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Projet de péage chez les jeunes libéraux.


Déchet(s) recommandé(s)

(Québec) Les jeunes libéraux proposent l'installation de péages sur les autoroutes et à Montréal de même qu'une hausse des taxes sur les carburants afin d'augmenter les revenus de l'État québécois.

Selon eux, des hausses tarifaires sont inévitables si Québec veut sortir des déficits. Ils proposent toutefois de maintenir à 7$ par jour le tarif des garderies pour le reste du mandat libéral, comme l'a promis le gouvernement Charest.

Après avoir demandé l'année dernière de tripler les droits de scolarité et d'instaurer un impôt postuniversitaire, la commission jeunesse ne remet pas en question la décision du gouvernement de limiter la hausse de ces frais à 50$ par session jusqu'en 2012.

Son président, Julien Gagnon, a présenté ce matin les thèmes qui seront abordés au congrès qui se tient ce weekend à Sainte-Thérèse. Quelque 500 jeunes militants sont attendus. Les finances publiques et l'environnement seront au coeur de l'événement.

Les jeunes libéraux proposent des États généraux sur la tarification des services publics. Ils suggèrent également des mesures concrètes. Une nouvelle loi-cadre sur la tarification devrait selon eux prévoir l'installation de péages sur les autoroutes à deux chiffres, donc de gestion provinciale. Cette mesure permettrait de financer les travaux d'infrastructures. La commission jeunesse milite pour une hausse des taxes sur les carburants «afin de refléter leurs coûts sociaux et environnementaux, de même que leur impact en termes d'émission de gaz à effet de serre».

Elle souhaite la création d'une «zone de congestion» à Montréal, comme à Londres par exemple. Les automobilistes devraient payer un péage à l'entrée de cette zone. Cette mesure servirait exclusivement à financer le transport collectif. Les péages seraient en vigueur du lundi au vendredi, «sur les heures de fort achalandage afin d'encourager covoiturage et les méthodes alternatives de transport».

Julien Gagnon juge «nettement insuffisant» l'objectif du gouvernement de retrouver l'équilibre budgétaire en 2013-14. Cette année-là, Québec doit dégager un surplus «substantiel», d'au moins un milliard de dollars, a-t-il dit. C'est pourquoi la croissance des dépenses doit être limitée et les tarifs, revus à la hausse. Les jeunes libéraux veulent par exemple limiter la création de nouveaux programmes à ceux «rendus urgents ou essentiels par la conjoncture économique».

Personellement je suis pour le retour des postes de péage ! Par contre je suis totalement contre la taxe sur les services publics...on paie déja asser des taxes en tout genre.

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Je suis autant pour le péage que leur zone de congestion. Un péage moderne efficace serait vite rentable et les gens seraient en majorité d'accord si les fonds recueillis servent à l'amélioration des routes.

Quant à l'idée de commission sur les tarifs, elle pourrait s'avérer insuffisante. C'est pourquoi, je crois, qu'une commission sur le déficit et la dette aurait beaucoup plus sa place, car le but d'une telle commission est justement de ne plus être en déficit pour rembourser la dette.

Les jeunes libéraux sont très audacieux, beaucoup plus que les jeunes péquistes. Toutefois, ils sont stupides car, congrès après congrès, leur chef vient les féliciter de s'être réunis et d'avoir débattus et ensuite leur dit que leurs idées principales ne seront pas retenues. C'est ainsi depuis que je m'en souviens.

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(modifié)

Les jeunes libéraux sont très audacieux, beaucoup plus que les jeunes péquistes. Toutefois, ils sont stupides car, congrès après congrès, leur chef vient les féliciter de s'être réunis et d'avoir débattus et ensuite leur dit que leurs idées principales ne seront pas retenues. C'est ainsi depuis que je m'en souviens.

La commission jeunesse du Parti libéral est surtout connue pour les controverses qu'elle réussit à créer d'année en année. L'année dernière, les principaux acteurs du mouvement étudiant québécois (FEUQ, ASSÉ) ont dénoncés ouvertement le projet des jeunes libéraux de tripler (oui, vous avez bien lu!) les frais de scolarité à l'université. Si ce n'était pas déjà assez, ils ont failli adopter une motion qui appuierait le bilinguisme complet dès la fin du secondaire, en commençant dès la première année du primaire. Jean Charest à été obligé de répliquer que le français au Québec n'est pas négociable.

De plus, en parcourant les archives de l'association Nationale des Étudiants et Étudiantes du Québec (ANEEQ), nous pouvons constater que les jeunes libéraux ont toujours au centre de controverses au sein des milieux dans lesquels ils évoluent (Cégep, universités). Voir les archives.

Je crois que pour cette année, ils se sont retenus de discuter de sujets controversés et facilement explosifs (frais de scolarité, langues et culture). Cependant, l'idée du péage, bien que pas mauvaise en soi (si cet argent sert bien à la réparation des infrastructures), devra faire l'objet d'études pour s'assurer que tous aient accès aux mêmes services, peu importe les moyens financiers qu'ils ont. En gros, il s'agit de respecter la capacité de payer des travailleurs.

Quant aux jeunes péquistes, ils sont les mêmes corporatistes que les jeunes libéraux, mais ils réussissent peut-être mieux à le cacher. Cela n'empêche pas la présidente du conseil national des jeunes du PQ de faire du lobbying pour une compagnie minière dénoncée pour ses pratiques anti-environnementales. Source

Modifié par Zénon
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Je suis pour les péages sur les autoroutes principales (10,15,20,40) et pour entrer sur l'ile de Montréal par exemple. Je crois que c'est possible de faire ça sans s'arrêter par radar photo, je me trompe?

Mais avant d'amener tous ces tickets modérateurs, je me demande encore pourquoi le gouvernement libéral n'a pas récupéré les baisses de tps du fédéral. Il faut être conséquent et les libéraux ne le sont pas du tout: On manque d'argent (demande de péréquation), on a trop d'argent (baisse d'impôts, omission de hausser la tvq), on manque d'argent (tickets modérateurs).

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Je suis pour l'utilisateur-payeur dans bien des cas. Mais je suis contre donner plus d'argent au gouvernement. S'il est en déficit, ce n'est pas parce qu'il n'entre pas suffisamment d'argent, mais qu'il en sort trop.

Faut cesser d'alimenter la machine à gaspille.

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