui ne veut pas dire que je suis malheureux btw. En fait, je suis probablement plus heureux que la plupart des gens qui se considèrent heureux, ironiquement. Mais selon MA définition, je ne le suis pas (encore).

Le temps n'est qu'illusion. Chaque instant de joie et de tristesse peut être vécu avec intensité, pleinement. Celui qui sait vivre sainement sa tristesse, lorsqu'elle vient, n'est pas malheureux.

Ca parait pas, mais on pense pas mal pareil toi et moi. Tu vois, le seul endroit ou on diffère c'est dans la définition même de ce dit bonheur. On ne recherche simplement pas la même chose. On a pas les mêmes buts, les mêmes valeurs et les mêmes principes. C'est chill.

Je n'ai jamais prétendu détenir la vérité absolu btw. Évidemment que je ne fais qu'émettre une opinion.

Tu oublis que les désirs inatteignables ne causent aucun malheur lorsqu'ils sont acceptés.

Oui. Mais le désir/besoin simple peut causer souffrance jusqu'à ce qu'il soit assouvi. Ex: le besoin de manger. Tant que tu n'auras pas déjeuner, tu auras toujours faim. Simple exemple, mais qui peut s'appliquer à beaucoup de choses. Parfois on a des désirs, des rêves et des projets à plus longterme. Pour certains le bonheur est synonyme de réussite professionelle, pour d'autres, de réussite amoureuses/sociales, certains cherchent le vide et la paix intérieure, d'autres recherche liberté, l'aventure, le voyage etc. d'autre voit le bonheur comme l'épanouissement des passions, d'autres cherche uniquement le plaisir ou la consommation de biens. Parfois, on recherche quelque chose de plus important ou plus difficile à trouver qu'un simple bien matériel. Dans ces cas, le besoin reste présent. Inassouvi. Il n'empêche bien sur pas le plaisir et la vie, mais il cause "souffrance" ou "insatisfaction". Ou du moins le sentiment d'incomplétude et un manque de liberté, qui peut, pour certains, causer un mal être.

Et à cause de ce mal être et ce sentiment d'incomplétude, je ne peux pas de façon honnête me considérer comme étant "heureux". Même si je le suis probablement selon VOS définitions/critères du bonheur.

Modifié 1 octobre 2010 par Pesmerga

[Frénésie]

Yvan ponton.

Mais ca c'est définir le bonheur comme étant une simple recherche du plaisir. C'est rabaisser l'existence humaine à une simple expérience des sens.

Vivre au jour le jour, profitez de chaque instant, aimez la vie. Blablabla, c'est bien beau tout ca. Mais selon cette définition du bonheur, tout l'monde est heureux. Ce qui n'est manifestement pas le cas. Oui j'aime la vie, je profites de chaque instant positif et je suis capable d'avoir du plaisir même quand je suis triste. Comme 95% des êtres humains. Mais je ne me considère pas "heureux" pour autant. Ce qui ne veut pas dire que je suis malheureux btw. En fait, je suis probablement plus heureux que la plupart des gens qui se considèrent heureux, ironiquement. Mais selon MA définition, je ne le suis pas (encore).

Ca parait pas, mais on pense pas mal pareil toi et moi. Tu vois, le seul endroit ou on diffère c'est dans la définition même de ce dit bonheur. On ne recherche simplement pas la même chose. On a pas les mêmes buts, les mêmes valeurs et les mêmes principes. C'est chill.

Je n'ai jamais prétendu détenir la vérité absolu btw. Évidemment que je ne fais qu'émettre une opinion.

Oui. Mais le désir/besoin simple peut causer souffrance jusqu'à ce qu'il soit assouvi. Ex: le besoin de manger. Tant que tu n'auras pas déjeuner, tu auras toujours faim. Simple exemple, mais qui peut s'appliquer à beaucoup de choses. Parfois on a des désirs, des rêves et des projets à plus longterme. Pour certains le bonheur est synonyme de réussite professionelle, pour d'autres, de réussite amoureuses/sociales, certains cherchent le vide et la paix intérieure, d'autres recherche liberté, l'aventure, le voyage etc. d'autre voit le bonheur comme l'épanouissement des passions, d'autres cherche uniquement le plaisir ou la consommation de biens. Parfois, on recherche quelque chose de plus important ou plus difficile à trouver qu'un simple bien matériel. Dans ces cas, le besoin reste présent. Inassouvi. Il n'empêche bien sur pas le plaisir et la vie, mais il cause "souffrance" ou "insatisfaction". Ou du moins le sentiment d'incomplétude et un manque de liberté, qui peut, pour certains, causer un mal être.

Et à cause de ce mal être et ce sentiment d'incomplétude, je ne peux pas de façon honnête me considérer comme étant "heureux". Même si je le suis probablement selon VOS définitions/critères du bonheur.

Asti, POURQUOI, tu le sais que personne ne va le lire!

(Je t'aime quand même mon beau)

[Ecce Homo]

oui.

[Moskva]

Tréés heureux. Pièce par pièce.

Modifié 1 octobre 2010 par Zvezdolikiy